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[RP OUVERT] Chez Lulu la nantaise : taverne et fille de joie

--Le.vieux.georges


Le vieux Georges et Lulu profitaient du soleil hivernal à l'extérieur de la taverne.
Georges roucoulait un refrain à l'intention de sa belle, ne manquant point de lui lançer nombre d'oeillades ennamourées...



À L'OMBRE DU COEUR DE MA MIE

À l'ombre du coeur de ma mie
Un oiseau s'était endormi
Un jour qu'elle faisait semblant
D'être la Belle au bois dormant.

Et moi, me mettant à genoux,
Bonnes fées, sauvegardez-nous!
Sur ce coeur j'ai voulu poser
Une manière de baiser.

Alors cet oiseau de malheur
Se mit à crier Au voleur!
Au voleur! et A l'assassin!
Comme si j'en voulais à son sein.

Aux appels de cet étourneau,
Grand branle-bas dans Landerneau:
Tout le monde et son père accourt
Aussitôt lui porter secours.

Tant de rumeurs, de grondements,
Ont fait peur aux enchantements,
Et la belle désabusée
Ferma son coeur à mon baiser.

Et c'est depuis ce temps, ma soeur,
Que je suis devenu chasseur,
Que mon arbalète à la main
Je cours les bois et les chemins.


La Lulu semblait -hélas ! - indifférente à ses douces roucoulades et haranguait les passants, couvrant la voix de Georges en invitant les badauds à venir se désaltérer le gosier en son établissement !
--Guillaume_de_longueville


Guillaume percu en s'approchant la "Ballade à ma mie" du vieux Georges...et la voix de Lulu invitant les passants à entrer dans son établissement, sans vergogne pour ce malheureux Georges...

Il se pencha vers l'oreille de Marion, lui murmurant
Je ne suis plus chasseur ma tendre mie...
Puis l'embrassa fort tendrement et la regarda...

Tu es superbe, Dame de Longueville !
ô ma Marion... ton nom est si doux à prononcer...si simple et si beau...
Je t'aime...


Il lui sourit après ce tendre aveux, puis ils reprirent leur chemin jusqu'à la taverne et y entrèrent.
Des bourgeois comme des gens du peuple se pressaient à présent au comptoir, se faisant servir moults verres par une Lulu satisfaite d'avoir fait le plein grâce à sa gouaille toute parisienne, se faisant aguicheuse avec les clients...

Guillaume lui fit un signe de la main pour lui indiquer leur présence, puis ils se dirigèrent vers "leur" table, celle de la veille au soir qui était libre.
Il mis sa chaise à côté de celle de Marion et non point en face comme la veille et l'enlaça, l'embrassant longuement...

Il avait désormais une certitude : cette femme serait sienne à jamais...
Il la regarda en souriant, tandis que sa main se posait naturellement sur sa cuisse, lorsque d'un bond Renart sauta sur ses genoux.

Non mon beau et vieux compagnon, je ne t'oublie pas...
Il caressa son pelage en souriant, pensant que c'était grâce à lui qu'il avait connu sa future épouse.
Il se pencha vers son oreille...
Merci mon vieux goupil... puis l'embrassa sur le museau.
--Marion_hette

Ils revenaient dans la rue qui conduisait à la taverne de Lulu, Guillaume la serrait contre lui, murmurait à son oreille et s'arrêtait pour lui donner des baisers, elle se sentait bien, il lui semblait qu'elle marchait sur des nuages.
Approchant de la taverne ils entendirent la voix de Lulu qui haranguait les passants pour les inciter à venir consommer chez elle, elle imitait les camelots de foire pour attirer les badauds, sa voix couvrait presque celle plus basse du vieux Georges qui chantait en pinçant son luth !!!!!

Ils entrèrent et Guillaume se dirigea vers "leur table" laissée inoccupée par les personnes présentes. Guillaume prit une chaise et se plaça à côté d'elle et lui donna un long baiser auquel elle répondit, ils ne se souciaient pas des autres. Marion apprenait dans les bras de Guillaume qu'un homme pouvait être tendre et la respecter. Elle sentait aussi qu'il devenait plus passionné, mais elle n'avait pas peur de cette passion, ni du désir qu'elle sentait monter entre eux, ses baisers, les pressions de ses mains quand il l'enlaçait faisaient naitre en elle cette sensation de désir, elle ne la refoulait pas, elle n'aurait pas pu, elle n'en avait pas l'envie...

Renart sauta sur les genoux de Guillaume qui le caressa en lui assurant qu'il ne l'oubliait pas puis il murmura à l'oreille de son goupil, dont les yeux eurent une expression presque ravie, Marion les regardait.
L'homme qui avait su apprivoiser un animal sauvage, l'animal qui s'était laissé approcher, on ne pouvait pas dire apprivoiser pensa-t'elle mais plutôt qu'ils s'étaient rapprochés Guillaume par sa souffrance, son chagrin, Renart petite bête orpheline qui serait morte sans lui, la relation était celle de deux souffrances, même si certains pensaient qu'un animal ne peut rien éprouver.
La preuve en est que Renart avait bien senti que Marion était aussi comme un animal blessé la première fois où il était venue la renifler. Elle ne tenta aucune caresse vers le goupil pour le laisser tout à son maitre...

De bonnes odeurs de cuisine venaient lui chatouiller les narines, la faim commençait à lui faire venir des crampes à l'estomac, leur promenade et tout ce qu'il lui avait fait découvrir l'avait mise en appétit pour un solide repas mais surtout en appétit pour la vie qui ne lui faisait plus peur à cet instant.
--Lulu_la_nantaise


L'Georges ! R"mue tes fesses et viens t'occuper du bar !
Qu'les tourtereaux y z'attendent en attendent en salle pis qu'c'est point lees seuls !
Peut point être au four et au moulin nom de Dieu !


Alors que l'Georges arrivait sous les quolibets des clients installés au bar en ronchonnant dans sa moustache, la Lulu tortillait joyeusement du popotin en direction de ses tourtereaux !
C'est qu'elle les soignaient ces deux là tellement qu'y z'étaent mignons les amoureux qu'ça lui mettait la larmes à l'oeil passque faut pas croire, mais c't'une sentimentale la Lulu !
Pis d'point oublier l'paquet qu'y a un morveux qui l'a déposé de la part de Maîstre Flamant, artisan tisserand de son état et fort renomé sur la place de Paris.

Alors les amoureux, z'avez fait une bonne balade ?
On m'a remis un paquet pour vous le voici !

En c'qui concerne la becqutance c'est dimanche aujourd'hui et j'fait un menu un peu plus cher, mais fort complet !
Y'a d'la tourte en entrée, suivi d'un cuissot d'chevreuil qu'a été tué hier en forêt d'Montreuil, un p'tit village à l'est de Paris, pis d'la tarte aux pommes en dessert !
Ca vous convient 'y les tourtereaux ?

Pis vot' chambre est prête, si vous avez envie d'une p'tite sieste dans l'après-midi !


Et la Lulu d'faire un clin d'oeil coquin au Guillaume...
--Guillaume_de_longueville


Guillaume consulta Marion du regard, puis à un signe de tête marquant son assentiment, il sourit à Lulu.

Ce sera parfait Lulu, nous te remercions...

Il la regarda s'éloigner de son inimitable démarche, et réprima un forte envie de rire !
Puis il se tourna vers sa bien aimée, pris sa main et la baisa brûlant de désir pour elle.
Son regard plongea dans le sien où il lu la même envie de connaitre leurs corps plus intimement bien que chastement.

Il l'enlaça et l'atira à lui en un baiser brûlant de désir non dissimulé qui se prolongea longtemps...
Sa main vint se poser sur sa cuisse, remontant lentement pour s'arrêter là où la chasteté le commandait.
Marion s'abandonnait dans ses bras, et il oublia où il se trouvait, emporté par son amour...

Le rire de Lulu et le bruit qu'elle fit en posant les assiettes sur la table le ramena brutalement à la réalité et rougissant il ne pu que remercier Lulu sous son regard égrillard...
--Marion_hette

Marion sourit quand elle vit la manière dont Lulu avait demandé à ce vieux Georges de passer derrière le bar. Il posa son luth et alla derrière le comptoir non sans avoir au passage tapoté le derrière de Lulu d'un air coquin.... Marion n'avait jamais vu un homme dont le regard pétillait autant, son sourire lui illuminait tout son regard, elle se disait qu'il reflétait sûrement une belle âme, même si le bonhomme avait des chansons lestes !
Tout à l'heure il chantait une si jolie chanson qui parlait du coeur de sa mie, mais sa mie Lulu pensait plus à attirer les chalands vers son bar qu'aux mots si beaux qu'il disait en pinçant son luth...
Le murmure de Guillaume lui disant qu'il n'était plus plus chasseur... Son regard... Ses lèvres sur les siennes... Cet homme elle ne voulait plus le quitter, elle le suivrait où il l'emmènerait...

Lulu vint leur annoncer le menu du jour qui fit saliver Marion à son seul énoncé !
Bien sûr elle le fit à sa manière les appelant tourtereaux, comme elle en avait pris l'habitude.


Citation:
En c'qui concerne la becqutance c'est dimanche aujourd'hui et j'fait un menu un peu plus cher, mais fort complet !
Y'a d'la tourte en entrée, suivi d'un cuissot d'chevreuil qu'a été tué hier en forêt d'Montreuil, un p'tit village à l'est de Paris, pis d'la tarte aux pommes en dessert !
Ca vous convient 'y les tourtereaux ?

Lulu toujours égale à elle même l'avait fait sans y mettre des formes en des termes qui lui appartenaient !

Elle devait avoir un sixième sens ou une grande connaissance des humains pour avoir pressenti ce qu'il allait se passer entre eux et Marion la soupçonnait de leur avoir donné qu'une seule chambre pour les réunir volontairement !
Heureusement Guillaume était un homme d'honneur et l'avait respectée, bien qu'il fût lui aussi troublé qu'elle l'était.

Quand Lulu quitta leur table pour aller chercher les plats, elle vit le sourire amusé de Guillaume la suivant des yeux, sa façon de se déhancher était inimittable et elle vit des regards d'hommes leur verre à la main jeter sur elle un regard quelque peu concupiscent. Cette femme était absolument unique en son genre !!!

Guillaume lui baisa la main d'une façon qui ne laissait aucun doute quant à ce qu'il éprouvait, baiser suivi tout aussitôt d'un autre plus ardent sur ses lèvres qu'il prolongea, lui donnant des frissons le long du dos, elle se sentit comme embrasée et eut grand peine à retenir un gémissement qui montait dans sa gorge, quand elle sentit que la main de Guillaume sous la table remontait lentement le long de sa cuisse, elle s'abandonna toute entière à ce baiser... Tout son corps tendu vers lui et ce qu'il lui faisait éprouver, son coeur battait si fort qu'il lui semblait que tous pouvaient l'entendre...

Elle fut ramenée brusquement à la réalité quand Lulu posa les assiettes sur la table, elle surprit le regard qu'elle jeta sur eux, plus particulièrement sur Guillaume elle sentit alors son visage s'empourprer et ne put balbutier qu'un tout petit
merci...
_________________
--Guillaume_de_longueville


Allons Marion, à table !

Guillaume lui sourit en effleurant ses lèvres du bout des doigts...
Puis il sortit sa dague et se mis en devoir de couper deux parts de tourte et en servit une à Marion, prenant l'autre, qu'il porta à sa bouche en se brûlant délicieusement avec la farce qu'elle contenait.
Il avaient à peine fini que Lulu leur apportait deux belles tranches de cuissot de chevreuil, sans doute braconné, ce qui le fit sourire lui rappelant sa vie antérieure...
Sa vie il y a quelques jours seulement avant son arrivée à Paris, sa rencontre avec Marion qu'il ne désirait plus qu''épouser et connaitre comme l'on connait sa femme.
Marion dont il était si amoureux..
Sa main pressa sa cuisse tandis qu' il tenait un morceau de chevreuil entre les dents qu'il lui donna en un baiser.
Tel une oiselle à ses oisillons...
Il sourit à cette image, l'embrassa de nouveau furtivement, avant que Lulu n'arrive et ne vienne les interrompre une nouvelle fois...

Il était rassasié, ne désirait plus d'autre nourriture que les lèvres, le corps de Marion...

Il grignota un morceau de tarte au pommes.

Viens mon bel amour, tu vas essayer tes robes...

Il lui pris la main et l'entraina en l'embrassant jusqu'à la chambre.
Il la regarda longuement, puis défit les lacets de la robe qu'elle portait, lui souriant, la couvrant de baisers.

Pour la première fois, il la découvrit nue, l'attira sur le lit sans qu'elle y oppose de résistance.

il lui récita un passage du Cantique des cantiques en souriant...

2.Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince !
Les contours de ta hanche sont comme des colliers,
œuvre des mains d’un artiste.
3.Ton sein est une coupe arrondie,
Où le vin parfumé ne manque pas ;
ton corps est un tas de froment,
entouré de lis.
4.Tes deux seins sont comme deux faons,
comme les jumeaux d’une gazelle.
5.Ton cou est comme une tour d’ivoire ;
tes yeux sont comme les étangs de Hesbon,
près de la porte de Bath-Rabbim ;
ton nez est comme la tour du Liban,
qui regarde du côté de Damas.
6.Ta tête est élevée comme le Carmel,
et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre ;
un roi est enchaîné par des boucles !...


7.Que tu es belle, que tu es agréable,
ô mon amour, au milieu des délices !
8.Ta taille ressemble au palmier,
et tes seins à des grappes.
9.Je me dis : Je monterai sur le palmier,
j’en saisirai les rameaux !
Que tes seins soient comme les grappes de la vigne,
le parfum de ton souffle comme celui des pommes,
10.et ta bouche comme un vin excellent,...


Embrassant, caressant les parties de son corps à mesure qu'il en prononcait le mot..
--Marion_hette

Marion avait une faim de loup, quand elle vit arriver la tourte de viande sa salive inonda sa bouche, Guillaume la partagea et la farce répandit tous ses parfums, une farce savoureuse, relevée aux épices dont le jus coulait dans sa bouche, elle mâchait en savourant la texture et les saveurs qui caressaient son palais, sa langue, ses joues.
Cette Lulu avait un don pour cuisiner c'était incontestable !!! De même que pour choisir le vin celui qu'elle leur apporta était un pur nectar.

Lulu leur apporta le chevreuil à peine eurent ils achevé la tourte, la viande avait mariné dans du vin aux épices et aromates, elle avait une cuisson parfaite et le goût de gibier persistait à cet assemblage de parfums
Marion de temps à autre donnait un petit bout de viande à Goupil qui avait quitté les genoux de Guillaume pour s'installer entre eux d'eux sous la table, il prenait délicatement le petit morceau de nourriture qu'elle lui donnait et la mangeait tranquillement entre ses pattes de devant.
Guillaume dévorait la nourriture autant qu'il la dévorait des yeux d'un air mutin il se rapprocha de sa bouche pour lui donner à mordre dans un petit bout de chevreuil, sa becquée s'acheva sur un baiser léger...
Lulu un peu plus tard vint les desservir, interrompant un baiser de Guillaume qui devenait de plus en plus tendre, sa main ne cessant de se poser sur sa cuisse, elle en sentait la chaleur à travers le tissu.
Elle déposa devant eux deux énormes part de tarte aux pommes qui embaumait la cannelle, ainsi que deux grands choppes d'un vin blanc frais dont elle ne leur donna pas le nom, mais qui ravit le palais de Marion par sa fraicheur et son goût fruité... Elle fit glisser au goupil quelques bouts de tarte car la part était énorme et elle n'avait plus faim, mais elle savait que Lulu serait offensée si elle en laissait un gros morceau dans son assiette.

Guillaume la regarda intensément en lui disant qu'ils allaient remonter dans leur chambre, il voulait qu'elle essaie les robes achetées le matin. Il lui tendit la main pour l'aider à se lever de table et la conduisit sans la lacher vers les escaliers qui conduisaient aux chambres, s'arrêtant pour lui donner de petits baisers qui faisaient battre le coeur de Marion.
En entrant dans la chambre le paquet contenant leurs achats était posé bien en évidence sur la table devant la fenêtre, il en coupa la ficelle et dégagea le grand papier qui enveloppait les robes et leurs capes..
Elle le regardait faire, sa silhouette en contre jour devant la fenêtre l'émut, elle aimait cette haute silhouette aux épaules larges, aux hanches étroites, il se retourna et la regarda longuement, elle ne bougea pas, il s'avança et avec lenteur en souriant il entreprit de défaire les lacets de sa robe, il fit glisser le corsage libérant ses épaules, il la couvrait de baisers qui la brûlaient, il fit glisser sa robe, sa chemise, et la regarda, elle était nue devant lui, c'était le premier homme qui la voyait ainsi, mais elle ne lui résista pas quand il l'entraina doucement vers le lit, il se mit à lui réciter d'une voix basse et par moment enrouée les vers du Cantique des Cantiques, ponctuant chaque passage d'un baiser sur la partie chantée, elle ne bougeait pas, la gorge nouée, elle sentait ses lèvres chaudes et douces sur sa peau, ses cheveux longs qui la frôlaient, le ton de sa voix, ses mains, tout la faisait se tendre, le souffle court, sa bouche devenait sèche, elle sentait son corps manifester des réactions qui lui étaient inconnues, subtiles, troublantes, elle retenait des gémissements qui venaient mourir à ses lèvres, elle n'osait bouger, rompre ce moment intense, elle se rendait compte qu'il éprouvait la même chose car elle sentait contre sa hanche son ventre chaud, elle sentait, qu'il frissonnait comme elle frissonnait, elle sentait sa main qui trembait par moment, elle entendait sa voix qui s'altérait jusqu'à en devenir inaudible...
Elle voulait parler, l'appeler par son nom mais les mots ne franchissaient pas ses lèvres...
--Guillaume_de_longueville


Le souffle court, la respiration de Guillaume s'accélérait à mesure que le désir pour sa belle Marion se faisait de plus en plus pressant.
Ses baisers brûlants, ses caresses sur sa peau douce et blanche comme lys remplacaient les mots qu'il était incapable désormais de prononcer.

A peine quelques "Marion..." s'échappait-ils de sa bouche tels des supplications, des appels à l'acte d'amour...

Il délaca sa chemise avec empressement, pris la main de marion à qui il appris à caresser son torse nu, fermant les yeux de plaisir, de désir encore accru lorsqu'il sentit ses baisers qui le parcourait...

Eut t'il ôté ses braies, qu'il n'eut résisté plus longtemps à la tentation de la chair...
Il ne le voulais pas, point avant de l'avoir épousé.
Sa tendresse, la douce naiveté de sa jeunesse le bouleversait.
Sa pudeur le désarmait.

Il l'enlaça, plongeant sa tête dans ses cheveux, respirant son odeur tant aimée.
Une seule fois il avait aimé avec tant de passion, il y a si lontemps qu'il en avait oublié la douce sensation...

Il avait le droit d'aimer et d'être aimé de nouveau.
Son étreinte se fit plus forte et plus tendre.
Il plongea son regard dans ses yeux si profonds, se sentit empli de bonheur.

D'une voix tremblante d'émotion, il réitéra sa demande en mariage, l'assurant mille fois de son amour.
--Marion_hette

Marion sentait son corps qui s'éveillait sous les mains et les lèvres de Guillaume, des moiteurs inconnues naissaient dans ses replis secrets, son ventre se creusa quand ses lèvres le caressèrent faisant naitre des frissons qui la parcouraient toute, jusqu'à la racine de ses cheveux.
Il prononçait son nom d'une voix basse, enrouée, elle attendait qu'il la guide, sa volonté était abolie par ce qu'elle éprouvait, elle avait peur et en même temps elle voulait que cela ne s'arrête pas.
Elle le regarda qui délaçait sa chemise, écartant les pans de sa chemise, il prit sa main et la posa sur son torse, à ce contact elle eut un long frisson, il guida sa main sur sa peau et elle continua de le caresser, sa bouche attirée par sa peau elle ne put se retenir et embrassa son torse, son cou, son odeur lui faisait perdre la notion de pudeur... Elle brûlait d'un feu qui faisait creuser son ventre, des gémissements mouraient sur ses lèvres qui ne pouvaient quitter sa peau, elle remonta sa bouche vers son cou, son visage, sa joue et sa bouche, elle lui donna un baiser dont elle ne se serait point crue capable, ses bras s'étaient refermés sur lui et le serraient contre elle...
Elle se sentit comme emportée par une vague brûlante, il la regardant en plongeant ses yeux dans les siens, elle vit dans ses yeux une lueur qu'elle ne connaissait pas, elle fixa ses yeux sur les siens et elle l'entendit qu'il lui demanda à nouveau de l'épouser, lui murmurant des serments fous, elle ne put lui répondre elle se laissait bercer par cette voix...Puis les mots se formèrent et dans un souffle la gorge nouée par l'émotion elle souffla à mi-voix...


Oui, oui, Guillaume je veux vous épouser, je veux vous aimer... Je vous aime... Oui je le sais à présent je vous aime...
--Guillaume_de_longueville


Les baisers, les caresses de Marions étaient devenus progressivement d'une ardeur que Guillaume n'eut jamais soupçonné.
La jeune femme s'offrait puis prenait tour à tour.
il entendait sa respiration, ses gémissements, son désir qui l'appelait toute entière comme le sien qui lui fouillait les entrailles...

Il se laissa aller à ses baisers brûlant, s'allongeant en fermant les yeux de plaisir, lui offrant son torse , dévoilant son cou, sentant sa bouche brûlante sur la sienne...
Il essaya d'oublier le désir qui le tenaillait de plus en plus fortement, n'y parvint pas...

Marion l'enlacait, l'attirait à elle.
Il s'écarta doucement.

Ne faisons point de bêtise que nous regretterions mon amour, ma chérie, ma femme bientôt...
Nous aurons le temps de nous donner l'un à l'autre après notre mariage...


Il l'embrassa tendrement, puis se leva du lit et en revint après avoir cherché dans son sac une petite bourse qui laissa apparaitre deux anneaux d'argent lorsqu'il l'ouvrit.
Il lui sourit en se rallongeant contre elle et passa le plus petit à son doigt.

Vous voilà ma fiancée Marion, et nulle femme au monde n'est plus digne que vous de porter l'anneau de ma défunte épouse...
M'offrirez vous le second mon aimée ?


Il lui mis le second anneau dans la main et tendit la sienne pour le recevoir en gage d'amour.
Il l'embrassa encore avec passion, la serra contre lui lorsqu'elle lui eut passée l'anneau.

Nous ne pouvons restés chez cette brave Lulu à présent... que diriez vous de partir vers la Bourgogne demain matin ?
je vous montrerais les secrets des chemins... et Renart seras heureux de retrouver la nature.
Nous ne sommes point pressés et nous pourrons musarder en route, qu'en dites-vous ?


Il l'enlaça de nouveau et resta contre elle, sa poitrine contre son torse, son visage dans son cou, laisssant sa main caresser ses cheveux jusqu'au bas de son dos avec amour.
Déjà le jour déclinait lorsqu'à regret ils quittèrent le lit de leur amour naissant où le Goupil comme à son habitude désormais était venu dormir entre eux deux, affectueux et protecteur.
--Marion_hette


Marion dont l'esprit et le corps étaient fondus dans les sensations nouvelles qui la faisaient se tendre contre Guillaume s'abandonnait toute entière à ce brûlant désir qui lui nouait la gorge.
Ses mains sur le torse de Guillaume caressaient sa peau comme si elles avaient toujours su le faire.
Elle se livrait toute entière à cette découverte, oubliant toute pudeur, toute crainte, sa peur et sa répulsion des hommes s'étaient évanouies sous les baisers de cet homme rencontré il y a si peu de temps et qu'il lui semblait avoir toujours connu...
Quand il s'écarta d'elle, disant qu'il leur fallait maitriser leur désir, qu'il serait bientôt son époux elle le laissa aller.
Il quitta le lit, elle le regarda chercher dans son sac et revenir avec une petite bourse, il en extrait deux petits anneaux, la regardant intensément il prit sa main et passa à son doigt l'un des anneaux et lui demanda de faire pareil avec le second qu'elle fit glisser à son doigt.
Elle regarda leurs mains et ces anneaux symboliques quand il lui dit qu'ils étaient ainsi fiancés l'un à l'autre, il lui donna un baiser passionné auquel elle répondit en se serrant contre son torse. Elle sentait leurs peaux en contact durant ce baiser, la main de Guillaume lui caressa ses cheveux tandis que son visage se reposait contre son cou, elle sentait son souffle, ses lèvres, elle ne bougeau plus pour laisser s'apaiser cette tempête de sensations, elle devait se montrer sage pour qu'ils puissent se connaitre au soir de leurs épousailles.
Elle s'écarta de lui, récupéra ses vêtements, se rhabilla sans le regarder.Quand ce fut fait elle se retourna vers lui , il avait lui aussi reprit une tenue présentable. Goupil dressé sur son séant guettait chacun de leurs gestes, il avait compris qu'ils allaient reprendre la route, il savait qu'il allait retrouver les bois de ses origines.
Marion ne put résister à l'envie de caresser la fourrure rousse, les oreilles si douces, donnant de petits baisers entre ses deux oreilles, le goupil acceptait ses caresses ses yeux mi-clos, elle lui chuchota
: En route Renart tu rentres chez toi ! Puis elle attendit que Guillaume ouvre la porte, elle fit du regard le tour de cette chambre où son destin venait de se sceller à celui de cet homme...
--Guillaume_de_longueville


Guillaume regarda sa bien-aimée passer sa nouvelle robe...
Son corps menu, ses attaches fines étaient parfaitement mises en valeur, elle était plus que jamais resplendissante...
Resplendissante et tendre, emplie de douceur comme en témoignaient les gestes quelle eut envers son goupil et qui l'émurent grandement.

Tendre et aimante aussi comme elle venait de le lui montrer avec grande passion.
Il songea en se rhabillant à leur décision d'être chastes, se félicita de ne point avoir succombé au péché pourtant fort tentant.
Lors de leurs épousailles, Marion pourrait porter sa robe bleue, comme celle de la Vierge, sans avoir nullement à en rougir.
Leurs épousailles..

Il sourit à cette pensée, à leur bonheur commun trouvé si vite... et si sincèrement, si fort que leurs coeurs en éclataient presque.
Il s'accroupit à ses côtés, grattant la tête de Renart entre ses deux oreilles pointues...
Il regarda Marion et souriant , lui fit un long baiser puis la pris par la main et ils descendirent l'escaler en s'embrassant.

-Fêtons notre éternel amour mon aimée...

-Lulu, deux verres de gnôle s'il te plait !
Nous partirons demain matin en pensant bien fort à vous deux... et vous serez ben sûr les invités d'honneur de notre prochain mariage !


Il eut un grand sourire en direction de Georges et Lulu qui trinquaient au comptoir...
Ces deux-là étaient des gens simples, mais ils respiraient la bonté...
--Marion_hette

Marion joyeuse saisit la main de Guillaume pour redescendre dans la salle de la taverne, ils riaient insouciants, se donnant des baisers...Renart sur leurs pas, qui les précéda dans la salle et qui alla tout de suite vers leur table, il avait pris ses marques dans ces lieux.

Guillaume demanda à ce qu'on leur serve de la gniole, Marion sentit estomac se contracter, en songeant à la brûlure du liquide dans sa bouche et à sa descente dans son oesophage !!!!

Elle entendit Guillaume annoncer leur départ pour le lendemain, ils allaient donc dormir dans le même lit encore cette nuit, elle songea alors qu'ils devraient se montrer raisonnables et ne pas trop échauffer leurs corps s'ils voulaient résister à l'attrait qu'ils avaient l'un pour l'autre.

Marion préférait devenir sienne comme il l'avait dit le jour de leur mariage, dans une chambre moins anonyme même si celle qu'ils occupaient se chargeait de souvenirs...
Elle pensait que tout allait très vite entre eux, s'étonnait qu'elle, qui était si réticente et méfiante envers les hommes depuis son épreuve ait pu se livrer à cet homme tout juste rencontré avec autant d'abandon.
Elle avait renié pour lui tous ses principes de pudeur, de retenue, oublié toutes ses craintes, ses répulsions, sa peur, était-ce donc cela l'amour ? Cette sensation d'une grande vague qui vous soulève et vous emporte loin de tout, vous laissant pantelante dans les bras d'un homme qui était inconnu il y a quelques heures ?
Elle n'avait jamais ressenti au fond d'elle un tel bouleversement, il l'avait d'abord intriguée par son allure élégante sous l'habit simple, par ses gestes qui trahissaient une bonne éducation, ainsi que son langage.
Il lui avait livré une partie de sa vie, celle qui le faisait fuir et elle lui avait alors révélé ce qui l'avait jetée sur les routes.

Depuis des mois elle errait s'employant quelques jours chez un artisan, une dame qui avait besoin des talents d'une couturière, elle avait croisé des hommes polis et courtois, certains lui avaient fait la cour, mais elle était restée sourde et indifférente à leurs sollicitations, fuyant plus avant sur les routes.

Et voici qu' en une soirée passée à partager un repas, une nuit à partager une chambre tout avait été chassé, balayé, oublié, elle ne se reconnaissait plus dans ce qu'elle était devenue en quelques heures, une femme qui avait envie de vivre, de vivre intensément, de vivre près de quelqu'un...
Elle faisait des projets avec un homme tout juste rencontré, mais qu'il lui semblait avoir attendu depuis tout ce temps, quel serait leur avenir elle ne se posait pas cette question, elle voulait le suivre, lier son destin au sien.
Un frisson la parcourut elle leva son regard sur Guillaume qui parlait avec Lulu et Georges, un sourire flotta sur ses lèvres, elle vit le verre posé devant elle et son liquide brûlant, mais elle ne le toucha pas elle se sentait bien sans qu'un alcool vienne lui faire tourner la tête.
Elle entendit Guillaume inviter les deux compères à leur prochain mariage, elle approuva en les regardant avec un grand sourire.Elle avait soudain une grande envie de manger car il arrivait des cuisines de Lulu des odeurs à damner un saint cette femme avait un don pour régaler le monde de ses talents culinaires !....
--Le.vieux.georges


Nous partirons demain matin en pensant bien fort à vous deux... et vous serez bien sûr les invités d'honneur de notre prochain mariage !

A ces paroles, Georges se fit songeur et resta silencieux, en oubliant de boire, durant tout le début du repas des deux fiancés dont il vit l'anneau d'argent ouvragé qui désormais les liaient.
Ses pensées vagabondaient de son affection pour Lulu qui jamais ne l'épouserait, aux chemins qui tout compte faits et quoi qu'il en dise commencaient à lui manquer.

Passer le restant de sa vie derrière le comptoir d' une taverne, si sympathique soit-elle, ne l'enchantait guère...
Son caractère était à la liberté de ses vagabondages, faisant entendre ses chansons de villages en villages...

Il finit par se tourner vers Lulu et le nouveau couple à qui elle apportait un rôt de perdrix.

Ma lulu, je t'aime bien tu sais...
Mais je ferais bien un peu les chemins avec les tourtereaux, s'il sont d'accord...


Il jeta un regard interrogateur en leur direction, redoutant leur refus...

Je pourrais composer de nouvelles chansons durant le voyage pour animer vos noces.

Il eu un moment d'hésitation, puis avoua ses forfaits...

Puis...avec moi vous serez en sécurité... C'est que voyez-vous j'ai un peu brigandé dans ma vie...et je crois bien connaitre tous les coupe-jarrets du Royaume.
Nul ne s'attaqueras au vieux Georges et à ses compagnons...


De nouveau, il interrogea le couple du regard.
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