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[RP OUVERT] Chez Lulu la nantaise : taverne et fille de joie

--Guillaume_de_longueville


Partagé par cette offre... pour le moins surprenante, Guillaume ne sut que répondre.
Il avait imaginé un voyage seul avec sa tendre aimée...
Georges voulait à présent les accompagner...

Certes il aimait bien le vieux troubadour à l'oeil frétillant de malice, et ses chansons empreintes d'une grande poésie...
Mais leur voyage en amoureux semblait compromis s'ils acceptaient.
Il comprenait cependant Georges et son attrait pour les chemins, la nature qui s'éveillait en ce début de printemps.
Lui même éttouffait en cette ville où il ne serait resté que pour amour de Marion si elle lui eu demandée.

L'aveu de son passé de brigand le fit sourire...
Il lui était arrivé aussi de voler une poule ou des fruits dans un verger pour subsister.
Ce n'était certes point du brigandage, mais l'offre d'un voyage paisible était tentante...si Georges disait vrai.
Nombre de ses amis devait s'être balancés sur un gibet, remplacés par d'autres qu'il ne connaissait point.
Il y avait un peu de vantardise, destinée à emporter leur adhésion dans les propos du vieil homme.

Il regarda Marion, tenté d'accepter, mais quêtant son approbation du regard...
--Marion_hette

Marion quand elle vit Lulu mettre sur leur table une belle miche de pain, un beau pâté en croûte et une grande coupe de feuilles de salades, ainsi que deux pichets un de vin et l'autre d'eau, elle sentit sa bouche envahie par la salive. Dès les premières bouchées la saveur des aliments la réjouit.
Guillaume la regardait l'air amusé, il devait penser qu'en mangeant de la sorte elle devait vraiment avoir grand faim!!!!!
Elle coupa un bout de pâté qu'elle déposa sur une bouchée de pain et l'offrit à Guillaume ...
Il prit entre ses lèvres la bouchée qu'elle lui tendait, leurs regards plongeant l'un dans l'autre...

Georges vint leur apporter des perdrix préparées en rôt, elles embaumaient sur un lit de légumes et champignons, parsemé d'herbes aromatiques ciselées. Elle détacha une cuisse de l'oiseau et la sentit fondre dans sa bouche, la cuisson avait été bien menée, les volatiles n'avaient pas le goût fort du faisandé qu'elle n'aimait pas, le jus de cuisson enrobait la viande un délice !!!! Tout en détachant des morceaux de viande pour les manger de bon coeur, elle n'oubliait pas le goupil appuyé contre sa jambe, le joli petit animal aux yeux d'ors croquait avec satisfaction ce qu'elle lui donnait.
Georges en posant le plat leur avait dit qu'il souhaitait faire la route avec eux car il y avait longtemps qu'il n'avait repris la route, il leur assurait qu'ayant autrefois connu des brigands il serait une sorte de garde du corps pour les protéger au cas de mauvaises rencontres.
Marion sourit en le regardant dire cela avec un petit air nostalgique, elle ne put s'empêcher de jeter un regard vers Lulu qui nettoyait des verres derrière son bar, son compagnon allait lui manquait, car ces deux-là avaient l'air de bien s'entendre, les échos parvenant de leur chambre la nuit précédente en avaient attesté.
Son regard rencontra celui de Guillaume qui semblait attendre d'elle un avis favorable ou non, elle posa sa main sur la sienne et la serra doucement en souriant...
--Lulu_la_nantaise



Ma lulu, je t'aime bien tu sais...
Mais je ferais bien un peu les chemins avec les tourtereaux, s'il sont d'accord...


Le plat que tenait la Lulu se fracassa à grand bruit, répandant son contenu sur le sol de la taverne !
Elle devint blême tout d'un coup, restant bouche bée par ce qu'elle venait d'entendre !
Le Georges qui voulait fiche le camp !
A son âge !
Valait mieux entendre ça qu'd'avoir les portugaises ensablées, n'empêche que bon !
L' allait point s'en tirer comme ça ce vieux grigou, puis c'est que mine de rien elle y tenait à son Georges...
Et maintenant qu'il menacait de partir elle se disait qu'elle avait peut-être été un peu dure avec lui...

A bien y réfléchir, ses chansons étaient belles même si elle le charriait ou les écoutait point trop, le bonhomme était plus sensible qu'il le laissait paraitre, et puis...il lui convenait !
Cela faisait tant d'années qu'ils se connaissaient !
Elle y avait jamais point trop pensé mais elle se faisait plus toute jeunette non plus, ses trente-cinq ans bien passés... et elle était toujours point mariée.
Alors tant qu'à prendre un bonhomme... Elle connaissait bien son Georges, doux comme un agneau, qui la battrait point comme ces saligauds de maquereaux de la Cour des Miracles, et elle devait bien se l'avouer... Pour qui elle avait un petit faible qui ressemblait bien à d'l'amour à s'inquiéter comme ça...
Y'avait plus à tortiller, fallait se lancer !

L'Georges vieux saligaud !

Merdre de berdol ! Elle commençait pas bien là !
Mais on se refaisait point !
Elle se radoucit...

Et moi vieux filou ?
Tu comptes me laisser choir comme une vieille chausse ?
Epouse moi donc vieux fou ! L'Guillaume il a point besoin de toi pour se défendre pis tes potes y se sont tous balançés au Gibet de Montfaucon !
Tu le sais bien vieux baratineur !


Elle se fit douce allant se coller à lui, l'embrassant avec tendresse.
Allez, L'Georges, marrie moi donc !
En graissant la patte au Père Jean, il nous feras ça en deux ou trois jours, pis les tourtereaux nous serviront de témoins !
Pis l' Père Jean, l'a rien à me refuser !
L'est plus aussi fringuant qu'au séminaire mais c'est que la grosse Margot et moi on l'a bien connu !
Tous les samedis qu'y venait nous voir !


La Lulu éclata de rire, pis roula une pelle au Georgs qu'on aurait cru qu'elle voulait le manger !

C'est que c' est une gourmande la Lulu !
--Guillaume_de_longueville


Guillaume éclata de rire à cette demande en mariage peu banale !
La tête de Georges, fort penaud et pris de court à la fois constituait à elle seule un divertissant spectacle !

Il se fit tendre, entrainant Lulu dans l'arrière cuisine, l'air fort joyeux...
Guillaume sourit et déposa un baiser lui aussi sur les lèvres de sa chère Marion.

Ma tendre mie, il semble que le destin veuille que nous restions encore un peu dans notre chambre... cela me fait plasir tu sais !
Cette bonne Lulu a du coeur et je serais heureux d'être son témoin... Tu seras celle de ce vieux troubadour de Georges, si tu le veut bien, naturellement !


Il lui sourit, l'étreignit, la serrant contre lui...

Nous pourrons leur rendre la pareille, ne crois tu pas ?
Qu'importe les mauvaises langues !
Nous n'avons point d'autres amis... J'espère juste que le prêtre qui nous marieras auras de meilleures moeurs que celui là !
Et nous aurons une chapelle mon amour, non point une salle de taverne...


Il tapa sur ses genoux, y faisant venir Renart qui accourut aussitôt !
Le caressant, sa main rencontrant celle de Marion et s'y mêlant parfois puis se mélangeant avec celle de Marion il le regarda en souriant tandis qu'il pointait son museau vers eux pour les regarder.
Tu attendras encore un peu mon vieil ami pour retrouver ta forêt...
--Marion_hette

Marion suivit avec une joie mélangée d'étonnement ravi quand Lulu intervint à sa façon sans détours, avec la verdeur de son langage, avec toute l'énergie qui la caractérisait.
Citation:
Et moi vieux filou ?
Tu comptes me laisser choir comme une vieille chausse ?
Epouse moi donc vieux fou ! L'Guillaume il a point besoin de toi pour se défendre pis tes potes y se sont tous balançés au Gibet de Montfaucon !
Tu le sais bien vieux baratineur !


Sous ses airs bravaches cette femme avait un coeur immense, et on le voyait là, elle avait de l'amour pour le vieux Georges, un amour qu'elle venait de lui déclarer de manière magistrale en lui faisant elle sa demande en mariage !!!

Citation:

Allez, L'Georges, marrie moi donc !
En graissant la patte au Père Jean, il nous feras ça en deux ou trois jours, pis les tourtereaux nous serviront de témoins !
Pis l' Père Jean, l'a rien à me refuser !



Marion suivait cet échange en souriant, le rire de Guillaume la fit rire aussi, elle en avait les larmes aux yeux tant elle riait et la tête de Georges à la fin de cette demande qui lui avait coupé la parole, seuls ses yeux posés sur Lulu disaient son incrédulité à cette demande non conventionnelle et si directe !!! Mais son étonnement fut de courte durée il retrouva tous ses esprits pour lui démontrer sa tendresse et il entraïna sa future femme vers l'arrière salle privée ....

Guillaume et elle les regardèrent partir en souriant et il déposa sur les lèvres de sa tendre promise un baiser auquel elle répondit gaiement !!!!

Puis il lui dit qu'ils allaient donc rester quelques jours de plus à Paris dans leur petite chambre pour assister au mariage qui allait avoir lieu. Aux dires de Lulu cela se passerait ici, dans la taverne, avec un curé de ses relations avec qui elle avait gardé un contact encore à ce jour.
Guillaume lui dit qu'ils seraient les témoins de ces personnes hors du commun pour Marion, mais elle se faisait une joie d'assister à ce mariage qui serait sûrement une cérémonie comme elle n'aurait plus jamais l'occasion d'en voir.


Oui , Guillaume je veux bien rester pour leur mariage, ces deux êtres s'aiment sincèrement même s'ils ne veulent se l'avouer simplement, ils sont faits pour vivre ensemble, je serai ravie s'ils acceptent de venir à notre mariage le jour venu...

Il fit signe à Renart de grimper sur ses genoux, le goupil n'hésita pas une seconde pour s'y installer, elle se mit à le caresser et ses doigts rencontrèrent ceux de Guillaume, le goupil les regardait alternativement, il semblait accepter de bonne grâce de reculer leur départ...

Marion se pencha vers Guillaume pour lui murmurer

Guillaume si nous allions faire une petite promenade avec Renart pendant que nos futurs époux s'entretiennent en privé, il fait bon ce soir !

Elle lui tendit la main et le tira doucement pour qu'il se lève sans bousculer le goupil.
--Guillaume_de_longueville


Guillaume lui répondit d'un baiser,lui demanda de lui laisser le temps de prendre son arc long qu'il voulait esayer, puis en redescendant la pris par la taille et ils laissèrent Lulu et Georges à leur intimité.
Le soleil qui brillait réveillait les odeurs de la rue.
Guillaume tenta de s'orienter à nouveau, avec plus de succès cette fois.
Renart sur leurs talons ils se dirigèrent comme ils purent au milieu des étals de fruits, de viande ou des poissonniers et des marchands qui vantaient leur marchandise, à travers la foule qui les bousculaient, vers la Porte Bordelle *, en haut de la Montagne Sainte-Geneviève.

En quelques pas, ils retrouvèrent la campagne, les champs et villages qui entouraient Paris.
Quelques lieux après une forêt s'étendait.
Renart gambadait joyeusement devant eux, flairant quelque piste, revenait les voir, essayait d'entrainer son maitre.
Guillaume, lui souriait, sa main dans celle de Marion qu'il caressait, le visage levé vers le soleil, retrouvant son élément.

Il riait, en regardant son goupil en liberté, s'arrêtait fréquemment serrant sa mie contre lui, lui faisant mille serments d'amour, l'embrassant, l'étreignant avec passion.
Ils entrèrent dans une forêt, il allongea sa cape, fit signe à Marion de s'asseoir, se mis près d'elle la pris dans ses bras caressant avec douceur son visage.

Soudain son goupil vint, insistant pour qu'il le suive.
Il mit son index sur sa bouche, faisant signe à Marion de le suivre en silence.
Renart les guida à quelques aunes de là.
Une laie, tombée dans un petit ravin gisait là, un jeune marcassin à ses côtés.
Il encocha une flèche, banda son arc, relacha la corde d'un coup sec après avoir pris le temps de viser longuement.
Le marcassin s'écroula.
Il descendit, l'acheva d'une autre flèche tirée presque à bout portant.
L'animal n'avait pas souffert.

Il le pris sur ses épaules, le remonta.

Lulu nous le cuisinera !
Voici notre repas de ce soir !


Ils retournèrent à la clairière d'où ils étaient venus, laissant Renart aller flairer un peu partout, occupés à échanger baisers et caresses.
Lorsque le crépuscule commencait à tomber, enfin ils se relevèrent, Guillaume siffla entre ses doigts,puis Renart revenu, ils prirent le chemin du retour.

* La Porte Bordelle se situait à l'emplacement de l'actuelle Place de la Contrescarpe.
--Marion_hette

Ils étaient partis insouciants et heureux, leurs hôtes allaient certainement se marier et devaient en discuter. Il lui tenait la main ou la taille suivant la densité de la foule qui grouillait dans les rues à cette heure, de temps à autre elle regardait si le goupil les suivait bien , si personne ne lui faisait de mal en voyant un goupil dans la rue...Tous se passa bien !!!
Il l'emmena avec l'air de quelqu'un qui sait où il veut aller, elle le suivait confiante, adaptant son pas au sien, il avait une démarche souple et rapide, c'est cette allure qui l'avait frappée en premier chez lui.
Ils arrivèrent dans la forêt qu'il avait connue et dans laquelle il voulait se promener et essayer son arc !!! Elle sourit devant son envie enthousiaste comme un enfant à qui l'on vient d'offrir le cadeau tant espéré.
Il avait changé en ces quelques heures, les plis amers de ses lèvres s'étaient estompés, ses yeux brillaient, il avait l'air heureux...
C'est étrange comment les choses s'étaient passées entre eux, il fallait donc bien croire que le destin parfois placent face à face ceux qui doivent se rencontrer, et cela venait de se produire pour eux, surtout ils avaient su se reconnaitre, ils n'avaient pas laissé passer leur chance !!!
Soudain goupil qui gambadait heureux de se trouver dans un bois eut une attitude qui indiquait qu'il était en alerte, il sut venir les trouver pour fair comprendre à Guillaume qu''il avait vu quelque chose.

Guillaume qui avait fait assoir Marion sur sa cape posée sur le sol, la tenait serrée contre lui, lui chuchotant des mots d'amour et des serments, tout en les ponctuant de baisers tendres, cessa leur tendre échange pour suivre le goupil...

Marion pensait attendre qu'ils reviennent, elle les regarda s'éloigner, l'animal avait retrouvé ses instincts de chasseur, et se déplaçait la queue plus basse en allongeant l'échine, lançant les pattes de manière plus allongée et silencieuse, il ne se retournait pas, sachant que l'homme le suivait...
Guillaume se retourna et mit son index sur sa bouche en faisant signe à Marion de venir voir, elle se leva et les rejoignit en faisant très attention à ne pas faire de bruit.
Ils suivirent Renart et parvinrent à un petit ravin au fond duquel gisait le corps sans vie d'une laie, un marcassin tournait autour d'elle, lui donnait des petits coups de museau pour la faire bouger, le pauvre petit animal était voué à se faire dévorer par une autre bête, pour lui la mort était inéluctable ...
Elle vit alors Guillaume bander son arc pour abattre le petit animal qui ne vit pas arriver la flèche qui allait le frapper, elle détourna son visage pour ne pas assister à sa mort...Quand il revint avec la petite dépouille Guillaume dit :

Citation:
Lulu nous le cuisinera !
Voici notre repas de ce soir !


Elle savait bien que c'était la dure loi de la nature, mais cela lui fit de la peine qu'un petit animal ne puisse survivre à sa mère dans cette nature.

Guillaume la ramena vers la cape posée au sol et il lui donna baisers et caresses, quelques instants plus tard elle était submergée par le plaisir que ses lèvres lui donnait, elle devait ne pas trop se laisser aller à ce plaisir pour ne pas céder trop vite à la passion qu'il exprimait de façon plus pressante, il fallait que l'un d'eux se montre raisonnable.
Quand le jour commença à baisser ils reprirent le chemin vers la ville, vers la taverne de Lulu et Georges, ils allaient tranquillement Renart les suivant sans manifester le besoin de rester dans le bois... Marion le regardait, elle aimait cette bête si intelligente, elle se baissa pour lui donner des caresses et puis courut rattrapper Guillaume qui s'était arrêté et les observait, elle lui prit la main, son coeur était léger.
--Renart_le_goupil


Où m'emmenent-ils aujourd'hui ?
Les humains sont trop nombreux, je peut à peine passer, certains s'écartent ils doivent avoir peur de moi...
Je retrousse un peu mes babines et montre mes dents, ils s'écartent.

Les odeurs des prés à nouveau, nous devons repartir en voyage, je peut courir !
Je fais la fête à mes deux humains !
Nous allons vers la forêt, je hume des odeurs familières, ils ne s'occupent pas de moi, je vais explorer les environs.

L'odeur des arbres, des baies, des lapins et des mulots se mélangent, familières.
J'en attraque un, le croque.
Je vais manger quelques baies mais elles ne sont pas assez mûres...

Soudain une forte odeur éclipse les autres, je vais voir...
Un petit marcassin mais il est trop gros pour moi, je vais chercher mon maitre... Il comprend et me suis avec l'autre humaine.
Il prend un bout de bois avec lui...
Je l'amène, il se sert de son bois de bois pour en envoyer un plus petit....je regarde ça va vite.
Le Marcassin s'éffondre, il le tue et le prend sur lui.
J'en aurais surement à manger, même si je préfère la viande crue, je me lèche les babines.

Nous retournons vers l'endoit où vivent les humains...
je serais bien resté dans cette forêt, mais je les suis...
--Marsouille


[Rues de la Première Fois, puis Taverne de Lulu]


Petit rouquin parcourant les chemins. Inquiet de nul danger. L'insouciance de l'enfance. Un chaton pris pour une poupée, s'est enfui sur la pointe des coussinets. Vulgaire chat de gouttière, il crut pouvoir passer inaperçu, vif comme l'air. Vagabondant dans les rues mal famées, il n'était guère rassuré. Chat au poil carotte cherchait un hôte. Pour un peu de lait, il fera l'effort de ronronner. Affamé, il l'était. Mais ne se laisserai plus habiller et tripoter par une fillette édentée de ses dents de lait…

Né d'une mère handicapée à qui il manquait une patte arrière, il naquit dans une maison en ruine. Une femme bien intentionnée nourrit la mère. Une fois les chatons sevrés, elle les déposa dans un carton à la merci des passants. Ainsi fut-il adopté par une fillette qui lui vrillait les tympans à chaque son sorti de sa bouche. Elle habillait le chaton, le faisait bouger comme un pantin et l'enfermait dans sa maison de poupée. Aussi s'était-il enfui, dans l'espoir d'un avenir meilleur, non sans avoir lacéré sa robe bleue de poupée, abandonnée dans les rosiers du jardin.


Tadaam, Tadaam, Tadaam! Enfin libre! Et que Bastet punisse cette fillette pour ce qu'elle m'a fait subir! A moi la belle vie!

Libre depuis la fin de la matinée, il vagabondait et maintenant, la nuit tombait. Le chaton longeait les rues sombres et personne ne lui prêtait attention. D'un bond, il sauta sur une poubelle et atterrit… sur un ivrogne endormi dans les ordures. Sur son ventre, le rouquin hérissa ses poils et doubla de volume, envoyant des coups de pattes griffues bien senties sur la face de l'intrus puis fila comme le vent en s'engouffrant dans une ruelle.

Malandrin qui a osé s'attaquer à une bête sauvage! Pauvre inconscient! J'aurai pu lui ouvrir le ventre de mes griffes acérées! Qu'il me remercie de ma bonté...

Petit chat sans race, roux strié de blanc, aux yeux bleus - le resteront-ils? - à la truffe rose, bordée au dessus de deux petits traits sombres se rejoignant presque en son milieu. En vagabondant - pour la première fois - il pensait accomplir sa destinée de chat de gouttière. Regardant autour de lui, nulle cachette s'offrait à sa vue. Si un danger venait... il devrait s'agripper à un passant, et ce dernier gesticulerait sous ses griffes et avec un peu de chance, c'est sur celui-ci que tomberai la menace.

Celui qui me cherche me trouve! Je ne suis plus Mister Carotte habillée d'une robe de poupée, dites le vous, manants!

Il n'avait aucune idée de ce que serai son avenir et s'en fichait. Les chats, c'est comme ça! Il se savait jeune et mignon. Il pourrait vivre toute sa vie comme chat errant mais il n'avait pas encore son BDC (Brevet De Chat. Partie une: attraper un petit rongeur. Partie deux: attraper un oiseau.)… Puis se faire nourrir, câliner et choyer, c'est si agréable… Pourvu qu'on ne le déguise pas!
La chaton bondit sur un petit muret et s'empêtra dans une petite banderole. Se débattant, il s'étrangla, tira de toutes ses forces et se libéra. Mais il avait déchiré un bout de tissu qui restait pendu à son coup. S'il avait pu le lire, il aurai vu inscrit sur son 'collier' de fortune "Fête de Mars". N'arrivant pas à s'en dépêtrer, il se résigna à le garder au cou. Moins gênant qu'une robe de poupée tout de même!
Puis le félin fit un arrêt sur son petit muret. Des odeurs. D'humains, bien-sûr. Mais de cette bâtisse éclairée venait à lui de délicieuses effluves de nourriture. Et une autre odeur, planant aux alentours. Une odeur piquante, inconnue mais dangereuse, il le savait. Mais, affamé, il s'approcha de la taverne et sauta sur le rebord de la fenêtre, entrouverte.


J'y vais, j'y vais pas? Au nom de Bastet, comme j'ai faim! Les humains feront-ils du mal au mignon chaton que je suis? Et cette odeur inconnue, qu'est-ce? Qui est-ce? Pas un chien en tout cas… J'y vais, j'y vais pas? Allez, tu n'es plus Mister Carotte! Vole à manger ou ronronne selon ce qu'il se passe…

Hop. D'un bond, le voilà dans la place. Il longe les murs en direction de la bonne odeur de nourriture. Au besoin, il grimpera aux rideaux de la fenêtre entre lui et ce qu'il présume être la cuisine.
Courage, chaton, courage!
--Lulu_la_nantaise
[Chez le père "La tonsure joyeuse " ]



La Lulu bichait en traversant la rue pour se hâter vers le presbytère !
Elle aperçu les amoureux qui rentrait avec leur goupil...et un marcassin !
elle leur fit un grand signe de la main puis se bougea les fesses avec entrain, jusqu'à la porte du Père Jean.

Une vieille connaissance le Père Jean !
Durant plus de dix ans, y venait la visiter pour avoir un peu d'l'amour dont son état de curé le privait.
On peut dire qu'elle l'avait choyée le bonhomme !
Faut dire que c'était un brave homme qu'avait réussi à baptiser les putains de la rive sud de la Seine et un des rares à se soucier d'autre chose que de leurs fesses même si il dédaignait point la bagatelle.

Mais on a beau être curé, on en reste pas moins un homme !
Elle l'embrassa avec plaisir lorsqu'il ouvrit la porte, vêtu d'une soutane miteuse et un peu déchirée, une barbe de trois jours envahissant ses joues.

Bon l'père, faut m'marier demain !
J'ai deux témoins, des tourtereaux gentils comme tout qui crèchent chez moi !
Mais vont pas tarder à repartir, y'a urgence !
Puis si tu me fait ça rapidement, t'auras ta récompense vieux pécheur... Mariée je le suis point encore...


La Lulu fit ses yeux de biches, et se colla au Père, lui faisant des petits baisers dans le cou.[/b]
--La_tonsure_joyeuse

Il était assis sur son vieux fauteuil à la toile défraichie, sur la tablette près de lui il avait posé son livre de prières et un verre de vin blanc à demi vide.
Il se tenait légèrement glissé sur le bord de l'assise les jambes tendues vers la flamme de la cheminée qui se lançait à l'assaut de la grosse bûche rougeoyante, il observait les flammes dansantes dans cette fin de journée, l'obscurité avait commencé à envahir la pièce mais il n'avait pas allumé de chandelles.
Il était perdu dans ses méditations quand on frappa de manière déterminée à la porte donnant sur la rue qui grouillait encore de monde. Les uns se hâtant pour aller manger leur soupe après une journée de labeur d'autres pour se rendre dans les tavernes ou autres lieux de plaisirs, certains pour aller visiter et dîner chez des amis, et bien sûr quelques aigrefins profitant de cette demi obscurité entre la tombée du jour et la nuit pour dérober la bourse d'un bougeois imprudent.

Il se rendit d'un pas trainant jusqu' à la porte qu'il ouvrit, il n'eut pas plutôt tiré l'huis qu'une tornade se précipita sur lui en claquant la porte derrière elle, et dans l'obscurité de cet étroit couloir il se fit bousculer, et embrasser avant de finir poussé dans la pièce qu'il venait de quitter.

Là il put reconnaitre la belle Lulu_la_Nantaise !!!!


Et bien ma fille en voila une entrée !!! Il est arrivé un malheur, tu t'es mise dans les ennuis ???

Mais ses mots se perdirent dans ceux de Lulu qui lui fit une requête pour le moins inattendue dans sa forme et son contenu !!!
Citation:
Bon l'père, faut m'marier demain !
J'ai deux témoins, des tourtereaux gentils comme tout qui crèchent chez moi !
Mais vont pas tarder à repartir, y'a urgence !
Puis si tu me fait ça rapidement, t'auras ta récompense vieux pécheur... Mariée je le suis point encore...


Elle lui parlait de vieux filou, de voyage, de tourtereaux, d'un Georges qui voulait partir sur les routes, il ne comprenait rien du tout, de mariage, d'urgence, de récompense, et que mariée elle l'était point encore, ahh elle l'étourdissait sous verbiage à haut débit !

Il se hâta d'éclairer une chandelle pour se donner le temps de répondre à ce qu'il venait d'entendre ! Il la regarda de haut en bas éberlué, son regard traina sur le haut toujours aussi plein de promesses, il n'en croyait pas ses oreilles !


Hein ? Lulu tu veux .... Tu veux te marier ???? Et demain ??? Tu as les témoins et ils sont pressés de partir ??? Le marié ????


Il n'arrivait pas à former une phrase plus cohérente que cette suite d'interrogations tant ce qu'il entendait le pris au dépourvu Lulu-la-Nantaise voulait se marier, ah ça pour une annonce c'en était une !!!!
En plus égale à elle-même elle se réclamait d'un passé lointain pour lui proposer une récompense à sa façon et à la façon dont elle s'était collée à lui et son regard de biche énamourée il en vit tout de suite le genre... Il n'était plus aussi fringant et on ne lui faisait pas souvent une telle offre et puis elle le titillait en lui bécotant le cou ainsi...


AAAhhh ! Ma belle Lulu oui demain je te marie comme tu le veux mais ahh donne moi cette récompense!!!!
--Marion_hette

Marion et Guillaume étaient revenus à la taverne, juste un peu avant dans la rue, ils avaient vu Lulu qui courait presque, faisant onduler comme une houle d'orage sa croupe rebondie, à peine prit-elle le temps de leur faire un signe de la main en guise de salut.
Marion la regarda filer comme si sa vie en dépendait, elle adressa un regard interrogateur à Guillaume qui semblait tout aussi perplexe qu'elle. Ils poussèrent la porte de la taverne sans plus se poser de question cette femme volcanique devait avoir une affaire urgente à traiter sûrment.
Dans la taverne tout était comme à l'habitude deux hommes au bar à qui le vieux Georges servait des tournées...
Guillaume s'approcha de Georges et lui montra le marcassin, ils se rendirent à la cuisine

Marion alla s'assoir à "leur table" goupil caché sous la table l'oeil aux aguets, soudain elle l'entendit gémir tout doucement, elle se pencha, et le vit les oreilles dressées, les yeux braqués vers l'entrée, le nez qui humait en se tordant. Elle suivit son regard et vit une petit boule de poils rouquins, un petit chaton égaré qui s'était faufilé dans la taverne, elle vit qu'il était vraiment tout jeune, ses yeux avaient encore cette teinte bleue des bébés chats !!!
Goupil tremblait à ses pieds, il émettait des petits gémissements, il faisait entendre des petits bruits, sortes de claquements des dents, elle descendit sa main tout doucement vers lui avec des paroles apaisantes....


Renart, ce n'est qu'un tout petit chaton ! Tu ne vas pas jouer à ressembler à ton cousin Ysengrin le loup, laisse-le donc tranquille, vois donc il est tout frêle et semble perdu.

Le goupil tourna une oreille distraite vers Marion mais ne cessa de fixer de ses yeux dorés la pauvre petit chose qui venait de pénétrer dans la salle, il courait le danger de se faire poursuivre par un goupil frustré de n'avoir pu rester en forêt, ou bien de se faire écraser une patte ou la queue par un ivrogne qui ne le verrait pas car dans son état il ne pourrait voir une vache dans un couloir...

Marion laissa les deux animaux se regarder, s'observer car à présent le chaton avait capté le regard du goupil et son petit corps s'était mis à gonfler tous poils hérissés et il crachait de toute sa force des feulements qu'il voulait redoutables pour impressionner l'autre rouquin.......
--Lulu_la_nantaise
[Chez le père "La tonsure joyeuse " ]




Le regard de la Lulu se fit malicieux...

Vieux coquin va !
Toujours aussi égrillard après tout ce temps !
Allez amuse toi mon vieil ami...
Puis moi aussi ça me rapellera tes petites vistes au bon vieux temps...


La Lulu ôta son corsage sans façon , et lui mit la main sur son opulente poitrine en lui souriant.
Le vieux curé avait point oublié la manière de donner du plaisir aux dames...
Puis l'était resté bien vaillant ma foi !
En témoignait la bosse qui s'était déjà formée dans ses braies et qu'elle se mit à caresser doucement, fallait point qu'il vienne trop vite, on en était qu'à l'apéritif !

Et ma fois, elle l'avais oubliée, mais l'engin était de belle taille !
De quoi satisfaire les plus gourmandes des dames, et en matière de gourmandise elle s'y connaissait la Lulu !
Sans le quitter des yeux elle ouvrit sa chemise et lécha doucement ses tétons, avant de descendre vers son ventre...puis ouvrit ses braies.

Elle le regarda l'oeil coquin...
--Marsouille


[Cuisine, puis salle. Les humains sont absents, les chats se régalent!]

Trop chouette, y'avait personne! Le rouquin longeait toujours les murs quand... arrêt. L'odeur. Non, pas la nourriture. Ni celle des humains qui étaient entrés. Non, celle de l'animal. Inconnu, cette bestiole, mais dangereuse! Le félin, qui se croyait roux, vit que l'on pouvait être plus roux encore! Oui, mais lui, il était roux pâle, plus petit et plus mignon, et il sentait pas le chien mouillé.
La Dame avec l'animal robe de feu, il était sûr qu'elle lui aurait donné un petit quelque chose à manger. Sans doute qu'elle n'aimait pas les chats pour avoir telle compagnie... Enfin, quoi ce que cette bête fut, peut-être voulait-il juste faire connaissance...

Le chaton, au cou encore orné du bout de banderole déchiré, à plusieurs mètres de la table de l'homme sentant presque la même odeur que l'animal, la femme d'apparence gentille empestant tout de même un peu l'odeur de ce même animal, qui geignait et trépignait... Ami, ennemi? Le félin pensait à un carnassier...


Tu vas voir, géant de poils roux, de quel bois j'me chauffe!

Sans s’approcher pour autant, le rouquin hérissa ses poils, soufflant, crachant, sautillant sur place. Voilà qui ferai renoncer tout adversaire. Tout fier, les poils toujours gonflés, il se faufila dans la pièce d'où provenait l'odeur. Quel délice!
Même tout jeune, il était le roi des bonds! D'un saut, il atteint un meuble où était posé un plat, tiède-froid. Personne ici.
De sa langue râpeuse, il lécha le fond d'une assiette consciencieusement, les yeux mis-clos. N'ayant pas mangé depuis le matin, le rouquin crevait de faim! Avant de passer à une autre assiette, il regarda vers la porte ouverte. Personne. Il passa donc à un autre plat. Une assiette de fromages. Ça tombait bien, il adorait le fromage! Les morceaux trop gros pour sa petite gueule, il les mâchouilla juste. Les humains ne seraient donc pas lésés, il n'avait pas tout mangé. Pour finir, il s'attaqua à lécher une autre assiette ou était laissé un petit bout de viande.
Bondissant sur un autre meuble, il lampât de sa langue râpeuse un peu d'eau. En sautant au sol, il fit tomber le verre, qui s'éclata en mille morceaux. Sautillant au dessus des éclats, il se coupât un coussinet.


Fichtre! Quel désordre! Le maître des lieux devrait faire plus attention, non mais!

Sortant de la cuisine, il longea le mur par lequel il était arrivé. Toujours cette fichue bête à l'odeur inhabituelle. Mais il se savait plus fort. Le chaton fit un bond majestueux sur une table, à quelques mètres de la Dame, de l'homme et de l'étrange chien roux qui n'était pas chien.
Il s'assit sur son postérieur et observa. Alors, il distingua son collier de fortune "Fête de Mars". Un chat n'est point idiot. Il savait lire, ou du moins, assembler quelques lettres humaines pour en créer un son. M-A-R-S.
Mars, ou Mister Carotte? Carotte, en parlant de carotte, l'animal étrange était roux sans avoir la couleur d'une carotte, lui! Le chaton le dévisagea. La bête le regardait fixement. Avec l'oeil curieux plutôt qu'affamé, pensait "Mars".

En attendant que l'on me chasse ou me câline, je vais faire ma toilette...

Le félin étendit sa patte arrière gracieusement, commençant par se lécher la cuisse, passant la langue entre chacun de ses coussinets, langue se faisant douce sur sa blessure qui avait laissé de petites traces écarlates sur son passage. Pattes de devant "recoiffant" ses oreilles, il se gratta le cou de sa patte valide. Se mettant sur le dos, ventre à l'air mettant à nu les poils duveteux et plus clairs de son ventre, il se lécha le derrière. Ses petites testicules étaient presque descendues, il en était pas peu fier! Puis il se gratta le dos sur le bois de la table, ondulant de droite à gauche en émettant le "roucoulement" propre aux chats, les "rrrrrmiw", qui fait tant craquer les humains, essayant d'ignorer sa coupure assez profonde...
A plat dos, il lança une oeillade. La bestiole, retenue par on ne sait quoi - la femme, peut-être - restait au pied de sa table.

Il profitait de sa chance. Si le ou la tavernière était là, il ou elle l'aurai chassé de sa table d'un coup de balai! Alors, autant profiter encore un peu de la chaleur du lieu... En espérant qu'on ne le croque pas. Il aurai pu se cacher mais défiait le destin.
L'avenir d'un chat dans une taverne ne se compte qu'en "avenir immédiat", et non en "avenir lointain"... Sauf si on en fait son protégé. Mais apparemment, l'autre roux fauve était déjà le protégé de la Maison.
--Marion_hette

Marion serrée contre Guillaume qui lui parlait tout bas des projets qu'il avait pour leur voyage, lorsque la cérémonie de mariage serait terminée, observait mine de rien le petit chaton roux qui se voulait impressionnant.
Il regardait du côté du goupil et avait entamé une série de petits bonds, le corps parfois en demi-cercle, le poil hérissé pour se grossir, il soufflait, il crachait des mises en garde, les oreilles baissées, les pupilles dilatées, faisant entendre des grognements sourds... Marion rit de son attitude défiant goupil qui gémissait en tremblant à ses pieds, elle continuait de le caresser, elle s''écarta de Guillaume pour le calmer de la voix.
Guillaume fit alors attention au petit chaton et à son ballet pour impressionner le goupil...Le chaton tout en sautillant comme une petite boule continuait de défier le goupil, et se dirigeait vers la cuisine parvenu à la porte il s'y engouffra à toutes pattes, montrant son petit derrière !!
Marion éclata d'un rire bas, elle regarda Guillaume ...


Avez-vous vu comment il a cherché à impressionner Renart ??? Mais notre merveilleux goupil lui a accordé sa chance en le laissant filer pourtant je le sens encore tout frémissant ! Il semble être un petit animal perdu, il doit se chercher un....

Elle s'interrompit car de la cuisine leur parvint un bruit de verre cassé et le chaton sortit de la cuisine un peu rapidement, puis stoppa en se voyant dans la salle...
Au bar Georges et les deux hommes auxquels était venu s'ajouter un couple n'avaient rien entendu, il faut dire qu'ils parlaient un peu fort et que les verres commençaient à s'aligner devant eux, même le vieux Georges avait l'oeil qui commençait de briller un peu plus que de coutume.
Le chaton quant à lui avait entrepris de monter sur une table et tranquillement il faisait sa toilette, une de ses pattes arrières saignait il avait du marcher sur le verre qu'il avait cassé, mais sa petite langue rose soignait déjà la coupure avec sa salive et des petits coups délicats sur la plaie.
Marion sentait le goupil toujours en alerte, elle continuait de l'apaiser de la main, il ne devait pas manifester ses instincts de prédateur dans la salle de la taverne, cela risquait d'occasionner plus de dégât qu'autre chose, elle tourna un regard inquiet vers Guillaume qui lui aussi était un chasseur, il n'allait pas laisser son goupil se lancer sur le chaton ? Pour l'instant Guillaume ne disait rien et observait le mini félin qui continuait sa toilette.
Marion serra le bras de Guillaume et lui murmura :


Avez-vous vu comment il est mignon cet arsouille de chaton ?? Il a défié Renart en se croyant le plus fort parce que ton goupil s'est tenu éloigné !!! Il est vraiment trop drôle, quel caractère ce petit rouquin !!! Pensez-vous que Lulu voudra l'adopter dans sa taverne ???
Que va-t'il devenir perdu tout seul dans cette grande ville grouillante de gens indifférents à son sort, où il risque à tout moment de se faire écraser par une charrette ?? Il est si joli ce serait dommage qu'il lui arriva malheur !!! Vous ne trouvez pas ??
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