Ascalon a écrit:
Là, je ne peux qu'être d'accord ... Vous aviez organisé ça avec Bayard (actuel "comte" d'Artois) qui était une sorte de militaire en Flandres, avec celui qui s'habille tout en noir, Wuggalix, le comte de l'époque et LH, son fidèle conseiller, et la smala, Fidos, Smurf et Torqal. 7 protagonistes, 4 flamands, 3 artésiens. Je n'ai jamais pris part à votre tambouille, on me l'a versé dans les mains, donc je ne m'inclue pas dans l'organisation ... Question de logique.
(...)
Ah oui, je me souviens parfaitement, que de souvenirs, on était même venu me langer juste après ! Ah oui c'était pas très beau à voir... Non sérieusement, j'ai jamais donné l'aval ni l'accord. On m'a expliqué que tout était lancé et que je devais lancer l'ultimatum ... Je n'avais pas mon mot à dire, les armées étaient déjà dans Amsterdam et la ville tomberait, avec ou sans moi. Je me rappelle avoir parlé à votre ami, le traitre champenois qui va être raccourcis d'une tête ...
Lorsque vous avez été élu Comte, vous avez été mis au parfum de ces projets, et sembliez tout à fait enthousiasmé. Vous aviez d'ailleurs le pouvoir de tout arrêter. Vous ne l'avez pas fait, car vous étiez partant pour tout ça. Vous pouvez mentir aux Flamands autant que vous voulez, mais j'étais là à l'époque, et on en avait parlé avant, et vous m'aviez fait part de cet "enthousiasme", bien que vous direz sûrement aujourd'hui que rien n'en était. J'ai des oreilles, et une excellente mémoire.
Donc à partir de là, deux choses. Soit vous reconnaissez que vous êtes un faible dénué de volonté qui s'est complu, même comte, à se laisser mener sa conduite, avant de tourner casaque en même temps que le vent. Soit vous reconnaissez que vous êtes un traitre, de la race de ceux qui vous disent "oui oui allez-y", pour ensuite vous enfoncer un poignard dans le dos. Vous êtes ou l'un ou l'autre, ou les deux.
Je serais d'avis de dire que vous êtes un peu des deux. Vous êtes un bon Flamand en somme. Enfin, un bon Flamand du nord, ou de l'ouest, de ces Flamands sur lesquels on n'a jamais pu compter comme allié, et avec lesquels on n'avait plus besoin d'ennemis.
Conspuez les FSF tant que vous voudrez, c'est grâce à eux que les Artésiens ont à cur de conserver quelque relation avec les Flandres. N'étaient leurs efforts pour sauver l'amitié, ou feu l'amitié, artéso-flamande, c'est avec joie que nombre d'Artésiens, moi le premier, auraient jailli pour massacrer les Flandres à volonté. N'oubliez pas cela, vous devez aux FSF le fait que votre voisin n'ait pas encore essayé de vous détruire, mais essaie encore de conserver de relativement bonnes relations.
Ascalon a écrit:
C'est là qu'on voit les différences de mentalités... d'un côté on règle les choses par la violence, de l'autre en douceur. Après c'est deux visions, deux concepts. Que de souvenirs en effet, ça nous rajeunit pas, je me revois encore en train d'expliquer au groupe de Bourrins déconfis qui rentrait après la déroute, et qui avait les armées hollandaises qui les chassaient, de faire halte, de ne pas traverser nos terres... Et Torqal qui explosait et sexcitait, de peur surement ... Souvenirs souvenirs ...
[b]
Faux. D'un côté, des Artésiens voient que leurs dirigeants, enfin, leur dirigeante, après avoir, aux yeux de tout le monde, soutenu des Artésiens envoyés en mission, se met à les condamner et à leur tourner le dos, réclamant leur tête. De l'autre, grosso modo la même chose en Flandres. Réaction des Artésiens (pas des bourrins), on met ce comte à la porte pour avoir trahi ses compatriotes, et après éventuellement on chiale qu'on a pas été prévenu de cette opération. Réaction des Flamands, aucune sinon plus de divisions, les uns qui veulent qu'on massacre les Artésiens envoyés là-bas, les autres qu'on les empêche de rentrer, d'autres encore qui se félicitent d'un pareil retournement de casaque, etc.
Vous-même aviez suggéré l'idée de nous barrer la route effectivement, après nous avoir laissé passer avec un grand sourire. C'est drôle d'ailleurs, que l'armée des bourrins, en "déconfiture", après avoir passé sur les armées hollandaises, ait pu traverser les Flandres sans être autrement inquiétée, alors que vous clamiez, bien planqué derrière vos remparts, de peur de quoi on se le demande, qu'il fallait nous arrêter. Si feu Torqual explosait et s'excitait, c'est parce qu'il cherchait partout, et hurlait partout, à qui lui donnerait votre tête. Il s'en est fallu de peu qu'il fasse pas demi-tour pour vous l'arracher lui-même, pendant que vous salopiez vos braies.
Traître et couard, deux mots qui définissent parfaitement votre attitude, Ascalon, que vous êtes naturellement incapable d'assumer, encore aujourd'hui. Vous direz sûrement que vous fûtes avisé et prudent, mais vous ne convaincrez que ceux de la même race de pleutres que vous, c'est-à-dire peu de monde, à part quelques Flamands.
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