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[RP]Chez Saffig,3sentier du chat,+ forge 5route des barbares

Saffig
[au matin]

La médicastre voulait la faire parler. Alors Saffig parla, du mieux qu'elle put.

Elle a 16 ans... Annaline... Nous l'avons.. adoptée.. l'année dernière.. Oui Jenah.. Rassure-la... Je.. Tout va bien...

Tout n'allait pas bien du tout, mais Saffig avait décidé de faire confiance et de se laisser soigner.
Et puis de toute façon, comme elle disait souvent, si jamais elle devait mourir et rejoindre le Très-Haut, elle prendrait quelques minutes pour lui dire sa façon de penser sur certaines choses de la terre, puis elle se ferait renvoyer aussi sec ici-bas. Le paradis ça serait pour plus tard.

Elle sentit que l'on déposait des couvertures en plus sur elle. Puis elle se concentra sur l'odeur qui envahissait la pièce, et sur les tissus chauds sur son front.
Parler, il fallait parler, rester consciente.


Anna... c'est un cadeau du ciel... Je... remercie Dieu... chaque jour... pour elle et pour Miel... Miel c'est... je l'aime... Elle... Merveilleuse...

Et ainsi de suite, à évoquer sa compagne et sa fille, Saffig sentait la fièvre quitter son corps peu à peu. Elle s'en serait sortie.
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Estebaiy
[17 février 1460]

Estebaiy arrive chez saffig avec deux grosse bêtes féroces, il les a bien dompté, elles sont sages. Ces bêtes féroces herbivores, ne sont pas en faites féroces, elles sont presque belles. L'une s'appelle Lisette et l'autre Henryette, il les a trouvé non loin d'ici.

Il cogne donc à la porte de Saffig avec un grand sourire.

Héééé Saaaaaffff, Annnaaaa............

Bhêêêêêê
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Annaline
Anna saute de son lit dans lequel elle lisait l'un de ses inombrables livres, le laissant tomber par terre, et court jusqu'à la porte, reconnaissant la voix d'Este.

Elle ouvrit la porte rapidement et fut stoppé dans son élan pour lui faire un câlin en voyant deux adorables bêbêttes.


Quelles sont adorables!! Mamma!!!! Viens voir!! vite!!!
Saffig
Saffig, penchée sur l'écritoire, rédige une lettre au Grand Enquêteur Royal. À vrai dire, elle l'a déjà rédigé trois fois, puis relue et déchirée. Pas satisfaisant. Mais cette fois, le texte semblait bon.

La plume plonge dans l'encrier quand.. De grands coups dans la porte. Saffig sursaute. Damnation! Une tâche d'encre! Sur le bord, heureusement.


Estebaiy a écrit:
Héééé Saaaaaffff, Annnaaaa............


La voix d'Este. Et le bruit typique d'une jeune fille sautant hors de son lit. Anna s'en charge, parfait.

La plume plonge de nouveau dans l'encrier et en ressort gorgée d'encre. Elle se pose sur le papier et commence à tracer une lettre.


Annaline a écrit:
Mamma!!!! Viens voir!! vite!!!


Saffig se retourne d'un coup.

Qu'est-ce que...

Elle ne finit pas la phrase, prise d'un doute affreux, elle se retourne vers le parchemin. Un grand trait épais d'encre traverse le message de part en part. Illisible. À recommencer, une fois de plus. Mais plus tard, ce n'est pas la journée semblerait-il.

Elle rebouche l'encrier, se lève et va à la porte. Son regard tomba aussitôt sur les deux animaux.

Bonjour Este! Alors tu les as trouvées!

Anna je me rappelle que tu avais dit en vouloir une.. Il semblerait que ce jeune homme t'ait pris au mot!

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Estebaiy
Estebaiy ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il voit le visage d'Anna s'illuminer regardant ces deux bêtes féroces herbivores.
Citation:

Quelles sont adorables!! Mamma!!!! Viens voir!! vite!!!


Il regarde Anna qui à de yeux que pour les bêtes et semble avoir tombée amoureuse d'un seul regard.


Citation:
Bonjour Este! Alors tu les as trouvées!

Anna je me rappelle que tu avais dit en vouloir une.. Il semblerait que ce jeune homme t'ait pris au mot!


Bonjour vous deux, d'un grand sourire, bien sûr que je les ai trouvé, d'ailleurs, une d'entre elle s'en va chez Gotch. Il va falloir que vous en choisissez une et si vous en voulez pas elles iront toutes deux chez Gotch.
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Saffig
Nuit du 22 au 23 février

Saffig était rentrée avec sa fille. Elle voulait partir. Este et Anna avaient passé la soirée à l'en dissuader. Mais elle n'arrivait point à trouver le sommeil. Elle sortit donc, alla dans l'écurie d'Omaëlle derrière la maison.

Elle y resta un moment, s'occupant de la jument pour se calmer, pour penser à autre chose. Trois jours déjà qu'elle ne dormait presque plus.

Alors qu'elle ressortait, un pigeon arriva, portant des nouvelles de Mielikki. Plutôt des bonnes nouvelles mais... Quoi?? Elle relut.. Sat.. Encore lui..
Contente de revoir.. bla bla bla..

Saffig faillit s'étrangler. Toute cette soirée à Belley alors qu'il y était passé lui revint à l'esprit. Jamais, jamais de toute sa vie elle ne s'était senti comme ça. La jalousie dévore tout. Elle avait horreur de cette sensation, elle la trouvait stupide. Mais elle n'y pouvait rien. Et elle sentit de nouveau cet étau qui lui serrait le coeur.

Sortant son épée, elle frappa de toute ses forces contre une balle de paille. Plusieurs coups, dans l'espoir de ne plus rien sentir. Mais rien. La jalousie s'ajoutait à son inquiétude. Elle devait partir.

Elle sella Omaëlle, et courut l'intérieur réveiller Anna pour l'avertir. Celle-ci insista pour l'accompagner, et Saffig n'avait ni la force ni le temps de se mettre à discuter. Le temps de jeter quelques miches de pain et du maïs dans une besace, et les voilà parties. Au galop.

Le soleil était encore loin de se lever.

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Saffig
[27 mars, matin]

Saffig ouvrit lentement les paupières. Un mince filet de lumière traversait les volets et éclairait la pièce.
Son premier réflexe fut de se tourner, pour regarder à côté d'elle dans le lit. Ce n'était donc pas un rêve, elle était bien là. Elle, l'amour de sa vie, dormait paisiblement à ses côtés. Un soupir de bonheur quitta ses lèvres, et elle resta ainsi quelques minutes à l'observer, se retenant de caresser ses cheveux ou sa joue, ne voulant point la réveiller.

Au bout d'un moment, elle sortit du lit, le plus discrètement possible. Des vêtements jonchaient le sol de la chambre, leurs vêtements, abandonnés ici et là lorsque quelques heures plutôt elles avaient rejoint la maison. Saffig ne put s'empêcher de sourire, et en repensant à ce moment, elle sentit même une légère contraction de son ventre, sous le désir qui se rallumait déjà. Elle y résista cependant, et ouvrit un coffre pour fouiller à l'intérieur et trouver des habits plus propres que ceux du voyage. Elle les enfila donc en vitesse et se dirigea vers l'écritoire, envahi de documents et lettres en tout genre. Elle trouva une convocation de l'armée assez courte et coupa donc un morceau vierge du parchemin pour y griffonner quelques mots.


Citation:
Je reviens, ne bouge pas, je t'aime


Elle le déposa sur l'oreiller à sa place, au cas où sa belle ouvrirait l'oeil avant son retour, même si elle avait la ferme intention de revenir bien vite.

Elle sortit alors de la chambre et traversa la maison, ramassant ici et là des choses qui trainaient en essayant de leur donner un semblant d'ordre, mais abandonna bien vite car cela lui aurait prit trop de temps. Elle quitta sa demeure sans plus tarder et, chevauchant Omaëlle pour gagner du temps, se dirigea vers la maison de son ami Jym, éleveur de vaches, pour y récupérer du lait frais.



[environ vingt minutes plus tard]

Saffig arrêta sa jument sous un prunier en fleur non loin de la maison, et en tailla une courte branche. Elle laissa ensuite Omaëlle et se précipita à l'intérieur. Elle récupéra dans la cuisine une cruche dans laquelle elle versa le lait frais donné par Jym, et un plateau sur lequel elle installa la dite cruche, une belle miche de pain encore chaud qu'elle avait pris chez un boulanger, et quelques fruits achetés au marché en passant. Elle y déposa aussi la branche fleurie, et monta à l'étage vers les chambres. Elle poussa doucement la porte. Mieli était encore dans le lit, les yeux fermés, visiblement endormie. Les draps dévoilaient son dos nu, sur lequel se dessinait l'ombre des volets.

Saffig posa le plateau sur une table de nuit miraculeusement vide, et se pencha vers sa belle pour déposer un baiser sur sa nuque, puis d'autres, le long de son dos, suivant sa colonne vertébrale jusqu'à la barrière du drap, sans la franchir, et retour, avant de s'allonger à côté d'elle, caressant ses cheveux et couvrant son visage d'une multitude de petits baisers, jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux.

Bonjour bellissima! Bien dormi? Je t'ai amené..

D'un geste elle lui montra le plateau

il y a du lait frais, du pain encore chaud, des fruits... ou bien... moi..

Elle sourit en coin, le regard passant de ses yeux dorés à ses lèvres.
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Mielikki
[Nuit du 26 mars]

La nuit avait été témoin de leurs ébats, dès qu'elles avaient franchit la porte les baisers s'étaient multipliés. Leurs pas dans le noir s'étaient frayés un chemin entrecoupé de rire et de bruit d'objets que l'on déplace au passage sans trop savoir ce qu'on fait, jusqu'à l'étage. Si l'escalier ne leur fit pas obstacle, habituées qu'elles étaient d'en monter dans des circonstances similaires, se rendre jusqu'au lit sans trébucher ne fut pas une mince affaire.

Et les vêtements étaient tombés au sol, tout naturellement, comme tombent les feuilles à l'automne.. et l'amour, comme jaillit de nulle part, leur donna la force de s'aimer des heures durant, malgré la fatigue du voyage... l'amour...la seule réalité qui puisse tout transcender. L'amour... une seule raison d'exister.

Le jour guettait, lorsqu'enfin, l'une dans les bras de l’autre, elles s'étaient endormis, le corps lourd et le goût sucré du bonheur au coin des lèvres.

Ce devait être ça, être heureuse..

[27 mars, matin]


Le soleil filtrant à travers les volets ne l'avait pas réveiller.. pas plus que le regard caressant de sa belle. Elle ne la senti même pas quitter le lit qu'elles avaient gagné ensemble la veille, lit qui avait été le théâtre de leur amour... le siens.. son lit à elle.. à Luxeuil.

Mieli respirait paisiblement, comme si tout le poids qu'elle avait pris sur ses épaules au fil du temps s'était dissipé, comme si la peur avait été éradiquée.. le malheur rendu inexistant. Et elle rêvait.. elle rêvait de ce bonheur qu'était le siens, de cet amour qu'était le leur...elle rêvait jusqu'à s'y croire.. jusqu'à soulager son âme de tous les maux infligé par le temps...

Des baisers sur sa peau, doux et chauds comme le soleil..ses sens lentement s'ouvrirent à nouveau au monde... comme les premières fleurs du printemps montrant leur couleur au matin décoré de rosée.

Des caresses dans ses cheveux, tendres.. un corps près du siens.. l'amour..


Elle ouvrit lentement les yeux sur les baisers ensoleillés venu s'échouer aux rivages de son visage. Son sourire.. puis le siens..de l'amour, encore.


-Bonjour...

Un instant à la regarder.. à voir en elle le bonheur..
Un petit déjeuner au lit... l'amour...

Avec un sourire... la jeune femme s'était mordu la lèvre. L'amour encore et toujours... elle s'était alors retournée lentement, pour la tirer sur elle et plonger les mains dans ses cheveux

L'amour...

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Saffig
Il est de ces instants magiques où le monde disparaît, où le temps ralentit, presque jusqu'à s'arrêter..

Saff se laissa tirer au dessus de sa belle, le regard fixée sur sa lèvre, qui reprenait sa forme originelle après le passage fugace des dents.
Sa bouche comme un fruit pulpeux qui appelle à la morsure et au baiser. Elle y résista cependant, son regard allant se perdre dans les yeux dorés de Mieli.
L'amour y brillait, débordant, mais au fond, elle y retrouva cette lueur sauvage qui l'avait séduite et qui la séduisait encore chaque jour. Mielikki, une louve qui ronronne. Apprivoisée mais jamais domptée. Cet éclat sauvage brûlait Saffig jusqu'au plus profond de son âme et allumait son désir plus sûrement que toute autre chose.

Appuyant ses coudes au matelas, elle se recula presque imperceptiblement, pour un regard d'ensemble sur son visage. Dieu qu'elle était belle... Ses cheveux épars sur les coussins, ses traits qui rappelaient ses origines byzantines, la couleur miel de ses yeux, tout autant de détails d'un tout qui pour Saff représentait l'amour en personne.

Elle prit conscience de leurs jambes qui s'entremêlaient, séparées par le draps, de la contraction de son ventre alors que leurs corps entraient en contact, et surtout de la présence embarrassante de ses vêtements qui lui réduisaient cette sensation de chaleur tout contre la peau nue de Mieli.

Soudain, ce fut comme une décharge électrique. Les doigts de sa belle, plongeant dans ses cheveux jusque contre son crâne déclenchèrent le départ de dizaines de frissons successifs qui traversèrent son corps, hérissant sa peau, vrillant son ventre.

Soudain, le temps reprit sa course et Saffig s'en alla s'abreuver aux lèvres de Mieli, la soif d'amour étant impossible à plaquer.

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Saffig
[4 avril 1460, soirée]

Saffig fermait la porte de sa maison. Elle vérifia une dernière fois qu'elle avait tout prit, et tourna la clé dans la serrure. Anna irait dormir chez Estebaiy, Saffig se sentait plus sûre ainsi.

Une mission, enfin, la première depuis qu'elle s'était réengagée. Le seul hic dans l'histoire, cela tombait juste pendant que Mieli était avec elle.. Mais bon, elle l'accompagnerait jusqu'à Poligny, et il fallait se concentrer sur le positif.

Elle alla donc chercher Omaëlle dans l'écurie, et se dirigea vers les remparts. Les autres, sa douce y comprit, l'y attendaient.

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