Elisac
Dans une taverne, au milieu dune nuit dhiver, une blondinette cachée sous la capuche de sa cape buvait une chope de bière. La taverne avait une ambiance qui nétait pas des meilleures, les clients étaient plus ou moins saouls et la taverne était aussi sale que le tavernier.
« Heureusement que je suis là pour rendre service ! »
Elisabeth rendait souvent service à une personne. Elle était plongée dans ses pensées quand elle entendit une voix assez grave dire :
« Jsais pas quand jle rverrais cnain !
-Mais tvas lui faire quoi ?
-Mvenger ! Vais mvenger ! Et puis, jconnais son nom, hein ! Cnain-là sappelle Grimoald ! »
Discrètement, Elisabeth sortit une dague de sa botte, la cacha dans sa manche et interpella cette personne :
Excusez-moi, vous dites que vous connaissez un certain « Grimoald »?
Lhomme se retourna pour regarder la blondinette. Il ne put voir son visage puisquelle sétait cachée sous sa cape. Agressivement, il lui répondit :
Jpense pas qujvais vous renseigner ! Zavez même pas lcourage dvous montrer.!
« Je vois »
Elisabeth défit sa capuche et regarda lhomme droit dans les yeux.
Et là ? Vous allez me renseigner maintenant ?
Lhomme la regarda, se passa la langue sur les lèvres, comme un chat qui regardait sa proie, il lâcha :
On peut même aller ailleurs pour les informations Une chambre, dans une auberge, allongée sur un lit, ptêt bien
Elisabeth eut un sourire que lon pouvait juger mauvais. Elle attrapa la dague de lhomme et planta la manche de la chemise du truand sur le comptoir, et tout cela rapidement. Elle prit aussitôt la dague du tavernier qui se trouvait en face deux et fit la même chose quavec la première dague pour lempêcher de bouger. Avec sa dague, Elisabeth planta la pointe de sa dague au cou du truand et lui dit dun ton calme mais menaçant :
Ecoute-moi bien, premièrement, je ne suis pas une catin et je nai pas lintention de me vendre pour obtenir des informations, jai mes tactiques pour ça. Tu vas seulement me dire où tu as vu ce Grimoald mais la prochaine fois que tu parles dun nain, ne les rabaisses pas !
Me mtuez pas ! Je jlai vu à Loches !
Bah voilà tu vois, il ne faut jamais faire le difficile !
Elisabeth laissa une petite cicatrice dans le cou du truand puis avec un sourire satisfait, elle prit la chope de bière à peine posée sur le comptoir, partit vers la sortie et dit :
Surtout ! Narrêtez pas de parler ! Continuez ! Cest la fête !
Elisabeth but quelques gorgées et la chope à la main, elle dit :
Buvons à la santé de la taverne ! Cette taverne qui est aussi pourrie que son propriétaire !
La blondinette lança la chope en arrière et partit en courant vers son cheval et partit au galop, loin de cette taverne, loin dici
Quelques jours plus tard, Elisabeth tourna dans sa chambre. Et si ce nétait pas son cousin ? Et si cétait une autre personne qui sappelait aussi Grimoald ? Elisabeth passa ses mains dans ses longs cheveux blonds libres et se mordit les lèvres. Que faire ?
Elle se tourna vers sa table où trônaient ses affaires décriture. Elle sassit sur sa chaise, prit un plume doie, trempa la pointe de la plume dans lencre et commença à rédiger dune main tremblante sa lettre :
Cher Grimoald,
Je ne sais si un jour tu recevras cette lettre mais sache que si tu la reçois, mon plus grand souhait au moment où je técris est de recevoir ta réponse !
Il y a tellement de choses à dire Jai appris que tu habitais à Loches aujourdhui ? Est-ce vrai ?
Je ne sais par où commencer ! La seule chose que je te demande Réponds-moi aussi vite que tu le peux mon cousin chéri !
Je tembrasse,
Ta cousine,
Elisabeth Courden
Elle plia la lettre, la scella, siffla pour appeler son hibou, attacha la lettre sur son hibou et le laissa prendre son envol...
[Edit: J'ai oublié les balises]
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By JD Hélo ! Merci encore pour la bann'
« Heureusement que je suis là pour rendre service ! »
Elisabeth rendait souvent service à une personne. Elle était plongée dans ses pensées quand elle entendit une voix assez grave dire :
« Jsais pas quand jle rverrais cnain !
-Mais tvas lui faire quoi ?
-Mvenger ! Vais mvenger ! Et puis, jconnais son nom, hein ! Cnain-là sappelle Grimoald ! »
Discrètement, Elisabeth sortit une dague de sa botte, la cacha dans sa manche et interpella cette personne :
Excusez-moi, vous dites que vous connaissez un certain « Grimoald »?
Lhomme se retourna pour regarder la blondinette. Il ne put voir son visage puisquelle sétait cachée sous sa cape. Agressivement, il lui répondit :
Jpense pas qujvais vous renseigner ! Zavez même pas lcourage dvous montrer.!
« Je vois »
Elisabeth défit sa capuche et regarda lhomme droit dans les yeux.
Et là ? Vous allez me renseigner maintenant ?
Lhomme la regarda, se passa la langue sur les lèvres, comme un chat qui regardait sa proie, il lâcha :
On peut même aller ailleurs pour les informations Une chambre, dans une auberge, allongée sur un lit, ptêt bien
Elisabeth eut un sourire que lon pouvait juger mauvais. Elle attrapa la dague de lhomme et planta la manche de la chemise du truand sur le comptoir, et tout cela rapidement. Elle prit aussitôt la dague du tavernier qui se trouvait en face deux et fit la même chose quavec la première dague pour lempêcher de bouger. Avec sa dague, Elisabeth planta la pointe de sa dague au cou du truand et lui dit dun ton calme mais menaçant :
Ecoute-moi bien, premièrement, je ne suis pas une catin et je nai pas lintention de me vendre pour obtenir des informations, jai mes tactiques pour ça. Tu vas seulement me dire où tu as vu ce Grimoald mais la prochaine fois que tu parles dun nain, ne les rabaisses pas !
Me mtuez pas ! Je jlai vu à Loches !
Bah voilà tu vois, il ne faut jamais faire le difficile !
Elisabeth laissa une petite cicatrice dans le cou du truand puis avec un sourire satisfait, elle prit la chope de bière à peine posée sur le comptoir, partit vers la sortie et dit :
Surtout ! Narrêtez pas de parler ! Continuez ! Cest la fête !
Elisabeth but quelques gorgées et la chope à la main, elle dit :
Buvons à la santé de la taverne ! Cette taverne qui est aussi pourrie que son propriétaire !
La blondinette lança la chope en arrière et partit en courant vers son cheval et partit au galop, loin de cette taverne, loin dici
Quelques jours plus tard, Elisabeth tourna dans sa chambre. Et si ce nétait pas son cousin ? Et si cétait une autre personne qui sappelait aussi Grimoald ? Elisabeth passa ses mains dans ses longs cheveux blonds libres et se mordit les lèvres. Que faire ?
Elle se tourna vers sa table où trônaient ses affaires décriture. Elle sassit sur sa chaise, prit un plume doie, trempa la pointe de la plume dans lencre et commença à rédiger dune main tremblante sa lettre :
Cher Grimoald,
Je ne sais si un jour tu recevras cette lettre mais sache que si tu la reçois, mon plus grand souhait au moment où je técris est de recevoir ta réponse !
Il y a tellement de choses à dire Jai appris que tu habitais à Loches aujourdhui ? Est-ce vrai ?
Je ne sais par où commencer ! La seule chose que je te demande Réponds-moi aussi vite que tu le peux mon cousin chéri !
Je tembrasse,
Ta cousine,
Elisabeth Courden
Elle plia la lettre, la scella, siffla pour appeler son hibou, attacha la lettre sur son hibou et le laissa prendre son envol...
[Edit: J'ai oublié les balises]
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