Grimoald
[Loches, derniers jours du mois de janvier 1460...]
Nous sommes à Loches, le jour se lève sur la cité. Les corbeaux chantent, volant alentour à la recherche de quelques charognes. Des cadavres, ce n'est pas ce qui manque. Perchés en haut du donjon, du terrifiant donjon qui veille sur la cité, ils guettent quelques cadavres de chiens errant, peut-être, avec un peu de chance, un mendiant mort de froid ou de faim... ou bien les deux, pourquoi pas.
Bref, la ville se réveille petit à petit, et notre nabot favori sort de l'auberge où il loge depuis son arrivée dans la petit cité lochoise.
Faible, il avait l'air faible. Il déambulait à tout hasard, ne sachant pas vraiment où il allait.
Petit, chétif, malhabile, le pas chancelant... Non, il n'allait pas bien.
Ceux qui le connaissait savaient le mal dont il souffrait : c'était le deuil.
Ceux qui ne le connaissait point devait sûrement se dire qu'il était atteint d'un quelconque trouble nerveux.
Oui, c'est cela, il semblait atteint d'un mal étrange qui le rendait plus faible, plus vulnérable encore que d'ordinaire.
Un malfrat lui aurait coupé sa bourse qu'il n'aurait point réagit...
On aurait dit un ange, un ange chétif, un ange triste... mais un ange.
Son visage n'était pas celui d'un adulte, il n'avait point encore de barbe et ses joues était roses et potelée. On aurait dit un petit ange. Il avait dix-sept printemps mais il avait encore les traits et le caractère d'une jeune garçon.
Le vent se faisait se plus en piquant et le pavé était glissant. Un fiacre passa justement par là. Le nabot siffla le cocher, le fiacre ralentit, puis s'arrêta. Le nain ouvrit la porte.
Une femme était déjà présente... Il s'assied face à elle, les joues rosies par le froid.
Il n'avait pas même prit le soin d'indiquer au cocher sa destination... Il n'en avait pas vraiment.
Il irait où les chevaux qui allait au pas le mènerait...
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Nous sommes à Loches, le jour se lève sur la cité. Les corbeaux chantent, volant alentour à la recherche de quelques charognes. Des cadavres, ce n'est pas ce qui manque. Perchés en haut du donjon, du terrifiant donjon qui veille sur la cité, ils guettent quelques cadavres de chiens errant, peut-être, avec un peu de chance, un mendiant mort de froid ou de faim... ou bien les deux, pourquoi pas.
Bref, la ville se réveille petit à petit, et notre nabot favori sort de l'auberge où il loge depuis son arrivée dans la petit cité lochoise.
Faible, il avait l'air faible. Il déambulait à tout hasard, ne sachant pas vraiment où il allait.
Petit, chétif, malhabile, le pas chancelant... Non, il n'allait pas bien.
Ceux qui le connaissait savaient le mal dont il souffrait : c'était le deuil.
Ceux qui ne le connaissait point devait sûrement se dire qu'il était atteint d'un quelconque trouble nerveux.
Oui, c'est cela, il semblait atteint d'un mal étrange qui le rendait plus faible, plus vulnérable encore que d'ordinaire.
Un malfrat lui aurait coupé sa bourse qu'il n'aurait point réagit...
On aurait dit un ange, un ange chétif, un ange triste... mais un ange.
Son visage n'était pas celui d'un adulte, il n'avait point encore de barbe et ses joues était roses et potelée. On aurait dit un petit ange. Il avait dix-sept printemps mais il avait encore les traits et le caractère d'une jeune garçon.
Le vent se faisait se plus en piquant et le pavé était glissant. Un fiacre passa justement par là. Le nabot siffla le cocher, le fiacre ralentit, puis s'arrêta. Le nain ouvrit la porte.
Une femme était déjà présente... Il s'assied face à elle, les joues rosies par le froid.
- -"Le bonjour, Madame."
Il n'avait pas même prit le soin d'indiquer au cocher sa destination... Il n'en avait pas vraiment.
Il irait où les chevaux qui allait au pas le mènerait...
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