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[RP] Petit objet de tous mes désirs !

--Alienor.de.


Il se débat, il la supplie et il pleure. Alienor sent la situation lui échapper, même si elle est beaucoup plus forte que lui physiquement. Il ne se laissera pas faire, elle le sent. Il est bien trop agité pour qu'elle puisse lui faire accepter quoique ce soit, alors elle l'aura par la force. La femme est prise dans le feu de l'action et au fond d'elle, elle sait ce qu'elle va faire est mal. Elle sait qu'elle devra répondre de ses actes devant le Très-Haut mais elle ne peut s'empêcher de faire ce qui va suivre. Ce serait frustrant. L'innocence de Grimoald la touche. Pourquoi ? Elle ne le sait pas. Peut-être qu'en sa présence, elle a l'impression d'être plus " femme" ? Sans doute. Avec son époux, elle est soumise, dans tous les domaines possibles. Elle se contente d'être une bonne épouse aux yeux de tous le monde mais avec le nain, elle ressent que ce sera différent. Elle a vu dans son regard qu'il l'admirait. Jamais, elle n'a vu cette flamme chez son époux.

Jamais.

Elle n'est plus trop jeune et voir qu'un jeune homme semble tétanisée par sa beauté, ça lui fait tourner la tête. Est-ce qu'elle délire ? Peut-être, mais elle se sent supérieur. Elle veut avoir le contrôle, au moins pour une fois dans sa maudite vie.

Il inspire un grand coup et ouvre la bouche.
Il va crier.
Elle le sent.

La noble sent quelque chose se provoquer dans le bas de son dos. Elle ne réfléchit plus. Le cerveau est concentré sur un objectif. Empêcher Grimoald de crier. S'il crie, elle a peur que des personnes viennent voir ce qu'il se passe et qu'elle soit mise aux arrêts. Ce serait la fin pour elle.

La main aggripe la nuque de Grimoald, l'autre bras serre toujours le nain contre elle et elle vient embrasser le nain sur la bouche, effectuant une pression sur sa nuque pour éviter qu'il se dégage.
Grimoald
Comment avait-il pu se laisser entraîner ? Comment en était-il arrivé là ? Aurait-il put, dès le départ, prévoir la suite des évènements ?
Il était perdu, emprisonné. Emprisonné dans ces simple et petite chambre d'une petite auberge où il n'avait jamais mis les pieds.
Il était seul face à la cruelle beauté. Mais il résistait. Il le savait, cette histoire le conduirait inévitable sur la Lune.
Le péché de chair... non, il pouvait point !
Alors oui, les larmes coulait, et il voulait s'échapper. Mais il était pris au piège. Pris au piège par une beauté fatale. Il se savait dors et déjà perdu.
Il savait dors et déjà qu'il n'avait point la force de lutter. Mais il ne pouvait point se laisser aller à un pareil péché.
Il en était convaincu ! L'acte avant le mariage était un crime ! Et il ne pouvait point !
Alors, il entreprit de faire tout ce qu'il était encore en mesure de faire : crier !
Et même cela, il ne le pouvait point.
Il sentit les doigt de la belle brune se planter dans sa nuque. Il était prit au piège !
Et en mois de temps qu'il n'en faut pour appeler à l'aide, ses lèvres était déjà collées contre les siennes.

Et le nain en eu le souffle coupé !
C'était une sensation étrange, une douce sensation... il n'osait même plus bouger, et elle avait réussis à lui ôter sa dernière armes.
Son corset était déjà tombé, et elle lui avait offert ses lèvres. C'est bien plus qu'il n'en faut pour faire faiblir un homme.
Il luttait, une lutte atroce !
Son corps semblait hurler son désir. Sa tête, elle, lui criait de se taire.
Son corps voulait se laisser porter, il était déjà soumis, résigné. Mais la caboche, elle, ne suivait pas. Ce n'était pas bien !


* C'est mal Grimoald, tu le sais. Tu iras en Enfer ! Résiste ! *

Et dans cette lutte acharné contre sa conscience, il pêcha un dernier sursaut de force.
Il secoua vivement la tête et tenta de se défaire de son étreinte. Mais les doigts de belle brune se plantaient dans sa nuque.
Le combat était trop inégale...
Elle avait la beauté et la force.
Il avait l'innocence et la pureté...
Alors il tentait de se débattre, encore. Il ne pouvait point...

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--Alienor.de.



Alienor sent les larmes du nain couler le long de ses joues et venir s'échouer sur ses lèvres qui ont emprisonné celles de Grimoald. La langue se fraye un passage pour venir danser avec celle qui sera sa compagne de jeu. Il essaye de s'échapper mais l'emprise de la femme reste ferme et solide. Une brume sombre s'empare de la femme, une douce folie où elle n'est plus celle qu'elle est, normalement. Le désir est plus fort que la raison.

La main libre baisse brutalement les braies du nabot jusqu'aux genoux. La langue ressort mais une main musele Grimoald pour l'empêcher de crier, tout en le maintenant par la nuque. Le visage de la femme est brûlant de désir. Les reins lui brûlent. Elle n'est plus que chaleur. Le froid hivernal a disparu. Il a faibli.


Pourquoi lutter ? Ecoute ce que te dicte ton corps...

Ses dents viennent mordiller son oreille, après avoir chuchotés ces mots. La tête se recule, pour lui offrir un sourire entendu. Il sait de quoi, elle parle. Elle en est certaine. Son regard descend vers l'objet du désir incriminé et nu. La poigne qui tient la nuque du jeune homme se relâche pour changer de destination, pour venir attraper son bras. Elle l'entraine vers le lit, toujours la main sur la bouche pour qu'il se taise.

Elle l'allonge et pour éviter qu'il ne s'échappe, ses cuisses viennent resserer les jambes de Grimoald. La main libre vient caresser ses cheveux, tantôt avec douceur, tantôt avec une certaine brutalité, trahissant le désir qui ne cesse de monter chez la noble...


Mon doux Grimoald...

Il n'est pas certain que la réciproque soit vraie...
Grimoald
Les larmes coulent, il sait que c'est mal. Il ne veut pas, son esprit lui crie de s'en aller. Mais les doigts de la plus brune se resserrent sur sa nuque. Et plus il se crispe, et plus l'étreinte se resserre. Il est emprisonné, il ne peut s'échapper.
Et son corps s'est déjà résigné. C'est un jeune garçon. C'est un nain, mais un homme tout de même. Et son corps lui hurle de lâcher prise. Mais lui, il ne veut pas, son esprit lui interdit. Son esprit lui interdit de faiblir, son esprit lui hurle que c'est le mal, qu'il ira en enfer. Et les larmes coulent...
Leur lèvres sont toujours collée et pour le nabot, c'était la première fois. Une servante dont il était tombé amoureux lui avait bien éfleurer les lèvres, une fois. Mais jamais il n'avait vraiment connu cette sensation. Et les deux langues qui se cherchent maintenant, c'était tout nouveau pour le nain. Et il se sentait mal. Il savait que ce n'était pas bien. Et il rosit, honteux.
Mais que pouvait-il faire ?
Et puis, ses braies tombèrent et là, il devint rouge pivoine. Il sera retrouvait exposé devant cette inconnue, et cela était terrible. C'était terrible parce ce qu'il savait ce qu'elle voulait, et il savait qu'il était inutile de résister.

Elle lui murmure alors ces quelques mots... Pourquoi lutter ? Elle lui dit d'écouter ce que lui dicte son corps. Et son corps hurle, il brûle. Mais son esprit l'en empêche, son esprit est en colère !


*Défends-toi ! Ne faiblis point ! C'est le mal ! C'est l'enfer qui t'attends !*

Il voudrait hurler, mais la main de la beauté fatale couvre sa bouche. Elle le tiens fermement, elle ne le laissera pas s'échapper !
Alors, elle l'amène jusque sur la lit. Ce n'était pas bien difficile. Il était faible, léger comme une plume. Elle pouvait faire de lui tout ce qu'elle désirait...

Il est allongé sur le lit, les braies sur les genoux, sa - petite - dignité exposée. Et elle le maintient plus fermement encore, elle le recouvre.
Et sa main caresse alors ses bouclettes blondes et soyeuse, et le nabot résiste, il veut lutter.
Mais son corps se met alors à hurler, il hurle de désir. Il est en guerre contre son esprit. Le nain pleure toujours, il se sent mal. Il a honte. Honte que son corps le trahisse ainsi...

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--Alienor.de.


Le nain continue de pleurer et il ne semble pas vouloir se laisser au plaisir. La femme ignore les pleurs et les sentiments de Grimoald car, elle est trop ivre de désir pour s'arrêter en si bon chemin. Est-ce que ça aurait changé quelque chose s'il avait été consentant et s'il avait pris les devants ? Oui. Elle espèrait le voir rougir de honte, ne pas se contrôler et bafouiller, comme bon ignorant de la sexualité qu'il est, sauf que son esprit est beaucoup plus coriace qu'elle ne l'a imaginé. Peut-être, est-ce cette obstination du nabot de lutter contre ce qu'elle lui impose, qui la pousse à continuer ?

La main lâche les cheveux, elle frôle le menton, le cou pour venir caresser le torse sans poil de Grimoald. Elle frémit, sans regarder le regard du jeune homme. Elle découvre ce petit corps qui l'intrigue tant. Il n'est plus tellement une personne mais une bête de curiosité pour la noble. Combien de temps, sa main explore le torse ? Plusieurs secondes ou minutes, peut-être. Elle finit par se lasser et elle ose un regard vers lui. Son autre main est toujours sur sa bouche et elle ne la retire pas, parce qu'elle a peur qu'il hurle. Pourtant, cette main serait bien utile... Elle retire le foulard et elle le regarde droit dans les yeux.


Je ne tolérerai aucun hurlement, Grimoald. Le courroux d'une femme est la pire chose qu'un homme puisse subir.

Elle retire sa main et rapidement, elle vient le bailloner de son foulard, tout en restant sur lui. Une poigne vient serrer la gorge de Grimoald. Elle ne veut pas qu'il bouge. Elle se redresse légèrement pour venir derrière le sexe, sur les petites jambes, pour les emprisonner. La poigne se fait moins ferme, pendant que sa main découvre l'objet des plaisirs masculins, avec curiosité, avant de se décider de lui accorder ce qu'il attend... Un va et vient, au gré des réactions...
Grimoald
Il pleure, il veut qu'elle arrête. Il voudrait la supplier d'arrêter mais il ne peut pas, elle recouvre sa petite bouche avec sa main.
Il est étendu sur ce lit, dans cette chambre, dans cette auberge que seul un voyageur égaré pouvait connaître. Il était étendu sur le lit, et une beauté brune le recouvrait, le désirait. Nombreux sont ceux qui en rêverait le nuit, nombreux sont ceux qui gravirait des montagnes pour être à cet instant à la place de notre nabot à bouclette blonde. Mais rare sont le petit être innocent qu'il était.
Et son corps était toujours en lutte. Son corps désirait la beauté brune. Mais son esprit lui criait à quelle point cela était sale, et vil.
Alors il voulait hurler, mais il ne le pouvait point. Il voulait bouger, mais il ne le pouvait point.
Et voilà que la beauté fatale se met en action. Elle quitte ses bouclettes blondes pour atteindre son torse dénué de tout poil, dénué de toute virilité. Elle caresse le petit torse, et le nain frisonne. C'est encore une nouvelle sensation, quelque chose qu'il n'avait jamais encore éprouvé.
Cette douce sensation plait à son corps et brouille son esprit. Et il s'en veut d'éprouver une once de plaisir. Une once, oui, car ce n'était rien comparé à ce qui l'attendait.


*Résiste ! Défends-toi !*

Alors il essaye de gigoter, mais en vain. Elle le recouvre, il ne peut bouger.
Elle le regarde alors. Il la regarde aussi. Il voudrait la supplier d'arrêter, arrêter avant de commettre l’impensable. Mais dans ses yeux, il ne décèle que de l'envie, qu'un désir fou et incontrôlable.
Elle défait son foulard et le menace. Elle se fait maintenant violente. Elle ne tolérera aucun hurlement. Et Dieu seul sait à quel point il voulait hurler. Elle lui dit ensuite que le courroux d'une femme était la pire chose qu'un homme puisse subir. Et il pâlit à ce moment là.
Il tenta bien un petit cris lorsque la main qui était sur sa bouche lâcha prise quelques fractions de seconde à peine avant qu'il ne se retrouve bâillonné.
Il ne pourrait plus crier, et elle était dorénavant libre de ses mouvements. Il était à sa merci. Il était... le petit objet de tous ses désirs...


*Résiste ! C'est l'Enfer qui t'attends !*

Alors il veut remuer encore. Il sait que c'est la fin, qu'elle va gagner la bataille. Mais il ne veut pas perdre sans s'être battu jusqu'au bout.
Mais plus il gigote, et plus il se tend, et plus il sent sa poigne se resserrer sur son cou. Elle l'étranglerait presque s'il n'avait point cesser enfin de remuer en vain.
Alors l'étreinte se desserre et la brune se redresse. Il est nu et maintenant, sa petite dignité se trouve juste sous ses yeux. Elle peut parcourir les moindres petites parcelles de son petit corps à sa guise... et il voit ses yeux descendre jusqu'à son intimité. Et il rosit déjà.
Et elle se met en action, elle n'est point là pour contempler.
Et là, c'est comme un éclair. C'était comme si elle l'avait foudroyé. Et ça aussi, c'était tout nouveau pour le nain.
Son esprit était bien faible, et bien seul. C'était comme si, à ce moment là, les renforts était venus soutenir le corps dans sa lutte. L'esprit se retrouvait encerclé, et il n'eut d'autre choix que de baisser les armes et de s'agenouiller devant les vainqueurs. L'esprit était seul, et vaincus. Il était à genoux, et il pleurait toutes les larmes de son corps.
Alors, le corps en heureux vainqueurs laissa éclater toute sa joie et hurla de bonheur. Il hurlait, se tordait de désir.
L'esprit avait perdu la guerre...

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--Alienor.de.


Il abandonne, enfin.

L'esprit s'envole et le corps prend le pouvoir.

La femme esquisse un sourire, ravie. Elle découvre la joie de donner du plaisir, même si elle le donne d'une drôle de façon. Elle découvre ce qu'est un homme à genou devant la suprématie féminine. Elle sent femme et dominante. Les sensations qui l'assaillent sont nouvelles et elle y prend du plaisir. Jusqu'où peut aller le plaisir ? Quelles sont les limites ? Elle en a aucune idée et elle compte bien répondre aller jusqu'au bout. La noble ne se penche pas vers l'oreille, parce que vu comment il se tord de plaisir, il a aussi bien fait de lui casser le nez accidentellement. Ou pas.


N'as-tu point honte de te mettre dans des états pareils ? Si tu voyais le spectacle que tu me donnes...

La pique est lancée pour le gêner volontairement. Elle continue ses mouvements, profitant du spectacle qui lui offre mais, elle ralenti la cadence, pour s'arrêter. La libération ne sera pour tout de suite. Les douces mains de la noble commencent à masser les cuisses du nain, entrant vers l'intérieur, s'y attardant un peu pour narguer le petit objet des plaisirs.

Elle l'observe, elle jubile de son pouvoir, elle se concentre pour lui arracher quelques cris de plaisir et elle finit par céder à l'appel qui lui brûle les reins.
Elle l'enfourche et commence à le chevaucher, telle une cavalière.
Grimoald
L'esprit avait perdu la guerre et les larmes continuait à couler sur le doux visage du jeune nain.
Il avait honte, honte de faiblir ainsi. Il devrait lutter, mais il se tord de plaisir et il ne voudrait pas. Son corps appartient à la brune dorénavant, il n'est plus maître de rien, il a perdu le contrôle et il se tord, se plie, gémit. De petits gémissements étouffés par le foulard qui le rend muet.
Il voudrait lui dire d'arrêter, il voudrait lui dire que c'est mal. Il voudrait crier qu'il ne veut pas... Mais seul de petits gémissements parviennent à sortir de sa bouche. Il a honte, il a terriblement honte... Et ça ne fait que commencer...

C'est qu'elle en rajouta une couche. Comme si ce n'était point assez, elle lui fit alors remarquer les vives réaction de son petit corps submergé par une vague de plaisir.
Elle lui demandait s'il n'avait point honte ? Assurément, il n'avait jamais eu aussi honte. C'est alors qu'il devint écarlate et les larmes se remirent à perler sur son visage d'ange innocent.

Il sent alors ses mains entre qui caresse le haut de ses petites et frêle gambette. Tout son sang afflux jusqu'au petit objet à l'origine de bien des maux, son énergie semble le quitter, son esprit perd peu à peu ses dernières forces mais la honte reste néanmoins.

Et c'est alors qu'elle l'enfourcha comme on enfourche un cheval... enfin... là c'était plutôt un poney, mais vous voyez l'idée. Et là, ce fut comme une explosion !


* L'enfer, Grimoald ! L'Enfeeeeeeeeer !!! *


Sous le poids de la brune, il ne parvenait plus à gigoter. Mais Dieu seul sait à quel point son petit corps pouvait exulter. Et il avait honte, il se sentait sale. Son petit corps était incontrôlable. Il était à elle, il lui appartenait...
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--Alienor.de.


Elle triomphe sur le corps.

Des gémissements s'échappent de ses lèvres pendant qu'elle profite du petit corps du nain. Il est sien. Pour quelques minutes, pour une heure, pour deux heures. Il ne le sait pas mais il est juste une victime d'une noble qui voulait un peu de piment dans sa vie si ennuyeuse et monotome. Malheureusement pour lui, elle ne se rend pas compte qu'elle le détruit. Elle minimise son geste. Elle n'écoute que son désir et inconsciemment, de voir le nabot humilier. Peut-elle rester de marbre quand elle voit ses pleurs, ses rougeurs et son regard ? Non, quelque part ça lui plaît d'avoir le pouvoir sur lui, de pouvoir décider de le frustrer ou bien, d'arrêter son supplice. Tout ceci est nouveau pour elle.

Il est son jouet.

Elle continue toujours et encore de le chevaucher. Ses mains reviennent parcourir le torse imberbe, elle le griffe et le pince, veillant à observer chacunes des réactions du nain. Elle frémit de plaisir. Est-ce qu'elle pensait que le plaisir soit aussi intense ? Non. Jamais, elle n'a pris d'initiative. Toujours, elle a cru que ces choses-là étaient le devoir d'un mari pour procréer. Elle découvre une autre facette de la vie, plus plaisante mais surtout plus sombre... La noble oblige quand même le nain...


Grimoald...

Elle ose.

Elle se permet de dire le nom de sa victime dans un gémissement. Une main remonte jusqu'au visage du nain et caresse doucement son front du pouce.
Grimoald
Une fois déjà son corps avait été à la merci d'une femme. Mais le souvenir de ce frisson intense s'était évaporé de son esprit. De cette aventure avec la Giselle, n'en restait que la honte de s'être fait ainsi dupé, d'avoir déçu sa pauvre mère et de la culpabilité aussi, car sa mère avait contraint les parents, paysans sans le sou à la merci de la famine qui pouvait s’abattre à tout moment sur eux et leurs six enfants. Les Lefebvre s'étaient engagés à mettre cette pauvre famille en dehors du besoin et à prendre en charge l'éducation des enfants, en échange de quoi, ils devraient confié leur aînée, la fameuse Giselle qui portait l'enfant du jeune Grimoald, à des religieuse et lui interdire de revenir jamais auprès des siens. On ne sut jamais ce qu'il était advenu de Giselle et de l'enfant qu'elle portait. Mais sans le sou, abandonné des siens, elle était peut-être morte ou vivait-elle dans une misère absolue. La sentence était bien rude pour une farce de jeunesse... Mais Grimoald lui-même ne lui avait point pardonné. Le jeune Grimoald était alors amoureux de Giselle et elle s'était contenté de le déshabiller, de l'abuser, et de la jeter à l'eau en riant, prenante la fuite en le traitant de minable. Le jeune nain, âgé alors de quatorze printemps à peine, avait été victime d'un odieux pari...
Mais bien trois années s'étaient écoulée, et son corps et son esprit avaient lavé bien des traces de cette honteuse journée. Le corps avait oublier le plaisir, l'esprit avait oublié à quelle point l'on peut se trouver asservi. Il avait recouvrer sa pureté... et voilà qu'on la lui ôtait à nouveau.

Mais la situation était bien différente. Ce n'était point de l'amour que le jeune nain avait éprouver à la vue de la belle brune, mais de la fascination. Sa beauté et sa prestance exerçait déjà un pouvoir sur lui.
Et maintenant, elle le tenait fermement, il ne pouvait plus s'échapper. Il était prisonnier de son charme, il était prisonnier de son corps. Il était enchaîné à elle par ce flot continue de plaisir qu'elle lui offrait, ou plutôt, qu'elle lui arrachait.

Jamais il n'avait éprouvé telle sensation. Son corps lui appartenait tout entier. Son esprit même était vaincu et ne luttait plus. Et ses larmes qui coulaient sur son visage ?
Le long torrent de larmes, de larmes de honte, de lutte, de colère... se transformait peu à peu en ruisseau. Et les larmes jaillissaient timidement de ses yeux au rythme du va-et-vient infernal de la beauté fatale.
Est-ce possible ? Le torrent de tristesse et de honte peut-il se transformer en ruisseau de plaisir ? Il faut le croire...

Mais il éprouvait du plaisir malgré lui, et jamais il ne s'était senti aussi sale. Il se savait à tout jamais damné...
Il n'avait point le droit ! Non ! Il ne devait point ressentir cela !
Il ne nommait point cette étrange et agréable sensation. Mais il savait que c'était mal. Il savait que c'était bon et que jamais il n'avait éprouvé cela. Il savait qu'il devrait souffrir, avoir mal... Mais il ne souffrait point, bien au contraire. Et c'est cette absence de souffrance qui faisait souffrir son esprit.
Et elle griffe son petit torse, le pince, pose son regard sur lui. Elle est toute-puissante, elle le possède tout entier. Il frissonne. Jamais son corps n'a éprouvé telle sensation. Il se sent sale, plus sale que jamais.
Il voudrait que cela cesse, qu'elle le libère, il la supplie du regard.

Et son nom sort de la bouche de la beauté fatale.
La honte sur le visage du nain se fait plus violente. Il est plus rouge encore, presque violet.
Et là, un cri rauque parcourt son corps. Un cri non pas du coeur, mais du coeur. Un cri qui part d'en-bas et qui parcourt ses entrailles. Un cri étouffer par le bâillon mais qui se fait entendre tout de même. Un petit son rauque, un petit cri de plaisir.
Et tout ses membres se tendent alors, et violemment. Quelque chose en lui est sur le point de se produire. Il ne sait point de quoi il s'agit, mais quelque chose se produit en lui et il est submergé par une vague de plaisir si immense qu'elle en est presque douloureuse. Ses membres se tendent la vague les paralyse. Ils se tendent comme s'il attendait que quelque chose se produise et les libère enfin.
Les yeux du jeune nain se font alors plus pâle et sa tête bascule en arrière. Ses yeux se ferment alors. Il ne peut même plus la supplier du regard. Ses yeux, dernier bastion de son esprit vaincu mais conscient, viennent d'être pris à leur tour.

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--Alienor.de.


Est-ce qu'Alienor ressent quelque chose comme la culpabilité ? Elle commence, mais elle écoute son instinct, son désir, son plaisir et, surtout sa curiosité. Elle veut savoir jusqu'où ça va aller. Elle sait ce qu'il va se passer pour Grimoald, sans doute comme son mari, la délivrance de la semence, mais pour elle ? Que va-t'il se passer ? Elle tient les rennes, gémissant et déjà, elle n'a jamais connu de plaisir si intense. Elle ne s'ennuie pas et elle découvre de nouveaux horizons.

L'odeur du nain est drôlement excitante, ou peut-être, est-ce les odeurs des deux corps qui se sont mélangées ? Elle s'enivre de cette douceur, ce qui ne fait qu'accentuer son désir. Seulement, quelque chose se passe. La noble regarde Grimoald qui se tend. Il ressent du plaisir.

C'est bien...

C'est différent de son mari. Lui aussi ne ressent pas de plaisir, et donc, elle comprend. Elle ne lui en veut pas. Les actes charnels ne sont fait que pour procréer.

Elle jubile de l'état du nain, mais elle ne sourit pas, ses yeux se referme pour profiter un peu mieux. Elle accélère la cadence. Un frisson la parcourt. Quelque chose d'indescriptible et une chaleur agréable fait son apparition. Elle gémit un peu plus fort et elle se sent fondre, comme si elle s'abandonnait. Oui, elle s'abandonne. Au plaisir. A mieux, même... Plus tard, elle s'en voudra d'avoir été si ignorante sur la chose, de ne jamais s'être rebellée et d'avoir pris les rennes. Pour l'instan, elle ne pense à rien. Tout est confus. Des larmes coulent. De plaisir. Si intense.


Ouh...

Elle veut continuer, encore et encore.
Elle sent que quelque chose de fort arrive, et elle veut le découvrir.
Grimoald
C'était comme si tout son petit corps se désagrégeait sous la puissance, la violence, de cette vague immense, de cette lame de fond cruelle qui frappe sans prévenir et vous emporte vers les Abymes encore inexplorés du plaisir charnel.
Son petit corps semble vouloir s'éparpiller. Ses petits membres voudrait se fondre, ne faire qu'un avec ceux de la Beauté Brune : leur maitresse.
Car son petit corps frêle et impuissant, elle l'a dompté. Elle le possède, elle en jouit à sa guise.
Si l'esprit lutte encore, il est désarmé. L'esprit est impuissant face à ce plaisir qui le submerge. L'esprit ne puis rien... L'esprit s'égare, l'esprit peu à peu s'abandonne lui aussi au plaisir de la chair.

Ses membres se tendent violemment et la Brune accélère le mouvement.
Elle aussi semble secoué par l'attente d'une vague encore inconnue. Peut-être sait-elle ce qui est sur le point de se produire, peut-être est-ce ce qu'elle recherche.
Le jeune nain à bouclettes d'or l'ignore quant-à lui. Il ne sait ce que c'est que cette vague immense qui se profile à l'horizon. Il sait seulement que la vague approche, qu'elle ne cesse de grossir et qu'elle n'a jamais été aussi proche de se brisée.
Alors il lutte. Oui, il lutte contre cette vague inconnue, contre ce flot de plaisir intense qui lui traverse le corps.
Pourquoi lutte t-il ? Il ne souffre point. Du moins, ce n'est point comme l'on souffre après s'être brûlé. C'est une douce et agréable souffrance.
On dirait que son corps attend que la Brune daigne lui accorder la délivrance...

Mais soudain, le flot sort de son lit et inonde le corps et l'esprit du jeune nain.
Il ne peut plus lutter... Il faut que le corps exulte !
Et soudain, c'est la délivrance. Soudain, c'est l'inconnu...
Le flot de plaisir ardent quitte son corps en même temps qu'un flot nouveau semble envahir son esprit.
L'esprit est engloutit, l'esprit se noie... L'esprit s'abandonne tout entier.
Et les traits du visage enfantin se relâchent et se détendent. Ses petits petites prunelles grises-émeraude s'agrandissent alors et elle se pose sur ceux de la Cruelle Beauté...
Et ce n'est plus de la colère, ce n'est plus une vaine supplication que l'on peut lire dans les yeux du nain. Non, on y lit la soumission, on y lit le plaisir qui blesse, on y lit quelque chose qui ressemble à... de la reconnaissance.

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--Alienor.de.


La noble découvre des plaisirs inavoués, apprend à connaître ce corps qu'elle a tant ignoré et le péché. Le Très-Haut lui fera payer cet égarement, cet acte immoral. Elle a gouté au risque, elle s'est abandonnée à ses sens, à son coup de tête et elle a forcé la main à Grimoald. Il a fini par s'abandonner aussi. A quel prix ? Il a finit par se soumettre à elle et elle a découvert quel plaisir elle pouvait tirer en dominant physiquement quelqu'un, par la force et par le plaisir. Le mental a suivi. Elle règne en maître sur cet esprit qui est emprisonné dans ce petit corps qui ne cesse de répondre au chevauchement.

Voir ce jeune homme soumis, entendre ses gémissements, le voir se tortiller lui procure un plaisir intense. Mieux encore, il est complêtement soumis à son pouvoir et c'est elle qui décide de tout. Elle décide du rythme et elle décidera quand elle le libérera. Il est comme un prisonnier et elle serait sa geolière.

Le regard du nain n'a fait qu'attiser la flamme qui ne cesse de lui brûler ses reins et elle ne veut qu'une seule chose : Aller au bout. Calmer ce brasier qui ne demande qu'à exploser et se calmer.

La délivrance arrive pour lui et elle sent quelque chose re,trer en elle. Il a exulter et la délivrance de la femme ne tarde pas non plus à venir, elle pousse un ultime gémissement, ondulant. Elle ne sait pas ce qu'il lui arrive. Cela n'a que peu d'importance. La chaleur l'envahi, elle tremble...Tout ses sens sont à l'affût... Elle se noie... Elle fait une chute libre dans l'inconnu...

Quand elle reprend possession d'elle, ses cheveux sont trempés, elle est en sueur, elle est essouflée et ses traits sont détendus. Elle ne manque pas de remarquer le regard du nain.

Sa respiration se calme, la chaleur se dissipe...

Maintenant qu'est-ce qu'elle doit faire ?

Partir.
Elle doit partir.

Alienor se reposerait bien mais il ne serait pas judicieux qu'elle reste. Elle délivre enfin le nain et lui chuchote :


Ne crie point sinon tu risques de le regretter.

Une menace pour voiler l'angoisse qui l'assaillit derechef. S'il crie, il y'a de grandes chances que des personnes rentrent dans la chambre et qu'elle soit mise aux arrêts.

Elle remet ses hauts.

Crier ? Pas crier ?
Grimoald
Le petit corps enfantin du jeune Grimoald exulte et c'est alors qu'une explosion se produit.
La Cruelle Beauté semble alors en transe, elle s'abandonne, elle semble tout oublier, elle semble... Mais que se passe t-il ? Que cela signifie t-il ? Que doit-il se passer ensuite ? Est-ce la fin ?
Le jeune nain ne peut détacher ses grises émeraudes de son visage.
On y lit toujours cette totale soumission, il est asservi, il est son esclave.
On y lit aussi le plaisir, un plaisir inavouable, un péché grave et mortel... Mais un plaisir infini, une sorte de miracle.
Mais après le déchainement la Brune, on pouvait lire sur le visage d'ange-enfant comme de la crainte. Non, pas vraiment de la crainte... Plutôt comme de l'appréhension, comme si quelque chose devait se produire ensuite et qu'il ignorait de quoi.
Que devait-il se passer ensuite ?
Mais c'est alors que la danse des deux corps ralentie, comme lassée par ce rythme fou, cette musique décadente.
La danse ralentie enfin, la danse s'arrête... Point de transition, point de révérence. Brutal est la fin de ce sombre, et indécent, et si sensuel ballet.

Ne point crier... Ne point sinon, elle le menace, il le regrettera...
Ne point crier... Surtout ne point crier...
...Pourquoi crier ?
La culpabilité et la honte le retiennent comme clouer sur le lit de tous les péchés.
Ses émeraudes ternes ne quitte point le visage de la Brune, elles le suivent, attendent peut-être une réponse de sa part... Et après ?
Son corps et son esprit sont asservi, son corps et son esprit lui appartiennent.... Elle n'a pas le droit de le laisser ainsi !
Il pourrait crier... Mais son corps et son âme asservi sont devenus les complice de la Cruelle Beauté.
Cependant, la culpabilité et la honte reste. Bientôt, l'emprise de la Brune se dissipera et il ne restera en son esprit que la culpabilité et la honte.
Pour l'heure, ces deux sentiments ne font qu'émerger, il ne font que titiller l'esprit du jeune nain... Mais ils sont là, et les larmes alors se remettent à couler.
Larmes de culpabilité et de honte... il est vrai.
Larmes d'un petit être asservi sur le point d'être abandonné... plus que probable...


-"Vous ne pouvez partir... La... Les mensonges finissent toujours par se savoir... Vous..." ... et les sanglots l’empêchèrent de continuer plus avant son discours sur la Vérité.

Mais voilà que l'inquiétude, l'angoisse, frappe les traits angélique du jeune nain...


-"Et...Et... Et si l'on se fait prendre ?" ... question murmurer pour ne surtout être entendu que d'elle. Une simple question qui en dit long sur l'état d'esprit du jeune nain, toujours étendu, le torse nu et les braies sur les genoux, sur le lit de leur crime... de LEUR crime...
Car pour lui, à ce moment-là, il est tout aussi coupable qu'elle, sinon plus...

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--Alienor.de.


Satisfaite, elle est.
Cependant une once de culpabilité l'étreint, mais elle est vite voilée par la peur de la punition divine et de devoir rendre des comptes à son mari si jamais il apprenait son adultère. Rester dans cette chambre et dans cette auberge, elle ne le peut.

Le sort du nain l'indiffère car elle a eu ce qu'elle voulait et elle a assouvi ce désir qui la brûlait comme un feu ardent à l'intérieur. Il a été un jouet qui a chassé son ennui mais tout amusement a une fin. Tout ce qui lui importe, c'est de retrouver sa vie. Elle s'habille avant de stopper ses mouvements. Elle ne peut partir ? Bien évidemment que si. Les mensonges finissent toujours par se savoir... Cette phrase provoque un frisson le long du dos de la femme. Une boule apparaît dans son estomac et elle respire profondément. Il ne faut pas qu'elle perde le contrôle d'elle-même.

Il en rajoute une couche, qui puis est. Et si on se fait prendre... La noble se retourne pour regarder le nain.


Tes parents ne t'ont-ils jamais appris qu'il n'est guère prudent de suivre les gens que l'on ne connaît pas ?

Silence de mise.

Je ne resterai point, Grimoald. Je te conseille de tout simplement de m'oublier...

Elle finit de s'habiller avant de se rendre dans les couloirs pour sortir...
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