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Février 1460.

[RP] Concours de poèmes : dites nous "je t'aime" !

Ayena
Tadammmm ! Comme chacun sait, le début février, ou même la mi-février était le printemps avant le printemps. C'était l'heure pour les amoureux de roucouler, de se déclarer les flammes secrètes et de rougir de plaisir à s'entendre conter des mots doux.
Aussi, le CLE (Carrefour des Lécheurs de Crêpes), organisait sa deuxième animation de l'année pour la bonne cause, en espérant que par le biais des rimes, de tendre romances allaient pouvoir naître.

Une tente rose bonbon (parce que c'était la couleur de l'amour naissant) avait été montée en place publique. Devant elle, un écriteau disait :



Pour ceux qui voulaient des détails, Ayena, la Porte Parole qui avait approuvée fort rapidement cette initiative de Kelak, était présente. Aujourd'hui, elle n'avait pas amener de rillettes, jugeant que l'occasion ne s'y prêtait pas. Par contre, une liqueur de violette était prête à donner du courage aux futurs rimailleurs.

A défaut, pour les timides, ont avait précisé, un peu en dessous :





Pas de limite de taille. Vous serez pourtant raisonnables en ne dépassant pas les 30 rimes.
Vous avez jusqu'au 11 février minuit pour déposer vos déclarations d'amour, ici même. Ensuite, nous procéderons à un vote ouvert à tous les Languedociens qui éliront LE poème le plus beau. Enfin, ce poème sera diffusé le jour de la Saint Valentin et le lendemain à grande échelle avec l'aide du Porte Parole.

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Héraldique
Mhayri
La blonde découvrait au fil de l'eau ses nouveaux devoirs. Elle, d'habitude si spontanée et vive, se sentait déplacée, mal à son aise dans l'ombre de sa nouvelle maîtresse. Mais ainsi l'avait-elle voulu, aussi prenait-elle son rôle très à cœur.

Et pour ce jour, elle avait décidé d'assister l'Alquines dans sa distribution de liqueur et l'accueil des candidats de cette nouvelle animation, qu'elle appuyait de tout son poids de nouvelle Porte-Parole comtale. De la liqueur et du bois. C'est qu'il faisait un froid à pierre fendre, par cet hiver !

Suivie d'un jeune bucheron que le vieil Uc - intendant aux champs et aux métiers des terres de Crussol - lui avait assigné, tractant une petite cariole, la blonde entra à son tour dans la tente, un beau panier accroché au bras. Elle fit une petite révérence polie, encore un peu maladroite par le manque d'habitude, et un sourire un poil stressé, avant de prendre la parole.


"Meuna Dòna*, je viens avec du bois et un petit poêle pour vous chauffer.
Ainsi qu'un panier de doces** pour vous aider à patienter."


Elle attendit un signe d'Ayena avant d'autoriser le bucheron à entrer pour installer le matériel.

*Ma Dame
**Douceurs (sucreries)

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Ayena
On fait des choix. On les regrette, parfois. On s'en gargarise, à d'autres moments. En l'occurence, Ayena était dans une phase de sa vie où elle se réjouissait de beaucoup : fiancée au plus bel homme du Comté, au service du peuple du Languedoc, elle vivait bien ce qu'elle vivait. Quelques ombres au tableau : l'angoisse du mariage approchant lui avait coupé l'appétit, et le froid lui faisait des mains horriblement torturées. Aussi, ce fut avec un soulagement caché qu'elle accueillit son intendante de maison qui avait pour rôle de la suivre au pas près.

- Ha ! Mhayri. Entre vite, veux-tu. Et mercé, encore.

Un poèle. Pour le coup, c'était une sacré bonne idée. Ça allait donner envie aux passants d'entrer... Et donc de participer. Car quiconque entrerait serait prit entre les filets ayeniens. La pauvre Mhayri fut donc la première victime.

- Dis moi, tu as bien un prétendant, non ?

Grand Dieu, elle espérait que non : elle ne voulait point perdre de suite à cause d'un mariage, sa meilleure domestique. Mais bon, il fallait bien s'occuper avec ce que l'on avait sous la main !

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Héraldique
Mhayri
L'accueil de l'Alquines réchauffa le sourire de la Saurèla. Elle fit signe au bucheron, qui se mit à l'oeuvre pour installer le poêle et lancer le feu.

"Dis moi, tu as bien un prétendant, non ?"

La blonde sursauta violemment, au point qu'elle faillit renverser le panier qu'elle tenait encore. Elle le posa, tout en réprimant de son mieux une grimace soudaine : un prétendant ? Le dernier prétendant en date qu'elle se connaissait était la raison précise de sa fugue et de sa situation financière difficile. Evidemment, hors de question d'évoquer ce sujet-là, avec l'Alquines encore moins qu'avec quiconque d'autre d'ailleurs.

"Euh... Non. Pas à ma connaissance, non. Vous savez, une paysanne comme moi..!"
Elle préféra laisser la phrase en suspens tout en ouvrant le panier pour détourner l'attention de sa maitresse, sans la moindre subtilité : aux grands maux les grands remèdes, disait-on !

"Aimez-vous les fruits confits ? Je vous en ai apportés quelques uns, ainsi que de la compote aux noix et quelques biscuits au miel."

Ce disant, elle dévoila son butin d'un geste presque théatral. A l'arrière, le bucheron, sans cesser son ouvrage, ne perdait pas une miette de l'échange.
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Ayena
Ha ! Etait-ce un nom qui voulait dire oui ? Il était parfois difficile de démêler le vrai du faux avec les domestiques. Ils prenaient un malin plaisir à mentir ou à cacher les informations. Sacripants. Ayena ft la moue pour montrer qu'elle n'était point convaincue mais alors qu'elle ouvrait la bouche pour assurer à Mhayri qu'elle avait un menton qui plaisait sans doute aux hommes, un panier de victuailles fit son entrée dans la conversation.

- Les fruits confits ? Ha, c'est moins gouté que les pâtes de fruit. J'en ai fait un met royal, à l'époque, de pâtes de fruit artésiennes que je faisais.

Ha, nostalgie, nostalgie... Mais à coups sur, la gourgandine avait réussi son coup : Ayena ne pensait plus au prétendants de sa servante.

- Donne m'en donc, que je compare.

Et elle tendit ses doigts fins et blancs, tout gercés et crevassés par endroit.

- Je ferai venir des pâtes de fruit d'Artois pour le mariage... c'est une bonne idée, ça, non ?

Ha, oui, c'était une bonne idée. Restait que le banquet du mariage n'avait toujours pas de menu arrêté. Mais, demain. Elles feraient ça demain...
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Héraldique
Mhayri
Ha ! Cette façon qu'avait sa maîtresse de lui balancer son parcours royal dans les dents avait tendance à les lui faire grincer. Non pas qu'elle fut envieuse ou quoique ce soit du genre : mais c'était déjà bien assez compliqué d'être la domestique d'une future Baronne, fallait-il en plus qu'elle soit celle d'une femme habituée aux services de la Cour Royale ?!
Bon, le bon côté des choses, c'est qu'elle n'était pas encore renvoyée : son service devait valoir quelque chose. Et l'autre bon aspect de la situation, c'est qu'elle n'aurait pu rêver meilleure place pour développer des compétences dignes des meilleures maisons. Que rêver de mieux pour une paysanne sans le sou et sans éducation ?


"Hum ! Je n'ai jamais goûté de pâtes de fruit, meuna Dòna, mais nul doute qu'elles doivent être bien plus délicieuses. Ces fruits confits sont une production locale que j'ai apprise à la ville de Nîmes. Si elles ne sont peut-être pas aussi distinguées, elles ont pour moi tout le goût de la convivialité au cœur de l'hiver.

En tous les cas, je suis certaine que les convives de votre mariage seront ravis de déguster des mets si raffinés qu'ils ornent la table royale. Si vous me montrez comment procéder, je m'assurerai qu'ils soient confectionnés selon votre goût et je..."


Elle avisa les doigts de l'Alquines et poussa un juron étouffé d'indignation.

"Dòna ! Vos mains ! Macarèl !"
Oui, le second juron était nettement moins étouffé que le premier. Elle ôta ses propres gants et les tendit sans façon.

"Tenez, ils ne sont guère bien ouvragés, mais ils font bien leur travail.
Je vais appeler un apothicaire pour qu'il vous prépare un soin pour vos mains, ainsi vous l'aurez dès votre retour à l'Hostel."

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Ayena
- Qu'ils ornaient la table royale... J'en ai privé la Male Mort. Je ne voulais point que sa gorge soit adoucie par de miennes productions. Elle n'a qu'à se débrouiller, cette vipère...

Huhu ! Ayena se redresse, fière d'avoir fait son petit coup d'état à elle. On se bats comme on peu : certains avec des épées, d'autres avec des pâtes de fruit...

- Mais tu as raison. Les productions locales du Languedoc doivent aussi être à l'honneur lors du mariage de son Coms. C'est la moindre des choses.

Ayena sourit : c'était l'effet incroyable que lui faisait de parler de son fiancé. A chaque fois. C'était mignon...

- Nous commanderons donc plusieurs caisses de ces fruits confis, Mhayri. Caisses ou bocaux, je ne sais comment vous conservez cela, à Nimes.

Et voilà que la domestique s'affole alors qu'Ayena tend les doigts pour s'emparer d'une sucrerie.

- Quoi mes mains ?

Elle fronce les sourcils, bougonnent et prend les gants qu'on lui tend. Elle n'aime pas les gants. Mais bon, se faire gronder par une servante, ça calme et ça remet à sa place.

- Merci...

Mais du coup, son regard allait des gants jusqu'aux fruits confits. Grand Dieu, comment se servir sans tacher irrémédiablement la pièce de cuir. Fichtre... Régime forcé.
Pour cacher sa gène, Ayena relance donc la discussion :


- Crois-tu que les nobles seraient partant pour fournir une denrée de leurs fiefs pour qu'elle se retrouve sur la table du banquet du Coms ? Ca serait un beau symbole, non ?
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Héraldique
Mhayri
La Saurèla leva un sourcil en notant l'hésitation de l'Alquines.

"Allez-y, Dòna Ayena, ne vous privez donc pas pour ces gants. Il y a même là une cuillère pour la compote..."
Inutile de préciser que ces gants en question lui avaient coûté sa dernière solde. Ouais... inutile. Après tout, elle l'avait bien cherché.

"Nous les conservons dans des bocaux, ils se gardent ainsi plus longtemps."

Elle nota la tendresse que provoqua l'évocation du futur épousé et s'en amusa discrètement : l'affection qui liait ses deux maîtres était véritablement belle, et donnait à la mesnie une chaleureuse ambiance qu'elle appréciait à sa juste valeur.

L'idée d'Ayena alluma une étincelle de gourmandise dans le regard émeraude de l'apprentie intendante, ainsi qu'un large sourire approbateur.


"C'est une excellente idée, ça !"
Et c'est à ce moment précis qu'elle se rappela qu'elle ne goutterait pas, elle. Son joli sourire se fana un peu, juste un peu, le temps qu'elle se souvienne que sa gourmandise égoïste n'avait pas sa place en ce lieu.

"Souhaitez-vous que je prenne directement contact avec les différents intendants ou préférez-vous que les invités viennent eux-même avec leur présents ?"
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Ayena
Il ne fallut pas le dire deux fois. Les gants furent gâchés par les fruits confis. Qui étaient délicieux, en plus.

- Mh ! Belle trouvaille culinaire.

Elle esseya ensuite un fruit confit en même temps qu'un petit gâteau au miel et le tout la convainquit assez.
Ayena avait lancé d'idée d'une table représentative du Languedoc avec l'idée que de toutes façons, ça ne serait pas réalisable. Mais l'engouement que cela fit naitre chez Mhayri lui fit réviser ses a priori.


- Si vous pouviez faire cela, je vous le rendrais en mille !

Sourire sincère : pouvoir déléguer un peu était un véritable soulagement. Et puis, ça serait un bon test pour cette intendante débutante.

- Peut être que prendre contact avec la Viscomtessa Aimelina qui est aussi chevaucheuse d'armes si je ne m'abuse et qui doit donc avoir une liste bien étoffée des nobles fiefs où l'on produits de quoi nous sustenter, serait une bonne première.

Ha ! A ce rythme, on allait aboutir à un mariage qui ressemblait à quelque chose !

Et de s'enfiler quelques gâteaux au miel.
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Héraldique
Ayena
[Le lendemain, même lieu, même froid, même liqueur de violette]

Ayena était là, se sentant légèrement seule, une plume à la main, un palimpseste raturé devant elle, louchant vers son front. Car il parait que c'est en louchant que vient l'inspiration.

La jeune femme n'était pas poète pour deux sous, mais s'il fallait se lancer la première pour attirer les amoureux, pourquoi pas : au moins, ils verraient ainsi que le ridicule ne tuait pas.


- Bien, commençons.

Plume dans la bouche, elle fait une moue.

- Alors que mon coeur d'un carcan s'habillait...

Elle se redresse.

- C'est bon, ça non ? alors eux, quelque chose qui rime en "ait"...

La plume dans le nez, fichtre, l'objet a dévié. Ca fait mal ça. Morte au combat de rimes : une narine. Paix à son âme.

- Ou alors, je croise les rimes. Ca fait peut être moins amateur. Enfin, amatrice.

Elle fronce le nez, dans l'espoir de réanimer sa narine décédée. Mais non, la regrettée ne veut point ressusciter.

- Alors que mon coeur d'un carcan s'habillait
Et que le désespoir lentement m'immolait.


Froncement de sourcil.

- Bon, je suis une amatrice, c'est avéré.

Elle lâche la plume, sort de sa manche un grand mouchoir blanc, s'y mouche. La narine va mieux, elle est parmi les anges.

- Sur votre destrier blanc et cru, soudain vous m'apparûtes.

Elle toussa : aller trouver une rime à cela, vous !

- Vous m'apparûtes soudain, chevauchant le vent. Mieux.

Elle haussa les épaules. Ca ne voulait pas dire grand chose, mais l'intention y était.

- Et avec dévotion, vous regardâtes en blêmissant
Comme Homme Destin m'avait abandonnée.
Et c'est avec humilité que vous m'avez enlevée.


Elle regarda ce qu'elle venait d'écrire et fut prise d'un fou rire incroyable. Par bleu ! Pire était impossible !
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Héraldique
Mhayri
Tandis que l'Alquines s'esclaffait joyeusement sous la tente, Mhayri s'était isolée à l'extérieur. Cet évènement lui fichait un caffard monstrueux, de ceux qui vous font dire que l'hiver s'accorde à votre humeur pour souffler encore plus froid...
Pensant - peut-être naïvement - s'être suffisamment isolée, elle se mit à chantonner (hrp : lien audio), d'abord pour elle-même puis avec toute son âme.


"Écoutez donc l'histoire
D'un bel oiseau doré
Qui chose bien rare
Ne pouvait que chanter

Car la fatalité,
Joueuse et cruelle,
Un jour a décidé
De mutiler ses ailes...

Jour et nuit sans faiblir,
Longuement s'époumonait,
Défiant le doux Zéphyr
Qui soufflait et soufflait

Lala lala lalaaa... !

Un jour le bel oiseau
Entendit d'un bosquet
Un chant tellement beau
Qu'il en resta muet

L'oiseau se tut et écouta
En silence la mélodie,
Et pour la toute première fois
Pleura le vide de sa vie...

Quel est donc le plaisir
De chanter seul son tourment,
Quand on peut à loisirs
Partager son enchantement !

Lentement, timidement,
L'oiseau éleva la voix,
Et mêla tendrement
A l'autre sa propre joie

Une trille joyeuse répondit,
Et le cœur de l'oiseau
Palpita et bondit
De ce sentiment nouveau !

Heureux et bien décidé,
L'oiseau léger trottina
Doucement vers l'autre bosquet
Rejoindre l'ami là-bas

L'autre l’accueillit, ravi,
D'avoir trouvé un ami
Qui partagerait son chant,
Qui partagerait son temps

La lala, la lala..!

Puis la chanson finie,
Son tout nouvel ami
Pensa qu'il était temps
De retrouver les vents...

Désespéré et seul,
Le bel oiseau doré
Ne pouvant pas voler
Était resté au sol

Pleurant doucement,
Il regarda partir
Au loin l'ami d'un temps
Et rangea ce souvenir

Désormais bel oiseau
Chante encore, solitaire,
Mais son chant si beau
A maintenant goût amer...

Lala lala lala...

Cet oiseau c'était moi :
Ô, Entendez mon chant !
Mon ami envolé là-bas
A pris mon cœur en partant..."


Une larme discrète se cristallisa sa joue droite, tandis qu'elle demeura là, perdue dans ses songes.

L'hébergement est un peu fait maison, faites pas attention
Enregistré d'une traite au sortir d'une crève, promis, je le réenregistrerai un autre jour.

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Zolena
Le bruit courait en Languedoc que le CLE organisait un concours de poème. Même une certaine charpentière casanière en entendit parler au fond de son atelier. Au départ elle n’y prêta nul attention car elle devait bientôt partir loin de son comté natal et de plus elle n’était pas une des ces âmes sensibles qui savent manier les mots à leur guise, elle était plutôt du genre à boire jusqu‘à plus soif et à taper dans une soule.

Cependant, l’idée de ce concours la travaillait, elle allait surement se ridiculiser mais qu’à cela ne tienne au moins elle aurait essayé.
La Zolena finit donc par affronter le froid et le monde extérieur et se rendit à cette fameuse tente dont elle avait entendue parler. La couleur de celle-ci lui arracha un froncement de sourcil puis un sourire moqueur, elle ne risquait pas de passer inaperçu.
Elle s’approcha et jeta un coup d’œil distrait à l’écriteau dont elle connaissait déjà le contenu l’ayant entendu par bouche à oreille. Le rire qu’elle entendait de l’extérieur l’incita à passer sa tête entre les battants de l’entrée et ce qu’elle vit la laissa perplexe. Une jeune personne, plus jeune qu’elle en tout cas, probablement noble, était littéralement écroulée de rire. A côté d’elle étaient posés un parchemin, une plume et de l’encre.

Zolena toussota légèrement pour attirer son attention puis entra cette fois ci entièrement dans la tente. Ce jour là, heureuse coïncidence, elle portait une houppelande rose pâle pour ne pas dire passé car on devinait que le vêtement ne datait pas d’hier même s’il disparaissait en partie sous sa cape.

Elle salua poliment la jeune fille.


Adissiatz Dona. C’est bien ici qu’on rimaille ?
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Micheldecarcassonne


Michel s'approcha pour déposé un plie contenant son texte écrit pour le concours de Poésie . bien qu'il craignait trop ce découvrir en placent ce dernier il avait cédé a l'envie de le faire .

Je t’ai vue, Attend
Je t’ai connue pour un moment
Je t’ai vue tellement
T’as pris mon corps pour un instant

T’était Tellement
Les larmes chargées de moment
T’était tellement ,comme un moment
Que J’ai craqué plus qu’un instant

Je t’ai Brisé
Serré trop fort, pris de baisés
Je t’ai brisé
De mes baisés, tu m’as quitté sans t’retournée

Je te cherche tout l’temps
Comme un chercheur de firmament
Je te cherche tout l’temps comme un amant
Que t’as quitté en t’enfuient

Je n’pense qu’à toi
Et toi pense tu seulement a moi
Je ne pense qu’à toi
Je n’te trouve pas, Je te cherche à chaque pas



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Ayena
Et alors que les trilles joyeuses de son rire se mêlèrent joyeusement à la voix d'un bel oiseau doré, une femme entra sous la tente. Ayena hoqueta, tentant de calmer les contractions de son ventre qui s'était laissé aller à la moquerie de sa propriétaire. pour sur, si elle avait su qu'elle serait ainsi prise sur le vif, elle se serait contenue...
Réussissant à reprendre son souffle, Ayena hocha la tête pour accueillir la femme.


- Adissiatz... Entrez, entrez...

D'Alquines se redressa, chassa de quelques clignement d'yeux les larmes qui avaient arrosées son fou rire.

- C'est bien ici, oui, oui... Auriez vous un texte pour moi ?

Et comme pour contredire l'idée que peu de monde avait la fibre poétique, c'est cette fois un homme qui entra sur ses entre-faits, un texte à la main, qu'il déposa. Ayena attrapa l'écrit, constata qu'il s'agissait de vers.

- Messer, bonjorn ! Quel nom dois-je apposer en bas de cette feuille ?

Elle sourit, aimable : elle se doutait bien qu'il n'était pas dans la nature de cet homme d'afficher ainsi sa sensibilité, cela se voyait à la façon dont il était entré, presque trop discrètement.
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Héraldique
Micheldecarcassonne


Michel regarda la femme sûr-excitée puis de sa lourde voix lui dit simplement son nom

Michel De Carcassonne

il la fixa sondent son regard avant de ce diriger vers la porte de la tente

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