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[Rp] Sur la plage...

Vicky
La blondinette était rentrée. Après trois mois d'un long voyage, elle arriva en soirée à Calais. Malgré l'air glacial, elle décida d'aller faire un petit tour à la plage, son coin préféré dans toute la ville. Cette plage lui avait manquée et cette dernière fût heureuse lorsqu'elle se retrouva sur le sable. Elle prit une grande bouffée d'air marin, enleva ses bottes et marcha.
Elle ne sentait pas l'air lui fouetter le visage. Non, elle était heureuse et le fait de retrouver Calais lui réchauffait le coeur. Elle traina ainsi une bonne partie de la soirée, sentant les petits grains lui chatouiller les pieds, le sourire aux lèvres. Le bonheur est parfois si simple!

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~Refuser d'aimer par peur de souffrir , c'est comme refuser de vivre par peur de mourir .~
Ambrey
[Au port de Calais]

Je me rendis au port le surlendemain de notre arrivée, fort tôt en matinée, alors même que le soleil n’avait eu terminé de caresser de ses rayons lumineux, en renaissance quotidienne, ces terres à l’horizon. Le regard pétillant, je trouvai un endroit un peu plus calme mais non trop en retrait, je pris place confortablement assise au bout d’une parcelle du quai, en observance sur les travaux en cours sur la construction du navire. A l’occasion, une petit brise vint caresser le frêle de ma peau légèrement blanchâtre, je passais sincèrement d’agréables moments ici et fusaient les rires en compagnie de ces gens. Blanche était d’une compagnie appréciable et de ces discussions, comme nous semblions avoir à l’occasion la réplique en accordance. Et puis j’étais bien heureuse de revoir le duo rocambolesque Dada/Liam. Ils m’avaient tout deux beaucoup manqué. Et ce Nathaniel .. que sa compagnie entraînait ressemblances de temps passé en compagnie de Selee et puis décidément, il possédait ce même don pour faire fuir les insistants.

Toujours fut-il que je m’en trouvai fort bien entouré sur Calais, je n’avais ni même temps de m’ennuyer quoique .. - Ahem donc je disais; ou de songer à ces commères Azincourtoises. Aussi mon esprit s’en trouva libéré de tous soucis passagers, je savourai pleinement en étreinte chaque instant précieux en étoffe d'une adorable jouvencelle entêtée aux menues menées espiègles.

Je profitai de ces instants tant convoités pour faire acheminer deux missives à Azincourt .
.

Citation:
Cher Bi.. {…}*,

Oseriez-vous croire qu’aussi bien puis-je m’amuser sur Calais, un regret demeure; que vous ne puissiez y être. Je dois bien l’avouer mais ne vous y prenez pas tête .. {…} Dès mon retour, il me faudra bien songer à .. {…} .. pour me faire pardonnez de .. {…} .. avant notre départ. Toujours est-il qu’il me faudra toutefois vous grond .. {…} .. la pauvre .. {..} .. grand méchant loup.

J’ai fort bien suivi votre conseil de .. {…} .. avant de quitter, toujours fut-il que je me suis retrouvé .. {…} .. soir .. {…} .. Ô bien sur s’était à prévoir .. {…} .. tout bon entendeur bien évidemment. Quoiqu’il me rappelle un peu votre présence.. {…} .. je n’ai donc eu besoin de me servir de .. {…} .. une courtoisie remarquable.

Ainsi donc que voilà je ne vais m’éterniser sur cette missive plus longtemps, le principal sujet n’en demeurant pas moins à se résumer en trois mots.. {…}

Respectueusement mais non sans le moindre affectuosité,
Vilaine méchante Ambrey


Citation:
Cha.. {…},

Ce devient si.. {…} .. envie irrésistible .. {…} .. écrire.

Je me suis plu à quitter Azincourt pour quelques temps, l’instant de me ressourcer et de retrouver un peu le vif de mon esprit, tant bien que de fuir de mauvaises compagnies. Je me trouve en ce moment confortablement assise au bout du port à Calais, la vue est tout simplement magnifique si vous saviez comme j’apprécie ce petit moment. Les travaux pour le navire semble aller bon train, je m’imprègne de cet air salin et de cette douce brise qui.. {…}.

Je m’en veut presque de vous l’écrire.. {…} .. j ‘aimerais tant savoir à.. {…} ..mais je m’amuse beaucoup en ce village accueillant qu’est Calais. Cependant, aussi bien entouré que je me trouve en ce moment, .. {…}..envoûte.. {...} ..non-intentionnellement..

Puissiez-vous me rassurer à me laisser savoir que vous vous portez bien que je puisse tout du moins m’en sentir un peu plus apaisé.

.. {…} ..

Ambrey


Je rangeai ensuite plume et vélin dans ma besace, replaçant consciemment le tissu de mon mantel afin de me trouver décente à vue quoique toujours fut-il que je n’avais encore que seize ans, je ramenai donc ensuite mes deux jambes contre mon corps, genoux bien accotés à hauteur presque de ma poitrine, pieds joints, mon menton qui vint se poser sur mes genoux, observant la suite des travaux.

* [ {…} – Censuré ! Niark niark niark ! ]
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Theia13


Theia était sur le départ, plus que quelques jours dans cette ville.... Elle en avait sur le coeur mais depuis tout ce temps elle ne pouvait plus s'ouvrir sauf au sarcasme et a la froideur. Elle arriva sur le sable, ne prenant pas le temps d'enlever chausses , elle avait vêtu sa houppelande blanche, signe évident de deuil.

S'approchant de la mer elle se posa dans le sable, assez loin pour ne pas être mouillée mais assez près pour sentir les embruns. Un soupir s'échappa de ses lèvres et la blonde plongea son regard dans les remous des vagues.

Elle avait vécue de belle chose dans cette ville et aussi des mauvaises qui lui enlevèrent tout ce qu'elle pouvait avoir de bon en elle ,mais les derniers évènement avait achevés le peu d'espoir qu'il lui restait, l'espoir d'arrivée a vivre si paisiblement que les autres.
Theia les voyait en taverne, elle s'y rendait espérant au fils des jours retrouver cette envie mais rien..... aucune discussion qui la faisait vraiment rire comme avant, aucune envie , aucune passion.... alors elle préférait boire, s’enivrer pour oublier tout ça.

Sur cette plage, elle ne voulait qu'une chose, ancrer dans son esprit l'odeur de la mer .....surement la dernière fois de sa vie. Theia ferma les yeux et leva la tête pour se laisser envahir de ce sentiment apaisant.... le seul a présent.

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Theia13


Theia resta quelques minutes les yeux fermés a essayer de se calmer avec l'air marin, ses doigts s'enfoncèrent dans le sable. Quand la blonde ouvrit les yeux elle fixa les vagues a nouveau, toute cette force, cette houle, ce remous ... finalement la mer ressemblait bien a Theia de l'intérieur. Elle avait sans cesse cette boule au ventre, frustration de vouloir redevenir comme avant, peur d'être encore déçue, trahis....

Quoiqu'il arrive elle avait pris sa decision et personne ne l'empecherais de changer d'avis... cette fois c'était fini....La blonde partait loin de tout ça, peut etre trouvera-telle a nouveau sa place.
Une chose était sure elle n'avais plus la sienne a Calais, sa derniere envie... assister au mariage de son fillot .... un peu de baume au coeur de pierre qui pesait si lourd en elle.

Croisant les bras derriere la tete elle s'allongea dans le sable et fixa le ciel, écoutant les vague frapper la plage avec toute cette force qu'elle aimerait tant avoir.

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Captainrad
Cap et Nath étaient arrivés tôt ce matin. Ils avaient vite posé leurs affaires à la taverne du coin mais n'avaient pas réussi à dormir, la pression du voyage était trop forte. Il faisait encore nuit quand le marchand décida de se lever. Dans le noir, il suggéra à sa compagne, elle-même éveillée à ses côtés.

- ma douce, vous vouliez voir la mer ? Venez, le meilleur moment c'est quand le soleil se lève et illumine les flots. On y va!

Elle se leva en souriant et ils partirent ensemble vers la plage qu'ils atteignirent rapidement, la ville n'étant pas très grande, ni la taverne éloignée de la mer.
Le bruit fut la première chose qui rappela à Cap son précédent voyage, ce grondement régulier mais apaisant. Puis ce fut l'odeur iodée, caractéristique de ce bras de mer entre la France et l'Angleterre.

Les pieds sur le sable, devinant à peine les flots de la Manche dans l'obscurité, ils s'assirent l'un contre l'autre dans la fraicheur matinale, attendant que le soleil levant vienne embraser les flots.

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CaptainRad de Contrebattry,
Ex-Maire de Tonnerre,
Négociant et marchand ambulant,
Caviste Bourguignon.
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Nath301
Posant sa tête sur l'épaule de son compagnon tout en regardant l'immense étendue d'eau noire, Nath chuchota, comme pour ne pas rompre le sacré de l'instant :

C'est tellement étrange... on a l'impression d'un grand vide noir, et puis en s'approchant on l'entend bouger... le bruit est tellement fort !
Rien à voir avec le clapotis des lacs ni même le grondement d'une rivière sauvage ... c'est comme ....une respiration voilà. vous ne trouvez pas ?


Les yeux écarquillés, elle essayait de suivre du regard les crêtes d'écumes qui se formaient au loin, venaient lécher la plage et repartaient... inlassablement.

L'aube jetait ses lueurs blanches, le ciel devint violet puis la mer apparu d'un coup, de toute sa masse grise et mouvante.

On dirait qu'elle va jusqu'au bout du monde ... n'a t'elle pas de fin ?
Nath eut un frisson et se serra encore plus près de Cap

Le jour continuait de naître, le ciel de s'éclaircir jusqu'au bleu, tandis que la mer prenait des couleurs changeantes proches du vert le plus souvent.
Enfin l'aurore ! Et ses premiers rayons de soleil rougeoyants caressèrent le sable et vinrent percuter l'eau dans une explosion de reflets multicolores, éclatants de lumière.
L'oeil ne savait plus où se poser tant le spectacle était partout.

oooh Cap c'est tellement beau soupira Nath

Le soleil continuant son chemin, les rayons se firent jaunes et le spectacle cessa .
Restait la mer immense et son ressac incessant.
Nath releva la tête et tourna son regard émerveillé vers cet homme merveilleux qui l'avait emmenée si loin, à la rencontre de ses rêves .
Mon amour... merci ! Et elle l'embrassa passionnement .
Captainrad
Nath301 a écrit:
Mon amour... merci !


Non, ma douce, c'est moi qui devrait vous remercier pour tut le bien que vous m'avez fait, et celui que vous continuez de me faire. Je n'étais qu'un fantôme avant de vous connaître, vous m'avez redonné la vie...merci à vous!


Il lui rendit tendrement son baiser. Puis, il s'élança soudainement sur le rivage, envoyant valser ses bottes et remontant ses braies au dessus des genoux.
Il entra dans l'eau, profitant avec plaisir de cette sensation étrange de l'eau passant et repassant sur ses pieds nus. Il appela Nath de la main, qui ne tarda pas à le rejoindre pour jouer avec lui.
La Manche était glacée en cette période de l'année et ils ne tardèrent pas à se rentrer, riant d'avoir pataugé comme des enfants, heureux de partager ces joies simples et pures que seuls les voyages peuvent procurer.

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CaptainRad de Contrebattry,
Ex-Maire de Tonnerre,
Négociant et marchand ambulant,
Caviste Bourguignon.
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Nath301

Ce soir était un doux soir ... un faux air d'été ... Nath ne résista pas à l'envie de marcher sur la plage... en soupirant
Son compagnon allait mieux et bientôt, ils pourraient tous les deux revenir là, sur la grève... à regarder les vagues.
Elle ne s'habituait pas, et une telle immensité d'eau la surprenait toujours... Elle ne se lassait pas de regarder les reflets changeant tout en marchant dans le sable.
Tous ses sens faisaient le plein de sensations nouvelles !
Shad..
[Port de Calais, tard dans la nuit ou tot le matin]

A peine venait-il d’arriver et de s’installer a Azincourt, que Shad dict L’Inconnu avait déjà pris bagage et franchi encore une fois une routes qui séparait un village de l’autre. Mais cette fois ce n’était pas pour fuir quoi que se soit, ou encore pour chercher un endroit ou rester. Mais bien pour visiter et trouver le calme de la Manche. Calme qui parfois se devait être nul en cas de tempête. La route pour ainsi dire ne c’était pas fait non plus dans la solitude. Cette fois c’est accompagner et d’une fort sympathique rencontrer quelques jours avant. Une bonne amie et connaissance d’Ambrey, jouvencelle que Shad pour laquelle il était venu rendre visite.

Et pour tout dire, il avait tout le temps devant lui. Maintenant bien installer, les prochains jours seraient a visiter Calais, non pas seulement les tavernes, mais le port, sont rivage qui bordait ce fleuve majestueux qui séparait tant de terre inconnu au loin et le Royaume de France. D’un pas lent il franchi le seuil du village encore endormi, marchant sans vraiment trop savoir ou il allait. Mais c’est la tête vide et reposer qu’il suivit le son des vagues qui battait contre le port.

Quelques minutes plus tard, l’ont pouvait apercevoir des lueurs qui se dessinait non loin. Éclairant les mats des navires ancrés. Jamais il n’avait pris temps de contempler si beau paysage. Ni la fois ou il avait embarqué a bord d’un navire marchand pour faire court sur la route. Cette fois, il en profiterait. Shad franchi les dernières distance qui le séparait de l’endroit. L’air salin lui empiffrait le nez. L’odeur ne le dérangea en rien. Au contraire, elle éveilla en lui un sentiment de liberté encore jamais connu jusqu'à maintenant. C’est passant doucement sur les quais, jetant un regard sur chacun des bateaux qui se trouvait devant lui. Valsant sous l’impact que donnaient les vagues. Sa tignasse grisonnante au vent, laissant trahir une joie soudaine dans sont regard. Emboitant le pas, s’attardant un moment sur un deux voiles. Les yeux rivés sur le mat qui le supplantait de bien des longueurs.

Il fini après un bref arrêt par poursuivre sa route, pour aboutir dans un endroit mal éclairer. Que seul le rayon de lune se reflétait sur la Manche. Posant besace et manche qui le suivait partout depuis sont départ d’Orthez, il plia lentement les jambes pour prendre pratiquement place sur sont fessier. La, dans la nuit qui céderait bientôt sa place au jour. Se laissant perdre à ses songes. Profitant de cette tranquillité pour méditer et réfléchir un peu plus a sont avenir en Artois. Le travail, il le savait serait ardu. Pauvre comme jamais. Le temps devras faire sont bout de chemin pour l’acquisition d’un champ à nouveau. Peut-être aussi… cette fois… se mêlerait-il de politique un peu plus. Voir autre chose, d’autre horizon.

L’inconnu…resta accroupi longuement de la sorte, tellement qu’il ne vit pas le jour se pointer le nez, perdu dans quelques rêveries. Songeant à bien des choses, ce qui était arrivé a Orthez, pourquoi les femmes ne lui importaient plus. Tant de question qui mériterait réflexion et réponse un jour. Non pas qu’il n’aimait pas les femmes. Mais elles lui avaient apporté trop souvent de malheur. Plus que demander même. La quarantaine prenait place lentement. Remplaçant la jeunesse qu’il n’aurait plus. Peut-être qu’un jour, il trouvera les réponses a toutes c’est questions qui envenimait sont esprit de vieux loup solitaire. Un jour peut-être, se laisseras-t-il tenter à nouveau de céder au charme d’une femme.

Il resta la, songeur, se laissant bercer par le son du fracas des vague.

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Eve_ella
Yahouuuu ! J’y étais ! J’avais réussi ! La mer se tenait devant moi, magnifique étendue d’eau. Les rouleaux d’écumes venaient mourir sur le sable chaud, puis l’eau se retirait avec élégance et souplesse, abandonnant dans son sillon une myriade de petits coquillages...
Bonne mémoire ma vieille ! Une fois te suffit pour graver toutes ses images dans ton esprit apparemment !

Je souris, heureuse, les pieds plantés dans le sable et le visage levé vers le soleil. Le vent me soufflait au visage, m’apportant sa bienfaisante fraîcheur, et je dénouai mes cheveux, les laissant cascader dans mon dos et voler au gré du vent.

Emportée par un élan de joie devant cette nature resplendissante, je décidai de dévaler la douce pente que je sentais sous mes pieds et de ne m’arrêter qu’une fois l’eau atteinte. Sitôt pensé, sitôt exécuté ! S’pèce de folle, tu vas encore le regretter !

Éclatant de rire, je m’élançai vers la mer, profitant de cette liberté offerte. Mais. Car il y a toujours un mais, sinon ça n’aurait pas été drôle. Bien sûr.
En pleine course, je sentis un choc et percutai de plein fouet un solide inattendu. J’te l’avais dit !


Ouch ! Exclamation qui m’échappa sans le vouloir. Mon corps bascula vers l'avant, et je me retrouvai par terre, sur quelque chose (ou quelqu'un !) qui n'était certainement pas du sable.

Un deuxième Ouch me répondit, mais qui cette fois-ci ne provenait pas de moi.



Ouvert à tous !
Eve_ella
Un peu d’air. Beaucoup d’air. Un grand… non, énorme bol d’air ! Mes poumons se remplissaient, puis se vidaient. Debout face à la mer, je respirai à plein poumons et me sentis déjà bien mieux.

Malgré mon cerveau embrouillé, malgré l’orchestre jouant fortissimo dans ma tête, une question revenait, incessamment : Comment diantre faisaient-ils ???
La veille, après quelques chopes de bière, la tête me tournait déjà. Je me demandais toujours comment j’avais bien pu passer la nuit, comment j’avais ne serait-ce que réussi à rentrer. Un miracle, sûrement. Ça ne pouvait être autre chose. Et toujours aucun souvenir précis et clair de la soirée. Je me souvenais juste de Lorenzo, puis de deux inconnus qui avaient rempli la table de bière…. Infâme liquide… Comment ? Comment ??

Le cœur au bord des lèvres, je retins un gémissement. Pitié, faites cesser ce vacarme ! Et faites que j’arrive au moins à tenir sur mes jambes !

Une nuit ne suffisait apparemment pas pour se reprendre… Qu’est-ce qu’il m’avait pris de pénétrer cette taverne ?! Et de sortir ici, là, maintenant ?

La tête menaçant d’exploser, je m’affalai plus que je ne m’assis à même la sable, ne remarquant même pas l’eau venant me lécher les pieds.

Quelques bribes de détails me revinrent peu à peu, sans pour autant me soulager le crâne. Lorenzo.. lui-aussi n’avait pas eu l’air en forme. Et pourtant, j’en étais certaine… quoique… c’est lui qui m’avait aidée à sortir de cette taverne. Et après que s’était-il passé ? Aucune idée. Peut-être connaissait-il un moyen pour faire cesser le tumulte assaillant ma tête ? Non ! Aucune raison que je le lui demande, je n’avais certainement pas l’intention de reprendre ne serait-ce qu’une infime goutte de ce breuvage !

Je lâchai un gémissement et me prit la tête entre les mains. Comment une seule boisson pouvait-elle contracter autant d’effet ?

Calmement, je tentai à nouveau d’inspirer puis d’expirer à plein poumon, tâchant par-là de me rafraîchir les idées. Plus de doute permis, l’air frais de la mer aidait bel et bien…
Hellora_alwenna.
Une aube naissante, le piaulement du goéland venant traverser l'air Marin, quelques nuages trainant la mélancolie d'un matin peinant à s'éveiller sous un soleil timide voilé de la Brume du Nord..Un paysage d'un autre monde, un paysage qui fascinait les yeux azurés de la Rousse, sur son minois les traces encore d'un voyage éprouvant..


Oui la Rousse avait moins de passion de marcher, elle aimait et cela de loin le doux bercement d'un navire malmené par les vagues qui se voulaient parfois tempétueuse et indomptable.. Son époux lui avait transmis le virus marin, et elle rêvait déjà à son futur Navire.. Le Hell'Or une fierté pour eux, marin dans le cœur, et probablement dans l'âme..


Descendant sur la plage elle se hâta de retirer ses bottes, le massage particulier du sable sous ses pieds, lui faisait renaître de tendres souvenirs, certes là où ils s'étaient rencontrés il n'y avait pas le bruit particulier des vagues s'écrasant sur la roche acérée mais il y avait quand même le sable et un doux roulis de l'eau... Là ou tout avait commencé se dit-elle en silence.


Et d'un pas nonchalant, elle parcourut la plage, elle pouvait voir le port, les navires battant pavillon alignés les uns au côté des autres, un pincement au cœur se fit elle se souvenait de la fierté du Lys, de sa puissance qui avait sombré sous les assauts d'un esprit malade.. Oui elle le pensait malade et atteint d'un profond "Moi je ..Donc tu plis.."Et un jour il se mordrait les doigts d'avoir pensé qu'ils n'étaient que des pantins ou encore des bouffons.. La Rousse ne pliait jamais, son époux lui avait apprit à ne jamais baisser la tête, affronter le mal à bras le corps, et rendre au centuple le mal fait...


S'installant sur le sable encore humide de la marée descendante elle sortit de sa besace plume et vélins et transcris quelques missives urgentes..

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Ghell
Un Village de plus... Calais??? Ou autre??? cela n'avait pas d'importance...
Il était avec son Epouse, celle qui était son plus beau trésor...

Il se dirige vers la plage... Il avait connu des plages...
Plages de Lacs, de Mers, d'Océans...

Mais a chaque Plages il voyait son Etoile... Sa Hell'Or...

Leur première Plage ou il se sont trouvé, Leur première étreinte... Leur premier Baiser...
Leur Premier je t'aime...

La première Rose Bleue qu'il lui avait offert...



Leur première étreinte ou ils n'étaient qu'un...



Unis pour la vie et au delà...

Leur première nuit sur leur Navire le Lys Noir...



Une Nuit suivie d'une autre... Leur enfant Hell... Leur Fille Hell'En...

Ils aimaient se retrouver chaque secondes... Il savait qu'elle était l'Unique...

Il sourit et prononce doucement

Da Garan Ma Hell'Or...

Il s'approche de sa Douce et se met a genoux derrière son Trésor...

Ses Lèvres embrassent sa Nuque...

Ses mains entourent sa taille...
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Eve_ella
Une semaine de retraite chez les nonnes ! Comme le temps m’avait semblé long, et je croyais bien que ce dernier s’était fait un malin plaisir à passer le plus lentement possible !
Toute la semaine j’avais rêvé de cette sortie où enfin, enfin !, je pourrai sentir le vent sur mon visage et dans mes cheveux, respirer l’air salé et m’assoir près de l’eau.
Hum, bien sûr, je n’avais certainement pas pensé qu’à ça… Les prières, le repas, les nonnes, la vie… et lui. Lui dont j’espérai que peut-être, par le plus grand des hasards, il se trouvait de nouveau à Calais, et qui sait sur la plage où je me dirigeai… À cette pensée mon cœur s’emballa, et je me concentrai à nouveau sur le chemin à prendre. Pas que je me perde. Pas maintenant. Mais cet espoir… lui restait, vivace, tandis que je gravissais la dune d’un pas léger.
Hellora_alwenna.
Les bras tendres se refermant autour d'elle, un bref instant les paupières se ferment, le bonheur à l'état pur?!? Oui cela l'était.. Ils n'avaient besoin de rien d'autre au fond que d'être ensemble..

Ouvrant doucement les azurs, elle laissa son regard parcourir l'horizon, la Mer du Nord avait ce côté fougueux et indomptable, les creux se faisant profond, l'écume crachant son blanc sur le sable lourd..



Citation:
Da Garan ma Hell'Or



Un sourire tendre se dessinant sur le minois, elle s'inspirait de ces mots, un amour fou?!? Probablement... Passionné?!? Oui cela en était sûr.. Renversant quelque peu la tête elle lui sourit...


Da Garan mon Ghell..


Un silence elle laissa les mots se perdre dans les remous marins, puis reprit d'une voix calme..


On est bien ici, le vent marin, le souffle iodé, et rien ni personne pour troubler notre quiétude..
Elle se tût un instant, puis reprit.. Cœur Anghell me manque beaucoup tu sais, même si je n'avoue rien et surtout pas devant-elle car j'ai toujours l'angoisse d'un refoulement, elle me manque vraiment, elle me donne aussi beaucoup mais comment arriveront nous un jours à nous entendre?!?


Elle plongea son regard à nouveau sur le lointain elle se posait mille questions sur sa relation avec Anghell, une jeune demoiselle qu'elle considérait comme sa propre fille..

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