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L’histoire s'écrit sur la longueur d'une vie, chapitre par chapitre, l'être évolue selon son propre rythme...
18 février,Saint Aignan, Berry...10 Ans..
La petite jeune fille s’éveille regard curieux et méfiant aux alentours pas un bruit l’orage est passé, au travers de l’encadrement de la fenêtre de la grange où elle c’est réfugié pour s’abriter, le ciel est d’une jolie couleur azuré. Un légers froissement de tissus lui fait détourner son petit minois auréolée de cheveux noir de jais indisciplinés, rebelle tout comme son caractère, posant l’iris d’un vert bleuté sur une vielle dame qui se trouve là, l’air lasse et fatiguée. Qui est’ elle ? La petite ne sait, elle se refugie instinctivement au fond de cette meule de foin sur lequel elle a dormie, prenant l’air faussement apeuré comme elle sait si bien faire, sur le qui vive prête a s’échapper en cas de danger. Voix uséede la vielle qui s’élève dans le silence de l’aube naissante, la petite écoute.
« Bonjour la gamine, quel est ton nom et que fait tu là a Saint Aignan dans cette grange par cette nuit d’orage, toute seule en proies aux vils faquins qui se trouve sur les chemins »
La gamine ne sait quoi répondre et garde le silence, seul bruit répondant en échos : le crie de son ventre affamé. Sourire édenté de la vielle qui lui lance une besace contenant deux miches de pain et 50 écus, la gamine n’en reviens pas de ce don et lui jette en guise de réponse un regard interrogateur. Alors la vielle dame reprend
« Mange petite, tu as la vie devant toi prend donc des forces pour l’affronter. »
La vielle dame détail la gamine cassant la miche de pain en deux et mordant a pleine dents, la gamine ne sait quoi lui répondre, elle n’a pas le souvenir de porter un nom, encore moins de parents dont sa petite tête ne se souvenait pas. Elle vit de petits services rendu en échange de nourriture, de petit larcin qui lui permette de survire, elle ne sais d’où elle le tiens, mais elle a ce don innée de bien souvent être a la suite d’une charrette bien pleine qui malencontreusement perdent une roue de la charrette, le chargement se déversant au milieu du chemin, ainsi la gamine ce sert discrètement juste ce dont elle a besoin pour survivre et repart a la découverte d’un nouveau village.
Elle a découvert malgré son jeune âge que La haine est un sentiment plus fort encore que l'amour, elle se cultive, elle crée une dépendance, une possession, un besoin vital d'avoir l'être haï proche de soi..." Sois indifférent a tes ennemis, ils ne méritent pas ton amour" Elle a mis du temps à comprendre cette phrase lourde de sens. Alors elle prends soin que personne ne s’attache a elle.
Mais dans la vie, il est des choses auxquelles on ne peut être indifférents. Ces choses qui vous mangent l'esprit, vous tordent le ventre, et vous paralyse les pieds. Ces aveux qu'on voudrait n'avoir jamais vus, entendus ou lus... L'indifférence n'est pas facile face à certains évènements, restés de marbre quand la colère est si forte qu'elle est difficile à contenir.
La vie est un grand livre, les chapitres long de cette si jeune viequi viennent de se clore seront dur a oublier, dans les profondeurs de mon esprit ces mots resteront gravés. " Révèle toi, un seul mot de toi et nous seront là." Pas seule...Besoin de ... de faire le point...de relire ce livre où j'ai noté chaque jour ce dont j'ai été témoin...
Mes racines sont ancrées au plus profond de moi, seule ou non nul ne pourra les briser. L’histoire s'écrit sur la longueur d'une vie, chapitre par chapitre, l'être évolue selon son propre rythme...
Un soupire, un sourire, La petite fille se lève et pour la première fois de sa vie va rendre la besace a la vielle dame qui la refuse en posant sa vielle mains calleuse dessus
« Garde là petite, tu en a plus besoin que moi, en échange je souhaiterai te donner un nom, souvenir de notre rencontre aux aurores de cette belle journée hivernal où tu aurai pu être en proies a de vils faquins, mais tu me semble bien trop maline pour ne pas glisser entre leur doigt et t’échapper !!Aurile…. Ce prénom t’irai si bien »
La petite jeune filleaccepte d’un hochement de tête, c’est la première fois que quelqu’un la nomme autrement que sale gosse...