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[RP] Aux maaarches du Palaiiiiis ! ... humpf... du Castel...

Suniva
" - MADOUE !! Ca à l'air encore plus grand que sur les gravures qu'on m'a donnée !! Et beh... par les vieilles chausses de mon Père, elle s'en fait pas la baronne... "

Se tournant vers la mule dont elle a attaché le lien au pommeau de sa selle...


" - Avance bourricot !! Tu l'sens pas l'picotin là !! J'ai faim ! J'ai soif !! J'suis couverte de poussière !! HUE BOURRIQUE !!! Grmmbblllfffff.... "


C'est une Suniva ronchon qui arrivait en vue des portes du Castel de Lignières. La noble bâtisse dominait la jeune femme juchée sur sa monture et tirant tant qu'elle pouvait pour faire avancer sa mule lourdement chargée qui rechignait.

C'est qu'elle avait trimé dur sitôt commande passée par Johanara, et puis encore après pour fabriquer ce fameux cadeau qu'il lui semblait bien normal de lui offrir... Enfin de leur offrir à tout les deux. Fallait quand même pas l'oublier le fanfrelucheux narcisse qu'elle allait épouser, la "douce" Baronne... La jeune normande avait pris la route bien après qu'elle ait fait livrer à grands frais la toilette qui devait être le clou de la fête mais elle tenait à s'assurer que pas un bout de ruban n'aurait l'outre-cuidance de déparer la belle... Pas un jour comme celui-là. C'est qu'elle avait l'amour du travail bien fait Suniva. Ah mais !!

C'est dans cet état d'esprit : inquiétude mélée de lassitude et mâtinée de ronchonnerie qu'elle se présenta à la poterne. Cheveux en bataille, braies poussiéreuses et tirant à hue et à dia la mule qui portait cadeau et baluchon.


" - OHE !!! OUVREZ !!! JE SUIS SUNIVA D'EAUZE !! LA NOBLE DAME DE LIGNIERES M'ATTEND !!!"


Autant faire activer les choses, n'est ce pas ?

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--Serguei


Mais quel basin! Quinze ans! Et l’avait jamais connu de gazoute!
Pour sûr le Léo traînait bien trop dans les jupes parfumées d’ la Baronne! Si au moins l’avait eu la cuisse légère la rouquine , il aurait appris la vie.

Mais même pas! Farouche comme pas permis la bougresse! Avec une telle croupe , quel scandale!
L’avait juré en la reluquant la première fois qu’elle était plutôt du genre tigresse, la boucle folle…

Ses seins lourds et ses hanches marquées l’avaient dupé. Rien à en tirer, une pimbêche!

Boudiou c’est qu’il était fleur bleue l’caniot en plus! Voulait compter fleurette et bloner la gueuse avant de s’la faire! Voulait des fleurs pis d’la chandelle avant descendre ses braies!

L’allait en faire un homme du petiot! D’ja qu’avec ses boucles blondes l’avait l’air d’une minette , pas un poil au menton! Et chétif avec ça! Un vrai bousou !

Y avait qu’à l’voir mater la Mathilde sans rien toucher! Baziot! Y longtemps que l’ Sergei l’avait mis la main à la pâte! Belle bête la blonde, avec des nattes qui sentaient l’blé et un corps moelleux à souhait.

Fallait lui trouver une donzelle facile au jeunot mais qui lui fasse pas peur.

Du genre jolie brunette au r’gard ambré… Avec du coffre et… S'frotte les yeux.


Foutre dieu! Z’êtes qui vous?? Qu’est-ce que vous foutez là? Si z’êtes venue mendier , moué vais vous l’dire de suite , dégagez! Point ça chez nous! Quoi qu’elle dit la gazoute? La baronne vous attend ?

Pour ça qu’tu gueules comme un guerlet la greluche? Allez avance!


De ses mains vigoureuses et cagneuses, il s'empara de sa taille et la fit descendre prestement avant d'la pousser légèrement d'vant lui. Léger sifflement et mirettes amusées qui s’portent sur la donzelle.

T’es pas trop mal , crade mais praticable. Moué j’ai du boulot pour toi s’tu veux! Une fois qu’t’as fini avec l’Ambroise passe me voir , j’t’expliquerai !

J’te mène au salon , ‘ssuis toi les pieds , va gueuler sinon .


Sa grosse paluche vint effleurer son échine , histoire de prendre la température. Peut être bien qu’celle la s’prend pas pour une dame d’la haute comme la Linon!
Suniva
Bien calée sur sa selle, Suniva voit arriver un drôle de personnage... Au moins aussi crasseux qu'elle, l'haleine tellement chargée qu'elle en perçoit les remugles et fronce le nez... Et ce discours !!!

" - Euh... Qu'est ce qu'il dit là, le gougnafier ?"

" - Ah bah, j'ai rien compris... C'est à nous qu'il parle là ?"


" - Et ben voui, mordiou ! On dirait bien... "


Pas le temps de poursuivre plus avant le dialogue intérieur que deux paluches crasseuses viennent se poser sur sa taille, la soulèvent et la déposent sur le chemin puis la bousculent sans ménagement... Et la voix grasseyante qui reprend sur un ton de commandement...


T’es pas trop mal , crade mais praticable. Moué j’ai du boulot pour toi s’tu veux! Une fois qu’t’as fini avec l’Ambroise passe me voir , j’t’expliquerai !
J’te mène au salon , ‘ssuis toi les pieds , va gueuler sinon .


Humeur de viking ayant perdu son drakkar d'une... Et en plus la prendre pour une ribaude à son arrivée. Ca, c'est trop ! C'est qu'on ne parle pas à une normande de cette façon sans en payer le prix, pour sûr !

Volte face, sourcils en mode barrage, prunelles noisettes qui ont viré à l'orage... mais un gros orage pour le coup ; rictus qui déforme la lippe habituellement aimable et c'est une harpie qui fait soudain face au gros adipeux.


" - NAN MAIS !!! OTEZ VOS SALES PATTES, MANANT !!! J'VOUS DIS QUE SA HÔOOOOOTEUREUHHHHH LA BARONNE JOHANARA DE LIGNIERES M'AAAATTEND !!!"


La furie attrape le rênes de la monture, les plaque dans la main du gros et se baissant, vient saisir la dague qu'elle a en permanence dans sa chausse droite, tire d'un coup sec pour la dégager du lien et la présente sous le nez vérolé en sifflant...


" - Vous n'avez pas jusqu'à vêpres, pouilleux... Menez moi à elle où votre panse va perdre quelque livres plus vite qu'elle ne les a prises ! Et faites attention à la mule... elle transporte le présent de noce que je compte offrir à la baronne ! Mulot !!! EN AVANT PALSEMBLEU !!!"

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--Serguei
Le libidineux s’dégonfla comme un ballon de baudruche et fit même un pas en arrière , perdant de sa morgue et de son audace.

Norf de norf , la pintade donnait d’la voix!

Quel organe! Si elle s’donnait comme ça au pieux , sacrée affaire la petiote!


T’as pas fini d’gueuler nan? Si t’aimes couiner , on peut aller au lit hein , t’useras pas ta belle voix pour rien ma caillette!

T’es vilaine quand tu beugles , t’as cte vilaine ride au mileu d’ton joli front.
Ah ces femelles , savent pas c’qu’est bon pour elles!


Merdaille! Vla t’y pas qu’elle l’menace avec sa dague! Aucun humour! Lui a même pas pincé les miches! Ça s’échauffe pour un rien les donzelles d’nos jours!

C’est bon.. Fais pas la basine , j’me calme , tout doux la furie.

Il cracha pas loin des chausses de la brunette pis essuya ses lèvres épaisses à l’aide de sa manche de lin sale. Et d’poursuivre plus bas , en grognant , une main grattant sa barbe hirsute , l’autre remontant ses braies jusqu’à la panse.

Faudra pas marouner quand vous serez toutes vieilles et moches , c’est qu’ça molline vite une femme! F’ront moins les fières et viendront appeler l’Serguei , mais l’Sergeui l’en voudra plus!

Pas un mulot…


Il fourra la main dans sa poche usée et en sortit une fiole qui empestait la vinasse avant d’la porter au gosier et d’la vider goulûment.

T’en veux? Aller fait point ta prude , t’auras tout l’temps de jouer les mijaurées là haut avec les mignonnes. Ça empeste l’jasmin et autre connerie fleurie.

Approche qu’je t’hume. Suis sûr qu’tu sens l’foin. D’ailleurs la grange est pas si loin…
--Mereeulalie


La vieille, qui entend toujours ce qu'il ne faut pas, surprend des cris à la porte du domaine... Elle vient donc traîner son cotillon de douairière près de là. Le Sergueï, ce va nu pied plus occupé des cuisses des filles que des jambes des chevaux, se prend de bec avec une donzelle au haut verbiage... Tudieu, la drôlesse a un langage à faire pâlir tous les "monsignori" de Rome ! Ramassant sa robe façon vaisseau amiral abattant ses toiles, elle se rue sur le couple criard...

- Eh ben ? C'est-y une manière ça de se présenter ? Et toi l'freluquet d'écurie, c'est comme ça qu'on t'a appris à causer à une dame, fut-elle du petit peuple ?
Et pis d'abord, qu'est-ce qu'elle veut la p'tite dame ?
Suniva
Arrêt sur image...

Nous avons... Hum...

Un cheval fermement tenu par une Suniva toute en-colérée : étant donné les circonstances, c'est bien normal !

Une mule qui profitant de l'arrêt qui s'étire, broute et s'avance, un brin d'herbe suivant l'autre, vers l'adipeux qui continue ses lubriques élucubrations.

Un tas de gras dont le cerveau a émigré depuis longtemps en un endroit que la convenance ne permet pas de nommer si ce n'est qu'en le situant sous sa ceinture, bien au chaud dans ses braies.

Et une descendante des Vikings qui n'a rien perdu de son héritage, renforcé par un père soldat et une mère intendante. Sûre de son bon droit et assez portée sur la religion pour savoir reconnaitre une engeance du Sans Nom quand elle la voit. C'est comme ça !

La dague a été abaissée, ce gueux ne vaut pas la peine qu'elle soit salie selon les critères de la jeune normande. L'ennui c'est qu'elle cherche comment s'en débarrasser, parce qu'il insiste l'envinassé ! Il l'aura bien cherché !

Action !

La dague de nouveau levée par une Suniva excédée en même temps que le cocher sort une gourde malodorante ;

Une vieille rombière la coiffe au vent, les cotillons relevés qui accourt l'air mauvais.


- Eh ben ? C'est-y une manière ça de se présenter ? Et toi l'freluquet d'écurie, c'est comme ça qu'on t'a appris à causer à une dame, fut-elle du petit peuple ?
Et pis d'abord, qu'est-ce qu'elle veut la p'tite dame ?


Un cheval surpris qui se cabre, heurtant une mule qui n'a rien vu venir, trop occupée qu'elle est à se bâfrer et qui donc réagit comme toutes les mules qu'on agresse sans prévenir : Elle lève la tête, aperçoit une paire de fesses graisseuses soudain devant ses yeux de mule, y voit l'ennemi. Se tourne et rue, lançant deux sabots aiguisés par les pierrailles du chemin qui atteignant leur but, envoient valser l'importun graisseux et vinasseux, sa gourde toujours à la main, la face contre terre et ravalant ses dernières invites concupiscentes en même temps que la poussière.

Un moment de flottement... Suniva avise la coiffe. Puis suit des yeux la jolie arabesque volante du cocher et sans plus y prêter garde, se désintéressant totalement du sort du goret, revient à la vieille femme.


" - Et voila ! Aristote est toujours là quand il faut ! Le bonjour Dame..."


Rapide recherche dans la mémoire de Suniva : les cours de bienséance inculqués par sa défunte mère lui reviennent, et malgré les braies peu féminines, elle croise les chevilles et plie légèrement les genoux en une révérence rapide, agrémentant le tout d'un sourire qu'elle veut chaleureux.


" - Moi, je suis Suniva d'Eauze. La noble baronne me fit l'insigne honneur de me commander sa robe pour ses noces et quelques autres petites choses aussi à l'occasion de ses épousailles... Je m'en viens vérifier que tout est à sa convenance et lui prouver ma reconnaissance et mon attachement en lui portant un présent fait de mes mains pour célébrer la fête... Mais dites moi, ma bonne Dame..."


On a entendu des cris au loin. La jeune femme à porté son regard vers l'origine des couinements.
Et ce regard se transforme ; ahurie par ce qu'elle aperçoit soudain, elle pointe du doigt la façade du Castel : une silhouette s'agite, apparemment un enfant...


" - C'est la coutume en Berry de pendre un enfant à la veille des noces d'une noble personne ? Madoué ! C'est que vous savez vivre !"


Les boucles virevoltent, l'oeil pétille à nouveau et le sourire formel devient franchement taquin.
Et ma foi, la pensée vagabonde...


* Me vla chez les fous ! Ca promet...*

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--Mereeulalie


La vieille tourne la tête en direction de ce que voit la donzelle... Elle en ouvre la bouche de stupeur...

- Par mes premières culottes fendues ! Tudieu de tudieu... C'est pas un enfant, c'est le nain du futur marié qui joue les hirondelles ! Mais je vais te lui coller une "mufflée" à "c't'arsoye" là...

S'adressant à Sergueï, le cul en l'air et le nez dans les pâquerettes...

- Et toi, face de pantin, quand tu auras fini de brouter, ramasse ton derrière de "pouer" (porc), et va donc voir à l'écurie, si j'y suis !

A la dame...


- Suivez-moi ma dame, je va vous mener vers la baronne... C'est là-haut justement, ce sont ses fenêtres !

Tout en ouvrant la marche, elle courre plus qu'elle ne marche vers les appartements de sa maitresse, bien décidée à mettre de l'ordre dans toute cette valetaille...
Suniva
Gloussement amusé se fait entendre en réponse aux diatribes de la vieille femme qui visiblement sait se faire entendre des bas-valets...

Suniva s'empresse d'aquiescer, va vers sa si douce et opportune mule, la caresse en récompense de ses service puis la libère de sa charge plus encombrante que lourde.

Se pose un bref instant près de la carpette avinée et lance...


" - N'oubliez pas de soigner mes animaux mon brave hein ! J'irai vérifier, pour sûr !"


Rictus moqueur et voila notre normande suivant comme frêle esquif les bras chargés d'un mystérieux colis tout emballé de toile et d'un baluchon, sans oublier sa vieille sacoche de cuir bouilli qui lui bat le coté... suivant donc, presque courant, ce qui lui semble être la gouvernante "toutesvoilesdehors" de celle à qui elle est venue prêter main-forte en ces jours de liesse qui se préparent...

Et une douce voix aux accents nordiques se met à fredonner en avançant vers les nobles portes...


Aux maaaarche du Paaalaiiis,
Aux maaaaarche du Palaaaiiiis,
Ya une tant belle fillelonla...
Ya uuuune tant beeelle fiiiiilleuuuhhhh...

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majordome, incarné par Kadfael
Quel Stupre ici !
ça commence à me plaire...

S'incline devant ces Dames,
Continuez, je ne fais que passer...
Ayerin
[Carne peu docile, fessier douloureux ... Grogne, Grogne Locarin]

Chevauchée mais pas fantastique...
Chevauchée sur bourrin pouilleux depuis la mort d'son Succube en PA...
Chevauchée de défection car l'était un poil malade, douleur là ou elle aurait préféré n'voir jamais rien sortir de trop liquide ... pi s'aider d'fougères afin de rendre propret l'endroit, était fort douloureux ... après l'ortie sur la pomme, la voila meurtrie sur son orgueil !

Cavale la bête sans grâce, carne qu'elle bouffera afin d'calmer ire naissante. C'ra bien fait pour c'te bestiole qui a chaque arrêt obligatoire, semblait s'foutre d'sa cavalière par des henniss'ments d'mal dégrossi ...!


Fichu suppôt d'Satan !!
L'Cornu t'a mené à moi afin que j'ai maintes souffrances à subir,...
TUDIEU ...
Glousse tout c'que tu peux l'décharné, ma j'va t'bouffer tes cuissots dès mon arrivée, à c'te simagrée d'mariage à la noix !


L'aimait pas c'genre de cérémonie la gamine,... depuis toujours déjà et depuis peu bien plus encor' ... que d'la foutaise que cela ... Grogne, et ronchonne tout son soul, au sortir d'un aut'fourré devenu ses meilleurs compagnons, tout au long d'cette fichue route jusqu'au domaine d'la Lignières.

Ça demande souvent son chemin,...
On lui répond avec d'l'accent qu'elle n'reconnait pas, des intonations d'coincés d'la fesse, et du paysan lourdeau ... mais trouva d'la vieille femelle, bien fripée d'la trogne qui put enfin lui en apprendre plus sur l'chemin, dernière ligne droite, qui la fit arrivée à bon domaine.

Le reconnut même, y était v'nue une fois, sans passer par la grande porte, mais c'te fois-ci, Locarin ne se sentait pas en état d'passer par dessus d'la muraille ... Regarde les grilles, l'reste en profondeur, s'gratte les tifs, et se demande si c'était bien celui là d'domaine qu'elle avait envahi,... hausse les épaules, ronchonne car si elle grogne, ben son bide l'est plus gouailleur qu'elle ...

GRoumfhgroiunfh !!!!

... Alors cessa cette contemplation débile, et mit son corniaud aux arrêts, descendit d'la pestouille d'bête, et lui fila un regard, celui qui depuis son départ n'la quittait plus : la colère !


Tu pouvais pô m'dire d'pas manger les mêmes baies qu'toi... L'Coyote ?

La gamine laissa les rênes pendantes, mains sur l'bide, avança sans trop s'presser, vers euh... ce qu'elle croyait être le service trois pièces devant accueillir les invités des très bientôt noceurs ... "Paix à l'âme de ces malheureux, la liberté y a qu'ca d'vrai dans c'monde privé d'certitude..." s'approchait d'plus en plus, l'pas non vaillant, un brin fébrile et la trogne, au teint pâle-verdâtre et sudation d'front dégoulinant le long de ses tempes qui lui martelaient du tambourin à la rendre plus irritante que jamais ...

Hey oh,... Oh hey !!!!
Y a t'y d'la personne pour m'ouvrir ?
Vais pas devoir faire le planton ici, hein ... pi y a d'l'urgence !!!!!!

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--Serguei
Le cocher s’était relevé non sans mal , le pif encore tout endolori.

Foutu canasson et foutue femelle! Ah ça elle pouvait s’gausser la gazoute mais il s’vengerait d’l’affront!

Le mariage des deux fanfrelucheux étaient prévus pour le lendemain mai y avait déjà du passage et que de la donzelle!

Justement , yen avait une jeunotte qui se trémoussait à la grille ,s’tenant l’ventre et gueulant comme une enragée
.

Boudiou , c’tune mode les gazoutes d’brailler comme des truies? Qu’est-ce t’as la mignonne?

Une envie pressante? Ba fallait le dire de suite! S’tu veux j’tiendrais la porte et j’peux même t’aider à r’mettre tes braies!

Allez viens là mignonne , jt’emmène aux latrines pis on ira voir la Baronne.
Ayerin
[Corps qui s'trémousse, devant un Mâle, y a pas idée!]

Plante sa mirette furieuse sur l'corniaud qui s'avançait jusqu'à elle, à cela, rien d'anormal, mais lui filer d'la gouaille si cavaliere, v'nait d'lui terminer d'lui péter l'fion a la gamine.

* Boudiou , c’tune mode les gazoutes d’brailler comme des truies? Qu’est-ce t’as la mignonne?
Une envie pressante? Ba fallait le dire de suite! S’tu veux j’tiendrais la porte et j’peux même t’aider à r’mettre tes braies!
Allez viens là mignonne , jt’emmène aux latrines pis on ira voir la Baronne.


Certes, elle n'y connaissait pas grand chose a l'étiquette ou aux us et coutumes des affreux collés-montés mais fallait pas déconner un poil d'aisselle tout d'même, y pourrait donner un peu plus d'éducation à leurs serfs,...
Naméo, oser lui parler d'la sorte et ce même si elle risquait d'se faire dessus, c'était suicidaire !
Trépigne du bassin, plonge son regard dans celui du malotru et lui balance d'sa gouaille d'titrée d'la cour, privée d'miracles.


C'est à moi qu'tu causes mon gars ou à mon Coyote à quatre pattes ?
A nous deux p'être bien ?
Alors ouais, j'ai d'l'urgence collé à l'arrière train, mais jte préfère tenant les rênes d'mon Coyote qui lui aussi à d'la chose a délester hein... quant à moi, tu m'dis ou j'peux trouver bonheur et délivrance, et ma porte foi d'moi, elle s'gardera toute seule !
Pour mes braies, si tu te dépêches pô, ce sont macculées que jvais te les mettre sur ta poire d'mal embouché !
Pis balance-moi encor' d'la truie à la pomme et mal de bide ou pas, j'te bouffe les tripes.


L'enragée prit les rênes du Coyote qui semblait s'fendre l'museau d'la voir si malmenée,.. et de colère s'retourna et lui planta d'la canine sur l'museau,... "tvas pas t'y mettre aussi, imbécile !" et tendit les rênes de l'envoyé d'Satan au cradingue d'la bouche,...

Sur ce, l'ami, j'te suis ... l'coin esseulé avant tout et après allons voir Ta Baronne ...
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Bastien.
Longue route. Épuisement réciproque. La route fut longue et sans escale. Sauf une, si on peut le considérer come tel. Le cheval n'était pas lui. Trouvé sur la route, recueillit plutôt, emprunté même, presque volé en fait. L'ancien propriétaire, Aristote aie son âme, n'avait aucun talent de cavalier. Le pauvre homme. Et puisque le cheval ne lui aurait plus été d'aucune aide, il l'avait emprunté. C'est pour cela qu'il était arrivé plus tôt, d'ailleurs. À pieds, il aurait peut-être même été en retard. Mais passons. Le voilà qui arriva en vue des grilles du castel. Posant pied à terre, il renvoya d'un geste la bête, n'étant point pressé pour rentrer chez lui de toute façon. À la grille, curieux spectacle d'un trio insolite. Ce cocher qu'il commençait à bien connaître, une pauvre bête qui n'avait plus que la mort à espérer ainsi qu'une gueuse poussiéreuse qui se trémousse d'envie... mais pas celle que vous croyez!

Rire en coin, il contourne le groupe aussitôt, non sans oublier d'adresser un salut à la dame, une prière pour le canasson et un rire étouffé au cocher. Ne s'étant cependant jamais rendu à ce domaine, il ne comprit qu'avec sa chance inouïe et son non-sens de l'orientation, il ne tarderait certainement pas à se perdre dans un quelconque recoin. Il avisa alors un serviteur.


"Je suis Bastien, fils de Bernhari, seigneur de Chery. Je suis venu assister à la cérémonie mais le long voyage sans escale m'a épuisé. Y aurait-il un endroit où je pourrais me reposer en attendant le mariage? Et si vous pouviez également annoncer mon arrivée à la baronne de Lignières..."
--Mereeulalie
La mère Eulalie redescend juste de la chambre de la Baronne, quand un marmiton freluquet arrive vers elle, en se décrottant proprement le nez, et lui dit...

- Gniorf... mer'eulalie... scrointch*... y'a un "cavaleur", à la porte... scrointch..., y d'mande après la baronne... scrointch...

La vieille en avale sa dernière dent -ou presque- et se met à hurler...

- Sacré cochon... tu peux pas t'mettre en retrait avant de curer "les écuries d'Eole" non ? Et puis on dit cavalier pas cavaleur !

Le gars en reste la bouche ouverte...

- les écuries déole ? c'est où ça m'dame, j'sais point moi ? Et pis, le Sergueï, l'aime pas qu'on touche à ses écuries d'abord...

Eulalie lui colle une tape derrière la tête et lui rebat les oreilles vivement...

- Par mes premières culottes fendues ! Espèce de boudiou de bête !... Je parlais de ton nez, brelaud* de malheur... On ne se décrotte pas le nez en public ! Combien de fois faudra-t-il te le dire ? Hou que tu m'échauffes le sang et la bile... Allez file que j'accueille ce messire... Retourne à ton ouvrage fan de putaille...

Puis, alors que le gamin, en pleurnichant comme une donzelle, file à la cuisine ou l'attend Maître Ravin, le cuisinier du domaine, Eulalie s'avance vers le portail et apostrophe -aimablement- le sieur...

- Finissez donc d'entrer messire, un page va se charger de votre monture et moi je m'en va vous mener à la Baronne...

Sur cette formulation un peu ancêtre du "suivez-moi jeune homme", la vieille ramasse ses cotillons et elle repart dans l'autre sens,en pensant :

"Mais vont-y arriver tous les uns derrière les aut'es comme ça ? Peuvent pas arriver tous en même temps non ? pfff... va m'entendre ma p'tite caille tiens..."

* scrointch = bruit du doigt dans le nez...
*brelaud = personne stupide
Asterie
Asterie ne pu rentrer au domaine pour se préparer elle avait du tout apporter au dispensaire trop de travail. Elle avait donné consigne de venir la chercher avec la voiture.

Gaston le majordome et cocher d'Asterie se tenait devant le dispensaire attendant sa maitresse .
Cela faisait un moment déjà et il commençait un peu à se demander s'ils n'allaient pas arriver en retard à la cérémonie. Les passants le saluaient certain sourire il faut dire que ce n'était pas la première fois qu'il attendait la Dame de Farges Allichamps.
Ce n'est pas qu'il soit en avance car il était toujours ponctuel . Mais sa maitresse c'était autre chose ...Ses obligations de Médecin la retenait toujours plus longtemps qu'il ne fallait.

On lui avait plusieurs fois proposé d'attendre hors de la voiture mais, il avait toujours refusé sauf s'il pleuvait . L'attente et la patience il connaissait très bien entant qu'ancien moine soldat. Il avait reçu une éducation militaire par son père et pour faire plaisir à sa mère une éducation religieuse. Mais après bien de batailles il avait décidé de prendre sa retraite et avait été embauché par Messire d'Ambparé le défunt mari d'Asterie.
Au bout de quelques temps la Dame de Farges Allichamps sortit du dispensaire il descendit pour l'aider à monter.

Puis ils prirent la route du domaine de Lignières.
Asterie était juste en temp mais n'avait pu faire autrement une urgence dernière minute, une jeune fille c'était fait attaquer par des brigands et arrivé inconsciente au dispensaire avec plusieurs plaies et une plaie plus importante à la tête.

Asterie soupira enfin elle pensait qu'elle n'y arriverait pas. Cela aurait été dommage de manquer le mariage de La Baronne de Lignières. Elle repensa au faire pars reçue, elle n'y avait pas crue au départ Johanara se marier ... L'homme qu'elle allait épouser avait vraiment de la chance car connaissant Johanara personne n'aurait pensé qu'un jour...
Le paysage était agréable le temps printanier. Ils arrivèrent au domaine de Lignières.
Gaston prit la parole.


Bonjour ma Maitresse Dame Asterie d'Ambparé de Farges Allichamps est attendu par la Baronne de Lignières pour la cérémonie de mariage.
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