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[RP Fermé] Kermesse en vadrouille

Juliette.mansart
Puisqu'il semble que ce soit nécessaire, les seules poupées autorisées à poster sont: Juliette.mansart ; Arthanagor ; Omeyer59 ; pnj Sofiene et castillonnais présents cette journée d'adieux


{Castillon, nous venons te dire que nous partons...}

Plus que deux jours ! Encore quelques allers-retours prévus au Castel et elle recouvrirait enfin sa précieuse liberté!

Ce jour, elle en avait rêvé depuis trente-sept dodos ; oui oui ! elle avait bel et bien compté les journées restantes, telle une gamine à qui l'on aurait promis une surprise emballante à venir! Ce n'est point que son expérience de procureure lui avait à ce point déplue, mais elle n'avait guère prévue que ce poste en apparence anodin, allait accaparer la quasi totalité de son temps!

Aussi avait-elle négligé son amoureux, son très chevelu comparse de toujours ainsi que ses amis castillonnais durant ces deux longs mois! Sans oublier l'arrivée impromptue du petit Sofiene en fin de mandat, qui avait achevé de chambouler sa vie déjà, passablement remuée!

En fait, depuis quelques temps, tout semblait se précipiter autour d'elle sans qu'elle ne puisse rien y faire ; parvenant de peine et misère à consacrer un peu de temps à Sofiene pour leur apprivoisement mutuel.

Oui, il était grandement temps que ce mandat s'achève enfin! Pour fêter cette liberté recouvrée, l'Ours et la Biche avaient convenu d'aller se ressourcer en famille au Béarn.

Juliette trépignait déjà à l'idée de ce départ et du voyage, car au-delà du ressourcement, faut avouer que la brunette n'était jamais vraiment parvenue à demeurer en place plus que quelques mois d'affilés ; et ce voyage cadrait étrangement avec ses habitudes, 4 mois sonnants! Partir pour mieux revenir... ou pas! Ce détail serait reconsidéré plus tard par le trio, après avoir savouré l'air frais !

De retour du Castel à dos de canasson, elle arriva au grand galop devant la façade de l'auberge, y trouvant d'ailleurs Arth et Sofiene, tout concentrés qu'ils étaient, à rafistoler la charrette laissée pour contre ces derniers mois. Toujours sur son cheval hors d'haleine, Juliette sourit à leur attention


-Tiens, tiens! Ne serait-ce pas les hommes de ma vie que je vois-là?!

Le canasson semblant tenté de lui répondre poussa un hennissement retentissant, piaffant la terre battue entremêlée de neige au passage.

-Doux.. doux...

Quelques caresses prodiguées à la brave bête, Juliette tendit les bras vers Arth pour qu'il l'aide à regagner le sol, profitant de cette proximité pour l'enlacer furtivement et goûter à ses lèvres avec tendresse ; puis avisant Sofiene de ses azurs affables, elle lui caressa la chevelure qu'il avait aussi touffue que la sienne en esquissant un sourire sincère.

-J'ai fait un détour par mes champs sur le chemin du retour et... je crois que j'aurai un léger souci de maïs mon beau dit-elle, esquissant une légère moue alors qu'elle reportait son regard sur son amoureux.

-Clairement, si nous quittons comme prévu ce samedi, je ne pourrai vous approvisionner en maïs, Omey et toi, pour le voyage! Semble que le mauvais temps des derniers jours ait ralenti leur croissance!

S'accroupissant devant Sofiene

-Viens, je vais te montrer ce que je t'ai déniché! J'espère que cela te plaira!

Enthousiaste, Juliette retourna auprès de la bête en gambadant brièvement, Sofiene la suivant pratiquement plus posément ! Nul doute, il tenait de son papa lorsqu'il était question d'extérioriser son enthousiasme, ce qui n'amenuisa en rien celui de la jeune femme! Elle décrocha de sa monture un jouet sensiblement de la taille de l'enfant, sinon à peine plus imposant, soit un balais transformé en cheval-bâton, qu'elle avait fait confectionner pour son amusement au cours du voyage et des séjours plus ou moins longs à venir, dans les différentes villes.
Arthanagor
{...Où les préparatifs commencent...}

Il la savait lasse, et impatiente.

Lasse des turpitudes du Château, de ce poste qu'elle avait accepter et qui lui prenait un bonne partie de son temps... et , impatiente de "prendre l'air". Ils en avaient parler plusieurs fois de ce voyages, le soir avant de s'endormir, dans les rares moments d'intimité qu'ils arrivaient a se ménager: Une façon comme une autre d'aller voir ailleurs, de l'autre coté de la colline si l'herbe est plus verte, et, du moins l'esperait-il de s'apprivoiser un peu plus. Arth avait dit oui...

Avant, il y a de cela quelques années il avait une forge, et aujourd'hui , si tel était encore le cas, le travail s'en serait trouvé grandement facilité.
Là, la charette reposait sur deux gros billots de bois, la surelevant juste a peine pour qu'on puisse aisement demonter une roue.
C'est la tâche qu'il s'etait donner pour ce jour l'écossais: vérifier le cerclage des roues de la charette. A terre, à coté de lui, etaient posés les quelques outils qu'il avait gardé de cette époque où il offiçiait comme forgeron.
Une roue était entrain de passer à la verification, le cerclage semblait en état malgrés quelques petits défauts qui seraient bien vite réglés, quand à l'essieu, l'écossais jugeait sont etat suffisament bon pour tenir le temps de ce voyage, et il a vrai d'ires, il etait bien aise de ne pas avoir cette pièce a changer, voir même à refaire.
Il alternait les coups de masses, et les coups d'oeil sur l'enfant a côté de lui, prenant garde a ce qu'il ne touche pas à un des outils. L'arrivée d'un cheval au galop lui fit tourner la tête.
Telle une amazone, les bouclettes au vent, la brunette arriva vers eux
:
- Tiens, tiens, dit-elle, ne serait ce pas les deux hommes de ma vie que je vois là ?! l'écossais posa un instant ses outils et l'aida a descendre de sa monture avant d'échanger un baiser sous le regard de Sofiène auquel elle passa afectueusement la main dans sa tignasse.

La brune leur fit part de l'état de ses cultures, qui avec le froid, ne donnaient pas aussi rapidement que d'habitude. Le maïs supportait mal les rigueurs de l'hiver qui sevissait actuellement. Arth opina de la tête: on ne lutte pas contre les lois de la nature, le vieux Gilmore dans sa grande sagesse le lui avait repeter maintes et maintes fois
.
- Hé bien nous apprendrons à nous passer de blé d'inde (*) ou nous en acheterons un peu sur le marché avant de partir...dit-il en souriant,..ça ou quelques miches de pain. Bref, n'importe quoi sauf les brochettes d'escargots bourguignons au fromage fondu helvete de Vanu pensa l'écossais...

La brune tout en l'ecoutant, s'accroupit devant le gamin et lui demande de veniravec elle pour découvrir la surprise qu'elle lui a préparé. Arth aussi curieux qu' interessé regarde le jeune garçon la suivre. Qu'a-t-elle bien pu déniché la brunette?...arth la voit detaché de derrière la selle de son cheval une espèce de manche a balais. Il grimace, ne voyant toujours pas ce dont il s'agissait jusqu'a ce qu'il découvre la tête de cheval en bois qui en ornait une des extrémités.

L'écossais s'approche de son fils tenant le jouet
:
- Hé !! hé !! hé !! lui dit -il, et celui là au moins, pas besoins de fers aux sabots...Il reporte son regard sur la brunette, ...et tracasses pas Ju', on ne criera pas famine. Puis, grimaçant, il ajoute :...Dis, on doit aussi penser a regler l'aubergiste, et prevenir les amis non?....

(*) Autre nom du maïs

_________________

Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Omeyer59
Omeyer s'était levé de potron-minet ce matin, il avait décidé de se promener un peu pour terminer de se réveiller. Il était passé en lisière de la forêt de Castillon là où il avait coupé maintes fois du bois afin de gagner quelques écus. Il aimait bien l'odeur et les bruits de la nature qui se dégageaient de la forêt, il trouvait cela très relaxant. Cependant on était en hiver, l'air était frais, et à l'ombre des arbres, Omeyer commençait à avoir froid, il se hâta pour retrouver le sentier qui menait en ville, jusqu'au marché.
Les premiers rayons du soleil levant frappèrent son visage, ce qui lui fit un bien fou. Il acheta un pain qu'il engloutit en vitesse, ce qui termina de rendre des couleurs à ses joues.

Sur le chemin du retour à l'auberge, il repensa aux derniers mois qui étaient passés si vite, son arrivé à Castillon, une foules de rencontres toutes sympathiques, les soirées en taverne, le concours de peinture, le match de soule...
Il s'était tout de suite plus ici mais maintenant il aspirait à un peu de changement, le voyage que Ju proposait tombait à pic. La pauvre depuis quelle était devenue procureur ne voyait plus le bout du tunnel, elle méritait bien des vacances après s'être occupée de tous les vilains du comté, le tout en limitant sa consommation de bière au strict minimum syndical, histoire de ne pas dépérir...
Il était bien décidé à lui faire arrêter cette mauvaise manie le plus rapidement possible, il connaissait déjà le remède à employer...

Pendant qu'il était perdu dans ses pensés, il avait bien avancé et se retrouvait maintenant tout près de l'auberge. Devant celle-ci se trouvait Ju et Art, il s'empressa d'aller les saluer.

Salut vous deux...

Il sourit en apercevant l'enfant derrière Ju.

..euh vous trois plutôt! ça va bien ?
--Sofiene


Plus que son père s’affairant sur une roue de la charrette, c’est le nombre d’outils qui intéressait l’enfant qu’il était. D’abord distant, occupé a jouer faire un empilement de boules de neiges qui devait à la fin ressembler a un bonhomme, le jeune Sofiène s’était rapprocher rapidement de l’atelier improviser qui trônait devant l’auberge.
Petit à petit, évitant avec une ruse insoupçonnée les œillades de son père le surveillant, il s’était rapproché .
Il se tenait debout, portant son attention alternativement sur les gestes que son père faisait, et la grosse tenaille posée au sol, permis les autres outils.
Il se baissa, lentement , tendit sa petite main pour la prendre, tellement concentré sur son action qu’il n’entendit pas le cheval qui arrivait
.

- Tiens, tiens ! Ne serait-ce pas les hommes de ma vie que je vois là ?!
Il sursauta, comme s’il venait d’être pris la main dans le sac et fit volte-face. Juliette se tenait sur un cheval et les regardait. Mettant pieds a terre, elle s’approcha d’eux, et passa la main dans sa tignasse ce qui le fit grimacer un peu. C’est pas encore aujourd’hui qu’il tiendrait la tenaille dans ses petites mains.
Il s’éloigna un peu, laissant les grands discuter entrer eux .
Des bribes de mots lui parvenaient, notamment la présence d’un certain « ho mais » qui semblait vouloir du maïs. Il avait raison, c’est bon le maïs, surtout grillé. Il soupira en regardant avec envie la tenaille, quand Juliette vint s’accroupir devant lui :

- Viens, je vais te montrer ce que je t’ai déniché ! J’espère que ça te plaira

Il la suivit jusqu'à son cheval, ne grande bête en rapport sa taille d’enfant dont il se méfiait un peu, et elle décrocha ….non ? c’était pour lui ça ? il ouvrit de grand yeux incrédules, portant dans un premier temps son regard sur le cheval-jouet, puis sur Juliette avant de tendre ses mains rougies par le froid et de le prendre, et de bredouiller dans un sourire ravi :
- merci Juliette….
Il "monta en selle" alors que son perd lui vantait l’avantage de ce genre de monture alors que dejà, une autre personne arrivait.
Le nouveau chevalier le regarda, se tenant sur ses gardes…
Juliette.mansart

Le brunette souriait en regardant le petit chevaucher fièrement sa modeste monture-de-fortune. Relevant ses azurs en direction de son écossais, elle lui décocha un regard visiblement soulagé. N'ayant elle-même, jamais eu d'enfant.. du moins.. vivant, elle se sentait vivement craintive vis-à-vis de Sofiene. Elle craignait tant de mal s'y pendre ! Enlaçant son amoureux de son bras autour de sa taille, un sourire radieux illuminait sa frimousse.

Même si l'enfant accaparait en cet instant précis, toute l'attention de la jeune femme, l'arrivée de son ami ne passa néanmoins guère inaperçu, aussi le gratifia-t-elle d'un sourire sincère. Elle délaissa momentanément son amoureux pour accueillir Omey convenablement, c'est-à-dire d'une bise et d'une brève étreinte.


-Bonjour mon chevelu préféré! Heureuse de te voir ! Qui plus est, tu arrives juste au bon moment .. admire la brave bête dont Sofiene vient de faire l'acquisition! Ce n'est peut-être pas un pur-sang mais bon...

La brunette rigola doucement de sa propre boutade puis se tournant vers Sofiene

-Sofiene, trottes par ici avec ton canasson, que je te présente à mon ami d'enfance! Voici Omeyer, Omey, voici Sofiene, le grand garçon d'Arth...

Ne sachant trop si l'évocation de la mère du petit pouvait lui occasionner de la peine ou autres, elle ajouta dans un murmure discret à l'oreille d'Omey: et Estanoïse...je ne crois pas que tu l'aies déjà rencontrée... elle semble voyager beaucoup. Pour ma part, je l'ai rencontrée en Touraine alors que tu tentais de revenir doucement à la vie au Berry...dit-elle affichant momentanément une petite grimace ne voulant guère trop s'attarder sur cette malheureuse époque pour lui.

Leur bavardage continua un moment et Juliette écoutait, large sourire aux lèvres, plutôt ravie du groupe qu'ils formaient à eux quatre ; ils constituaient en fait sa petite famille improvisée, du genre que l'on a choisi tout naturellement par les élans du coeur. Sachant qu'il lui restait encore à astiquer leur chambre d'auberge afin de la rendre pour de bon, elle s'approcha doucement d'Arth, pour s'enquérir

-Alors, où en es-tu dans les préparatifs? Puis-je t'être utile ou ça va, je peux monter ? Crois-tu que nous pourrons partir à temps?...
Pour ma part, nos vêtements et ceux de Sofiene sont déjà en malles, ne restera plus que les bectances à rajouter au fourbi au dernier moment. Sinon, reste à préparer la chambre pour remettre les clés et je m'occuperai également de régler avec l'aubergiste t'inquiètes.


Se tournant aussitôt vers Omey d'un air taquin, allant même jusqu'à le menacer de son index pointé bien roide dans sa direction

-Et toi... ne t'avises surtout pas à débiter une quelconque raillerie sur le nombre de malles que je compte mettre dans cette charrette!!! Rigolant doucement, elle ajouta T'inquiètes, nous voyagerons léger cette fois! Ton bagage à toi est prêt au fait?
Omeyer59
Omeyer rendit la bise et l'étreinte à Ju qui avait un sourire radieux qu'il n'avait pas vu depuis pas mal de temps, pas de doute, elle attendait vraiment ce départ.

-Bonjour mon chevelu préféré! Heureuse de te voir ! Qui plus est, tu arrives juste au bon moment .. admire la brave bête dont Sofiene vient de faire l'acquisition! Ce n'est peut-être pas un pur-sang mais bon...

Omeyer sourit, et porta le regard vers l'enfant qui jouait avec un manche bois provenant d'un balais sur lequel était fixé une tête de cheval en bois.

Sofiene, trottes par ici avec ton canasson, que je te présente à mon ami d'enfance! Voici Omeyer, Omey, voici Sofiene, le grand garçon d'Arth...

Omeyer vit approcher le petit garçon tenant fermement entre ses jambes le jouet, il avait l'air un peu intimidé mais curieux. Omeyer lui fit un grand sourire :

- Salut mon grand, dis donc tu as un sacré beau cheval !
Ouais moi c'est Omey et donc toi c'est Sofiene, tu vas voir je suis sûr qu'on va bien s’entendre nous deux.


Estanoïse...je ne crois pas que tu l'aies déjà rencontrée... elle semble voyager beaucoup. Pour ma part, je l'ai rencontrée en Touraine alors que tu tentais de revenir doucement à la vie au Berry...

Omeyer secoua négativement la tête pour signifier qu'il ne l'avais pas rencontré avant. Il n'ajouta rien car il avait été marqué par ce passage au Berry.
Il serra la main de Arth et ils continuèrent de parler à trois en regardant Sofiene s'amuser avec son nouveau jouet. Juliette détailla les bagages qu'elle avait préparé pour emporter, elle se tourna vers Omey qui avait déjà un sourire au coin des lèvres

-Et toi... ne t'avises surtout pas à débiter une quelconque raillerie sur le nombre de malles que je compte mettre dans cette charrette!!!

- Nannnn jamais de la vie tu me connais enfin !! répondit Omey dont le visage exprimait la taquinerie des yeux au menton.

T'inquiètes, nous voyagerons léger cette fois! Ton bagage à toi est prêt au fait?

Le sourire s'effaça doucement du visage d'Omey.


Heuuuuu oui bien sûr... il doit me rester deux ou trois truc et tout est bouclé...

Omeyer repensa à l'état de sa chambre lorsqu'il avait quitté l'auberge pour aller acheter du pain. Ses affaires étaient harmonieusement réparties au quatre coin de la chambre avec au centre de la pièce sa malle de voyage ouverte et vide. il l'avait poser là à son arrivé à Castillon et avait déballé ses affaires petit à petit, ce qui donner maintenant un désordre du plus bel effet. Il faut dire qu'en tant que célibataire endurci, il n'avait pas vraiment développer une habitude ni une passion pour le rangement. Il était même aller jusqu'à pousser le lit et le meuble sur le côté pour s’aménager un espace suffisant pour pouvoir faire rebondir une balle en cuir contre le mur, un de ses passes temps lorsqu'il n'arrive pas à dormir.
Omeyer sortie de ses pensées quant il vit le regard de Juliette :


- Heu je pense que je vais quand même monter pour terminer mes bagages, il s'agit de rien oublier hé hé...
Arthanagor
{ …Dernières mises aux points…}

L’écossais sourit en voyant Omeyer s’approcher du groupe et les saluer, visiblement tout aussi heureux et impatient que la brunette à la perspective d’un prochain départ sur les routes du royaumes. Il rend son salut et laisse les deux complices bavarder un temps, Juliette lui présentant également Sofiène.
Lui, il a une roue a finir. La charrette ne sera pas de trop, et en cas de coups dur, pourrait même éventuellement servir d’abri au groupe de voyageurs. En quelques coups de massettes il a tôt fait d’ajuster le cerclage. Il ne reste plus qu’a repositionner la roue sur son axe, et le tour est joué
.

Il plonge sa main dans un pot de grès contenant une sorte de liquide épais et visqueux et en badigeonne l’extrémité de l’axe généreusement, et aux prix de quelques efforts parvient a la repositionner. Il la fait tourner doucement quelques tours vérifiant qu’elle tourne régulièrement, sans à coups et bien dans l’axe. Il est satisfait du résultat, malgré les moyens rudimentaires qu’il a. Il commence a ranger son outillage, alors que la brunette s’approchant lui demande :
- Alors, où en es-tu dans les préparatifs ? Puis- je être utiles ou ça va , je peux monter ? crois-tu que nous pourrons partir à temps ? une avalanche de questions qui ne le surprend guère a vrais dires, pressée qu’elle est de partirPour ma part, nos vêtement et ceux de Sofiène sont déjà en malles, ne restera plus que les bectances à rajouter au fourbi au dernier moment. Sinon, reste à préparer la chambre pour remettre les clefs et je m’occuperai également de régler avec l’aubergiste.
Il opine du chef, s’en suit quelques remarques et taquinerie de part et d’autre entre Omey’ et elle sous le regard amusé et intéressé de Sofiène. L’écossais les regarde tour à tour se chamailler et finit par répondre à propos du nombre de bagages en souriant:
- Aucun de vous ne battra Vanupied et ses vingt sept malles …. Puis il les regarda plus sérieusement , et ajouta :… tha sin uabhasach math (*) dit-il, je penses que tout devrait être prêt a temps alors, il me reste a moi qu’ a donner quelques brassées de feur(**) aux montures et tout seras ullamh(***) .
Il referme le sac de toile de jute contenant ses outils ça vous laisse le temps de vérifier qu’on oublie rien.

Il range le tout dans un des coffrets qui sont suspendus aux cotés de la chariote, et le refermer soigneusement. Perdre un outillage serait peut être pas un drame en soit , mais ces outils là, il y tenait, c’était tout ce qu’il lui restait du temps ou il possédait sa forge…

Traduction du Gaelique Ecossais :
(*) c’est tres bien
(**) Herbe, foin
(***) prêt, terminé, fini

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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Juliette.mansart
{ Qui n'a pas d'espoir n'aura pas de regrets*}


[Quelques jours plus tard… moment du grand départ]


Arth et Juliette s'étaient affairés une bonne partie de la journée à remplir la charrette, faisant des allers-retours de celle-ci à la chambre et menant un boucan impressionnant dans l'auberge. Si bien qu'à quelques reprises, l'aubergiste leur avait même fait de gros yeux et laissant échapper un profond soupire, comme s'il louait le ciel pour que son supplice s'achève enfin!

La soirée était déjà entamée et la jeune brunette trépignait littéralement, tant de froid que d'impatience, à proximité de la charette, dans laquelle était déjà installé le petit Sofiene, qui tentait de se divertir comme il pouvait vu les circonstances. Juliette n'avait pas aperçu une seule fois Omeyer au cours de cette journée, et franchement, elle hésitait entre pester contre lui du fait qu'il retarde le départ prévu, ou s'inquiéter de ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'il ne donne point signe de vie.
Sans parler des amis qu'ils devaient rejoindre en taverne pour faire leurs adieux... Mais qu'est-ce qui fout corne de bouc?!

Jetant une oeillade en direction de son amoureux, visiblement exaspérée


- As-tu toqué à nouveau à sa porte de chambre? ... Bon bah remettons le départ à demain alors!! Personnellement, j'ai vraiment besoin d'une chope pour faire passer ce que j'ai de coincé dans l'gosier!

Elle poussa un soupir puis d'un signe de la main nettement plus doux que son humeur, elle enjoint Sofiene de descendre ; allant de ce pas, supplier l'aubergiste de leur permettre de rester une nuit de plus.


[Plus tard, en début de nuit...]


En taverne avec toute la petite bande de castillonnais que le couple affectionnait particulièrement et après avoir ingurgité moult chopes, la jeune femme semblait vachement plus détendue, quoique toujours aussi déçue de devoir une fois de plus, repousser son départ de Castillon. Alors que tous rigolaient et se détendaient, la porte grinça pour laisser entrevoir "un Omey" complètement décontracte et arborant un gilet tout neuf en plus de son sourire habituel.

Juliette cru avoir une apparition... dévisageant le retardataire elle ne put que s'exclamer


-Bah euh.. t'arrives d'où comme ça?! Ne devions-nous pas partir aujourd'hui?! Enfin, hier vu l'heure actuelle ! Je rêve ou tu as pris le temps de faire des emplettes?!

Elle détaillait son nouveau gilet en fronçant les sourcils, comme si celui-ci était la cause de tous les maux de la Terre ou enfin, à tout le moins des siens!


*ad libitum - Shakespear
Arthanagor
{…Avant l’heure c’est pas l’heure, …après l’heure, c’est plus l’heure…}

Tout avait été contrôlé plusieurs fois.
Les malles diverses avait été chargées soigneusement ainsi qu’une grande partie du matériel dont ils pensaient avoir besoin durant ce périple sur les routes du Royaume. Sofiène, après d’äpres négociation avait réussi grâce a un entêtement hors normes à obtenir de faire la première partie de la nuit assis devant, à coté du celui ou celle qui conduirait l’équipage.
L’écossais lui, comme a l’accoutumé, monterait Héra, sa fidèle jument. Il pourrait ainsi partir en éclaireur, si besoin afin de prévenir le convoi d’un éventuelle attaque de brigands.
Il ne manquait plus qu’une personne : Omeyer
.

- Mais qu’est ce qu’il fout, corne de bouc pesta Juliette en lui jetant un regard énervé,…As-tu toqué à nouveau à la porte de sa chambre ?
Il répondit par l’affirmative :
- Oui, plusieurs fois même, dit-il, mais il est introuvable…
- Bon !!….bah remettons le départ a demain alors !! lâchât Juliette, j’ai vraiment besoin d’une chope pour faire passer ce que j’ai dans le gosier.
Tout le monde mit pied a terre, ils allèrent négocier une nuitée de plus a l’auberge et couchèrent Sofiène, le laissant à la garde de l’aubergiste et sa dame avant d’aller passer la soirée en taverne.

Ils éclusèrent quelques tournées d’hypocras, et boissons diverses en devisant avec le noyau de castillonais habituel.
La porte grinça laissant entrée un souffle d’air glacial, et l’Ecossais se redressa pour pester contre l’arrivant qui voulait leur faire attraper un mal de poitrine mais il n’en eut pas le temps. La brunettre se redressa plus vite que lui et invectiva celui qu’il reconnu comme Omeyer
:
- Bah euh…t’arrives d’où comme ça ?! Ne devions nous pas partir aujourd’hui ? elle grimaceenfin, hier vu l’heure actuelle. Je rêve ou tu as pris le temps de faire des emplettes ? Des emplette ? Arth détailla plus en avant Omeyer qui arborait un gilet noir de bonne facture et qui semblait visiblement fier de son achat.
- C’est vrai ça dit Arth, smaoineachail !! (*)il sourit regardant Juliette, bah il a peut être idée de trouver jouvencelle à son goût durant le voyage, c’est son droit !
Le regard noir que tourna la brunette, d’abord vers lui, puis vers le porteur du dit gilet le dissuada d’en dire plus. La belle était déjà suffisamment énervée d’avoir raté le départ.
Qu’importe, ils partiraient le lendemain, la route sera toujours là.

Mais l’impatience gagnait le petit groupe de voyageur.
La route….


Citation:
Traduction du Gaélique Ecossais.
(*) incroyable !!

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" delanda Britania est "
Omeyer59
Durant les derniers jours avant le départ, Omeyer avait suivi le conseil de Juliette est s'était mis en tête d'économiser un maximum d'écus pour le voyage à venir. Cela passait forcément par moins de tournées en taverne mais également par plus de boulot. Auparavant il avait terminé de boucler ses affaires et ses provisions, il s'était promis de ne plus rien déranger avant le départ.
Il était donc entré dans le cercle : panneaux (mairie), boulot et dodo. La routine s'étant installée, il se rendit tout naturellement en ce dimanche matin à la mairie pour choisir un boulot. Il y rencontra Bikko qui lui proposa de travailler chez lui, Omey accepta content que son travail aller rendre service à un ami. Il passa donc toute la journée dans le champs de Bikko à retourner la terre qui par miracle n'est pas encore trop gelée. C'est exténué qu'il reparti en direction du village mais avec une bourse pleine d'écus. En prenant la direction de l'auberge, il passa devant le marché où un marchant l'accosta :


- Messire, regardez les belles étoffes que j'ai à vous proposer, regardez ce beau gilet, je suis sûr qu'il vous ira comme un gant.


Omeyer regarda distraitement l'étale du commerçant, il était loin d'être un expert en terme de mode mais il devait reconnaitre que le gilet était beau et de plus semblait très chaud.

- Bon essayons ça alors...

Après plusieurs essais et un débat sur la couleur puis sur le prix, il reparti avec son gilet et le commerçant avec ses écus.
Omeyer n'avait pas vu le temps passé mais il faisait déjà nuit. Il décida de se rendre en taverne où il semblait y avoir une bonne ambiance.
Il ouvrit la porte et distingua que ses amis étaient là, il s’apprêtait à les saluer quand :


-Bah euh.. t'arrives d'où comme ça?! Ne devions-nous pas partir aujourd'hui?! Enfin, hier vu l'heure actuelle !

Le visage de Juliette était tellement expressif que même si elle n'avait pas parlé, il aurait comprit de quoi il s'agissait. Un espèce de TILT se produisit dans le cerveau d'omey englué dans la routine des derniers jours :

DEBUT FLASHBACK :

-Et toi... ne t'avises surtout pas à débiter une quelconque raillerie sur le nombre de malles que je compte mettre dans cette charrette!!!

- T'inquiètes, nous voyagerons léger cette fois! Ton bagage à toi est prêt au fait?

- Heu je pense que je vais quand même monter pour terminer mes bagages, il s'agit de rien oublier hé hé...

- ça vous laisse le temps de vérifier qu’on oublie rien.

FIN FLASHBACK


-Oh pinaise le voyage...

Juliette et Arth enchainèrent :


- Je rêve ou tu as pris le temps de faire des emplettes?!

- C’est vrai ça, smaoineachail, bah il a peut être idée de trouver jouvencelle à son goût durant le voyage, c’est son droit !

Omeyer hésita un moment à partir en courant en voyant le regard de Ju sur son gilet mais la porta claqua derrière lui.

- Heuuuu, vous allez avoir du mal à le croire mais j'ai complétement oublié le voyage...
Pourtant je ne préoccupais que de ça...


Omeyer essaya tant bien que mal d'expliquer comment il avait pu oublier le voyage tout en prenant le temps d'acheter ce nouveau gilet qui attirait l'attention de tout le monde.
Finalement l'ambiance se détendit et tout le monde en profita pour taquiner Omey avec notamment une récompense à venir: le crâne d'or chevelu de la plus belle gaffe. Le voyage commençait par un loupé...
--Sofiene


{ …Entretien avec un aubergiste…}

Tard dans la soirée, dans une des chambres de l’auberge…

Pour une raison qui lui était inconnu, car même si on lui avait bien expliqué que le départ ne se ferait pas ce soir mais demain a cause d’un retardataire, il savait que parfois les grandes personnes ne disent pas toujours la vérité aux enfant, il passerait une nuit de plus dans l’auberge.
Juliette et son père avait décider d’aller passer la soirée en taverne, et il l’avait laisser en garde vers Robert, tenancier de l’établissement où il vivait jusque là
.

Seulement voilà, impatient lui aussi de partir, il n’arrivait pas a fermer l’œil, trop excité a l’idée de pourvoir mener la chariote comme un grand.
Aussi, le pauvre homme se tenait a son chevet, le peu de cheveux qui ornait son crâne ébouriffés, tentant de l’endormir par mille et un stratagèmes, en vain
.
- Bon !! faut dormir là mon grand, il est tard maintenant et …
- NAN !!
- Quoi ? …comment ça « nan ! » ?
- J’veux encore une histoire …
- Mais,…mais je te les ais toutes raconté celle que je savais moi , j’en connais plus
- Ahil fit une petite moue boudeuseAlors chantes moi une chanson
- ….
- Alleeeeeeeeeeeez !!!
- Heu,….on va faire autrement hein ? répondit l’aubergiste a bout de patience, tu vas me dire comment fait ton papa pour t’endormir le soir, et je vais tacher de faire de même d’accord ?
L’enfant opina du chef ravi et regarda l’aubergiste avec un sourire radieux.
Il s’assit sur le lit, toisa l’aubergiste et dit
:
- Mon papa, et ben quand j’arrive pas a dormir, il me joue une berceuse…
- Ah ben voilàààl’homme souritje vais moi aussi te chanter …
- Pas chanter….j’ais dis : Jouer
- Jouer ? …Jouer mais avec quoi ?
- Mon papa il joue avec sa cormuneuse
- Avec sa quoi ?
- Cormuneuse…Tu sais monsieur c’est une espece de gros sac en tissus avec plein de tuyaux et faut souffler dedans très fort et …
- Toi !! toic’est avec….avec mes nerfs que tu es entrain de jouer là lui répondit l’aubergiste fâchéAlors les petites farces ça commence a suffire !!! Tu vas me faire le plaisir de fermer tes yeux, …Il se leva , ouvrit la porte et se tournant vers lui avant de sortir lâchât sèchementet je veux plus t’entendre !!!

Ravi de son effet, il tira sur les épaules sa couverture de laine en souriant et ferma les yeux pour sombrer dans un rêve joyeux où l’aubergiste dansait avec sa femme au son de la "cormuneuse" ….
Juliette.mansart
{ Scène un, prise deux... ACTION!}


[Le lendemain, en soirée]


Le trio était enfin parvenu à convaincre l'aubergiste de leur laisser leurs chambres respectives, une nuit de plus, et ce, malgré le raffut qu'ils avaient fait tout au long des préparatifs du faux départ ; promettant bien naturellement, de se faire des plus discrets pour cette dernière nuit. Et ils avaient tenu parole! Du moins, jusqu'au moment du vrai départ.

Juliette et Sofiene étaient seuls à la chambre, prêt à rejoindre Arth qui devait déjà se trouver à l'extérieur à atteler les cheveaux. Elle tendit une besace à Sofiene puis glissa un panier tressé sous son bras, l'appuyant de manière stable sur sa hanche.


-Es-tu prêt?

Tous deux sortir et se dirigèrent vers l'escalier, mais Juliette s'arrêta net, juste au haut de celui-ci et jeta un oeillade taquine à Sofiène.

-Oh ! J'ai une idée! Elle s'accroupit pour lui chuchoter sa stratégie à l'oreille puis tous deux se dirigèrent vers la chambre d'Omey, en reprenant le couloir qu'ils venaient à peine de quitter.

Faisant tous deux face à sa porte de chambre, ils se regardèrent, large sourire fendant leurs visages, visiblement de connivence. Juliette installa la besace de Sofiene en bandouillère sur lui afin qu'il ait plus d'aisance dans ses mouvements et lui murmura


-1.....2....3.... allez!

BAM BAM BAM BAM les deux gamins, car oui Ju était définitivement une gamine à ses heures, et cet instant précis en faisait partie, aussi tambourinaient-ils en choeur, le plus fortement possible durant un bref mais intense moment.

-Allez dépêche espèce de lambin!! Nous sommes prêts à aller rejoindre les autres !

Empoignant la main du petit tout en ricanant, elle l'entraîna vers les escaliers, les dévalant aussi rapidement que ses petites jambes à lui leur permettait. Ils arrivèrent à l'extérieur de l'auberge comme deux tornades en rigolant. Juliette posa son panier au sol, inclinant le haut de son corps en tentant de reprendre son souffle, alors que ses mains s'appuyaient sur ses cuisses. Elle finit enfin par s'exclamer, visiblement fière de leur coup.

-Ce que j'aurais donné pour voir sa réaction!!! Pfiou.. ce qu'il a dû avoir la frousse!Elle souriait largement, regardant tour à tour Arth puis Sofiene

-Il ne devrait plus tarder!! dit-elle en s'approchant de la charrette, petit sourire mutin éclairant son visage.

-Allez, viens Sofiene, je vais t'aider à monter, ce coup-ci, c'est bien vrai! Nous partons!
Omeyer59
Omeyer ne voulant pas refaire la même bêtise de fois de suite, il avait planifié toute sa journée à la minute près et surtout il n'était pas question d'accepter un boulot quelque soit la paye. Le soir venu, il attendait tranquillement dans sa chambre que Juliette et Arth viennent le chercher pour le départ.
Ne pouvant plus faire rebondir sa balle de cuir contre le mur car il avait remis le lit à sa place, il s'amusait à la lancer au dessus de sa tête et à la rattraper d'une main.
Il commençait doucement à s'assoupir en répétant machinalement le même mouvement quand soudain :


BAM BAM BAM BAM

OUAHHHH !!!!!

Omeyer sursauta, il en oublia de rattraper la balle qui revenait trop vite sur sa tête, le seul réflexe qu'il eut fut de se décaler sur la droite pour l'éviter, il se retrouva les quatre fers en l'air par terre avant d'avoir comprit ce qu'il s'était passé. Pendant ce temps la balle rebondit sur le lit et s'écrasa sur sa tête.

-Allez dépêche espèce de lambin!! Nous sommes prêts à aller rejoindre les autres !


- JU !! Tu vas me le payer !!
s'écria-t-il en riant

Il se dépêcha d'ouvrir la porte pour essayer de la toucher avec sa balle.
Lorsqu'il ouvrit la porte, il ne l'a vit pas mais il entendit des pas dans l'escalier, il se dit qu'elle remontait pour recommencer sa blague, il l'attendit en haut et dès qu'il vit une ombre, il tira la balle sur... l'aubergiste qui n'en pouvait plus de tout ce bruit.


- oups je suis désolé... c'est que...


L'aubergiste était rouge écarlate, il semblait proche d'entrer en irruption:

- vous avez 5 minutes pour être DEHORS !!!

Omeyer ne demanda pas son reste et fila dans sa chambre prendre ses affaires et sortit rejoindre ses amis sans oublier de récupérer sa balle devant l'aubergiste en le gratifiant d'un petit sourire auparavant.

- pff bravo Juliette, je crois qu'il faut plus compter sur cette auberge à partir de maintenant dit-il en souriant et en faisait rebondir doucement sa balle contre la tête de Ju.
Allez en route !
Arthanagor
{...Le jour J, à l'heure H...}

Il finissait de charger la chariote.
« Cent fois sur le métier tu remettras ton ouvrage »dit l’adage populaire, lui n’en était qu’a sa deuxième fois, ce qui était pas si mal. Il venait juste de finir de charger le dernier baluchon quand la brunette déboula en compagnie de Sofiène en riant
.
- Ce que j’aurais donné pour voir sa réaction, pfiou !! ce qu’il a dû avoir la frousse dit-elle. Visiblement ces deux là avaient jouer un sale tour à quelqu’un. Ce qui fut confirmer quand elle ajouta l’air mutin : ….Il ne devrait plus tarder.

Il ? qui il ? Se demanda l’écossais. La réponse ne tarda pas, arrivant sous la forme d’un Omeyer qui ne demandait pas son reste, poursuivi par l’aubergiste aussi rouge qu’on pouvait l’être à cette heure de la nuit. Visiblement la petite plaisanterie ne devait pas être du goût de tout le monde. Arth tendit la bride de sa jument à Juliette et marcha au devant de l’aubergiste :
- Gabh air do shocair,(*) dit-il, ils ont un peu exagérer c’est vrai mais là, toi, a hurler comme un sarrasin tu vas alerter tous les miliciens de la ville !!
- C’est un établissement respectable ici, messire, on a le respect du client
L’écossais fouilla dans son sporan et en sortit trois piécettes qu’il mit dans la main de l’aubergiste en disant: :…prends ça, tu payeras la tournée a tes clients demain en dédommagement. Et il lui donna un petite tape sur l’épaules avant de regagner sa monture.

L’heure du départ approchait à grands pas, tout était prêt, chargé, attaché... Il ne restait plus qu’au petit groupe à aller rejoindre le noyau de Castillonais et faire les « au revoir » d’usage et de prendre la route .Arth reprit les rennes d’Héra sa jument, et après un dernier salut de la main à l’aubergiste, donna le signal du départ au convoi qui s’ébranla en direction des tavernes du village.
Ils traversèrent aussi silencieusement que possible différents quartiers de Castillon afin d ‘éviter de réveiller la population endormie. L’écossais se tourna vers la brunette le regard interrogatif :

- On a plus de chance de les trouver à « La Bottine Souriante » ou à « La Castillonaise » selon toi ? demanda-t-il.
Devant ce choix cornélien , il fut décider de passer devant les deux et de faire halte devant celle ou il y aurai le plus de bruits .

Arrivée devant l’endroit sélectionner, le convoi fit halte, et Héra, toujours aussi ombrageuse, poussa un hénissement qui résonna entre les murs des différentes bâtisses
.
- Fin de la discrétion .... dit l’écossais en flattant l’encolure de sa monture pour la calmer.

Traduction du gaélique Ecossais
(*) du calme, relax

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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Stelliem
[Ce n'est qu'un au revoir...]

Comme tous les soirs, ils se retrouvent tous dans une taverne la casti ou la bottine peu importe pourvu que tous soient là et que la joie soit au rendez vous.
Pourtant ce soir marque une coupure dans le rythme de tous et meme si l'on rit et discute de tout et de rien, inconsciemment, l'ambiance n'est pas pareille. Cette soirée marque le debut des séparations et des departs.

Stell attend leur trois amis tout en papotant et ecoutant les autres la taquiner sur le nombre et le sexe de son enfant. Toujours affublé d'une tisane ou d'un verre de lait pendant que les autres profitent de la biere et autres alcools, elle va pour boire une gorgée quand elle entend un hennnissement.

Grand sourire et de dire joyeuse. haaa enfin ils arrivent. Regard vers la porte et de se demander qui va entrer en premier. Juju ? Omeyer ?Arth ? Petit sourire et penser Je dit Juju ! Et d'attendre impatiente que la porte s'ouvre.
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