Juliette.mansart
Puisqu'il semble que ce soit nécessaire, les seules poupées autorisées à poster sont: Juliette.mansart ; Arthanagor ; Omeyer59 ; pnj Sofiene et castillonnais présents cette journée d'adieux
{Castillon, nous venons te dire que nous partons...}
Plus que deux jours ! Encore quelques allers-retours prévus au Castel et elle recouvrirait enfin sa précieuse liberté!
Ce jour, elle en avait rêvé depuis trente-sept dodos ; oui oui ! elle avait bel et bien compté les journées restantes, telle une gamine à qui l'on aurait promis une surprise emballante à venir! Ce n'est point que son expérience de procureure lui avait à ce point déplue, mais elle n'avait guère prévue que ce poste en apparence anodin, allait accaparer la quasi totalité de son temps!
Aussi avait-elle négligé son amoureux, son très chevelu comparse de toujours ainsi que ses amis castillonnais durant ces deux longs mois! Sans oublier l'arrivée impromptue du petit Sofiene en fin de mandat, qui avait achevé de chambouler sa vie déjà, passablement remuée!
En fait, depuis quelques temps, tout semblait se précipiter autour d'elle sans qu'elle ne puisse rien y faire ; parvenant de peine et misère à consacrer un peu de temps à Sofiene pour leur apprivoisement mutuel.
Oui, il était grandement temps que ce mandat s'achève enfin! Pour fêter cette liberté recouvrée, l'Ours et la Biche avaient convenu d'aller se ressourcer en famille au Béarn.
Juliette trépignait déjà à l'idée de ce départ et du voyage, car au-delà du ressourcement, faut avouer que la brunette n'était jamais vraiment parvenue à demeurer en place plus que quelques mois d'affilés ; et ce voyage cadrait étrangement avec ses habitudes, 4 mois sonnants! Partir pour mieux revenir... ou pas! Ce détail serait reconsidéré plus tard par le trio, après avoir savouré l'air frais !
De retour du Castel à dos de canasson, elle arriva au grand galop devant la façade de l'auberge, y trouvant d'ailleurs Arth et Sofiene, tout concentrés qu'ils étaient, à rafistoler la charrette laissée pour contre ces derniers mois. Toujours sur son cheval hors d'haleine, Juliette sourit à leur attention
-Tiens, tiens! Ne serait-ce pas les hommes de ma vie que je vois-là?!
Le canasson semblant tenté de lui répondre poussa un hennissement retentissant, piaffant la terre battue entremêlée de neige au passage.
-Doux.. doux...
Quelques caresses prodiguées à la brave bête, Juliette tendit les bras vers Arth pour qu'il l'aide à regagner le sol, profitant de cette proximité pour l'enlacer furtivement et goûter à ses lèvres avec tendresse ; puis avisant Sofiene de ses azurs affables, elle lui caressa la chevelure qu'il avait aussi touffue que la sienne en esquissant un sourire sincère.
-J'ai fait un détour par mes champs sur le chemin du retour et... je crois que j'aurai un léger souci de maïs mon beau dit-elle, esquissant une légère moue alors qu'elle reportait son regard sur son amoureux.
-Clairement, si nous quittons comme prévu ce samedi, je ne pourrai vous approvisionner en maïs, Omey et toi, pour le voyage! Semble que le mauvais temps des derniers jours ait ralenti leur croissance!
S'accroupissant devant Sofiene
-Viens, je vais te montrer ce que je t'ai déniché! J'espère que cela te plaira!
Enthousiaste, Juliette retourna auprès de la bête en gambadant brièvement, Sofiene la suivant pratiquement plus posément ! Nul doute, il tenait de son papa lorsqu'il était question d'extérioriser son enthousiasme, ce qui n'amenuisa en rien celui de la jeune femme! Elle décrocha de sa monture un jouet sensiblement de la taille de l'enfant, sinon à peine plus imposant, soit un balais transformé en cheval-bâton, qu'elle avait fait confectionner pour son amusement au cours du voyage et des séjours plus ou moins longs à venir, dans les différentes villes.