Arthanagor
{
Attaches moi si tu peux
}
La Teste-de- Buch
Larrivée en ville avait été plus discrète que lors de leur arrivée a Bordeaux.
Est- ce pour fêter cet « exploit » que le petit groupe décida de passer la soirée en taverne ? peut-être qui sait. Une chose était certaine, cette soirée serait la bienvenue, après les déboires bordelais.
La taverne, la première quils trouvèrent ouverte, ferait laffaire.
En poussant, la porte, une fois que leurs yeux se furent habitués a la lumière de la pièce, lEcossais s »aperçut que lambiance de lendroit était des plus calme : étrange pour une taverne dailleurs. Ils sinstallèrent a une table, et commandèrent un pichet dhypocras.
Arth remarqua les coups dil que jetait sa brunette, et, aussi discrètement que possible se retourna. Cétait un couple, père/ fille ou amants quimporte.
Omeyer, non content darborer un gilet tout neuf de bonne facture, tenait absolument a faire, entre deux moqueries sur le sens de lorientation de Juliette, des démonstrations de salto arrière. Il faut bien avouer que celui-ci était passé maître en la matière un peu trop dirait-on, a en juger par la remarque de la brunette :
- Ah non !! tu recommences encore ? Nous faudra-t-il tattacher pour que tu tiennes un peu en place ?
- Bah ça doit être le gilet répondit lEcossais en souriant, le tissus neuf parfois ça gratte.
Pas le temps de finir la phrase que la jeune femme assise plus loin se leva, munie dune corde de chanvre que lui donna son père, puisque finalement il sagissait de lui, et entrepris sous le regard médusé de Juliette et de lEcossais de saucissonner Omeyer a sa chaise.
Arth but une gorgée dhypocras, avant de dire amusé, passant un bras autour des épaules de son aimée. Visiblement, la donzelle avait jeter son dévolu sur le pauvre Omeyer, qui plus est avec laval de son père.
- Je vois que la jeune dame et toi semblez être très liés Omeyer, dit-il hilare, je comprends mieux le sens de lexpression « avoir des attaches ». Le pauvre avait beau se débattre tant quil pouvait, mais il était pris, aussi sur que pouvait lentre une mouche dans une toile daraignée. La donzelle, le regarda effrontément, posant ses poings sur ses hanches en lui disant : .je suis une « sergente ».
LEcossais pouffa de rire en regardant Juliette.
- Mortecouille, il est tombé sur une dominatrice lui dit-il au creux de loreille.
La soirée avançait et le pauvre Omeyer était toujours ficelé comme une rosette. Bon, il est vrai que les moqueries allaient bon train, mais la situation sy pretait. Cest le père qui, mis fin a cette séance de ficelage en demandant à sa fille de lui rendre la corde. Elle entreprit de défaire les liens qui retenaient Omeyer et profita dailleurs dêtre au plus près de sa « proie » pour lui voler un baiser.
Le clou de la soirée fut lexhibition de la drolesse qui se lança dans une danse lascive faite de contorsion diverse en regardant « la rosette dun il gourmand.
Mais il en est des bonne choses comme du reste, il ne faut pas en abuser.
Apres une dernière remarque amusée de Juliette, lécossais se leva et rendit vers Omeyer au grand désespoir de la devergoigneuse (*).
- Désolé hein, dit-il je men veux de briser un amour naissant, mais on devrait rentrer, on a encore un peu de route a faire demain .Puis lui époussetant le gilet, il se tourne vers Juliette Je pensais pas quun gilet pouvait avoir un tel pouvoir, va falloir quon le surveille vraiment, sinon on va finir par devoir acheter une autre chariote pour trimbaler ses conquêtes .
Il donna une tape dans le dos dOmeyer, en riant de bon cur, et alla chercher Juliette. Il lui donna le bras, et récupérèrent le tombeur de ces dames.
Arth ne put sempêcher de dire, en sortant de la taverne :
- Sans rire .cest la coupe de cheveux ou le gilet qui fait cet effet ?
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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..
" delanda Britania est "
La Teste-de- Buch
Larrivée en ville avait été plus discrète que lors de leur arrivée a Bordeaux.
Est- ce pour fêter cet « exploit » que le petit groupe décida de passer la soirée en taverne ? peut-être qui sait. Une chose était certaine, cette soirée serait la bienvenue, après les déboires bordelais.
La taverne, la première quils trouvèrent ouverte, ferait laffaire.
En poussant, la porte, une fois que leurs yeux se furent habitués a la lumière de la pièce, lEcossais s »aperçut que lambiance de lendroit était des plus calme : étrange pour une taverne dailleurs. Ils sinstallèrent a une table, et commandèrent un pichet dhypocras.
Arth remarqua les coups dil que jetait sa brunette, et, aussi discrètement que possible se retourna. Cétait un couple, père/ fille ou amants quimporte.
Omeyer, non content darborer un gilet tout neuf de bonne facture, tenait absolument a faire, entre deux moqueries sur le sens de lorientation de Juliette, des démonstrations de salto arrière. Il faut bien avouer que celui-ci était passé maître en la matière un peu trop dirait-on, a en juger par la remarque de la brunette :
- Ah non !! tu recommences encore ? Nous faudra-t-il tattacher pour que tu tiennes un peu en place ?
- Bah ça doit être le gilet répondit lEcossais en souriant, le tissus neuf parfois ça gratte.
Pas le temps de finir la phrase que la jeune femme assise plus loin se leva, munie dune corde de chanvre que lui donna son père, puisque finalement il sagissait de lui, et entrepris sous le regard médusé de Juliette et de lEcossais de saucissonner Omeyer a sa chaise.
Arth but une gorgée dhypocras, avant de dire amusé, passant un bras autour des épaules de son aimée. Visiblement, la donzelle avait jeter son dévolu sur le pauvre Omeyer, qui plus est avec laval de son père.
- Je vois que la jeune dame et toi semblez être très liés Omeyer, dit-il hilare, je comprends mieux le sens de lexpression « avoir des attaches ». Le pauvre avait beau se débattre tant quil pouvait, mais il était pris, aussi sur que pouvait lentre une mouche dans une toile daraignée. La donzelle, le regarda effrontément, posant ses poings sur ses hanches en lui disant : .je suis une « sergente ».
LEcossais pouffa de rire en regardant Juliette.
- Mortecouille, il est tombé sur une dominatrice lui dit-il au creux de loreille.
La soirée avançait et le pauvre Omeyer était toujours ficelé comme une rosette. Bon, il est vrai que les moqueries allaient bon train, mais la situation sy pretait. Cest le père qui, mis fin a cette séance de ficelage en demandant à sa fille de lui rendre la corde. Elle entreprit de défaire les liens qui retenaient Omeyer et profita dailleurs dêtre au plus près de sa « proie » pour lui voler un baiser.
Le clou de la soirée fut lexhibition de la drolesse qui se lança dans une danse lascive faite de contorsion diverse en regardant « la rosette dun il gourmand.
Mais il en est des bonne choses comme du reste, il ne faut pas en abuser.
Apres une dernière remarque amusée de Juliette, lécossais se leva et rendit vers Omeyer au grand désespoir de la devergoigneuse (*).
- Désolé hein, dit-il je men veux de briser un amour naissant, mais on devrait rentrer, on a encore un peu de route a faire demain .Puis lui époussetant le gilet, il se tourne vers Juliette Je pensais pas quun gilet pouvait avoir un tel pouvoir, va falloir quon le surveille vraiment, sinon on va finir par devoir acheter une autre chariote pour trimbaler ses conquêtes .
Il donna une tape dans le dos dOmeyer, en riant de bon cur, et alla chercher Juliette. Il lui donna le bras, et récupérèrent le tombeur de ces dames.
Arth ne put sempêcher de dire, en sortant de la taverne :
- Sans rire .cest la coupe de cheveux ou le gilet qui fait cet effet ?
(*) vieux français : sans gêne
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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..
" delanda Britania est "