Eusaias
[Crcc Crcc Crcc Rose Rouge Rose Rose
Comme disent les Anglais : Phoque !]
Digoine était fort paisible ce matin là car le Balbuzard sétait enfermé dans son cabinet afin de prévoir quelques alliances. Il avait disposé les registres de bien des domaines afin de trouver ce quil voulait. La lumière dune chandelle était bien faible et inconstante car et le souffle du Bourguignon faisait vaciller la flamme.
Larbre généalogique était disposé sur un des bords du pupitre et en face des noms Jusoor et Griotte on pouvait lire White et Enguerrand. Le nez aquilin se pencha sur le nom suivant : Cassian. Le jeune garçon devenait peu à peu un homme et il fallait lui trouver bonne épouse. Par ce mariage le Bourguignon espérait bien tisser une alliance.
Le plus intéressant aurait été de marier Cassian au jeune Charlemagne Castelmaure, mais ce mariage contre nature aurait été, bien que politiquement intelligent, une honte pour le balbuzard. Pour cette même raison il pouvait oublier le mariage avec Miguael Enguerrand. Des femmes à marier il y en avait en Bourgogne, mais mis à part la jeune Jehanne-Elissa le balbuzard les trouvait bien trop vieilles pour son fils. Cependant le nom de la vicomtesse de Cauvisson fut noté.
Alors les mains commencèrent à faire voler les feuillets afin de trouver une héritière qui pouvait mériter son attention.
Vaxilart !
Non, Cassian népouserait pas Saint Fargeau mais ce duc là avait la réputation davoir « trempé le biscuit » dans tout ce qui bougeait et parfois ne bougeait. Il devait bien avoir une flopée de bâtardes et avec deux magouilles la bâtarde deviendrait héritière, donc Cassian serait assez vite Duc. Mais le sourire seffaça assez vite : « Et salut vieux c*n ! Tu nas pas une fille avec qui on pourrait magouiller pour que mon fils devienne comme moi : indispensable en bourgogne ? » nétait pas une conversation évidente à engager, surtout quand les deux ducs ne se supportaient pas. Il allait donc falloir passer par madame.
Digoine était fort paisible ce matin là car le Balbuzard sétait enfermé dans son cabinet afin de prévoir quelques alliances. Il avait disposé les registres de bien des domaines afin de trouver ce quil voulait. La lumière dune chandelle était bien faible et inconstante car et le souffle du Bourguignon faisait vaciller la flamme.
Larbre généalogique était disposé sur un des bords du pupitre et en face des noms Jusoor et Griotte on pouvait lire White et Enguerrand. Le nez aquilin se pencha sur le nom suivant : Cassian. Le jeune garçon devenait peu à peu un homme et il fallait lui trouver bonne épouse. Par ce mariage le Bourguignon espérait bien tisser une alliance.
Le plus intéressant aurait été de marier Cassian au jeune Charlemagne Castelmaure, mais ce mariage contre nature aurait été, bien que politiquement intelligent, une honte pour le balbuzard. Pour cette même raison il pouvait oublier le mariage avec Miguael Enguerrand. Des femmes à marier il y en avait en Bourgogne, mais mis à part la jeune Jehanne-Elissa le balbuzard les trouvait bien trop vieilles pour son fils. Cependant le nom de la vicomtesse de Cauvisson fut noté.
Alors les mains commencèrent à faire voler les feuillets afin de trouver une héritière qui pouvait mériter son attention.
Vaxilart !
Non, Cassian népouserait pas Saint Fargeau mais ce duc là avait la réputation davoir « trempé le biscuit » dans tout ce qui bougeait et parfois ne bougeait. Il devait bien avoir une flopée de bâtardes et avec deux magouilles la bâtarde deviendrait héritière, donc Cassian serait assez vite Duc. Mais le sourire seffaça assez vite : « Et salut vieux c*n ! Tu nas pas une fille avec qui on pourrait magouiller pour que mon fils devienne comme moi : indispensable en bourgogne ? » nétait pas une conversation évidente à engager, surtout quand les deux ducs ne se supportaient pas. Il allait donc falloir passer par madame.
Citation:
Duchesse Lynette,
Celle dont jai entendu que du bien,
Salut !
Nous, Eusaias Blanc Combaz, Duc de Bouillon, Président de la noblesse de Bourgogne, nous faisons une joie de vous écrire pour vous féliciter de votre récent mariage avec le duc de Saint Fargueau.
Tiens en parlant de mariage il me vient une idée, nauriez vous pas une fille afin de marier mon jeune fils avec elle ? Ainsi nos deux maisons pourraient voir jaillir une alliance des plus fortes.
Mais ceci nétait quun petit aparté.
Comment allez-vous ?
Au plaisir de vous lire.
Amicalement.
Eusaias Blanc Combaz.
Celle dont jai entendu que du bien,
Salut !
Nous, Eusaias Blanc Combaz, Duc de Bouillon, Président de la noblesse de Bourgogne, nous faisons une joie de vous écrire pour vous féliciter de votre récent mariage avec le duc de Saint Fargueau.
Tiens en parlant de mariage il me vient une idée, nauriez vous pas une fille afin de marier mon jeune fils avec elle ? Ainsi nos deux maisons pourraient voir jaillir une alliance des plus fortes.
Mais ceci nétait quun petit aparté.
Comment allez-vous ?
Au plaisir de vous lire.
Amicalement.
Eusaias Blanc Combaz.
Sulpice !
Quelques instants plus tard le rouquin passa la porte.
Oui Votre Grâce ?
Fait porter cela avec moult empressement ! Si le coursier na pas délivré le parchemin dans les plus brefs délais, il peut se considérer comme mort.
Sulpice arracha le parchemin et chercha eu plus vite un coursier pendant que le balbuzard posa ses grosses botes sur le pupitre, le dos bien callé dans le siège et un verre de vin à la main. Dans sa tête trottait un : Cassian de Blanc Combaz, Duc de Saint Fargeau baron dAuxonne. Un petit rire fut étouffé quand il se rappela que Lynette était une Corleone comme Griotte.
Les sourcils se froncèrent. Griotte sa fille était donc devenue cousine avec les Mirandoles, qui eux même étaient les cousins des Saint Just, dont la chef de famille nétait autre quAgnès lépouse de Bouillon. Griotte par ce mariage était donc devenue sa cousine en plus de sa fille ?
La main du Balbuzard gratta lépaisse chevelure. Une chose nallait pas Cassian devenait par le mariage, le cousin de sa sur, mais également le cousin de son père. Des flèches mentales commençaient à partir dans tous les sens sur larbre généalogique que le bourguignon sétait dessiné. On pouvait alors lire du tout et du nimporte quoi et si on prenait en compte que la fille de la Mirandole, qui fut sa maitresse, du cousin oui, avait épousé son frère, à elle, Eusaias devenait loncle de ses enfants grâce à son alliance au second degré même sil restait en même temps leur cousin. La salive eue du mal à passer
Sulpice abat le coursier !
Le rouquin venait darriver.
Il est parti votre grâce, sinon vous lui aviez promis la mort sil ne se dépêchait pas.
M*rde ! Mon fils va devenir mon cousin !
[Crcc Crcc Crcc Vert Rouge Bleu Rose Perdu !]
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