Sofio_de_valmonte
Bien du temps avait passé, des guerres et des voyages, encore des guerres et un mariage, toujours des guerres et un règne, des nouvelles de sa camarade de guerre du Sud, elle en avait eu par mont et par vaux, parfois écoutant les voyageurs mirabellisés, parfois détaillants des rapports darmées , dennemis a guerrières, dAnjou en Lorraine, il lui semblait même lavoir aperçu au pont dun bateau.
Libre enfin ! ils étaient, le dernier voyage pour aider leurs amis avait été fait, de Comminges en repassant par lAuvergne, les projets avaient encore fleuris, mariée depuis bientôt un an, laimant comme au premier jour , leur complicité ne se tarissait pas, et le feu de la passion qui les unissait ne cessait de monter, entre raison et déraison, elle avait fait son choix, il était la bien souvent pour lui tenir la main et la ramener sur terre, elle était la pour lui, vivre à ses cotés jusqu'à en devenir dépendante, son ami , son époux, son confident, souvent elle lui avait parlé delle, la décrivant un peu comme barjot, fidèle et amoureuse de la vie, joueuse et alcoolique
Lalcool ils en avaient abusé plus que de raison en Provence, mais les excuses avaient pris le dessus, la guerre, les horreurs, les massacres, le camp elle sétait bien gardée de lui conter que peut être les esprits plus clairs, ils auraient aussi pu éviter de tuer leurs amis, mais on ne part pas à la guerre pour cueillir des fruits comme dans une capitale, alors elle lui avait raconté la traversée, la marquise , le pacte jusquau moment ou de spadasse elle passa pour un soleil noir, lui évoquant cent fois le nom de cette Lorraine si bien quil avait tendu loreille un soir en Auvergne quand une passante passant lui avait parlé de Zahra, mourante a lagonie, aux portes de la mort la disait on !
Zahra? vous êtes certain qu'il s'agit de ce nom?
Une brune un peu alcoolisé venant de Lorraine mon cur.
Alors il ne peut s'agir que d'elle....
Doux souvenirs, remontant, Zahra la guerrière de la nawak lanta, la condamnée de Forcalquier,la pécheresse dAix et cest au cours dune nuit étoilée ponctuée de moments philosophiques quils sétaient décidé a prendre la route du Nord, cela tombait bien elle n était plus une oie, pas besoin de descendre dans le Sud, aller recueillir un dernier souffle, quelques confidences, peut être, ou lui redonner lentrain par quelques mots et anecdotes de repartir , ranimer sa flamme comme aurait pu le faire la fée de Provence, son époux avait légèrement sourcillé, lorsquelle lui expliqua devoir emporter une culotte blanche et trouver en route un bâton pour la porter haut en étendard, bien sûr voilà longtemps à présent quelle ne se réveillait plus la nuit en hurlant, « restez groupirrr » bien sur elle pouvait à présent évoquer le nom du fourbe sans se déchausser et prendre son pied , les traces sestompaient, les souvenirs disparaissaient peu à peu, mais il en était un qui se devait de devenir une coutume, cétait bien celui de la culotte blanche flottant sur un bois.
Laube commençait à poindre à lhorizon, rougeoyante, chaude, pleine de promesses
Les murailles de la ville se découpaient dans ce lointain, hérissée des volutes de fumées qui se dégageaient ,ça et là des toits de chaume à peine visibles dans ce halo matinal. Aucune frontière fermée naurait pu empêcher le voyage, contrairement à leur amie nommée la castratrice de cigales en rut, ils navaient eu aucune démêlée avec les forces de la prévôté, aucune appréhension à entrer dans la Lorraine, région quelle ne connaissait pas vraiment et dont les légendes rapportaient de drôles dhistoire de puces et dalcools, passant par la Franche-Comté, quelques bribes entendues au détour des conversations de taverne les avaient confortés dans leur voyage, car il était bien question de cela, un peu comme partir a la guerre, pour le royaume, on y croit dur comme fer, on séquipe on dit au revoir je reviendrais victorieux, le sourire aux lèvres. Entrant dans le village au petit matin le froid lui piqua le visage, emmitouflée dans sa cape ses joues lui brulaient,lui ne pouvait pas avoir froid à ses mains et l'empreinte de ses doigts étaient bien la seule partie de son corps encore chaude.
Pas possible ! un froid pareil, je comprend qu'on puisse picoler par ces temps la...
Elle jeta un il autour d'elle, tout était si calme, ni passants, ni voyageurs, ni même marchands, Épinal semblait dormir. Un petit sourire malin se laissait entrevoir sur ses lèvres, et se retournant vers son époux.
Jespère que les futs d'Armagnac n'ont pas été trop secoués par le voyage.
Marcher quelques pas, après une si longue traversée à cheval n était pas pour lui déplaire, elle glissa sous son bras, l'embrassant sur sa joue, sans lui la surprise n'aurait pas été de taille, ses pigeons avait du alimenter la curiosité naturelle de la Lorraine, peut être s'attendait t'elle à un galant se mourant d'amour pour elle, serait telle déçue,en attendant la retrouver restait à faire....où et comment, se mettre a hurler dans les rues du village? les murs lui étaient étrangères ici, et il se serait pas de bon effet qu'un Vicomte et Vicomtesse se retrouvent en prison pour tapage Lorrain, enlaçant sa taille, ils se dirigèrent vers la mairie, de nombreuses affiches étaient apposées sur la porte, elle prépara la sienne pour la poser à la suite.
Libre enfin ! ils étaient, le dernier voyage pour aider leurs amis avait été fait, de Comminges en repassant par lAuvergne, les projets avaient encore fleuris, mariée depuis bientôt un an, laimant comme au premier jour , leur complicité ne se tarissait pas, et le feu de la passion qui les unissait ne cessait de monter, entre raison et déraison, elle avait fait son choix, il était la bien souvent pour lui tenir la main et la ramener sur terre, elle était la pour lui, vivre à ses cotés jusqu'à en devenir dépendante, son ami , son époux, son confident, souvent elle lui avait parlé delle, la décrivant un peu comme barjot, fidèle et amoureuse de la vie, joueuse et alcoolique
Lalcool ils en avaient abusé plus que de raison en Provence, mais les excuses avaient pris le dessus, la guerre, les horreurs, les massacres, le camp elle sétait bien gardée de lui conter que peut être les esprits plus clairs, ils auraient aussi pu éviter de tuer leurs amis, mais on ne part pas à la guerre pour cueillir des fruits comme dans une capitale, alors elle lui avait raconté la traversée, la marquise , le pacte jusquau moment ou de spadasse elle passa pour un soleil noir, lui évoquant cent fois le nom de cette Lorraine si bien quil avait tendu loreille un soir en Auvergne quand une passante passant lui avait parlé de Zahra, mourante a lagonie, aux portes de la mort la disait on !
Zahra? vous êtes certain qu'il s'agit de ce nom?
Une brune un peu alcoolisé venant de Lorraine mon cur.
Alors il ne peut s'agir que d'elle....
Doux souvenirs, remontant, Zahra la guerrière de la nawak lanta, la condamnée de Forcalquier,la pécheresse dAix et cest au cours dune nuit étoilée ponctuée de moments philosophiques quils sétaient décidé a prendre la route du Nord, cela tombait bien elle n était plus une oie, pas besoin de descendre dans le Sud, aller recueillir un dernier souffle, quelques confidences, peut être, ou lui redonner lentrain par quelques mots et anecdotes de repartir , ranimer sa flamme comme aurait pu le faire la fée de Provence, son époux avait légèrement sourcillé, lorsquelle lui expliqua devoir emporter une culotte blanche et trouver en route un bâton pour la porter haut en étendard, bien sûr voilà longtemps à présent quelle ne se réveillait plus la nuit en hurlant, « restez groupirrr » bien sur elle pouvait à présent évoquer le nom du fourbe sans se déchausser et prendre son pied , les traces sestompaient, les souvenirs disparaissaient peu à peu, mais il en était un qui se devait de devenir une coutume, cétait bien celui de la culotte blanche flottant sur un bois.
Laube commençait à poindre à lhorizon, rougeoyante, chaude, pleine de promesses
Les murailles de la ville se découpaient dans ce lointain, hérissée des volutes de fumées qui se dégageaient ,ça et là des toits de chaume à peine visibles dans ce halo matinal. Aucune frontière fermée naurait pu empêcher le voyage, contrairement à leur amie nommée la castratrice de cigales en rut, ils navaient eu aucune démêlée avec les forces de la prévôté, aucune appréhension à entrer dans la Lorraine, région quelle ne connaissait pas vraiment et dont les légendes rapportaient de drôles dhistoire de puces et dalcools, passant par la Franche-Comté, quelques bribes entendues au détour des conversations de taverne les avaient confortés dans leur voyage, car il était bien question de cela, un peu comme partir a la guerre, pour le royaume, on y croit dur comme fer, on séquipe on dit au revoir je reviendrais victorieux, le sourire aux lèvres. Entrant dans le village au petit matin le froid lui piqua le visage, emmitouflée dans sa cape ses joues lui brulaient,lui ne pouvait pas avoir froid à ses mains et l'empreinte de ses doigts étaient bien la seule partie de son corps encore chaude.
Pas possible ! un froid pareil, je comprend qu'on puisse picoler par ces temps la...
Elle jeta un il autour d'elle, tout était si calme, ni passants, ni voyageurs, ni même marchands, Épinal semblait dormir. Un petit sourire malin se laissait entrevoir sur ses lèvres, et se retournant vers son époux.
Jespère que les futs d'Armagnac n'ont pas été trop secoués par le voyage.
Marcher quelques pas, après une si longue traversée à cheval n était pas pour lui déplaire, elle glissa sous son bras, l'embrassant sur sa joue, sans lui la surprise n'aurait pas été de taille, ses pigeons avait du alimenter la curiosité naturelle de la Lorraine, peut être s'attendait t'elle à un galant se mourant d'amour pour elle, serait telle déçue,en attendant la retrouver restait à faire....où et comment, se mettre a hurler dans les rues du village? les murs lui étaient étrangères ici, et il se serait pas de bon effet qu'un Vicomte et Vicomtesse se retrouvent en prison pour tapage Lorrain, enlaçant sa taille, ils se dirigèrent vers la mairie, de nombreuses affiches étaient apposées sur la porte, elle prépara la sienne pour la poser à la suite.
Citation:
Cherche Lorraine nommée Zahra, Dame de Beaulieu daprès mes souvenirs, baronne si pas déchue, tendance à lalcool, signe particulier, parle sans cesse si le verre est plein.
Le village semblait sortir de sa torpeur, ils allaient pouvoir le visiter dans ses moindres recoins, et partir à la nuit pour celui dà coté, la quête ne faisait que commencer, elle laissa sur le coté de la porte municipale le bâton planté dans la terre, la culotte blanche flottant au gré du vent pourrait attirer les curieux et leur permettre de la retrouver au plus vite, dans son sac de voyage d'autres culottes sauront bien l'affaire, en guise de signaux....
Vous aime...
_________________