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[RP] Cours de miettes pour un vénérable vieux con

Kar1
RP ouvert à tous bien sûr!
Suite de l'enlèvement du recteur de Touraine à l'université
A vos mimines!


Sur le départ. Faut organiser le tout. Le Recteur est sage. On pourrait penser que le Liam l'a vraiment tué. La charrette est blindée. Y a juste la Amb' qui tient pas vraiment très droite. Qui pousse un crie à chaque fois qu'elle tangue ou qu'elle manque de tomber. En la voyant, nan pardon, en l'admirant, Karine ne peut s'empêcher de laisser échapper un gloussement. L'est belle à voir tiens.
L'équipe se presse et s'empresse. Pas de temps à perdre, faut y aller là. Tiens, mais l'est ou le cheval de Ness. Nom d'une pipe! Zieutage vers la droite, pis la gauche. Une de plus à embarquer. Pas une ombre cheval en vue, ni du Mal, 'fin Pouilleux pour certains. Quelle organisation j'vous jure.


Tu montes Chignonette? Y trouvera bien l'moyen de nous rejoindre le bougre.

La Charrette tirée par Canasson se met déjà en marche quand Karine lui tend le bras. Qu'est ce qu'elle comptait faire franchement la Ness. Aller à pied jusque là il l'attendait peut être? Nous rejoindre plus tard? Nawak..
En même temps, maintenant que le moyen de locomotion avance, on peut se poser la question de savoir combien de kilomètres à l'heure il fait, l'est d'une lenteur avec tout ça sur le dos Canasson. Pouarf.. Et hop! Ca fait une chose dont il faut qu'elle parle au Liam. Trouver un cheval dans un futur proche pour aider c'ui là dans ses déplacement.

Haussement d'épaules, qu'est ce qu'on s'en fiche au final. Pas croisé un rat dans les couloirs et pas une alerte n'est encore donnée. Le Recteur est bien caché, et c'est pas lui qui essayera de retrouver sa Touraine rapidement. Savourer sa victoire un peu.

Le Brillant surveille la route avec le Mac. En bonne voie, y pourra pas faire de conneries parce qu'avec un type qui le surveille, ça sera plus compliqué de se tromper de route. La Ness a rejoint son équipage qu'est tout seul et les voilà tous partis pour de bon de chez bon. Une charrette plus un cheval à leur coté.

La nuit commence à montrer le bout de son nez. Karine est recroquevillée dans un coin de la charrette, sans pouvoir étendre ses jambes vu que le Recteur prend plus de place qu'il n'en faut pour un humain. Ca secoue. On commence à voir les étoiles par la lucarne, ça l'endort toujours la blonde. Elle pose alors sa tête sur l'épaule du Liam bercée par les roches rencontrées en chemin, épuisée par la journée qui vient de passer sous leur nez. Saumur est devant eux, Chinon et ses boulets derrière.

Y a autre chose qui la berce la blonde.. Les *Hips* incessants d'Amb'. Toute la nuit!

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Karine de Pommières.
Sandrae
Un calvaire, à quelques lieues de la poterne est de Saumur. Premier rayon de soleil, brume légère dans le bocage angevin. Route encore déserte à cette heure matinale.
Elle est là, comme convenu. Sortant une missive passablement froissée de son sein, la relit. Voui, bien là. Vont arriver, maintenant. Dra s’étire. Son homme de fer est à la pêche à l’anguille, pour un pâté promis. Elle, elle patiente, besace pleine, au pied de la croix.
Grincement d’essieu, plus à l’est.
Se profile dans le matin cet étrange attelage, reconnaissable de bien loin. Tandis qu’il passe, elle saute aux côtés du sombre. Ah non, pas le sombre, l'ami Mac. Pas le temps de le laisser réagir, lui qui somnole, rênes en main. Dra lui colle deux bisouilles sonnantes et trébuchantes, smack smack, sur chaque joue. Lui décoche un immense sourire, puis d’un doigt sur les lèvres, lui intime l’ordre de se taire encore.

Agile comme un pou, elle se faufile dans la chariotte. Fait sombre et moite, céan… Avisant les écoutilles du toit-barque, contemple un carré de ciel clair. Pas à dire, du bel ouvrage, cette charrette… Un peu de soleil se glisse dans l’intimité de l’antre.


Mouirfff ! Y n’a du beau monde, là-d’dans…


Et se prend à brailler

Service-rouououoummme !
Miches fraiches et poires à volonté !! L’heure de la collation, tout l’monde ! Les ablutions attendront, Norf de mouarf !!


Part d’un grand éclat de rire, en identifiant sa drôlesse enfarinée, empâtée dans un coin. Et les autres… Si les amis de ses amis sont ses amis, Dra sait aussi que les amis de la drôlesses risquent d’être de drôles d’amis…
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Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se brise.
Mac_hyavel
A peine le temps de dire ouf. Et encore... Alors que le flot continu de paroles brillantes et éphémères n'en finissait pas de s'écouler, Mac Hyavel avait été surpris de voir la rupture dans les évènements : il ne s'attendait plus à ce que Karine et Liamchaa arrivent avec leur bagages, quand ils débarquèrent.
Et ils étaient donc partis tout d'un coup, renversant quelques passants au passage, s'entassant comme ils l'avaient pu dans la charrette, et lui avait en main les rênes de Canasson.
Ils arrivaient ainsi à Saumur, ville angevine dirigée par une main probablement de fer et tyrannique par une jumelle de Charnée-Chandos de Penthièvre, poitevine mais angevine à la fois, miracle de la nature comme il n'y en a que rarement. Mac Hyavel somnolait, comme à son habitude par ailleurs, quand il fut réveillé par une Sandrae toujours plus bisouilleuse chaque fois qu'il la rencontrait. Il la regarda surpris, d'une de la trouver icelieu, deux qu'elle ait sauté avec tant d'agilité sur la charrette, trois qu'elle s'y faufile comme si de rien n'était. Puis, considérant que la chose n'était pas tant que ceci matière à surprise et à cogitation, haussa les épaules et se reconcentra sur le chemin à prendre.

Dur métier que de mener une charrette, et il l'apprenait là en compagnie du brillant puant-enfin le trouvait il-qu'il tutoyait à présent, suite à une réponse à un échange verbal voir verbeux entretenu à Chinon, au moment même de l'enlèvement par ailleurs. Il menait le cheval à vitesse plus que modérée : il faisait beau, le soleil brillait, le vent caressait leur peau, l'herbe bruissait, et Canasson, vu la charge imposée, ne pouvait de toute manière pas avancer plus rapidement. Donc... De plus, se diriger à une célérité trop zélée augmentait pour ainsi dire les risques-non pas de crevaison-mais plutôt de déchaussement de la roue. Question d'équilibre élémentaire que tout grand théoricien serait capable de vous expliquer. Malheureusement, vôtre fidèle narrateur ne faisant pas partie de cette caste, il en est totalement incapable.
Se tortillant comme il pouvait, faisant ainsi éprouver à son corps la souffrance que peut endurer un contorsionniste, il regarda par derrière la carriole, dans le but d'entrapercevoir quelque chose pouvant aiguiller son attention, un mouvement, une parole. Tous ses sens étaient en éveil, puis finalement n'en pouvant plus, laissa la dure responsabilité de mener le groupe à bonne destination, à Brillant, ce qui ne manqua pas d'occasionner un numéro de clown quand à la récupération des courroies, un léger soubresaut du chariot s'en étant inexorablement suivi.

Le doc était là, encore sagement ligoté, apparemment donnant encore à ses tortionnaires quelques signes de résistances, qui ne manqueront pas de s'atténuer, effet Amberle garanti cela va sans dire. Par ailleurs un tas de miette était posé à ses pieds, dans le but de lui offrir quelques distractions. Peut être lui avait on détaché ses mains dans ce but. Peut être en avait il essayé d'en profiter. Toujours est il que des miettes, signature du terrible forfait que peut commettre le doc, étaient éparpillées, et qu'il était ligoté.


On va bientôt arriver à Saumur, comme la présence de Sandrae vous le laisse à penser.
_________________
(0,n)

Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
Amberl
[ Etape 4 ou 5 ? dans ces eaux là ! Après l'enlèvement du Doc ... La brune qui décuve avec mal
Désolée pour hier soir .... ]


Gné ? *hips*

Trou noir dans l'esprit de la berrichonne. Qu'est ce qu'elle fout dans cette charrette, accompagnée de tous ces gens ? Le martèlement des sabots du cheval contre le sol raisonne dans sa caboche, le son est amplifié, à refiler un mal de tête affreux... Qu'on la lui coupe, bordel, qu'on la décapite! Gnépapotib'... Et ce hoquet qui ne cesse de la faire tressaillir...
Plus jamais elle ne boirait, plus jamais dans cet état. Promis. Hrm. Du moins jusqu'à la prochaine fois. Elle ne sait pas dire non quand on lui offre un verre. Son péché mignon, avec les framboises.

Hoquetant pendant toute la nuit, dispersant des ... cadeaux empoisonnés sur la route, la berrichonne vide tout son estomac entre Chinon et Saumur.
Belle à voir, oui, c'est l'cas de le dire. Sans fermer l'oeil de la nuit, elle s'marre à chaque secousse, commente chaque animal rencontré, essaye de se lever dès qu'elle le peut, pour rejoindre les cavaliers. Ne tient pas en place, d'humeur légère. Poussant des petits cris de temps à autres...

Plissant le regard, la brune tentait de reconnaitre les paysages qui défilaient, sans succès. Avec elle... une blonde et un noir. Le sourire s'esquisse quand elle arrive (enfin) à mettre un nom sur leur silhouette. Liam et Karine... Qui l'avaient aidé à arracher le Doc de sa maudite université, trop calme, trop rangée, trop ... impersonnelle.
D'où qu'ils sont, les autres ? Nessty, son corsage et sa bande ?

Le Doc !! La mémoire lui revient, d'un coup, comme une illumination. Se redressant, Amberle balaye du regard l'ensemble de la carriole. Y en a bien du monde là d'dans. Hiji, assommé, ligoté, un léger sourire illuminant son visage. Caressant du bout des doigts le minois du chinonais, la brune sourit en coin, imaginant les différents types de réactions du recteur à son réveil. Grognon ou ravi ? Surement les deux à la fois. Pensive, elle laisse son regard se perdre dans le paysage défilant... se demandant où va la conduire cette histoire. D'un deal qui devait durer que deux jours, et qui se prolonge plus que prévu, entre deux âmes esseulés. Haussement d'épaules, elle rejette sa tête en arrière, et contemple l'astre lunaire. Qui vivra verra.

La voix de Mac la tire de ses pensées. Se tournant vers le poitevin, agréable compagnie, qui lutte plus que n'importe qui dans cette troupe hétéroclite contre ses démons internes, Amberle lui offre un grand sourire. Tentant un exercice de charme pour obtenir ce qu'elle veut.

On va bientôt arriver à Saumur

Pas trop tôt *hips* J'peux conduire ? Ca me défoulera un peu...


Un seul hips ? Naaan ? L'ivresse passerait elle enfin ?! Fallait manier mieux la nuit .. oué... que personne ne lui fasse la leçon.

Saumur... L'une des seules villes angevine qu'elle connait. Déjà venue avec le Coucou et les Lucioles, de part un raffiot pas très sur. Une lueur teintée de malice et de mélancolie valse dans son regard, la berrichonne repense à sa première rencontre avec la future ptite reyne angevine, qui dansait la tektonik comme une possédée en taverne. Un rire bruyant s'échappe, une chouette s'envole, peureuse.

Saumur... On lui avait dit de se pointer, elle rapplique, avec juste 3 jours de retard.
Saumur ... Revoir son borgne adoré, l'géant, et tant d'autres. Jouasse, euphorique à cette idée, Amberle secoue la tête. Ptete qu'ainsi, elle décuvera plus vite. Qui sait ? Faut tenter.
Trépignant d'impatience, la brune cherche à prendre les rennes.


Rhaaaa mais donne moi ca... Faut accélérer le rythme, norf de norf.
_________________
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Liamchaa
Toiture ouverte.
Fallait bien ça.
Amberle en tenait une sacrée.
Déjà vue la position à l'université.
Bref...
Ça refoulait du goulot.
Pour bien dire.
Et elle jactait...
Mais jactait.... entre les hips.
Dur de fermer l'œil.
En plus des aléas du chemin.

Un regard au Doc.
La soiffarde s'éclipse tant bien que mal.
Il a l'air serein.
Pensait pas avoir frappé aussi fort.
Pis ces miettes.
Partout.
Ça devait gratter toutes cette mie séchée.
Il se redressa.
Puis dénoua les liens.
Autant qu'il dorme bien.
Le Sombre allait refermer les yeux.
La charrette qui stoppe.
Claquements de bouche.
Tenture qui s'ouvre.
Raie de lumière aveuglant.


Mouirfff ! Y n’a du beau monde, là-d’dans…
Service-rouououoummme !
Miches fraiches et poires à volonté !! L’heure de la collation, tout l’monde ! Les ablutions attendront, Norf de mouarf !!


Air hagard.
Paluche en visière.
Ça sursaute.
Ça se redresse.
Ça demande ou c'est?
Avec qui?
Le Chier grogne.
Pas reconnu l'agresseuse de bon matin.


On va bientôt arriver à Saumur, comme la présence de Sandrae vous le laisse à penser.


Nouveau son de voix.
Mac.
Saumur.
Retrouver la clique.
Il se frotte les mirettes.
Reluque la Blonde.
Sourit en voyant sa coiffe.
Revient sur la femme qui dégoise.


Sandrae???
Mais qu'est ce tu fous là toi... t'es pas à..à... perpète les oies... Tin..j'croyais... elle m'dit rien la Blonde!!!
Nessty
[A cheval entre 2...]


Après de longues heures à préparer l'entourloupe, vlà le précieux fagot déposé dans la charrette de Kar et de Liam. Il servira probablement d'oreiller à la Norf et... La gueuse se mit à prier pour que la noiraude ne rende son trop plein de cervoise sur le bellâtre comme elle l'avait fait sur ses bottes. A croire que Nessty commençait à attacher la même importance au colis expressément enlevé qu'à ses précieuses chausses gainant ses chevilles de l'un des plus beaux cuirs tannés par l'artisane elle même. Qui sait... Vu le nombre d'heures qu'elle avait passé à tanner elle même le vénérable vieux con pour que... enfin oui mais... Le vlà dans la charrette et c'est tout ce qui comptait !

La blondinette lui tendait la main du haut de sa charrette. Qu'est ce qu'elle lui voulait encore ? Lui montrer le chemin ? Bah surement pas avec son sens de l'orientation digne d'un brin de paille non digéré dans un tas de crottin... Arf nan, pas Kar, l'avait plus que de la paille sur ou dans le caillou. Une meule complète même ! Et puis cette expression était exclusivement réservée à la mairesse de Chinon, la Lil-loose-iène de l'Hérésie Raffinée façon Pouffiasse, la seule capable d'alerter tout un duché parce qu'une farceuse lui avait annoncé se révolter après son travail au champ.

Tu montes Chignonette? Y trouvera bien l'moyen de nous rejoindre le bougre.

Hein ?

Nessty lui lâcha un sourire sans lui faire de fromage cette fois ci et repoussa doucement la main de Kar.

Prenez de l'avance avec la charrette, je vous rattraperai avec le Pouilleux. Faut que je vérifie son bâton avant de sortir de la ville et que je ... L'enchignonnée bafouilla quelques mots savants et complexes rendus incompréhensibles par les hennissements du Canasson avant de détaler préparer sa propre chevauchée.


Et oui, fallait bien se préparer à affronter la loi martiale tourangelle si déjà le connétable accessoirement chef de l'armée basée à Chinon ne sortait plus de son étable pour picoler depuis qu'une voyageuse lui avait dit vouloir visiter le château pour épiler un barbu. L'impétueuse se demandait encore comment le bonhomme avait pu se confondre avec la personne du duc. P'têtre la barbe ? La barbe... la barbe oui ! Maudit ducaillon qui rabotait la jugelotte au point d'en faire des miettes qui finissaient toujours au mauvais ou meilleur endroit. Nessty n'avait même pas réussi à arracher l'intégralité d'une pilosité ducale pour décrocher la vérité sur sa ponte martiale. Elle enrageait du coup de ne pas être allée lui rendre visite comme promis au début de son séjour. Qu'est ce qu'elle n'aurait pas fait pour ne pas devenir chèvre et agrémenter le blaireau du faciès poilu ? Hum... elle n'aurait pas joué du corsage avec lui, chose sure si l'on considère le dernier avis médical reçu au sujet de sa cage à trésors : ni miettes ni poils au menton, rien de tout ce qui pouvait gratter ou irriter l'entre-monts de son gargamel. C'est donc la Vilaine en elle qui avait tiré sans vergogne sur la barbe barbante et barbelante du duc barbu à l'effet rasoir sur la curiosité d'une garcelette.

Tssss, la poitevine en était encore offensée mais surement pas autant que de ne pas avoir eu droit à ses 5 minutes avec le Doc. Elle aurait peut être quand même du glisser du poil de bouc dans son décolleté... Alors monter dans la charrette coiffée d'une barque, là, maintenant ? Avec un vénérable vieux con assommé, une pochtronne qu'avait dégobillé sur ses bottes, une blonde au bocal de poissons rouges peroxydés, un sombre ténébreux qu'on perdait dans la nuit, un bruyant brillant somnolant à côté d'un rougeoyant charrioleur ? Que des amis soient mais... Nan ! L'enchignonnée bouderait son caprice jusqu'au bout de la nuit. De longues heures à chevaucher en silence pour 5 malheureuses minutes qu'elle n'avait pas eu pour honorer sa promesse : se faire dispenser un cours particulier de nana-tomie dans le bureau du recteur. Promesse faite à qui d'ailleurs ? Au vénérable vieux con ou au docteur ? Et c'était lequel des deux qu'on avait jeté dans la charrette ? Le recteur pour le côté officiel. Mais... L'autre, le bougre qui ressemblait à un fagot officieux ?

Dernières pensées en Touraine et notamment dernière révérence en mémoire de feu le Jul, avant de se mettre à chevaucher avec le Pouileux loin de la Chignoniaise. Passant les remparts étrangement surpeuplés d'une ville boulettisée à outrance, coupant au travers des lignes armées endormies de part et d'autre d'une frontière, la cavalière et son passager arrivèrent sans encombre au milieu de nul part.


Oh, il ne fallut pas longtemps au vieux canasson de Nessty pour rattraper le Canasson qui trainait le reste de la troupe. Elle pouvait aisément suivre le convoi aux mêmes traces douteuses dans les ornières que celles laissées par une limace. D'autant plus que peu de choses, sauf peut être la taille de l'animal de tête, différentiait leur avancement d'une migration de gastéropodes. Une fois sa monture menée à la hauteur du convoi, la Vilaine jeta un petit regard sous la barque, tout le monde semblait roupiller à l'avant comme à l'arrière, serrés les uns contre les autres. Tant mieux pour eux. Elle aurait voulu se débarrasser un peu du Pouilleux qui s'était mis à somnoler et qui commençait à peser dans son dos. La niortaise avait envie de se lancer sur les chemins, seule et légère, et pourquoi pas prendre un d'avance. De toute façon la place manquait déjà cruellement dans la charrette et puis elle ne se permettrait pas de déranger inutilement le repos de ses compagnons de voyage.

Hum, le Canasson de la blonde semblait avoir le même sens d'orientation que sa maîtresse car à plusieurs reprises l'enchignonnée dut se saisir du mords pour le maintenir en direction de Saumur et non du Berry. Une petite flatterie sur l'encolure et, ni vue ni connue, Nessty continuait à avancer au même rythme que les autres, s'adonnant de temps en temps un petit défoulement qui consistait à faire des cercles autour de l'embarcation sur roues, dans un sens puis dans l'autre... Ptite technique pour ne point se mettre à piquer du nez à force de scruter dans la nuit un horizon endormi...


Au petit matin, une ombre furtive sortie d'on ne sait où passa sous les naseaux de son cheval sans un regard pour les accompagnateurs de la charrette.

Et bien... ça fait plaisir de ne même plus être reconnu par ceux de son patelin !

Nessty se mit à grogner car elle ne voyait pas comment l'information de cet enlèvement fomenté en quelques heures avait pu fuser en dehors des frontières de la sorte. Puis... Qu'est ce que foutait une poitevine bien proprette en Anjou et, pire encore, à crapahuter dans la boue avec des "pas beaux" ? Une niortaise en plus !

...Service-rouououoummme ! ...

Raaaaaaaaaaaaaaa ! La vlà qui se mettait à brailler comme si elle partait en promenade dominicale ! La Vilaine, toujours pas remise de sa bouderie s'adressa à Mac afin que lui ou Brillantin s'empresse d'imposer le silence à cette autre niortaise quitte à la bâillonner comme le recteur. La gueuse enragée ne pouvait s'en charger elle même car callée entre étriers et selle pour servir encore de support à un pouilleux embrumé tant par de la prune comme par le sommeil.

Nan mais je rêve ? Faites la taire tant que nous n'avons pas passé les remparts de Saumur ! Assommez là, faites en ce que vous voulez ! Mais 'tain, qu'elle la ferme ! Vain diù de vin doux ! On est pas dans une partie champêtre là !

En bonne teigne à la tête de bois, Nessty ne grommelait plus que vitupères relatives à la discrétion et la tranquillité avec... norf de norf... Crotte, afin de résumer la longue liste des noms d'oiseaux connus par la cavalière, vlà qu'Amberle s'était réveillée et tentait visiblement de faucher les rênes à Mac. Le Canasson se mettait déjà à trottiner et la charrette faisait un tintamarre affolant avec tous ces entrechoquements de casseroles. L'enchignonnée ravala d'un seul coup ses mots "discrétion et tranquillité". Elle, qui n'aspirait qu'à prendre le chemin d'un couvent au plus près de ses cultures, eut l'étrange intuition que cette épopée ne serait pas des plus reposantes... Bah, le doc lui donnera une nouvelle concoction à base de plantes au nom barbare pour qu'elle s'en remette ! Ce sera là une nouvelle opportunité pour grignoter quelques... miettes ?
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Hijikata
[ Leçon numero 6: s'il chope le responsable... et la Norf...]

L'était dans son bureau l'recteur... tranquillou... une norf dans les bras... que demander de mieux... voulant profiter de son sourire et des derniers instants qu'ils avaient programmés ensemble... un moment... un instant a eux... juste a eux... se noyer dans ses yeux gorgés de biere... un moment un instant... telle la derniere goutte qui s'accroche desesperement a la chope pour ne pas tomber... lui expliquerait bien des choses a la Norf... mais plus que des mots... des gestes... deja ça... ce qu'il l'aime chez elle... pas de prise de tete... juste l'instant present... rien de plus...

Un bruit interrompant la reflexion... a peine le temps de se retourner... le noir... le neant... quelques bruits... quelques paroles... plusieurs voix... des connus... des moins connus... le vide... le neant... comme un nuit sans étoile... sans reves... quelques silouhettes revenant a lui... une brunette... un chignon... se faire transpercer par une douceur caressant son visage... comme dans un songe... se sentir transporter... comme un vulgaire sac... quand l'recteur devient un vulgaire sac de maïs...

Un reveil... lent... grimace.... marmonnant..... tente de toucher sa caboche... l'arrive meme pas a le faire... un morceau de cerveau a du pousser... a moins que... une douleur sur le menton... mouarf... grogner de plus belle... regarder aux alentours... il ne connait pas ce paysage... ou c'est que c'est donc qu'il est la... observer en plissant les yeux les alentours... drole d'endroit... pourtant il la connait la Touraine... tenter de se lever... des liens... il ne peut bouger... marmonner... sentir l'enervement monter lentement... z'auraient pas fait ce qu'elles ont dit quand meme... z'ont pas oser.... la veille... z'ont pas arreté de lui dire qu'il allait les accompagner... sa norf insistait... mais il ne pouvait pas... l'ont vraiment fait venir de force...

Se debattre... s'arreter brusquement... ça tangue mine de rien... mais pas possible l'est ou la... doit retouner a son bureau... puis faut qu'il aille ouvrir les salles... se rendre compte qu'il est dans un endroit inconnu inconnu.... et se mettre a crier...


Ambbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbb..........

Karineeeeeeeeeeeee........

Liammmmmmmmmm.........

Nesstyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy


Ca resonne dans sa caboche... peu importe.... faut qu'il sache s'il est loin de l'université... l'a trop de choses a faire... puis aussi a profiter de sa derniere soirée avec la norf... devait donner un cours particulier aussi... il tente de voir... mais voit meme pas ce qu'il se trouve autour... sait juste que mon menton le brule... et... se tortiller au maximum... pas possible trop bien attaché.... grogner de plus belle.... personne ne veut lui repondre... qu'il sache au moins si la Norf est la... ça cogite dans sa caboche encore une fois... il ne pouvait partir... elle l'a fait enlever... enfin esperer que ce soit elle... sinon va avoir des soucis l'venerable vieux con... il va hurler une fois qu'il saura ce qu'il lui ai arrivé... mais au fond de lui... l'espere que c'est bien ce qu'il pense... une envie de sa part de continuer le contrat... peu importe les moyens... il les ouvre les yeux... mais il ne voit qu'une enorme lumiere blanche... grogner de plus... ça il sait faire l'Doc...

Mais..... DETACHEZ MOI BORDEL!!!!

Hop... aussitot dit... les liens qui sautent... ça bouge autour de lui... comme s'il était sur les routes... tente de se lever... l'a beaucoup de mal... il ne peut que s'assoir... la main qui était si tendre et rassurante n'est plus la... l'enervement augmente... il bouge dans tous les sens... mais quelles idées ils ont de le ficeler comme ça... s'arreter... ça ne sert a rien a priori de reflechir pour l'instant... juste lacher un long soupire... une main qui frotte son poignet... une caboche qui fait mal... une menton qui brule... tente de savoir qui est la... mais l'a du mal pour l'instant a tout distinguer... un enervement sans precedent... et au fond... un leger espoir...
Brillantin
Pas compris.

Pas - compris.

Voila tout un trajet a ressasser ces deux mots.... he bien ça lui auras clouer le bec, ce qui n'est pas une mince affaire...

Brillantin devisait avec son nouvel ami. N'était t'il pas dans la charrette de Karine? Il était donc son ami! Fort de cette logique le jeune homme étalais tous le fond de sa pensée, qui, heureusement, était assez futile comme souvent... Il devisait donc, quand Liam et Karine surgissent accompagnés de Nessty et d'une Amberl peu connue mais néammoins sympathique... et là c'est la panique! On part comme si les septs Prince démons étaient au trousses du petit groupe! Et voila qu'on renverse des gens, a moins qu'ils ne se soient écartés violemment? Pas de secousse... on a dût tuer personne....

Brillantin n'ose plus bouger.... derrière ça *hip* en cadence... il sait confusément qu'on est de plein pied dans une activité-criminelle (dans l'esprit du jeune rêveur ces deux mots en forment un seul). Le voyage dure la nuit et le conducteur, a qui il n'as pas eût la présence d'esprit de demander le nom lors de son interminable palabre, semble aussi appliqué que lui.... mais considérablement plus efficace aussi....

Voila que l'homme semble vouloir voire l'activité-criminelle de plus près.... et il donne les rênes à Brillantin....

Tout est oublié!

Merveilleux et fabuleux, le palabreur puant devient utile...

Oublié les inquiétudes, oublié les soucis, le gamin est tout entier à la route... et lorsqu'enfin son esprit revient aux activités-criminelles il s'imagine désormais en tant que complice indispensable, voire en tant que cerveau de l'affaire... Une poignée de kilomètres font de lui un génie du mal dans sa tête! Alors qu'il ne sait rien de ce qui se passe derrière... Il n'as même pas remarqué l'arrivée d'une nouvelle venue tout à ses rêves et à sa routes....

Oh... et les inquiétudes de Mac hyavel sur le déchaussement de la roue.... Brillantin les as pas du tout!
Nessty
[5 minutes ?]


Saumur, ville fort sympathique à l'aller si l'on tient compte de la faible fréquentation de ses tavernes en dehors des heures qui poussent les noctambules les plus farfelus à se montrer sociables ou non. Quelques bonnes têtes que la poitevine s'était fait un plaisir de voir ou revoir sans tenir compte de l'appartenance géographie de la boue collée à leurs semelles. C'est dans cet état d'esprit que Nessty passa à nouveau les remparts d'une ville prétendue ennemie pour sa Patrie mais dans laquelle elle s'était sentie bien plus à ses aises que chez elle. Elle comptait en effet passer un bon moment avec des inconnus autour d'une bière, voir soulager le tavernier de la corvée de vaisselle en chassant le crétin à coup de fracas de chopines. La bouderie venait de faire place sur son minois à un sourire serein. Et oui l'idée de téter de la cervoise ne pouvait que réjouir l'assoiffée qui se privait ou du moins tentait de se retenir depuis 3 jours déjà. Puis... prolonger encore et encore ces instants poignants comme hilarants partagés à Chinon, entretenir ce petit brin de complicité exubérante qui avait fini par prévaloir sur ses propres objectifs, rester 5 minutes avec eux, juste 5 minutes de plus, 5 ptites minutes... avant de poursuivre son chemin comme prévu vers un lieu de retraite absolue.

Le vénérable vieux con était entre de bonnes mains, surement les meilleures et probablement combinées à celles qu'il espérait. L'heure était à l'effacement car la Vilaine avait déjà un pied sur le parvis d'un couvent, elle le savait, il le savait, ils le savaient. Puis elle avait prêté main forte par amitié et non pour ces 5 minutes de curiosité égoïste. Par amitié pour une norf et pour ce vénérable vieux con même s'il n'avait pas été concerté, amitié pour cette blonde et son sombre, amitié pour ces deux bougres embarqués malgré eux dans une histoire qui n'était pas la leur, une amitié simple sans couleur et sans appartenance. En attendant, la voyageuse n'avait pas fermé l'oeil de la nuit et espérait trouver le sommeil ailleurs que dans une paillasse grouillante de vermines comme en Touraine. Sa surprise fut de ne plus trouver une seule chambrée de disponible, même pas un tas de foin, en raison d'une autre espèce de vermine qui avait investit cette paisible bourgade. Bah peu importe, une taverne déserte serait suffisante à cette gueuse.


La main de l'enchignonnée se posa sur l'huis du premeir haut lieu de la houblonnerie rencontré et déjà elle fermait les yeux avec délectation : Silence et mousse, Mmmmmmm... Instant de sérénité de courte durée car déjà une porte claquait et des bottes encore plus crasseuses que les siennes se retrouvaient étalées sur une table pleine de miettes, dans un coin reclu, allons donc ! En guise de rendu à la bienséance, ce fut la banalité d'un comportement qui se voulait pourtant comme signe de ralliement tels ces mouvements de pattes reconnus pour sonner le rassemblement d'une cohorte chez les cloportes. Pas un mot de la ptiote, allons donc ! Comme si elle n'avait jamais croisé auparavant la Vilaine. En revanche, elle ne perdait pas une miette de la conversation. S'en suivit une invasion d'intrusions comme de pamoisons. La taverne du bon repos se transforma en repère de marauds. Hop, le chignon migra vers d'autres lieux avec la tête qui le portait pour chasser la migraine de l'ennui et surtout pour ne pas avoir à attiser la graine de sa haine qu'elle avait enfui bien précieusement en prévision de sa sortie monacale. Nouvelle taverne déserte, nouvelle tentative de sérénité, nouvelle invasion d'opportuns et d'importuns ne cherchant que provocations et embrouilles auprès de quiconque n'arborant pas leur estampille. Vain diù, d'vin doux ! Ils ne changeront donc jamais ! Epuisant inlassablement un registre déjà désuet qui n'amusait plus qu'eux même et les rares locaux en manque d'animation, débordant d'insultes pour s'épancher jusqu'en violences, des visages connus et reconnus défilèrent devant la gueuse à la truffe maintenue immergée dans la fraicheur d'une mousse méritée.

Ta gueule !... Ta gueule !... Ta gueule !...

De quoi résumer succinctement le remerciement distingué reçu en moins de 5 minutes par cette humble gueuse pour avoir parait il escorter l'un des leurs jusqu'à leur nid. Allons donc ! Encore une façon de tirer en toute vulgarité la couverture à de vilaines cloches afin de polir un blason plus émoussé que libéré. Décidément, aucune miette ne se perdait à Saumur ! Nessty s'amusait de ce flot de palabres et d'insultes tant il était chargé de rancune et de mauvaise foi. Son oreille, certes fatiguée, s'arrêta toute de même à saisir quelques propos de purs inconnus, de gueux ou de noblions sans nom et sans intérêt donc, de ceux qui colportent des ragots à consonance d'Hérésie Racoleuse de Purin piochés en des lieux obscures ou encore mieux issus de l'épandage du lisier entretenu par un fourbe enlisé par ses con-patriotes et ses gars-cons. Comment ces hères pouvaient ils prétendre connaitre cette Vilaine mieux qu'elle même et ce en 5 minutes ?


Des unités d'heure décomposée peuvent prendre une ampleur insoupçonnée pour qui sait s'y attarder. Ainsi une gueuse boudeuse lors du rapt d'un recteur enjôleur finit son épopée angevine en cumulant avec minutie les minutes par groupe de 5.

5 minutes pour passer d'une taverne infestée à une autre, vide, avec toujours le même dessein pacifique d'un bref passage ludique en une ville devenue ennemie.
5 minutes pour se remémorer les traitrises répétitives d'une défunte sans malice, pourtant toujours satinée et voluptueusement bannie par plus sanguinaires.
5 minutes pour revivre l'infamie d'une crétinerie truffière menée par un troupeau pendu aux rognons d'un boeuf recousu toujours à la botte d'un roc.
5 minutes pour laisser couler un pugilat rejoint par des étrangers tentant de faire émerger leur petite vie de bigot des tripots tels des ovins angevins happés par le flot de mépris d'impies.
5 minutes pour sourire à tout cela, n'occultant nullement que la vie monacale programmée la préserverait enfin de tant de drôleries fétides avant qu'elle n'en meurt... de rire.
5 minutes pour retrouver enfin le bellâtre cultivateur de miettes enlevé à son activité et l'aider à recouvrir partiellement sa mémoire tourangelle pourtant emportée dans une valse intemporelle.
5 minutes pour intervertir des rôles de la façon la plus drôle afin de soigner vertueusement un menton douloureux avec un souffle duveteux loin de tout graveleux, odieux et pernicieux.
5 minutes pour se retrouver enivrée, oui bel et bien enivrée, au point de ne plus pouvoir quitter une ville enfin vidée de son trop plein d'insanités.

5 minutes volées à la comptabilité d'une opineuse de chignon pour compenser ces 5 premières minutes loupées par la boudeuse de Chinon...


Encore 5 minutes pour saluer le lendemain chacun de ces amis devenus amis avant de franchir une nouvelle frontière, celle de l'oubli de toutes ces miettes laissées derrière la Vilaine et qui en étoufferont surement plus d'un...
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Kar1
Trop d'information tue l'information qu'y parait. Tout s'enchaine et se déchaine. Le Recteur hurle, ça fera surement pas passer son mal de tête, pas très malin le zozo. Le Liam qui lui délie les liens. Sautera dessus, sautera pas dessus. C'est la blonde qu'avait eu cette idée là, le prendre aux tourangeaux. Toujours avenante pour faire des trucs dénués de sens. Y râlerait, elle le savait. Maiiis.. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour un vénérable vieux con qui s'enfonce dans sa chaise de nobliau raté mmmh?
L'est pas fait pour ça nan. Les histoires qu'il lui a racontées sont plus que trépidantes. Ben faut juste le réveiller. Et c'est tout bonnement c'que les filles ont fait en manigançant cet enlèvement.


Karineeeeeeeeeeeee........

La blonde mal coiffé ouvre les deux yeux en même temps. Bon, qu'il crie en s'adressant aux autres la réveille pas puisque c'est pas elle qu’il appelle. On pourrait passer un régiment de charrettes grinçantes qu'elle entendrait rien, mais quand ça arrive à elle, le bond qui la propulse au plafond, ne fait pas moins d'un mètre de hauteur. Nan mais sont fou ces gens. L'était bien là dans les bras de son Noir. Karine ne conduit pas, l'a pas du porter ni le recteur ni la Amb' dans tous ses états, et l'a pu s'endormir profondément même avec le manque de place certain. Ben le réveil...

Hein oui quoi que mmmh.. Qui me parle?

Y fait encore noir la dessous. Pis même si Karine n'a pas bu la veille -parce que.. parce que quoi d'ailleurs.. Plus d'excuses elle conduit pas- mais c'est pas pour autant que ce genre de réveil la fout de bonne humeur. Pis surtout, on lui laisse pas le temps de se remettre les idées en place. Calmaté nom d'une pipe. L'est pas présentable là! L'a pas vu le regard du Liam se diriger vers sa chevelure ébouriffée mais quand même.. Elle le sait tout ça. Comme avant de passer devant les juges, toujours remettre deux trois trucs en place.

M'enfin, tout lui revient. Le Recteur, la charrette et Saumur droit devant. Quelques jours de retard. Mais la blonde s'en fiche parce que la seule personne qu'elle attend là bas arrive aujourd'hui. La brunette de Dra. En plus, rien dit au Sombre qu'elle a fait. Juste pour le plaisir.


Service-rouououoummme !
Miches fraiches et poires à volonté !! L’heure de la collation, tout l’monde ! Les ablutions attendront, Norf de mouarf !!


Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Ou ça? Qui ça? Quand ça? Sont fous ces gens, tous autant qu'ils sont. Ben voilà, cette fois, l'a touché le plafond de sa tête. 'fin le plafond, nan.. Un bout de la barque quoi... Les yeux sont bouffis, les cuisses dévêtues, les jupons sens dessus dessous, et elle se frotte le haut du crâne revêtu de sa paille. Quelle idée de brailler comme pas deux franchement.

Sandrae???
Mais qu'est ce tu fous là toi... t'es pas à..à... perpète les oies... Tin..j'croyais... elle m'dit rien la Blonde!!!


Ah ben voilà, c'est elle justement. Pouvait être qui d'autre en même temps. Heureusement que Canasson n'a pas fait un pas de travers et que ses oreilles ne lui servent plus pour entendre les bruits alentours, sinon, z'étaient tous mal barrés, et surtout, une charrette en moins.

Et bien... quelle entrée..
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Karine de Pommières.
Mac_hyavel
Assis, non, couché plutôt (donne la papate, voilàààààààà bon chien chien), dans, dirons nous l'alcôve faute de meilleur terme, de la charrette, Mac Hyavel - alias le rougeâtre écossais, alias également le Niortais d'adoption, alias alias trois fois alias, le pauvre bougre en proie à des démons intérieurs- ouvrait timidement les paupière, sortant ainsi comme il le pouvait d'un rêve particulièrement étrange. Enfin, étrange à condition de ne pas être une grosse boule de neige. Le sol, quelque peu inconfortable pour un lit, faisait pour ainsi dire mal à son dos, et, tout en se relevant comme il le pouvait, l'écossais-alias......ah non j'arrete- se massa son rachis en parcourant des yeux l'intérieur de la carriole. Différents objets éparpillés, Liamchaa le regardant, puis une lettre, posée à ses pieds. Il la ramasse, déchiffre les différents hyéroglyphes inscrits, lève les yeux sur le sombre, et en guise de réponse, hoche la tête. Besoin d'eux encore, besoin de bouger, de voir ce qui se fait ailleurs.
La lettre qui était nonchalamment froissée à présent, l'informait que le groupe se déplaçait à présent vers la champagne. La réponse que le Mac formulait là, il ne s'en doutait pas qu'elle serait quelque temps plus tard séverrement mise à mal par une drôle et rigolote duchesse angevine. Il savait qu'ils partaient, mais les conditions du départ, le noir les lui donneraient tantôt.

Il était fatigué le bougre, il était las, il ne se sentait pas de force à se bouger. Comme pris de cette étrange maladie qui continuait à le persécuter. Chacun de ses gestes semblaient comme sortir du fond du néant, parler lui posait plus de souci encore. La journée s'était écoulée mine de rien, de fréquentations de tavernes en fréquentations de tavernes, et à présent il avait bien du mal à choisir. Certes d'un côté il avait la tentation de continuer à voyager avec le sombre et la Karine, de voir un peu du pays. Mais de l'autre cette tentation de mieux découvrir un personnage qu'il estimait, du peu de conversation qu'il avait eu avec lui (ou plutôt elle en fait). Puis il lisait et relisait cette lettre nocturne qu'il avait reçu, le pigeon ne l'avait pas réveillé, et il avait été surpris de pouvoir la lire. Cette lettre qui lui disait tant et si peu, cette lettre dont il ne savait quoi penser. Il savait à présent que l'un comme l'autre étaient exactement au même point, mais cela ne les avancaient guère malheureusement. Que faire si ce n'est d'avancer en essayant de ne pas trop y penser. Mais essayer et faire sont deux choses totalement différentes il le savait, aussi il ne put s'empêcher de soupirer.

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(0,n)

Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

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Ombre de ses propres pensées
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