Mordric
Citation:
Oui, la Rue de Traverse.
Cette rue que chaque ville de part le royaume, abrite en son sein.
Cette allée sombre flanquée de maisons miteuses, d'estaminets vérolés, de maison closes aux relents de stupre.
Ces ruelles obscures abritant une population que l'on ne voudrait pas croiser, même sous la lumière du soleil.
Ce bas peuple que l'on préfère ignorer.
Les mendiants, les gueux les plus pauvres; les difformes et les bannis; les malades et les pervers; les coupes-jarrets et les tire-laine.
Ces hommes, femmes, enfants que la bienséance ignorent, de peur d'y voir sa propre fin.
Le dernier repaire d'une population affamée, désespérée.
Un peuple qui n'a plus que les basses taches pour vivre. Qui parfois doit se vendre au plus offrant, au plus brutal, au plus malin pour survivre.
Si l'on ferme les yeux un instant, on peut se souvenir de son visage.
L'enfant en haillon qui tend la main à côté de l'étal d'un boucher. Réclamant denier par denier de quoi subsister un jour de plus.
De quoi manger pour affronter une nouvelle journée de quête, d'humiliation, de désespoir.
La femme honteuse, les yeux voilés de larmes alors qu'elle dévoile son corps au coin de l'âtre d'une cheminée, dans la plus infecte des auberges.
Cédant aux avances des plus ignobles pourceaux, simplement parce que nécessité fait loi et que le travail à la mine ne suffit plus.
L'homme usé, dont les yeux paraissent si vieux. Lui qui a renoncé à son âme immortelle pour ne pas voir sa femme violée par plus puissant que lui. Rabaissé au statut d'homme de main, rossant et tuant plus faible que lui pour enrichir un pourceau de plus.
Le vieillard las, qui n'a d'autre choix que de jouer aux éclopés ou usant des avantages de l'âge pour dérober une bourse sans même que l'on ne porte attention à lui. Simplement pour mourir humblement. Pour mourir dans une chambre miteuse. Là où on portera un minimum de considération à son cadavre rachitique. Là où il ne sera pas qu'une ordure parmi les autres, sur le pavé puant.
C'est tout cela la Rue de Traverse.
Un lieu intemporel que l'on trouve partout, pour peu simplement que l'on y porte une petite attention.
La Rue de Traverse c'est ce l'on préfère ignorer, pourtant elle vit, elle respire, elle crève.
Mais pour qui sait ce qu'il cherche, elle comble tous les désirs.
Que l'on y cherche une femme pour une assouvir ses pulsions les plus secrètes.
Que l'on veuille se venger d'un mari infidèle.
Que l'on souhaite la mort d'un rival.
Que l'on désire se mesurer à plus fort que soi.
Que l'on cherche un moyen de régler ses dettes.
La Rue de Traverse, c'est l'endroit où tout se paye; l'endroit où tout s'échange.
Qu'on la parcourt à visage découvert ou sous l'abri d'un masque.
Elle est là, on peut l'ignorer, mais elle vit.
Cette rue que chaque ville de part le royaume, abrite en son sein.
Cette allée sombre flanquée de maisons miteuses, d'estaminets vérolés, de maison closes aux relents de stupre.
Ces ruelles obscures abritant une population que l'on ne voudrait pas croiser, même sous la lumière du soleil.
Ce bas peuple que l'on préfère ignorer.
Les mendiants, les gueux les plus pauvres; les difformes et les bannis; les malades et les pervers; les coupes-jarrets et les tire-laine.
Ces hommes, femmes, enfants que la bienséance ignorent, de peur d'y voir sa propre fin.
Le dernier repaire d'une population affamée, désespérée.
Un peuple qui n'a plus que les basses taches pour vivre. Qui parfois doit se vendre au plus offrant, au plus brutal, au plus malin pour survivre.
Si l'on ferme les yeux un instant, on peut se souvenir de son visage.
L'enfant en haillon qui tend la main à côté de l'étal d'un boucher. Réclamant denier par denier de quoi subsister un jour de plus.
De quoi manger pour affronter une nouvelle journée de quête, d'humiliation, de désespoir.
La femme honteuse, les yeux voilés de larmes alors qu'elle dévoile son corps au coin de l'âtre d'une cheminée, dans la plus infecte des auberges.
Cédant aux avances des plus ignobles pourceaux, simplement parce que nécessité fait loi et que le travail à la mine ne suffit plus.
L'homme usé, dont les yeux paraissent si vieux. Lui qui a renoncé à son âme immortelle pour ne pas voir sa femme violée par plus puissant que lui. Rabaissé au statut d'homme de main, rossant et tuant plus faible que lui pour enrichir un pourceau de plus.
Le vieillard las, qui n'a d'autre choix que de jouer aux éclopés ou usant des avantages de l'âge pour dérober une bourse sans même que l'on ne porte attention à lui. Simplement pour mourir humblement. Pour mourir dans une chambre miteuse. Là où on portera un minimum de considération à son cadavre rachitique. Là où il ne sera pas qu'une ordure parmi les autres, sur le pavé puant.
C'est tout cela la Rue de Traverse.
Un lieu intemporel que l'on trouve partout, pour peu simplement que l'on y porte une petite attention.
La Rue de Traverse c'est ce l'on préfère ignorer, pourtant elle vit, elle respire, elle crève.
Mais pour qui sait ce qu'il cherche, elle comble tous les désirs.
Que l'on y cherche une femme pour une assouvir ses pulsions les plus secrètes.
Que l'on veuille se venger d'un mari infidèle.
Que l'on souhaite la mort d'un rival.
Que l'on désire se mesurer à plus fort que soi.
Que l'on cherche un moyen de régler ses dettes.
La Rue de Traverse, c'est l'endroit où tout se paye; l'endroit où tout s'échange.
Qu'on la parcourt à visage découvert ou sous l'abri d'un masque.
Elle est là, on peut l'ignorer, mais elle vit.
La plume quitta le parchemin.
La bougie qui éclairait la pièce semait le trouble parmi les ombres.
Elle vacillait tant qu'il avait du mal à poursuivre. Dehors le vent soufflait et s'engouffrait par une quelconque ouverture de l'auberge.
Si puissamment qu'il finissait sous chacune des portes des chambres.
Posant la plume, il souffla la flammèche et se leva pour gagner la fenêtre.
Dehors, les ombres filaient.
La nuit masquait les visages...
La Rue de Traverse s'agitait.
Sa Rue de Traverse. Son Royaume...
Un Rp plus qu'ouvert, qui s'adresse à tous.
Pnjs, Persos IG. Nobles, bourgeois, paysans ou raclures.
Si l'envie d'écrire vous prends, nous sommes là.
Époux infidèles à la recherche de catins des deux sexes, époux cocufiés à la recherche d'un spadassin; Cathares pourchassés par l'Eglise; guérisseurs souhaitant revendre leurs attrapes-nigauds; moines défroqués cherchant à corrompre le peu de foy des nos pauvres êtres; brigands de grands chemins ou comploteurs en tout genre; expédition punitive de la maréchaussée; fêlons ou simplement mendiants.
Quelque soit le rôle que vous voulez jouer ou auquel confronter votre marionnette, vous trouverez votre bonheur.
Il sera juste demander de situer votre Rp en début de posts.
N'hésitez pas à me contacter ! Je ne mors pas, ou pas très fort. Discrétion assurée !
Pnjs, Persos IG. Nobles, bourgeois, paysans ou raclures.
Si l'envie d'écrire vous prends, nous sommes là.
Époux infidèles à la recherche de catins des deux sexes, époux cocufiés à la recherche d'un spadassin; Cathares pourchassés par l'Eglise; guérisseurs souhaitant revendre leurs attrapes-nigauds; moines défroqués cherchant à corrompre le peu de foy des nos pauvres êtres; brigands de grands chemins ou comploteurs en tout genre; expédition punitive de la maréchaussée; fêlons ou simplement mendiants.
Quelque soit le rôle que vous voulez jouer ou auquel confronter votre marionnette, vous trouverez votre bonheur.
Il sera juste demander de situer votre Rp en début de posts.
N'hésitez pas à me contacter ! Je ne mors pas, ou pas très fort. Discrétion assurée !
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