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[RP] Campement de l'Ost de Retz

Maryana
Je souris, il avait ralenti l'allure, raté pour la discrétion de mon relevé de robe. Je regardai la tente dans laquelle il m'avait introduite. Sans doute avais je une mauvaise idée des camps ou m'avait il amené dans le lieu le plus confortable, mais je trouvais le lieu agréable au vu de la situation. Ouvert sur l'extérieur.

Il me proposa plusieurs boissons. La raison me dictait de prendre de l'eau, peu habituée au chouchen, et puis mon départ se rapprochait il ne fallait pas l'oublier, même si à cet instant, je passais un si bon moment que je l'aurais retardé avec plaisir.


Chouchen si vous permettez, vous trinquerez bien avec moi n'est ce pas ? A notre rencontre, disons impromptue !

Je ne pus le retenir cette fois et éclatais d'un rire franc et cristallin.
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Coldtracker
-"Bon choix..." dit-il et il prit une bouteille en verre d'Italie, un souvenir de ses campagnes de guerre avec les Sforza, avec qui il avait parachevé sa formation de condottière ...

Sa tente de commandement contenait beaucoup d 'objets ramenés de ses voyages...

Enfin....Voyages...Le terme ne collait pas vraiment à la réalité...

Il fallait plutôt parler de guerres...

Il remplit deux gobelets en étain et lui en tendit un alors qu'elle proposait de trinquer...

Elle se mit à rire, d'un rire qui élargit son sourire et il répondit en riant presque:
-"Trinquer avec vous?

Mais avec plaisir.....


Il fit mine de réfléchir et se lança:
-"Alors...A la Bretagne terre d'espoir et de liberté et...A la belle rencontre de ce jour qui je l'espère se reproduira..."

Il l'avait dit...
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--Firmas
a vos ordres capitaine

il se tourna de nouveau vers la jeune recrut , le regardant de haut en bas puis tacha de lui faire repeter chaque geste et posture que le capitaine venait de lui apprendre.
pour se faire il se placa a ses cotés , lui montrant , appliquant la position des doigts sur le pommeau de la garde . il lui fit comprendre comment ces position influer sur la force du coup porter .
firmas ajusta le flechissement des jambes , des que celle ci etaient mal placés ainsi que la position qu il devait avoir face a son adversaire


aller , petit, concentre toi

quand il le sentis assez a l aise dans ses mouvements , il lui demanda de refaire les gestes sans son aide

vas y winwin montre moi toute les etapes
Maryana
Et voilà, le fard revenait. Quelle maladie avait donc fait ma peau de nacre, si propice à ces maudits rougissements ? Que ne donnerais je pas parfois pour qu'un teint plus hâlé me soit donné pour les cacher. Mais cependant il semblait rire avec moi.

A notre rencontre dans ce cas ! Disons que j'espère qu'elle se reproduira peut être dans des circonstances plus normales à l'avenir. Enfin...

Je n'avais pas envie, plus envie, de parler de mon départ maintenant. Après tout, je voyageais seule donc sans contrainte, et j'attendais toujours une réponse des autorités mainoises.

Je tournai lentement sur moi même, de merveilleux objects ornaient la pièce, objets étrangers, exotiques à mes yeux de néophyte sans doute. Rien que le gobelet en étain dans lequel le bien aimé chouchen m'avait été versé recelait sa part de beauté.


Et bien, vous semblez avoir beaucoup voyagé...

Coup d'oeil mutin assorti d'un sourire.

L'avez vous déjà fait pour le plaisir tout du moins ?
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Coldtracker
La question toucha au but comme un tir de couleuvrine à bout portant...

Le colosse qui s 'étais assis à son tour resta silencieux quelques secondes regardant le contenu ambré que contenait l'étain...

Il oscilla un instant entre la bienséance t la franchise et sa franchise coutumière prit le dessus, cette franchise qui ne plaisait pas toujours aux femmes, son regard se riva sur elle:
-"Non....Jamais...Arès la mort de mes parents et de ma sœur lorsque j'étais jeune, j'ai respecté les vœux de mon père et j'ai suivi l'enseignement du métier des armes...

Mon Mestre d'armes y a veillé et m'a amené à travers l'Europe et bien plus loin encore..."


Son regard se voila comme si il était ailleurs et il continua:
-"Je suis arrivé très jeune dan le Saint -Empire Germanique et j'ai suivi l'enseignement des meilleurs mestres d'armes et de guerre...

Fidèle aux vœux de mon père, la fortune de la famille a été optimisée dans ce but et Erwan, mon mestre d'armes y a veillé...

J'ai été engagé dans les guerres d'Eswald où j'ai fait mes premières armes comme mercenaire...

J'ai en quelque sorte mis la théorie en pratique si vous préférez..."


La vérité nue, sans artifice ni embellissement...Il parlait franchement et continuait...:
-"A la fin de ces guerres un représentant de l'empire de Byzance cherchait des hommes pour les défenses de Constantinople...

J'y ai vu une bonne opportunité si je puis dire...

Cela ne fut pas un bon choix la ville tomba aux mains des ottomans et on a eu bien de la chance de s'en sortir et nous partîmes pour l'Italie..."


Pensée :
"Maintenant, elle doit penser que je ne suis rien de moins qu'un boucher..."

Pourtant il continua, il avait peu parlé de cette époque...:
-"L'Italie où je gage ma foi m'être fait vite remarqué et je me suis retrouvé sous le commandement de la famille Sforza pendant les guerres de républiques...

J' y ai obtenu mon premier commandement d'officier...

Victoire après victoire, j'ai terminé ma formation et je suis parti en France avec mon mestre d'armes..."


Il siffle d'un trait ce qu'il reste de son verre... Et reprend:
-"La France où j'ai rapidement pris du galon , j'étais l'un des généraux de l'Ost Royal François...

Mais le Roy a fait une erreur...

Il a voulu s 'en prendre à la Bretagne ...MA Bretagne..."


Le ton était devenu subitement appuyé et les mains du colosse s'étaient refermées comme des serres sur les bras de l'escabelle:
-"La seule condition de mon service était de ne pas toucher à la Bretagne....

La parole rompue, je n'étais plus tenu par le contrat et j'ai fait exploser la forteresse de L'Ost Royal et j'ai rapporté en Bretagne les plans d'invasion de nostre terre par le Roy de France.... "


Il désigna à nouveau les alentours et dit:
-"Je crois qu'au final, je n'ai voyagé que pour cela..Servir Bretagne au mieux et depuis mon retour, je n'ai pas cessé de guerroyer pour elle...

Ma réputation est celle d 'un soldat et bien pire encore, celle d'un meurtrier, d'un boucher et je pense hanter les rêves de nombre de soldats françoys ....

Mais dans tout cela, il y a tout de même de belles choses...

Au milieu de tout ces cris, de ce sang, de cette douleur, je conserve des visions d'ouvrages et de paysages magnifiques, de belles cultures, des senteurs et des couleurs exquises et que sais-je encore...

De fugaces instants qui mettent du baume sur le reste...

Je passe pour être le meilleur dans ma partie...Mais cela se paye au prix fort...


Il se resservit et les choses dites....Il se força à sourire et dit:
-"Et vous? parlez moi de vous...Avez-vous voyagé, quel est vostre métier? Dites moi tout avant que je ne vous laisse disposer..."

Il attendit sa réponse s'attendant à ce qu'elle quitte les lieux après ce qu'il venait de dire mais le colosse ne se cachait pas...
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Maryana
Je sentis qu'il ne lui avait pas été facile de se montrer tel qu'il était réellement, sans doute de crainte de me choquer. De moi qui craignait de l'importuner, je m'aperçus qu'il voulait à la fois me ménager et se montrer honnête malgré tout, et cette attention me toucha.

Dans les dernières secondes du récit, sans un mot, je m'avançais doucement et posait ma main sur le dos de la sienne qu'il avait laissé posé sur un bras de la chaise où il s'était installé. Je n'avais sans doute aucune idée des horreurs qu'il avait pu voir au cours d'une carrière extraordinairement longue pour un homme si jeune, je ne savais pas grand chose du monde, mais pourtant je sentais que le sentiment qui l'habitait, loin d'être celui de la soif du sang par plaisir comme certains individus que j'avais pu croisé, était celui de la fierté, de l'honneur, une volonté farouche de défendre SA terre.


Ces récits sont impressionnants, sans doute ma vie vous paraîtra-t-elle bien fade à côté de cela.

Je rapprochais un second siège, me plaçant face à lui, et m'y installant, j'osais avoir l'audace de reposer ma main sur la sienne.

Mes ancêtres sont nés en terre bretonne, mais ma mère, s'éprenant de celui qui devint son époux et mon père, quitta tout. J'ai eu une enfance heureuse je ne peux le nier, même si l'avenir qu'on me traçait n'était guère à mon goût.

Je bus une gorgée et le liquide coula dans ma gorge tel un doux nectar tandis que je reprenais mon histoire.

Lorsque j'ai été en âge de le faire, j'ai prié ma mère de me laisser rejoindre la Bretagne, ce qu'elle a évidemment refusé. Je suis partie, une nuit, un simple baluchon sur l'épaule.

Je m'interrompis.

Oh ! Je n'avais pas fière allure, peu rassurée malgré tout de voyager seule sur les routes. J'ai traversé le Maine et suis arrivée à Fougères. Aristote a été généreux car il ne m'est arrivé aucune mauvaise rencontre. Je me suis installée quelques temps à Vannes, et sous le mandat de dame Amra j'ai exercé la fonction de douanière jusqu'à il y a peu.

Je guettais d'un oeil qu'il ne s'endormisse pas, tant l'histoire me paraissait à moi même ennuyeuse.

Et me voilà ! J'ai refait le trajet à l'envers, et je comptais aller parcourir le monde, je rêve des beautés que vous avez du contemplé.

Je rougis.

Voilà ce que je suis, pas bien importante, simplement moi.

Son récit avait poussé ma franchise, il est vrai que sous certains aspects il aurait pu me faire peur, mais si l'homme d'armes prenait le dessus dans son caractère, il restait aussi un homme. Son ost était sa famille, qui aurait pu le blâmer pour cela.

Ainsi donc vous êtes un solitaire ?

J'espérais qu'il ne prendrait pas ombrage de ma question. Je pressais ma main sur la sienne, je me voulais rassurante, étrangement presque protectrice même s'il était risible d'imaginer qu'un tel colosse eut pu avoir besoin de la protection de la brindille que j'étais.
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Winwin
winwin se place de trois-quarts, épaules légèrement vers sa droite, jambes fléchies, la gauche en avant et mit la main droite sous sa garde.

Suppression du post en doublon. {Pingouinette}
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Lanceor
Le capitaine traverse le camp d'un pas rapide, on vient de lui signaler qu'un de ses lieutenants se serait blessé. Il lui faut s'enquérir de son état de santé, chaque homme a sa place dans l'Ost !

Le lé de la tente du maréchal est ouvert, il jette un oeil machinalement...

Des mains qui se touchent, s'effleurent...Image fugace de ce montreur d'ours sur cette grand 'place dans le Nord...L'homme domptant la bête...

L'officier sourit en détournant le regard.

Sergent Werner ! Au rapport ! Je viens de voir le lieutenant Baldurs s'entraînant avec ses dizaines...Trouvez moi le lieutenant Chika ! Arbeit, schnell !

Souvent la langue teutonne prenait le pas dans les ordres, le germain marquait souvent les adeptes de Lichtenhauer...Poésie quand tu nous tient...
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Coldtracker
Loin de s'enfuir, elle se rapprocha ce qui le surprit et lui plut, elle évoluait avec grâce , la démarche fluide.. ...

Bien plus qu'il ne voulait l'admettre..

Il la laissa s'installer en face de lui et reposer une main sur l'une des siennes...
Doué que c'était agréable, il y avait longtemps qu'une femme n'avait pas eu ce genre de geste envers lui...

Il n'était plus habitué....

Son attitude était surprenante mais des plus agréables, elle acceptait ce qu'il était...

Alors il écouta avec attention...

Quand elle finit, il répondit:
-"Non, vostre vie ne me paraît pas fade...

Il faut du courage pour faire ce que vous avez fait par les temps qui courent...
Cela n'a rien d'évident...

Quant à parcourir le monde, je l'ai fait et je ne suis nulle part ailleurs plus heureux que je ne le suis en Bretagne...

Quant à être soi...N'est ce pas l'essentiel au final, cela peut paraître évident mais ce n'est pas toujours facile...."


Elle avait fit référence à dame Amra, il reprit:
-"J'ai été à son service , du moins au service de nostre ancien roué Gomoz, j'étais le Mestre d'arme et de guerre de la Garde Grand Ducale....

Ceux qu'on appelait les trois cent....

Une garde qui fait encore parler d'elle et qui a été le prémice des armées féales..."



Une garde d'élite qui avait semé la terreur dans les rangs de L'ost royal françois...

Une garde qui avait même été décriée par nombre de bretons tant par son efficacité qui faisait tant de jaloux que par sa sauvagerie et son inébranlable pugnacité à se battre pour le Roué et Bretagne....

Une garde qui avait délivré Gomoz dans les geôles du Louvres

Une garde qui avait tracé un sillon sanglant en royaume de France jusque dans le Duché d'Alsace avant d'être rappelée...

Il reprit:
-"Les survivants de cette garde sont ceux qui ont fondé l'Ost de Montfort qui est devenu celui de Retz...

Je me rappelle bien de Dame Amra, j'étais là le soir où son enfant perdit la vie aux écuries..."


Il n'en dit pas plus et répondit à la dernière question tout en serrant cette main qui enserrait la sienne:
-"Solitaire...."

Sourire désabusé, presque sarcastique...

-"Je n'aime guère cela mais ce n'est pas un choix...

Disons que j'ai connu plusieurs femmes mais elles ont toutes fini par fuir Loin de moi...

Je crois que mon devoir a toujours été une entrave au bonheur qu'un homme pourrait souhaiter...

Je ne m'estime pourtant pas malheureux, j'ai deux enfants que j'ai adopté et je ne désespère pas de trouver une femme qui saura supporter ce que je suis et ce que je fais et dois faire..."

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Maryana
Je souris, la journée était plus charmante que je ne l'aurais imaginée.

Et bien, pour tout vous dire, cela a quand même été un déchirement. J'ai toujours voulu fouler le sol de mes ancêtres, mais quitter une mère aimante, même lorsqu'elle ne comprend pas que sa fille unique n'ai pas pour seul et unique désir de trouver mari et fonder une famille, est malgré tout un déchirement.

Je l'écoutais me parler des guerres, des combats. Je comprenais mieux les cicatrices, la méfiance, le parfum qui m'avait trahi. Du bonheur en quelque sorte dans ses mots, car il semblait avoir trouvé sa voie, mais à quel prix en effet.

Parfois même entouré de dizaines de personnes l'on se sent plus seul que jamais. Cette vie vous l'aimez, j'espère trouver un jour ma route. Et lorsque j'admirerais les merveilles des terres inconnues que je compte aller découvrir, soyez sûr que j'aurais une pensée pour ce moment. Les premières merveilles je les aurais découvertes ici.

Fougères m'avait réservé la plus belle des surprises, je faillis me mettre à rire en pensant que pour une fois tout du moins ma curiosité aura eu du bon.

Les souvenirs n'étant pas toujours des choses agréables, j'envisageais de parler d'autre chose, puis une idée me vint.


Me trouveriez vous trop audacieuse que de vous réclamer votre bras pour une visite des lieux ?
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Coldtracker
Maël l'écouta parler de son passé et fronça les sourcils en disant:
-"Je comprends bien en effet, que ce soit par choix ou l'effet du destin, être éloigné de ceux qu'on aime est cruel...

La solitude est parfois un fardeau mais il faut savoir l'accepter jusqu'à ce que les données changent...

Je ne suis pas fataliste mais plutôt pragmatique...Déformation professionnelle dirons nous..."


Elle lui demanda alors de lui faire visiter les lieux ce qui le ravit et il dut sourire comme un niais et pensa:
"Tu as l'air d'un gosse, navrant..."

Ce qui ne l'empêcha pas de se lever et de répondre:
-"Bien sur, cela prendra quelque temps, le camp est vraiment grand..."

Il tendit alors la main en l'invitant à sortir à sa suite...

-"Qu'aimeriez vous voir en premier?"
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Maryana
La simple idée que la visite allait prendre du temps me ravissait tout bonnement. Ainsi je n'aurais pas à trouver d'excuse pour m'éterniser encore un peu.

Je n'aime pas la solitude voyez vous. Mais je la préférai au sort qu'on me réservait, enchaînée à un homme pour une question d'argent, cette simple idée me répugne.

Je souris, la visite allait sans doute se révéler intéressante.

Je ne sais pas ce que je vais découvrir, mais vous êtes le meilleur guide dont j'aurai pu rêver sans aucun doute, commençons où vous le voudrez, et surtout, gardez le meilleur pour la fin.

Je ris franchement avant de saisir la main qu'il m'offrait.
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Coldtracker
Maël fit une grimace et dit:
-"L'amour ne se brade pas, les gens l'oublient un peu trop...

Et j'en sais quelque chose étant noble..Souvent les mariages nobles servent plus de ciment aux alliances entre grandes familles qu'à réunir deux personnes qui s'aiment..."


Il sortit alors de la tente la tenant par la main e reprit:
-"Le camp est grand, nous aurons besoin d'un petit coup de main pour tout voir..."

Sans faire plus de mystère,il se dirigea vers un grand cheval à la robe de nuit et dit:
-"Voici Kheldar, mon destrier et 'vieux' compagnon de combat"

Le destrier de guerre regarda son maître et inclina l'encolure ....

La bête devait toiser les un mètre quatre vingt au garrot minimum et devait avoisiner la tonne, il avait l'air d'avoir été taillé pour le colosse...

Un cheval de guerre élevé et dressé pour tuer selon les principes du 'Dom Duarte'...

Le cheval accepta la caresse de Maël et gratta le sol ce qui fit dire au Vicomte:
-"Tout doux mon beau, tout doux..."

De la douceur alliée à la fermeté, il n'en fallait pas plus, et l'homme qui pensait se faire obéir d'un cheval par la violence était un crétin fini...
Il avait appris cela très jeune...

Il dégagea les aides qu'il prit d'une main et se mit en selle à l'appui avec une rapidité qui tranchait avec son gabarit, une fois en selle ,il tendit le bras à la damoiselle et dit sans faire de cérémonie:
-"A vous!"
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Maryana
La monture était impressionnante, une puissance évident émanait d'elle. Kheldar. Je vis mon guide se mettre en selle, je regardais perplexe. On m'avait appris à monter en amazone, mais cela remontait à si loin. Fallait il que je me hisse.

Je tentais l'expérience, maladroite il fallait l'admettre, mais avec beaucoup de patience, je finis par réussir à m'installer derrière lui. J'enserrais mes bras autour de sa taille pour ne pas glisser, je maudissais cette robe décidément ce n'était pas une tenue recommandée pour cela. Le tissu fin et blanc tranchait sur la robe noire de l'animal.

J'essayais de trouver la posture la plus appropriée quand à ne pas chuter tout en profitant de la visite, mais je ne desserrais pas l'étreinte de mes bras, je m'y accrochais plus que de raison sans doute, mais il ne fallait pas que je me sente effrayée, avec une telle compagnie que pouvait il donc m'arriver. J'allais avoir bientôt des épreuves plus difficiles à affronter, il n'était plus temps de faire la fillette.


Allons y ! dis je simplement.
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Chikaka10
La lieutenant d'artillerie s'était endormie sur sa couche... La tisane calmante certainement... ou la fatigue des derniers jours... Un bruissement d'ailes et un roucoulement la sortit de ses rêves mouvementés.

La jeune fille ouvrit les yeux et reconnut le pigeon de... de... Le visage rayonnant elle prit le volatile dans ses mains et lui caressa la tête.

Que m'apportes tu comme nouvelle dis moi ?

Prenant la missive qu'elle détacha de la patte, elle lut avidement la longue lettre écrite sur un long parchemin. Elle reconnut l'écriture si belle et si noble. Plus ses yeux lisaient plus son visage étincelait de bonheur...

Une fois la lecture finie, elle glissa la lettre dans un petit coffre qu'elle ferma à clef. Elle gardait chaque missive de son tendre aimé soigneusement.

Puis prenant sa plus belle plume elle répondit rapidement.

Elle nourrit soigneusement le pigeon et le fit boire. Puis lui attacha sa missive à la patte. En boitant elle sortit de la tente et lança l'oiseau dans le ciel.


Va ! Va rejoindre ton maitre !

Elle regardait le messager disparaitre dans le ciel azur quand le sergent Werner arriva en courant. Saluant la lieutenant il dit :

Le capitaine désire vous voir ma lieutenant !

Bien sergent Werner ! j' arrive tout de suite, le temps de mettre mes bottes, enfin si j'y arrive...

Salut réglementaire et le sergent courut en sens inverse...

Rentrant dans la tente en claudiquant, la jeune fille se précipita pour enfiler ses bottes. La première glissa toute seule mais la deuxième fut une vraie galère. Insistant en grimaçant de douleur, son pied accepta enfin de s'y frayer un passage.

Zéphyr attendait déjà devant la tente, un soldat avait anticipé ses ordres, sachant l' handicap pour l'instant de son officier direct.


Très bien Ewan !

L'aidant à se hisser sur l'étalon, il salua et retourna à son entraînement.

D'un coup de talon, elle lança le cheval fougueux dans la direction de la tente du capitaine. Celui- ci attendait devant. Arrêtant sa monture, elle salua respectueusement son capitaine, tout en restant sur son cheval.

Mon Capitaine ! A vos ordres !
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