[RP] Campement de l'Ost de Retz

Les nouvelles allaient vite...très vite...

Le Maréchal de L'Ost De Retz reçut la nouvelle de la mort de Gomoz par l'un de ses officiers qui lui tendit une missive:
-"Messire Maréchal , une missive d'information..."

Le Vicomte de Frozay opina du chef à l'adresse de son officier à la manière d'un merci et de la mise à disposition pour prendre congé...

Il posa alors la missive sur sa table de travail et enleva les plans des fortifications de Fougères sur les quels il travaillait, le colosse se leva alors et déposa ceux-ci dans un coffre qu'il ferma à clef...

Il prit un verre en étain et une bouteille de grappa , souvenir des campagnes de guerre faites en Italie lorsqu' il était mercenaire....

Les missives d'information donnaient des nouvelles générales de Bretagne autres que militaires...Les nouvelles militaires, il les avait de première main....

Il posa le tout sur la table et d'une chiquenaude desserra son baudrier qui contenait les fourreaux remplie de sa dague et de son éspée bâtarde et appuya le tout contre la table...

La journée avait été longue...

Le colosse versa l'eau de vie dans le gobelet et consentit enfin à s'asseoir et ouvrit la missive.....

Il la parcourut tranquillement quand une nouvelle stoppa la course de la main qui allait porter le gobelet au lèvres...

Gobelet qu'il reposa pour relire la nouvelle...

Ainsi Gomoz était mort....

Il s'étonna lui-même de penser à lui sans y ajouter un titre quelconque....

Gomoz....

L'ancien Roué de Bretagne ou grand Duc comme disaient ceux qui étaient férus de nouveau droit....

Maël avait été le Mestre d'Armes et de Guerre de la Garde Grand Ducale, la garde personnelle du souverain de Bretagne....

Que de souvenirs....Des souvenirs de guerre essentiellement où "les trois cent" de la garde avaient combattu jusqu'au plus profond du territoire françoys...

Angers, Paris le Louvre où la garde avait délivré le souverain engeôlé...le Bourbonnais-Auvergne...la lorraine...
une réputation taillée dansle sang des françoys...Au sillon des lames...

Il conçut des sentiments mitigés en assimilant la nouvelle...
Malgré ses Vingt cinq ans, Maël eut l'impression qu'une époque se terminait ....

Il avait éprouvé de la colère à l'abandon de la couronne par Gomoz...
un souverain, pour le colosse, se devait d'assumer sa charge jusqu'à la mort...Ni plus, ni moins....

De la colère et de la tristesse....Tant d'efforts faits pour un homme qui avait abandonné alors qu'il avait le potentiel...
Un homme qui avait marqué l'histoire de Bretagne et pour qui tant de ses frères d'armes avaient donné leurs vies..

Il leva son verre et dit à voix haute:
-"Repose en paix ancien Roué de Bretagne..."

Il appela un officier qui se présenta et dit en tendant la missive:
-"Répandez les nouvelle dans l'Ost..."

L'aide de camp répondit par un:
-"Oui Maréchal!"

Alors dans la nuit tombante, la nouvelle se répandit dans l'Ost De Retz...

Maël le voulait ainsi car dans les rangs se trouvaient comme lui des survivants de l'ancienne Garde Grand Ducale qui étaient rentrés dans l'Ost De Montfort pour finir à L'Ost De Retz...

Alors dans la nuit, on leva des verres...

A la santé de l'ancien Roy de Bretagne?
La fin d'une époque?
La fin d'un grand homme?
D'une ordure?

Peut-être certaines de ces choses et non d'autres ou peut-être toutes à la fois selon les différents feux de camps qui parsemaient la surface du camp....

Le colosse remit son baudrier et quitta sa tente avec bouteille et verre, salué au passage par les hommes qu'il croisait et vint voir ceux qu'ils connaissaient le mieux de l'ancienne garde et chacun but à ce qu'il pensait....

Mais chacun but...

Les pensées plongées dans le fracas du métal, le bruit des cris et le goût du sang...
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La journée avait été très longue et la jeune lieutenant se reposait sur sa couche, le front brûlant... Un soldat vint la voir.

Lieutenant ! lieutenant ! j'ai un message pour vous de la part du Maréchal.

Celui-ci attendait à l'entrée de la tente.

Chika émergea quelque peu.

Fichtre diantre ! on ne peut jamais dormir ici... Entrez soldat !

Celui-ci entra, penaud de l'avoir réveillée mais il avait reçu des ordres...

Le maréchal fait dire à tout l' Ost que Gomoz est mort.

La jeune fille eut du mal à réagir... Gomoz ! Gomoz ! Un vague souvenir de cette personne... Se souvenant que le soldat était toujours dans sa tente, elle lui dit de rompre.

Gomoz ! Gomoz !

Impossible de remettre des souvenirs sur lui...

Elle se releva et prit ses béquilles. Sortant de la tente, elle se dirigea vers celle du maréchal...

Maréchal ? C'est la lieutenant d'arstillerie... Pouvez vous me recevoir ?

Il avait sans doute reconnu sa voix depuis le temps qu'elle combattait à ses côtés mais l'esprit de Chika était embrumé par la fièvre et elle avait bien du mal à sortir des choses cohérentes...
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Maël répondit:
-"Je vous en prie Lieutenant, entrez..."

Il était assis à une table et travaillait
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La jeune lieutenant entra dans la tente en sautant sur un pied aidée de ses béquilles. Ses joues étaient rouges et ses yeux très brillants.

Elle tint ses béquilles à une main afin de saluer comme il se doit son supérieur.

Maréchal ! Je ne vous dérange pas ? J'aurais aimé des renseignements sur messire Gomoz. J'avoue que mes souvenirs sont des plus flous le concernant...

La jeune fille tenait à peine sur ses jambes...

Vous pensez que je l'ai peut-être connu ?

Elle n'arrivait même plus à réfléchir...
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Il leva les yeux de son travail, la regarda attentivement de ses yeux perçants et dit:
-"Vous n'êtes pas en forme, on rediscutera plus tard, pour l'heure, vous allez rejoindre vostre tente et les médecins vont venir vous voir...

Je vous promets qu'on en reparlera....

Rompez!"
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Elle le regarda avec de grands yeux ronds...

Pas besoin de médecin...

Elle avait de plus en plus mal mais avait trop peur qu'on lui coupa le pied...

Devant le regard dur du maréchal, elle ne dit plus un mot et essaya de regagner sa tente... Mais à peine avait elle franchi le seuil qu'elle s'écroula sur le sol.
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Le Maréchal se leva en vitesse et en une enjambée était près de sa lieutenant qu'il souleva comme une brindille en grognant:
-"Foutue tête de mule!!!!"

Il fit quelques pas et hurla de sa voix de stentor:
-"Je veux un chirurgien dans ma tente et fissa!!!"

Il rentra dans sa tente et posa la lieutenant sur son lit de campagne et alla chercher de l'eau...
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Les françois attaquaient. Ils les chargeaient... Non ils n'auront pas Fougères une nouvelle fois.

ARTILLEURS BOUTAFEU !!!!!!!!! RECHARGEZ VITE !!!!!!!!!....

QUOI PLUS DE POUDRE.... A VOS LAMES ALORS !!!!!!!!!!! CHARGEZZZZZZZZZ !!!!!!!!

La jeune fille délirait, remuant fortement sur le lit. Tout à coup elle s'assit et saisit son épée...

SUE A L'ENNEMI !!!!!!!!!!!! PAS DE QUARTIER !!!!!!!!!!!! IL NE L'AURONT PAS CETTE FOIS-CI

Elle faisait de grands gestes devant elle avec son épée, assise sur le lit...
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et dans la foulée un bras puissant attrapa son 'bras d'espée' et un autre bras partit rapidement un un poing vingt la cueillir au bas de la mâchoire avec une maîtrise consommée....

K.O net....

Le colosse dit alors:
-"Voila, c'est ce que j'appelle du repose forcé!!"

Le chirurgien entra à ce moment là et Maël se saisit de l'éspée au sol et la rangea un peu plus loin et dit au chirurgien:
-"Piettro, rafistole moi cette petite mule!!!! et donne- lui du lait de pavot, elle gesticule de trop

le chirurgien de la maison De Morrigan-Montfort soupira et dit en regardant la mâchoire de la lieutenant:
-"Ho, elle a déjà reçu de quoi dormir à ce que je vois, toujours dans la finesse hein..."

les deux hommes se connaissaient depuis les campagnes de guerre en Italie et Piettro avait presque la cinquantaine, il aurait pu être le père du Maréchal, ils parlaient sans étiquette...

Le colosse répondit:
-"je ne suis pas chirurgien moi!!!"

Piettro sourit et dit:
-"C'est clair!"

Et les deux hommes mirent à rire....

Piettro examina la lieutenant et dit:
-"Elle en a trop fait avec sa jambe, cataplasme, lait de pavot et plantes et du repos forcé et tout ira bien...."
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Au bout d'un long moment, la jeune fille revint à elle, une douleur dans la mâchoire... Elle ouvrit les yeux et regarda le maréchal.

Cousin Maël...

Elle se demandait bien ce qu'elle faisait là...

Que fais je ici et pourquoi ai je mal à la mâchoire ?

Elle essaya de se lever mais tout tournait.

Elle chercha ses béquilles du regard...
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L'officier se reposait sur son lit de camp quand il fut tiré de ses rêveries.

-"Je veux un chirurgien dans ma tente et fissa!!!"

D'un bond il se leva, saisit sa bastarde et, torse nu, sortit de sa tente en courant pour se diriger vers la tente du maréchal.

Le pire avait pu se passer ...Un attentat, une attaque...???

Par le lé ouvert, Lancéor aperçut les habits noirs des chirurgiens...Puis, debout ne paraissant pas blessé, le maréchal...Quelqu'un était allongé sur son lit...

Que s'est il passé ?

Le lieutenant Chika bredouillait des onomatopés chargés d'incohérence.

Elle a picolé ou quoi ?
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dark etant en patrouille avec un groupe d hommes non loin de la tente du marechal , l entendis crier :


-"Je veux un chirurgien dans ma tente et fissa!!!"

pensant a une attaque sournoise d un groupe de brigand , il se depecha pour arriver sur les lieux , histoire de securiser la zone et placa les hommes en arme tout autour de la tente

tenez vous pres soldat

arme a la main et en posture de garde derriere leur bouclier , les soldats regarderent dans tous les sens , pour faire face a une eventuelle menace
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Le Maréchal regarda lancéor et dit:
-"Non mon ami, elle ne nous a pas écouté, sa jambe a gonflé et elle a fait de la fièvre avant de tomber dans les vapes...

Et maintenant elle est bonne pour le repos forcé."

Sur ce la jeune femme se réveilla et lui posa des questions , elle se retrouva devant le Maréchal et le Capitaine, les deux paraissaient mécontents....

Maël répondit à la jeune femme:
-"Ce qu'il s'est passé, c'est que la fièvre a fait son office en lieu et place du repos qu'il aurait fallu!!!!!

Pour la mâchoire, c 'est moi....

Quand on délire une éspée à la main, j'ai tendance à réagir avec rapidité..."

Il regarda lancéor et dit :
-"Capitaine, une suggestion à faire sur la stupidité de nostre Lieutenant ?"
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Elle a picolé ou quoi ?

Pour la mâchoire, c 'est moi....

Quand on délire une éspée à la main, j'ai tendance à réagir avec rapidité..."

Bon sang ! mais que racontait il donc. Pour l'heure, la jeune fille pensait plutôt que c'était eux qui avaient picolé... Et d'abord elle était où son espée et ses béquilles...

-"Capitaine, une suggestion à faire sur la stupidité de nostre Lieutenant ?"

JE NE SUIS PAS STUPIDE ! Et c'est quoi cette manie de toujours vouloir me défigurer. A cause de vous j'ai mal à deux endroits. Vous voulez vous débarrassez de moi ou quoi, prenez votre espée cela sera plus rapide.

Sous la colère, fusillant le maréchal de son regard, elle s' était levée d'un bond, oubliant sa cheville qui se déroba sous elle. La lieutenant s'écroula sur la couche, grimaçant de douleurs. Même son corps la trahissait, elle était vidée de toutes ses forces.

Blanche comme un linge, elle regarda ses deux supérieurs, seuls ses yeux trahissaient la fureur, contraste saisissant avec ses joues blêmes.

Elle savait qu'elle avait désobéi et qu'une sanction tomberait. C'était inévitable. Mais de là à comparer son bonheur d'avoir été présente près de ses soldats pour cet exercice de tir à de la stupidité...

Le fait de crier sur le maréchal était également une erreur étant son supérieur. Mais la jeune lieutenant avait le caractère des Montfort et c' était plus fort qu'elle. Valait mieux qu'elle hausse le ton plutôt que se retenir et foncer dans le lard...
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Une suggestion ?....

Les liens de contensions me paraissent bien....Avec baillon obligatoire pour ne pas déranger la troupe !

Ou alors, elle se calme, obéit et se repose en évitant de vouloir jouer les dures !

Le ton était sec, pas franchement drôle...

Je commence a en avoir assez, lieutenant Chika, de vos sauts d'humeur ! Je vous avais donné un ordre ! Et j'entend que mes ordres soient respectés, Monfort ou tartempion !
Voyez dans quel état vous êtes ? Et un ton plus bas avec votre maréchal !

Les deux hommes se tenaient debouts devant la jeune fille allitée, accusateurs, leurs gueules cassées ne prêtaient à aucunes remarques ni aucun détours...
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