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[RP] Campement de l'Ost de Retz

Precio
Après de longs mois passés sur les routes helvètes et françoyses, la Consule de Bretagne et son escorte se présentaient devant les portes de l'Ost de Retz.
La jeune femme encapuchonnée dans son long mantel descendit de cheval, le coeur battant à tout rompre, un merveilleux sourire sur les lèvres, les yeux brillants de mille étoiles malgré la longue route qu'elle venait de s'imposer.

S'approchant du garde en faction, elle se présenta.

Je suis Precio de Kerrock, Consule de Bretagne en Ecosse ; pourriez-vous prévenir le Capitaine Lanceor que son épouse est là et souhaiterait l'emb...le voir je vous prie ?

Des mois qu'elle n'avait vu son époux et ses enfants. Et malgré les courriers réguliers qu'ils se faisaient parvenir et qu'il ne quitte jamais ses pensées où qu'elle se trouve, le retrouver était pour elle un moment magique.

Elle attendit donc en faisant les cent pas, ayant l'impression d'étouffer tellement son coeur faisait des bonds dans sa poitrine. L'impatience la submergeait.

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Maryana
La panique laissa la place d'abord à la surprise, puis à une étrange plénitude. Là pour le coup j'aurais volontiers éclater de rire. L'escabelle qu'il me tendit ne fut pas de trop pour me remettre de mes émotions, il avait élevé au rang d'art de m'embrasser lorsque je m'y attendais le moins, ce qui avait pour effet de me laisser dans un état de béatitude total où je pouvais avoir l'air ridicule à rester ainsi quelques secondes, grand sourire aux lèvres et l'air de rêvasser.

Je n'ai pas osé venir avant justement, avec ces évènements. Il devait y avoir des choses à régler après cette fameuse nuit. Oui je sais ce qu'il en est, j'en étais, ton capitaine avait eu l'obligeance de m'accepter dans sa lance comme volontaire.

Je souris, j'avais voulu me battre à leur côté, je ne me sentais certes pas l'âme militaire, mais je savais où je voulais être. Je réfléchis à ce que j'avais pu entendre...

Nulle critique de l'Ost où que je sois allée, je pense que les villageois sont heureux de la protection que vous offrez. J'ai ouïe dire cependant, et cela me navre, que lors des opérations où nous étions volontaires, certains avaient osé réclamé d'être payé pour défendre notre ville.

Une seconde de tristesse passa dans mon regard, j'étais navrée par la cupidité du monde alors qu'il s'agissait d'une cause noble, de défendre cette cité qui était nôtre, de se montrer solidaires entre Bretons. Comme avec l'opération des pains vendus sur la foire du duché. Je n'en avais acheté qu'un, certes, mais le geste restait symbolique à mes yeux.

Cependant donc, comme je te le disais, nul à ma connaissance ne songe à critiquer ce que vous accomplissez. Moi même j'admire toujours autant cet endroit malgré tout.

Je sentis poindre un sourire.

Ne t'y trompe pas, je ne crois pas avoir l'âme d'une militaire, pas aujourd'hui en tout cas, mais je sais admirer ce qui mérite de l'être. Et puis ce camp peut me réclamer une affection à laquelle nul autre ne pourrait prétendre...

Je rougis. Plus bas...

Maël... Il me tardait de revenir...
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Meiline
Meiline revenait au campement après une longue nuit de garde autour de la mairie, tel était son devoir...
Elle descendit de son cheval pour entrer dans le campement quand elle apercue une dame qui attendait de rentrer et justifier de sa personne aupres des gardes en fraction..
Meiline s'approcha avec, avec Jada et Vlady sur ses talons

- Demat Dame, je suis Meil dizainier de l'Ost, j'ai entendu votre conversation, veuillez me suivre s'il vous plait je vais vous accompagnez à la tente du Capitaine Lanceor, si je me souviens bien vous etes la compagne de notre capitaine, Meiline avait des souvenirs de la caserne...

- Garde laissez , je m'occupe de la dame

Elle attacha son cheval Jada et entrèrent ensemble dans le campement,
et se dirigea vers la tente du Capitaine

- Capitaine, je suis Meiline, j'ai avec moi une dame qui souhaiterait vous voir.. et je pense que vous serez ravi..

Meiline regarda la dame avec un sourire et attendit
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Precio
Precio trépignait presque sur place lorsqu'elle vit arriver un dizainier.

Demat Dame, je suis Meil dizainier de l'Ost, j'ai entendu votre conversation, veuillez me suivre s'il vous plait je vais vous accompagnez à la tente du Capitaine Lanceor, si je me souviens bien vous etes la compagne de notre capitaine.

Elle s'arrêta et se retourna souriant à la jeune femme dont elle se souvenait vaguement l'avoir déjà aperçue à la caserne.

Demat dizainier Meil, je suis effectivement l'épouse du capitaine. Je vous remercie de bien vouloir me mener à lui.

Precio suivait la jeune dizainier et plus ses pas la rapprochait de son amour et plus les battements de son coeur s'accéléraient. Elle eut un sourire de remerciement pour la jeune femme qui l'accompagnait.

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Lanceor
Plongé dans ses tâches administratives, le capitaine releva la tête lorsqu'il entendit le dizainier Meiline s'annoncer. Puis cette voix...Celle qu'il aurait reconnu entre toutes...

Faites entrer !

L'homme se leva, fixant le lé ouvert, s'attendant à la voir paraître telle une apparition sainte...
Ce fût le cas, elle apparut dans les rais de lumière...Des mois et des mois qu'ils ne s'étaient pas revus, servant chacun les intérêts de Breizh aux détriments des leurs.


L'homme sourit à pleine dents et tenta de garder une certaine contenance.
Il avait préparé cet instant mais tout se mêlait dans son esprit. Il dit simplement:


Entre et ferme derrière toi...
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Precio
Entre et ferme derrière toi...

Lorsqu'elle entendit cette voix, la jeune femme crut défaillir d'émotion. Elle entra dans la tente de son époux, prenant soin de refermer soigneusement le lé derrière elle.
Puis elle se tourna et le regarda, immobile... L'émotion la tenaillait, et pas un son ne sortait de sa bouche. Elle l'observa qui lui souriait de son merveilleux sourire et se sentit frémir de la tête aux pieds.

Tous ces mois passés loin de lui , forte du devoir à accomplir ; à l'espérer, à le rêver chaque jour qui s'écoulait et aujourd'hui, enfin , ils se trouvaient de nouveau réunis, mais le "de nouveau" était-il de mise alors qu'ils étaient liés pour l'éternité ?

Elle était là, immobile , se mordillant les lèvres et se retenant de courir se jeter à son cou avec sa fougue habituelle.
La Consule qu'elle était devenue avait du apprendre à se réfréner et à agir selon les convenances .Mais avec lui elle redevenait elle-même pourtant, cette fois elle attendait , qu'il agisse en homme tout simplement et non en homme d'armes....

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Coldtracker
Maël par la franchement:
-"Il en allait de même pour moi, ta présence me manquait....

Et ce que tu dis sur l'Ost me rassure, je n'ai pas ce sens de la diplomatie si cher à certains nobles bretons ne me sied guère en vérité..

J'aime le parler 'vrai'....Alors ce la froisse parfois certaines personnes.

Mais j'aime à penser que la population comprend bien ce que nous faisons ..."


Il montra de la main la tente et dit:
-"Puis-je t'invite à rester dîner avec moi?

Ce serait assez informel..."


Il n'avait pas voulu dire intime...
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Maryana
J'aimais par dessus tout justement ce franc parler que certains semblaient lui reprocher. Je l'écoutais parler, souriant à ses derniers mots du plus beau sourire que j'étais capable d'offrir.

Informel dis tu ?

Puis baissant d'un ton..

Voudrais tu dire que j'aurai l'insigne honneur de dîner en tête à tête avec le... mon Maréchal ?

Je ne pus m'empêcher de rire, laissant échapper entre deux éclats.

Et bien si ça ne jasait pas encore...

Je me repris.

M'offrirais tu ton bras mon cher ? Il va de soi que j'accepte l'invitation !
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Kerowin
Kerowin se présenta au campement de l'ost où Darklumi lui avait donné rendez-vous. C'était la première fois qu'elle voyait un camp militaire, et surtout qu'elle y pénétrait. Elle était impressionnée, et pas tout à fait à son aise.

Euh... Excusez-moi... Je cherche Darklumi. Vous sauriez où il est?
--Naelias
le soldat de garde a l entré du campement vit venir dans sa direction une dame un peu perdu et cherchant quelque chose
naelias l interpella :

halte la madame , veillez vous identifier et definir le but de votre visite

Citation:
Euh... Excusez-moi... Je cherche Darklumi. Vous sauriez où il est?


le soldat lui sourit

oui madame le dizainier darklumi est present sur le campement , je vais vous conduire a sa tente

il demanda alors a un autre soldat de prendre son poste et mena la dame a destination , ils passerent sur une bonne parti du campement et les regards des hommes se poserent sur elle , ils arriverent devant la tente et naelias lui posa la question

escusez moi madame mais qui dois je annocer [/i]
Kerowin
Kerowin remercia le soldat et le suivit à travers le campement jusqu'à la tente de Dark où il lui demanda son nom.

Je me nomme Kerowin, Messire.
Darklumi
dark etant en train de parcourir des missives et organissant l entrainement des cavalier pour le lendemain , vit entré naelias qui le salua de maniere reglementaire
le sous officier fit de meme

oui soldat

demat dizainier , il y a une dame kerowin qui souhaite vous voir

dame kerowin

dark se leva et revisa son uniforme

bien soldat vous pouvez disposer et ditez lui d entré

a vos ordres

naelias sorti et invita la dame a entrer dans la tente

il va vous recevoir madame
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Kerowin
Kerowin entra dans la tente de Dark, un peu intimidée.

Noz vat, Dark. Tu vas bien?
Darklumi
dark lui sourit

noz vat kero , je vais a merveille et toi mais je t en pris assis toi

le jeune homme lui tira une chaise pour qu elle puisse s assoire et vient se placer face a elle

puis je te proposer un verre de chouchen avant notre petite escapade sur le bord du lac

ho sais tu monter a cheval ?
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Coldtracker
Le colosse sourit et dit alors à Mary :
-"Bien plus que mon bras, c'est une soirée à deux bien tranquille...

Et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu le droit à si bonne compagnie..."


Il ne fit appel à personne, la nourriture et la boisson étaient déjà sur place et il avait donné des ordres pour n'être déranger qu'en cas de soucis majeur...

Des soucis d'ordre militaire...

Aussi, prit-il des couverts en étain et installa ce qu'il fallait sur une la table d'où il avait enlevé ses sempiternels plans, ouvrages et vélins noircis d'encre de toute sorte et il avait dressé une table digne des festins de Milan...

Il remplit à nouveau les gobelins d'étain et ce fut cette fois-ci avec de l'hypocras qui échauffait le sang plus surement que la plus grande des flambées...
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