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[RP] Campement de l'Ost de Retz

Maryana
La fin du repas était arrivée rapidement, plus que je ne l'aurais cru. Il restait encore des mets sur la table, mais au regard que Maël me jetta, je devinais que son intérêt s'était porté sur tout autre chose.

Ce n'est que lorsque je sentis ses mains sur mes épaules, et plus encore lorsque je sentis le léger tissu en glisser que je compris ce qui allait se passer, enfin essayais je de le deviner, car j'étais encore ignorante de bien des choses. J'étais toujours assise, et n'osais me lever, car il fallait bien admettre que me redresser aurait pour funeste conséquence de le révéler toute entière. Perdue, je tentais un timide sourire. Savait-il que jamais je ne m'étais trouvée dans cette situation ? Ou alors à vouloir faire la fière avait-il pensé qu'au contraire je savais déjà certaines choses qui étaient cependant pour moi terre inconnue ? Bien sûr, on m'avait expliqué certaines choses, mais on ne m'avait pas donné de mode d'emploi pour autant. Je restais interdite, pour une fois, face à lui ou presque, je ne savais que faire ni que dire. Je ne sus que murmurer, l'air éperdue...


Maël...
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Lanceor
Le soleil commençait seulement à pointer ses rayons lorsque les deux cavaliers arrivèrent à l'entrée du campement.
Le capitaine et son épouse chevauchaient côte à côte. Les deux destriers avaient fière allure, allure accentuée par le pas espagnol du cheval du capitaine de l'Ost.
Ils avaient été reconnus de loin et les portes s'étaient ouvertes. Vougiers et arbalestriers de faction avaient présenté les armes à leur officier qui répondit. par un salut.


L'officier arrêta sa monture devant la garde.

Faites appeler le sergent de quart.

Un sergent d'armes arriva au pas de charge.

A disposition mon capitaine !

Faites réunir les hommes qui ne sont pas de quart, je donne un cours de combat ce matin, je veux voir du monde.

Reçu mon capitaine !

Le sergent s'éloigna aussi vite qu'il était venu.

Les deux cavaliers entrèrent dans le campement et se dirigèrent vers la tente du capitaine. Deux écuyers les y attendaient.
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Chikaka10
Un rayon de soleil arriva sur le visage de Chika. Celle-ci ouvrit les yeux mais les referma très vite en grognant. Son mal de tête était toujours là, horrible... Elle se cacha entièrement sous la couverture et se rendormit bien vite...

Aucun rêve ne vint peupler son sommeil, trop imbibée encore par l'excès de chouchen... Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas bu autant, c'était à la mort de son frère jumeau... Il lui avait fallu quatre jours pour se remettre.

Le campement se réveillait petit à petit, s'animait... Mais la lieutenant était loin de se douter de l'heure qu'il était...

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Precio
Ils avaient chevauché ensemble ce matin. La jeune femme n'avait pas quitté son époux et était également en continuelle relation ces derniers jours avec le Chambellan, Riwan Nathan. Les dossiers diplomatiques suivaient leurs cours et Precio s'en acquittait rigoureusement. Les pigeons s'envolaient à tire d'aile mais la jeune femme voulait rester auprès de son époux et ses enfants.

Ils arrivèrent dans le camp dont les portes avaient été ouvertes dès leur apparition et c'était toujours un plaisir renouvellé pour elle d'observer combien les soldats de l'Ost était disciplinés.

Faites réunir les hommes qui ne sont pas de quart, je donne un cours de combat ce matin, je veux voir du monde.

La jeune femme sourit intérieurement. C'était bien la première fois que le Capitaine allait donner un cours de combat en présence de son épouse. D'ailleurs, elle se demandait si elle ne ferait pas bien d'y prêter grande attention. Depuis le temps qu'il lui disait qu'il allait s'occuper de son entrainement, il serait peut-être temps qu'elle s'y mette.

Precio avait troqué sa houppelande ce matin contre une tenue plus confortable, braies et chemises assorties d'un bustier...

Avec un petit air malicieux, elle suivit son époux dans sa tente, se disant que la journée commençait fort bien....

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Lanceor
L'officier ouvrit le lé de sa tente et laissa entrer son épouse. Il déboucla son baidrier et posa bastarde, miséricorde et escarcelle sur la table.
Puis, il entreprit de défaire son pourpoint pour enfiler son doublet armant qu'il ajusta. Enfin, il reboucla son baudrier et se dirigea à l'extérieur.


Nous allons chercher Chika, elle est en retard....

Les mots n'étaient pas empreints d'une grande satisfaction...

Quelques instants plus tard, l'officier se trouva devant la tente du lieutenant d'artillerie. Il souleva délicatement le lé et aperçu une forme endormie sur la couche...Une odeur âcre digne d'une chambrée d'hommes de retour de bataille lui saisit les narines...Il referma.

Se tournant vers son épouse.

Elle dort...Sourire aux lèvres.

Les cordelettes de chanvre qui faisaient office de tendeurs à la toile de tente furent tranchés nets par la miséricorde acérée du capitaine. La toile vascilla et une dernière traction de l'homme sur la toile eut tôt fait de faire basculer l'édifice qui s'afaissa lentement sur lui-même...

Réveil !!!
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Chikaka10
Un rêve commença à surgir dans sa tête. Une tempête se déchainait à l'extérieur, un véritable ouragan... Un vent capable de tout arracher sur son passage, le campement entier s'envolait... exceptées toutes les armes de siège du lieutenant d'artillerie. Celle-ci s'accrochait à son monstre la bombarde...

Tout à son rêve Chika s'était recroquevillée sur sa couche et maintenait fermement sa couverture comme si celle-ci était sa bombarde.

Les toiles de tente volaient de toute part et une atterrit sur elle l'enveloppant complètement... Au moins elle était à l'abri de la pluie...

La lieutenant ne se réveilla même pas quand sa tente s'écroula sur elle, toujours dans son rêve...

Le vent qui hurlait dehors.... Tiens il dit des mots à présent : REVEIL !!!!!!!! Pourquoi le vent disait il cela ?

Haussant les épaules en dormant, elle continua à rêver...

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Precio
Precio avait suivi son époux pour aller chercher le lieutenant Chika. Elle le regarda ouvrir doucement le lé et ressortir aussitôt mais à l'expression qu'il avait sur le visage, la jeune femme se dit qu'il ne faisait pas bon du tout pour la lieutenant.

Elle dort lui dit-il. Et de le voir trancher les cordelettes qui retenaient la tente.

Precio ne put retenir un petit sourire amusé en voyant la tente s'affaisser et crut que Chika allait en sortir rapidement mais Precio resta devant le carnage, regardant cette forme qui semblait continuer de dormir.

De l'amusement qu'elle éprouvait , elle tentait de n'en rien montrer, son époux ne badinait pas avec la discipline elle le savait, mais il fallait bien reconnaitre que la situation était cocasse.

Elle se pinça donc les lèvres et mit ses mains derrière son dos afin de se donner une contenance et surtout de ne pas exploser de rire devant son époux.

Et bien mon amour, j'aime beaucoup ton art de replier les tentes...

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Lanceor
La tente n'était plus qu'un amas de toile...Au dessous rien ne bougeait, aucune réaction...
Le capitaine les bras croisés devant ce spectacle désolant, opinait du chef...


Bien, aux grands maux, les grands remèdes !

Les pas de l'officier écrasèrent la toile, se frayant un chemin jusqu'à la forme qui semblait être la couche couverte de ce linceul improvisé...

Le capitaine se baissa, saisit l'armature du lit de camp et, d'un coup sec, le retourna. Lit, lieutenat et toile de tente s'enchevêtrèrent dans un bruit sourd.

La prochaine fois c'est à grands coups de bottes que je vais vous masser les côtes lieutenant Chikaka de Kreneg-Monfort ! Debout où je vous promets que vous allez passer du temps à m'entretenir les feuillets !


(feuillets: fosses d'aisance)
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Chikaka10
Le réveil fut des plus brutaux... La jeune femme se sentit projetée et retournée comme une crêpe, son lit se retrouva au dessus d'elle, et demeurait coincée sous la tente.

Les hurlements du capitaine achevèrent de la réveiller. Gémissante tant son mal de tête était douloureux à chaque parole qui entrait dans ses oreilles...


Par pitié mon Capitaine ne criez plus.... Je suis réveillée c'est bon mais j'ai un mal de tête épouvantable...

La lieutenant essaya de se dégager mais en vain, trop coincée dans la toile de tente, le lit...

Par contre... si vous aviez l'amabilité de me dégager un passage pour sortir d'ici... Je pourrais vous saluer comme il se doit...
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Lanceor
Débrouillez vous ! Vous avez cinq minutes pour vous présenter équipée sur la place d'armes ! Exécution !

Le capitaine fit demi tour et se dirigea vers la place d'armes où une dizaine l'attendait déjà.
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Precio
Elle ne put s'empêcher de rester coite en entendant le hurlement de stentor de son époux.

Precio se félicita à ce moment-là de vouer sa vie à la Diplomatie et non à l'Armée. Se connaissant, elle n'aurait jamais accepté que quiconque se donne le droit de lui parler de la sorte...même pas son époux....

Elle continuait d'observer, les mains derrière le dos et se pensait que le lieutenant Chikaka n'était sans doute pas prête à abuser de nouveau du chouchen comme elle l'avait fait !!! C'est que la bougresse l'avait bien cherché !!!!

Precio se dirigea vers la Place d'armes, accompagnant son époux, tout en lui demandant de quelle manière allait se dérouler son cours de combat.

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Lanceor
Comment se déroulera l'entraînement ?

Un léger rictus apparut au coin des lèvres de l'officier.

De la meilleure façon qu'il soit ! Avec la pratique !...
Mets toi à côté d'eux, pour apprendre il faut participer, m'écouter et appliquer !
Aujourd'hui, tu es une recrue qui va apprendre à se battre avec le bâton. Fais comme eux, observe et reproduis, tout se passera bien. Crois moi que le prochain maraud que tu rencontreras risque de s'en souvenir !


Le capitaine était arrivé devant la dizaine qui attendait au garde à vous.

Le sergent de quart le salua.

Dizaine de réserve à disposition mon capitaine, tous présents !

A proximité, un faisceau de lourds bâtons ferrés avait été monté.

Le capitaine salua la troupe.

Nous attendons les derniers "retardataires" et nous commencerons.
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Chikaka10
Débrouillez vous ! Vous avez cinq minutes pour vous présenter équipée sur la place d'armes ! Exécution !

Me débrouillez... me débrouillez... il en a de bonne lui...

La jeune lieutenant pesta, essayant de se dégager... Mais elle était bien trop emmêlée dans tout... Si seulement elle trouvait sa dague...

Elle chercha de la main sur le sol ses vêtements mouillés, sa dague devait être à côté... Elle tomba sur le tas d'habits et y trouva ce qu'elle cherchait. Elle découpa la tente tant bien que mal.

Une tête blonde toute ébouriffée, d'une pâleur extrême émergea de l'amas de toile. Le soleil lui arriva violemment dans les yeux. C'était comme si une lame acérée lui traversait le crâne...


Bon sang ! Pourquoi y a t il du soleil aujourd'hui...

Elle finit de découper la toile afin de sortir entièrement. Elle regarda ensuite le chantier... Comment allait elle retrouver toutes ses affaires là-dedans... En plus elle avait besoin d'un bon bain mais n'en avait malheureusement pas le temps... 5 mn qu'il avait dit le Capitaine...

Elle dégagea déjà les restants de la tente afin d'accéder à ses affaires. Elle découvrit enfin son doublet armant qu'elle enfila prestement ainsi que son baudrier. Saisissant au passage un ruban, elle noua sa chevelure emmêlée dans son cou, n'ayant pas le temps de faire mieux.

Passant devant un seau d'eau elle se rafraichit le visage. L'eau froide lui fit un bien fou et finit de la réveiller. Après en avoir bu plusieurs gorgées elle se rendit sur la place d'arme en boitant légèrement. Sa cheville demeurait raide malgré qu'elle était guérie. Il allait falloir surement du temps avant de retrouver la flexibilité de celle-ci.

De nombreux soldats étaient déjà en place, elle attendit près d'eux les ordres du capitaine...

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Precio
De la meilleure façon qu'il soit ! Avec la pratique !...
Mets toi à côté d'eux, pour apprendre il faut participer, m'écouter et appliquer !
Aujourd'hui, tu es une recrue qui va apprendre à se battre avec le bâton. Fais comme eux, observe et reproduis, tout se passera bien. Crois moi que le prochain maraud que tu rencontreras risque de s'en souvenir !


La jeune femme regarda son époux et se dit qu'elle avait finalement bien fait de s'habiller plus commodément aujourd'hui.
Elle savait qu'il n'avait pas tort, elle s'était faite attaquer par deux fois sur les routes françoyses lors de son retour. Elle était en principe toujours sous bonne escorte pour ses déplacements diplomatiques mais on n'était jamais vraiment à l'abri.

Precio alla donc se placer auprès des soldats et attendit que le cours commence.

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Lanceor
Le capitaine prit un bâton ferré dans le faisceau.

J’ai pu remarquer que nombre d’entre vous possédait un bâton. Arme non moins efficace pour le peu que l’on sache s’en servir un tant soit peu…
Je vais donc vous instruire sur la manière de vous battre avec un bâton. Sachez que lorsque vous aurez bien acquis ceci, vous serez à même de vous battre avec toutes les lances, piques, hallebardes ou guisarmes.
Tout d’abord, la tenue de l’arme.
Pour les droitiers, la main droite en avant et la gauche en arrière, toutes deux en pronation, paumes vers le sol. Les bras écartés à peu près à la largeur des épaules. Comme pour l’escrime, vous devez vous sentir à l’aise avec la tenue de l’arme, corrigez donc si nécessaire.
Les avantages du bâton sont nombreux, en effet, vous bénéficiez tout d’abord d’une allonge non négligeable. Ensuite, vous pouvez frapper aussi bien de la pointe, partie vers l’adversaire, que du talon.
Nous allons commencer par la pièce la plus simple, pour les néophytes, la pièce est un enchaînement.
Placez-vous de trois-quarts face à l’adversaire, jambe droite en avant pour les droitiers.


L'offcier joignit les gestes à la parole.

Frappez haut de la pointe pour estoquer au visage.
Votre adversaire va parer haut et votre bâton entrer en contact avec le sien au dessus de sa main droite.
Faites glisser votre bâton sur le sien pour frapper sa main droite et frappez immédiatement en estoquant visage ou poitrine.
Frappez ensuite par le dessous avec le talon de l’arme.


Si votre adversaire a la bonne idée de parer cette première pièce en mettant son bâton à l’horizontal avec les deux bras levés, maintenez l’extrémité de votre arme sur la sienne, avancez et frappez bas avec le talon.

Les plus expérimentés passeront le talon sous le bras qui lui fait face et lèveront avec force en faisant pivoter l’adversaire pour le déséquilibrer et le faire basculer.

Par deux pour la pratique, je passe corriger les positions, éxécution !
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