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[RP] Campement de l'Ost de Retz

Chikaka10
Chika s'attendait à un refus de la part de son amie pour aller rendre visite au médicastre. Elle prit un air sévère...

Dame Precio de Kerrock ! Vous vous chargez de me faire la morale à moi alors que vous êtes tout aussi entêtée... Je rêve là... Je ne vais pas encore me battre avec vous, je vais laisser le soin au capitaine de s'occuper de votre cuisse et de votre fondement...

Après avoir montré de gros yeux, Chika éclata de rire...

Elle entendit les grondements de l'estomac de son amie et se dit qu'il fallait vraiment faire quelque chose pour elle...

Hum alors comme ça tu as faim... Je t'aurais bien invitée dans ma tente, j'y avais du pain, du fromage et de délicieuses petites galettes... Mais un ouragan a détruit mes quartiers, saccageant tout sur son passage...

Toutes les émotions de la journée d'hier avait dessoulé complètement la lieutenant.

Hum ! viens ! j'ai une faim de louve. Je sais où nous allons aller...

Chika accompagna son amie à travers les différentes tentes du campement et s'arrêta devant l'une d'elle...

Vu que ton mari a saccagé mes quartiers, je pense qu'il ne verra pas d'inconvénient à ce que sa femme se restaure dans sa tente. Je sais qu'il a toujours de bons mets... Et je ne peux pas te laisser manger seule alors je vais t'accompagner...

Chika avait vu le capitaine se diriger vers la tente du maréchal et savait donc que la sienne était vide...
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Precio
Dame Precio de Kerrock ! Vous vous chargez de me faire la morale à moi alors que vous êtes tout aussi entêtée... Je rêve là... Je ne vais pas encore me battre avec vous, je vais laisser le soin au capitaine de s'occuper de votre cuisse et de votre fondement...

Precio étira doucement son corps endolori tout en écoutant Chika un petit sourire sur les lèvres.

Ce ne sont que des ecchymoses Chika. Il est vrai que c'est bien la première fois que je vois ma cuisse ainsi mais n'oublies pas que je suis herboriste !! Je trouverais bien quelques décoctions pour me soulager....


Vu que ton mari a saccagé mes quartiers, je pense qu'il ne verra pas d'inconvénient à ce que sa femme se restaure dans sa tente. Je sais qu'il a toujours de bons mets... Et je ne peux pas te laisser manger seule alors je vais t'accompagner...

Allons donc dans la tente de mon époux oui, nous sustenter quelque peu. Et le connaissant, je suis sûre que nous allons trouver quelques bonnes bouteilles dont il a fait la réserve........Mais je te préviens Chika !!! Un verre seulement !!!!

Precio suivit Chika jusqu'à la tente de son époux. Elle ouvrit le lé et entra, Chika à sa suite.

Elle sourit en retrouvant quelques odeurs familières , les mêmes que l'on retrouvait dans son bureau en leur demeure.

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Chikaka10
Chika avait oublié que son amie était herboriste. Elle savait tout faire, une femme parfaite...

Elle suivit Precio dans la tente et s'assit sur une chaise. Son épaule la faisait souffrir, ne pouvant plus utiliser son bras. Le mettre en écharpe serait peut-être une bonne idée...

Je te laisse faire le service Precio... Je ne tiens pas à m'attirer encore les foudres de ton mari... Et je pense en effet qu'un seul verre de vin sera suffisant...

Reprendre une nouvelle cuite ne serait pas de bonne augure... Cela paraissait étrange à la jeune fille de partager comme cela le repas avec son amie dans une tente au campement... D'ailleurs s'entrainer avec elle avait été surprenant également...

Tu sais Precio, tu devrais entrer dans l'armée. Tu as assez de hargne pour détruire une armée d'ennemis à toi toute seule...

Chika esquissa un sourire... Elle savait bien que l'ambassade prenait tout son temps à Precio et sûrement que Lanceor ne voudrait pas que sa femme soit dans l'armée...
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Maryana
La nuit s'était déroulée telle dans un rêve, l'instant faisait bien les choses, les gestes étaient naturels, comme connus instinctivement depuis toujours. La partition d'un morceau joué à deux, d'une indescriptible harmonie.

Le soleil s'était levé si vite, la nuit avait été si courte. Mes yeux s'étaient ouverts sur les premiers rayons de l'aube. Installée au creux de ces bras si doux, je n'avais pas le coeur à bouger. Le chant des oiseaux au dehors était doux à l'oreille. Mais ce qui m'interpella tout à coup, c'était l'endroit où je me trouvais. Le coq avait du chanter déjà. Un instant de panique, furtif, mais pas assez cependant pour effacer le sourire sur mon visage, le bien être que je découvrais. Une nouvelle moi. J'ouvrais les yeux sur un nouveau monde, sur l'homme à mon côté.

Je ne voulais pas penser à ce qui se passait dehors, même s'il faudrait bien y faire face à un moment ou à un autre. Je ne voulais pas penser non plus aux personnes qui étaient sûrement déjà à l'entraînement. Inconvénient d'un camp militaire.

Remontant la couverture sur mes épaules, je souris, et me retournant, je murmurais à l'oreille toute proche de mon maréchal...


Bonjour...

Je serai restée là des heures sans bouger, ignorant le monde qui nous entourait. J'avais du mal à trouver les mots, j'espérais que mon sourire lui en dirait bien assez longs, tout autant que mes yeux brillants d'une lueur nouvelle. Toute à ces nouvelles impressions, je n'avais pas entendu qu'une personne approchait...

Tout à coup, troublant ma quiétude, une voix s'éleva à l'entrée de la tente...


Lanceor a écrit:
Alors maréchal ? Encore dans les bras de Morphée ?


J'étouffais un cri, me recroquevillant instinctivement contre Maël. Le Capitaine. Nul doute, cette voix était reconnaissable. J'avais bien envisagé qu'il allait me falloir croiser des soldats pour quitter le camp, discrètement eut été le mieux, mais pas un instant je n'avais imaginé me retrouver dans une telle situation. Je n'avais jamais été si gênée de toute ma vie. Me retrouver si peu couverte devant Maël était une chose, mais le Capitaine...

Je relevais encore davantage la couverture, s'il n'avait tenu qu'à moi je l'aurais même remontée par dessus mon visage, mais le "mal" était fait, c'en était fini de mon évasion discrète. J'étais partagée entre rire et larmes. Je ne dis mot, après tout le Capitaine s'était adressé à Maël, non pas à moi - sans doute car il ne s'attendait sans doute pas à me trouver là - je me tus, me faisant petite, espérant secrètement disparaitre un instant dans un trou de souris, attendant que Maël réponde lui même.

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Precio
Tu sais Precio, tu devrais entrer dans l'armée. Tu as assez de hargne pour détruire une armée d'ennemis à toi toute seule...

Les assiettes que tenaient Precio à la main s'écrasèrent au sol dans un fracas de verre brisé.

Ohh...Je.....je suis .....navrée....Quelle maladroite je fais !!!!

Precio restait le dos tourné, alors qu'un voile de haine et de tristesse passait dans ses yeux, et qu'elle se raidissait ; mais Chika ne pouvait le voir. Et c'est d'une voix rauque et saccadée qu'elle ne se connaissait pas qu'elle lui répondit.

Ah jamais Chika !!!!

En effet, comment pourrait-elle oublier que c'est l'armée angloyse qui avait assassiné son père et son frère...Même son époux elle l'avait repoussé la première fois parce qu'il était dans l'armée....

Se reprenant.

Non je ne suis pas faite pour l'armée ...Mais alors pas du tout ...Tu sais bien que je suis une diplomate dans l'âme..

Elle se pencha difficilement pour ramasser les débris d'assiette .

Bon et bien on va manger qu'en dis tu ?

Precye déposa des tranches de pain et de charcuterie avec un peu de fromage et quelques fruits sur la table.

Elle n'osait néanmoins pas regarder son amie dans les yeux.Celle-ci sans le vouloir avait réveillé une vieille blessure dont Precio n'avait jamais parlé, même pas à son époux...

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Chikaka10
Les assiettes tombant et se brisant firent sursauter la jeune femme. De suite elle se leva pour voir si son amie ne s'était pas blessée... Mais déjà Précio ramassait et Chika avec une seule main ne pouvait pas faire grand chose...

Ah jamais Chika !!!!

Chika fronça les sourcils, sa voix était différente... Elle se souvint tout à coup qu'elle lui avait dit un jour qu'elle détestait tout ce qui était armée... Que s'était il donc passé pour en avoir une telle aversion...

Voyant son amie gênée et triste elle changea de sujet complètement... s'en voulant même de l'avoir rendue dans cet état...

Voyant tous les mets que Precio installaient sur la table...


Et bien on va faire un festin de roi dis moi ! Au fait vous avez une maison à Fougères ? Dans quelle rue ?

Un soldat arriva devant la tente...

Une missive pour le lieutenant Chikaka de Kreneg-Montfort.

Chika se leva et alla au devant du soldat. Celui-ci salua et lui tendit le parchemin...

Merci ! Rompez !

La jeune lieutenant entra à nouveau dans la tente du capitaine tout en regardant l'écriture sur le parchemin. Du rouge colora ses joues immédiatement et son regard devint brillant, un sourire aux lèvres...

Enfin des nouvelles... Le sachant sur les routes, elle s'inquiétait terriblement. Elle aurait tant aimé l'accompagner...

Elle mourrait d'envie de la lire de suite mais elle avait déjà été assez impolie comme ça vis à vis de Precio...

Elle glissa donc la missive contre son coeur avec les autres et la lirait ultérieurement quand elle serait seule...

Reportant son attention vers son amie...


Il nous faudrait une bonne bouteille de vin pour accompagner ce festin...

Elle lui fit un clin d'oeil...
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Precio
Et bien on va faire un festin de roi dis moi ! Au fait vous avez une maison à Fougères ? Dans quelle rue ?

Oui notre maison se trouve dans la rue Sainte-Nathan. Mais j'ai une nette préférence pour celle que nous avons au Duché de Retz. Tant de souvenirs déjà s'y rattache!!! Mon baptême par mon grand-parrain Kurios, notre mariage, la naissance de Maëllia....

Precio s'installait à table lorsqu'un soldat apporta une missive à Chika. A voir la rougeur qui s'installa sur ses joues lorsqu'elle reconnut le destinataire , Precio eut un petit sourire amusé.
Elle la vit ranger la missive sans la lire. Tout en allant chercher une bouteille de vin dans la réserve impressionnante que son époux possédait, réserve tout aussi impressionnante d'ailleurs que celle qu'il avait en leur demeure, la jeune femme questionna innocemment.

Et comment se porte ton Maréchal ? Je veux parler de ton Guillaume !! As-tu des nouvelles ? Il se trouve toujours sur les routes ?

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Chikaka10
En effet votre demeure au duché de Retz est magnifique. Je comprends votre préférence... En tout cas votre mariage fut somptueux... Vous aviez vraiment bien préparé votre cérémonie, tout était parfait...

Chika avait les battements de son coeur qui s'étaient accélérés depuis la réception de la missive. Elle avait hâte de découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur...

Profitant de l'occupation de Precio à chercher une bonne bouteille de vin, elle la prit et l'ouvrit avidement... Plus ses yeux découvraient les mots de son bien aimé, plus son coeur s'affolait, plus ses joues rosissaient et plus son regard étincelait...

Et comment se porte ton Maréchal ? Je veux parler de ton Guillaume !! As-tu des nouvelles ? Il se trouve toujours sur les routes ?

Chika, tout à sa lecture, en avait oublié où elle se trouvait... Elle sursauta aux paroles de son amie...

Et bien oui il est toujours sur les routes pas loin du Périgord et il va bien... Il devrait rentrer en Bretagne d'ici une bonne grosse semaine...

J'aurais tant aimé l'accompagner. Je commence à avoir la bougeotte... C'est pour ça aussi que je m'énerve facilement en ce moment... Il me manque tellement...

On a eu à peine le temps de se voir avec cette trahison de Nao...

Cette dernière phrase fut prononcée d'une voix forte, montrant bien la colère de Chika envers celui qui avait trahi toute la Bretagne et sa confiance...
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Lanceor
Ce qui surprit le capitaine fut d'abord cette fragrance....Inhabituelle...
Pour sûr qu'un éclaireur un tant soit peu entraîné l'aurait senti arriver à des lieues....


Le colosse dormait encore ?...Encore plus étrange...Mais...Des petits rires...Des chuchottements...Les restes d'un repas en duo...

L'officier venait de saisir...Là, par terre une jolie robe blanche...Ici, une botte....

Posant les victuailles qu'il avait amené.

Bon....Je vous laisse çà sur la table, y'en a assez pour deux ! L'exercice çà affame son homme !

L'officier se retourna pour tourner le dos à la couche.

L'entraînement s'est bien passé, maréchal, j'aurai souhaité que nous voyons ensemble quelques coups de maître et les rompures que nous pouvons inculqués à nos officiers.

Il avança d'un pas.

Mon épouse Préciosa est de retour, elle aurait souhaité vous saluer tantôt...Cela me permettra de vous la présenter damoiselle Maryana...

Lancéor leva le lé et sortit.

Puis, sourire aux lèvres, il se dirigea vers sa tente.
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Coldtracker
Là Maël répondit d'un:
-"Oui, hum..."

Il rabat le drap sur la tête de Maryana en souriant sachant que c'est inutile pour la discrétion mais plus utile pour la pudeur...

Lui, se lève nu comme un vers et enfile des braies en disant:
-"je te remercie mon ami, pour les victuailles et ton humour..Et je suis effectivement affamé..."

Il tapa dans le dos du capitaine qui quittait les lieux...

Il rajouta:
-"Je mange, j'arrive...."

la tente refermée, il dit:
-"Tu peux te lever amour et oui...Bonjour..."

Il se met à rire et s'habille en vitesse relève à nouveau le lé de la tente et demande:
-"Escuyères!!!Un baquet d'eau chaude dans ma tente!"

Il avait préféré demandé à des femmes, Mary n'était pas forcément habituée à la nudité devant des personnes de l'autre sexe...

Chose avec laquelle les soldats composaient allègrement...

Il revint dans la tente et dit:
-"Je ne vais pas pouvoir rester très longtemps, j'ai quelque retard et je dois montrer l'exemple...

Tu vas avoir de l'eau chaude pour prendre un bain...

Viens manger un peu..."


Chausses mises, il enfila ses bottes et déjà il bouclait son doublet armant...

Une belle journée s'annonçait mais mais elle était loin de valoir la nuit qui avait précédé....
Il n'en parlait pas mais ses yeux brillaient ....
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Maryana
Le Capitaine est sorti. Maël s'est levé, je ne peux m'empêcher de rougir, le voyant évoluer sous la tente en tenue d'Adam. Un instant, je l'envie, j'aimerais avoir cette attitude nonchalante. Une légère gêne subsiste car à tout instant je crains de voir entrer les escuyères qu'il a appelé dans la tente. Toujours étendue sur la couche, drapée dans ma fierté et dans ce drap blanc qui me rappelait la robe que je portais quelques heures plus tôt. Ah oui ma robe ! Où est elle tiens ?

Bonjour amour...

Gardant le drap serré sur moi, je finis par me lever. Il est vrai qu'après cette douce nuit, j'ai besoin de quelques forces. Bien sûr qu'il a des obligations. A peine le temps d'un baiser qu'il est parti. Je ne peux m'empêcher d'admirer l'homme sous le doublet armant.

Quelques victuailles savourées et je me glisse dans ma robe, laissée au champ d'honneur la veille, en riant. Fort heureusement, j'aurais au moins eu le temps de sauver ma pudeur devant les escuyères, qui arrivèrent justement à cet instant. Je leur souris, j'aurais souri à la terre entière ce matin.


Je vous remercie.

Elles sortirent, difficile de ne pas voir le regard de connivence qu'elles se jetèrent en me trouvant là, mais de toute façon, depuis l'entrée du capitaine sous la tente, j'avais fait une croix sur tout espoir de discrétion.

Je me glissais avec délectation dans l'eau chaude, je rêvassais, toujours dans une sorte d'état second, proche de l'euphorie. En deça de ce que j'avais pu éprouver cette nuit dans ses bras cependant.

L'eau, si douce sur ma peau, se refroidit vite malheureusement, mais fraîche elle contribua à me remettre les idées en place. Je ne réalisais pas encore vraiment tout à fait ce qui s'était passé. Une fois sortie de l'eau, convenablement séchée, je me glissais à nouveau dans cette robe. Je la regardais d'un tout nouvel oeil. J'aurais aimé me changer, mais je n'avais pas prévu cela lors de ma visite de la veille et toutes mes robes étaient rangées dans un coffre dans la maison de Chika. Tant pis, je ferai l'élégante plus tard...

Je me rassis sur la couche, n'ayant aucune idée de la conduite à tenir. Errer dans le camp lorsque j'étais au bras de Maël, ou accompagnée par Werner, ou en visite à Chika était une chose, mais que faire maintenant ? Devais-je sortir ? Bien sûr la plupart des officiers me connaissaient dès à présent et ne me considéreraient pas comme une menace. C'est là que je me souvins des paroles du Capitaine, son épouse était dans les lieux, j'avais cru comprendre qu'elle n'était pas militaire, aussi me dis-je que c'est encore en sa compagnie que je serai le plus à ma place. Et puis, intriguée, j'étais curieuse de la connaître. Après tout il y avait fort à parier que nous nous retrouverions souvent face à face à l'avenir. Forte de cette idée, je sortis et interpellais un soldat. Ce dernier, me voyant sortir de la tente du maréchal, me regarda avec circonspection, mais se garda bien d'émettre le moindre commentaire.


Demat soldat...

Je réfléchis vite, où pouvait bien se trouver l'épouse du capitaine ?

Savez vous où je pourrais trouver l'épouse du Capitaine Lanceor ?

Le soldat ne sourit pas, mais il répondit cependant aimablement à ma question, m'indiquant du doigt une tente.

Vous la trouverez là bas, elle doit être avec le lieutenant Chikaka.

Je souris, un soulagement, j'avais déjà une connaissance dans la place. Cette idée manqua de m'arracher un rire, mais je me contins.

Merci bien mon brave.

Je me dirigeais vers la tente indiquée. Difficile de frapper lorsqu'il n'y a pas de porte... Devant le lé, j'interpellais discrètement à l'intérieur.

Chika ? Tu es là ?
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Chikaka10
Chika et Precio mangeaient de bon appétit tout en dialoguant dans la bonne humeur quand une voix de femme se fit entendre...

Chika ? Tu es là ?

Avalant de travers, Chika toussa pour retrouver son souffle. Elle se leva ensuite et se dirigea vers l'entrée, soulevant le lé elle vit Mary, surprise de sa présence en cette heure si matinale.

Demat Mary ! quel bon vent t'amène de si bonne heure ? tu as un souci ? Dis le moi je t'aiderai volontiers...

Voyant la mine rayonnante de la belle femme et ses yeux cernés, Chika eut un petit sourire...

Viens entre ! Je vais te présenter la femme du capitaine... Tu mangeras bien un morceau avec nous...

Elle la pria d'entrer et la suivit à l'intérieur...

Précio je te présente Maryana. Mary voici la femme du capitaine Precio.

Les présentations faites, elle avança une chaise pour Mary de sa main valide et retourna s'assoir...

Et bien si le capitaine arrivait il dirait de sa grosse voix :

CE N'EST PAS UN SALON DE THE ICI !!!!!!!!!

La jeune fille se mit à rire...
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Maryana
Invitée par Chika, j'entrais sous la tente. Je n'avais pu retenir un léger rosissement sur mes joues lorsque Chika m'avait demandé ce qui m'amenait là de si bon matin. Mais à la mine qu'elle fit en voyant mon sourire épanoui, je sus que sans avoir à dire le moindre mot elle avait compris.

Je te remercie pour l'invitation, je boirais volontiers quelque chose. Mais j'ai déjà pris le déjeuner.. il y a peu de temps...

Je l'entendis ensuite me présenter celle qui avait aiguisé ma curiosité.. La femme était belle, aussi brune que j'étais blonde. Une certaine douceur émanait de sa personne. Mais j'étais bien placée pour savoir qu'il ne fallait pas se limiter aux apparences, j'avais eu, encore récemment, bien des surprises à ce sujet, agréables surprises au demeurant.

Demat dame Precio !

Je la saluais d'un sourire.

Comme l'a dit Chika, je me nomme Maryana, néanmoins je préfère que l'on m'appelle Mary si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire avec mon amie à sa dernière remarque. Je repris...

Ô tu sais, je crois qu'il ne serait plus à une surprise près aujourd'hui.

Je lui lançais un clin d'oeil en éclatant de rire de plus belle.

Je suis enchantée de faire votre connaissance, je me sens moins civile parmi les militaires grâce à vous, car il me semble...

Et si j'avais dit une ânerie ?

Enfin, j'ai cru comprendre que vous n'étiez pas dans l'armée non plus...
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Precio
La jeune femme regardait Chika qui souriait aux anges venant de recevoir des nouvelles de Guillaume. Elle tenta de ne plus penser à son père et son frère, sujet qu'elle n'évoquait que fort rarement, car cela lui était assez pénible malgré le fait qu'elle ne les ait que peu connus.
Elle se demandait où avait bien pu passer son époux, mais après tout il était ici chez lui, sans doute était-il avec ses hommes.
Elle avait pensé à s'éclipser du camp, mais il lui avait demandé de rester, qu'il aurait sans doute du travail pour elle.
Elle se demandait bien ce qu'il lui réservait !!!

Toutes à ses pensées, elle picorait dans son assiette. Les élancements de sa cuisse la rappelait à l'ordre et elle se dit qu'il faudrait qu'elle s'occupe de la soigner assez rapidement.
Quelques décoctions à base de cette plante que l'on nomme arnica devrait la soulager dans un premier temps.

C'est alors qu'elle sursauta en entendant une voix qu'elle ne connaissait pas s'adresser à Chika depuis le dehors de la tente. Elle vit le lé bouger légèrement et regarda la lieutenant d'un air interrogatif.
Celle-ci se leva et alla ouvrir le lé revenant avec à ses côtés une jeune femme blonde.

Precio haussa légèrement un sourcil la regardant. La damoiselle n'avait en aucun cas l'air d'être une militaire, elle était vêtue d'une robe blanche, simple certes mais qui la mettait en valeur. La jeune fille était d'ailleurs très belle, mais d'une beauté sans fard, une beauté naturelle.
D'emblée Precio ressentit un élan de sympathie pour la jeune fille. Elle lui faisait penser à sa soeur de coeur Liliane. D'ailleurs, où se trouvait-elle sa Liliane, elle n'avait pas eu de nouvelles depuis un certain temps, pas plus que de son fillot Aigloun. Elle s'occuperait de cela plus tard.
Precio remarqua que la jeune femme avait les joues bien rouges en répondant à Chika, et elle osa se demander s'il n'y avait pas une quelconque histoire de coeur par la-dessous.
Elle fronça les sourcils et ne put s'empêcher de se demander la raison de la présence de cette belle jeune femme dans la tente de son époux. Certes, elle avait appellé Chika, mais c'était bien la tente du Capitaine, elle ne pouvait d'ailleurs pas passer inaperçue, tout comme celle du Maréchal.
Si Precio connaissait deux tentes, c'était bien celles-ci !!!!

C'est donc avec une certaine méfiance qu'elle regarda la jeune fille.

Précio je te présente Maryana. Mary voici la femme du capitaine Precio.

Bonjour Damoiselle.

Precio la salua d'un sourire poli et arqua un peu plus les sourcils en entendant la jeune fille s'exclamer en parlant de son époux.

Ô tu sais, je crois qu'il ne serait plus à une surprise près aujourd'hui.

Precio se demandait bien ce que cette remarque voulait bien dire. Elle se savait partie depuis de longs mois sur les routes et bien qu'elle avait toute confiance en son époux,il n'était pas à l'abri des tentatives d'approche de certaines donzelles. Elle-même sur les routes en avait repoussé bon nombre, elle n'était pas dupe et pensait bien que son époux durant son absence avait dû être la proie de certaines damoiselles.
Elle espérait seulement que celle-ci, qui était jolie comme un coeur ne faisait pas partie du lot.

Je suis enchantée de faire votre connaissance, je me sens moins civile parmi les militaires grâce à vous, car il me semble... Enfin, j'ai cru comprendre que vous n'étiez pas dans l'armée non plus...

Ainsi la jeune fille avait entendu parler d'elle. Piquée par la curiosité Precio la regarda.

Non en effet, je suis une civile.

La jeune femme se leva et lui sourit, lui tendant la main.

Enchantée de faire votre connaissance Mary, je suis Precio de Kerrock, épouse du capitaine et Consule de Bretagne en Ecosse. Je suis une diplomate. Oui je sais, c'est tout à fait incongru de trouver une diplomate dans un camp militaire n'est-ce pas ?

La jeune femme se retenait soudain de pouffer de rire.

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Maryana
Le rire de la dame était communicatif. Certaine que nous serions souvent amenées à nous côtoyer, je ressentis à sa présence la naissance d'une amitié.

Incongru certes ! Mais il est bien agréable de se trouver une "compatriote" dans ce camp.

Je souris, lorsque tout à coup je pensais qu'elle devait s'interroger sur ma présence plus encore que je ne m'étais laissée intriguer par la sienne. Elle était l'épouse du Capitaine, elle avait tout lieu de se trouver ici. Ce qui n'était pas mon cas.

Figurez vous que je me perdrais comme un rien ici, la preuve j'ai été obligée de demander à un soldat où je pouvais vous trouver, c'est lui qui m'a envoyé ici.

Je rougis, mais après tout, elle serait sûrement à même de comprendre.

Voyez vous, j'ai été quelque peu surprise un peu plus tôt dans la matinée, dans une situation, dirons nous passablement gênante, par votre époux.

J'hésitais encore entre rougissement et éclat de rire. Je cachais alors ma gêne finalement sous ce rire cristallin auquel peu de gens résistaient. La tente était spacieuse, mais elle ne m'appelait pas comme celle dont je venais de sortir.

Je suis heureuse d'avoir trouvé Chika avec vous d'ailleurs.

Me tournant vers Chika.

Comment te portes tu ?

Je m'aperçus seulement à cet instant de son sourire, sans doute égoïstement trop obnubilée par mon propre bonheur.

Dis, je vois que je ne suis pas la seule à sourire béatement...
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