.mahaut.
Dans une nuit noire et glacée, aussi noire quune nuit noire et aussi glacée quune nuit noire et glacée (cest pour vous situer le contexte, hein), les portes du cimetière grincèrent dans un cliquetis inquiétant.
- Vache, ya même les effets sonores !
La silhouette encapuchonnée qui sétait tenue tapie dans lombre du mur de la chapelle rajusta sa prise sur le petit portail avant de se retourner.
- Anatole ?
-
- Anatoleuh !
-
- Oh mais quelle femmelette ! Debout !
- Je Pourquoi devons-nous venir de nuit ? De grâce Nous avons voyagé tout le jour et avons à peine posé nos affaires Demain matin, nous aurons tout le temps et
- Cela ne peut attendre. Il faut le faire maintenant. Je dois le faire. Je lui dois. Nous nous le devons. Nous nous dûmes. Dûmes ? Dûmes. Cest marrant ça, vous entendez la sonorité ? Dûmes dûmes dûmes !
- Je vous en prie ! Il fait nuit noire et le vent est glacial Je suis sûr que nous pouvons repousser sans quil vous en veuille !
- Au contraire !
- Oui bon, certes, il vous en veut sûrement de toute façon mais comme il est mort, je pense que son courroux ne sera pas pire si on attend demain quoi.
- Oh, Anatole, que vous êtes bouffant
- Touchant. Cest touchant, le mot.
- Ne vous avisez pas de me toucher. Vous pensez que je peux repousser ce moment ? Que je pourrais aller mallonger dans un lit et dormir tranquillement, alors quil est là, tout près ?
- Alors vous je ne sais pas, mais moi, jarrive assez bien à me projeter.
- Non ! Je ne peux pas attendre un jour de plus. Jai déjà bien trop attendu.
- Bon Alors vous faites vite, hein ?
- Je prendrai le temps quil faudra. Ne me pressez pas.
- Non non, bien sûr Mais si vous préférez être seule, je pourrais fort bien vous attendre au château
- Non.
- Au coin de la cheminée, avec une pelisse dours sur les jambes et
- Non.
- Je pourrais refaire les calculs de cet après midi si vous voulez. Nous avons peut-être oublié un facteur.
- Oh je vous en prie, mes pigeons voyageurs sont tous là.
- Pardon ?
- Non, vous venez avec moi.
- Mais pourquoi ?
- Pour veiller à ma sécurité.
- Mais vous avez Débile premier pour ça !
- Foulopchone, il sappelle Foulopchone. Et je doute quil apprécie ce délicieux petit surnom dont vous laffublez
- Nempêche que ça lui va comme un gant.
- Nempêche que vous venez avec moi et que vous cessez de ronchonner et de trouver des excuses.
Une chouette hulula au loin et un petit craquement retentit dans un fourré proche.
- Hiiiiii !
- Anatole, toutes proportions gardées
- Oui ?
- Fermez-la.
- Ah.
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- Vache, ya même les effets sonores !
La silhouette encapuchonnée qui sétait tenue tapie dans lombre du mur de la chapelle rajusta sa prise sur le petit portail avant de se retourner.
- Anatole ?
-
- Anatoleuh !
-
- Oh mais quelle femmelette ! Debout !
- Je Pourquoi devons-nous venir de nuit ? De grâce Nous avons voyagé tout le jour et avons à peine posé nos affaires Demain matin, nous aurons tout le temps et
- Cela ne peut attendre. Il faut le faire maintenant. Je dois le faire. Je lui dois. Nous nous le devons. Nous nous dûmes. Dûmes ? Dûmes. Cest marrant ça, vous entendez la sonorité ? Dûmes dûmes dûmes !
- Je vous en prie ! Il fait nuit noire et le vent est glacial Je suis sûr que nous pouvons repousser sans quil vous en veuille !
- Au contraire !
- Oui bon, certes, il vous en veut sûrement de toute façon mais comme il est mort, je pense que son courroux ne sera pas pire si on attend demain quoi.
- Oh, Anatole, que vous êtes bouffant
- Touchant. Cest touchant, le mot.
- Ne vous avisez pas de me toucher. Vous pensez que je peux repousser ce moment ? Que je pourrais aller mallonger dans un lit et dormir tranquillement, alors quil est là, tout près ?
- Alors vous je ne sais pas, mais moi, jarrive assez bien à me projeter.
- Non ! Je ne peux pas attendre un jour de plus. Jai déjà bien trop attendu.
- Bon Alors vous faites vite, hein ?
- Je prendrai le temps quil faudra. Ne me pressez pas.
- Non non, bien sûr Mais si vous préférez être seule, je pourrais fort bien vous attendre au château
- Non.
- Au coin de la cheminée, avec une pelisse dours sur les jambes et
- Non.
- Je pourrais refaire les calculs de cet après midi si vous voulez. Nous avons peut-être oublié un facteur.
- Oh je vous en prie, mes pigeons voyageurs sont tous là.
- Pardon ?
- Non, vous venez avec moi.
- Mais pourquoi ?
- Pour veiller à ma sécurité.
- Mais vous avez Débile premier pour ça !
- Foulopchone, il sappelle Foulopchone. Et je doute quil apprécie ce délicieux petit surnom dont vous laffublez
- Nempêche que ça lui va comme un gant.
- Nempêche que vous venez avec moi et que vous cessez de ronchonner et de trouver des excuses.
Une chouette hulula au loin et un petit craquement retentit dans un fourré proche.
- Hiiiiii !
- Anatole, toutes proportions gardées
- Oui ?
- Fermez-la.
- Ah.
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