Vera.
[rp ouvert !]
[ Une question de service: on est jamais mieux servi que par soi même que je disais!]
Tout a commencé à Tulle, petite bourgade limousine,
un beau jour d'hiver, où j'ai eu une folle envie de bois,
ayez j'avais assez d'écus en poche pour me lancer dans un nouveau commerce, pourquoi pas une boulangerie de quoi me faire "de bonnes miches chaudes et moelleuses", je ne suis pas très douée de mes dix doigts, mais avec le temps on apprend beaucoup, la farine à petit prix était plus qualléchante et je voyais devant moi, une occasion en or de m'enrichir....
Petit détour forcé au marché "limousin", pour comprendre que si je veux du bois, il faut que je courbe l'échine devant la municipalité , super, je n'ai pas l'amour de la plume, aussi écrire pour moi est loin d'être facile, je hais demander les choses, et j'ai cette vision bien étroite du "service", un dicton qui raisonne toujours en boucle dans ma caboche " on n'est jamais mieux servi que par soi même", pourtant je tente tout de même de gratter à la porte de cette mairie, expliquant que j'ai l'ambition de devenir une boulangère et à ce titre, je souhaiterais acheter quelques stères en avance, j'anticipe , bien c'est vrai dans ce bas monde il y a les impôts foncier, je paie déjà 11 écus pour un champ de maïs, je n'ose même pas imaginer le montant de la taxe d'une boulangerie, alors imaginons que je n'ai pas les produits de base pour la faire tourner? Je paierais une taxe pour une chose que je n'exploite même pas, je suis un peu niaise sur les bords, mais bon, quand on cause écu bizarrement, j'ai un éclairage "intellectuel", je n'aime pas le gaspillage, je souffre assez de recueillir cette richesse que je ne dois qu'à la sueur de mon front ...alors, des taxes pour un atelier que je ne pourrais pas occuper hors de question, ainsi la réponse municipale est des plus "négative", il faudrait que j'ai déjà une boulangerie pour pouvoir venir "supplier" d'avoir du bois!
Alors suivant mon impulsion, je ne cherche pas à comprendre la réponse de la bourgmestre, je prends la route tout simplement et voila comment je suis arrivée en Auvergne, pour une histoire d'égo et de bois.
Bref passage à Aurillac pour mapercevoir qu'ils ont la même tare que Tulle, un super verger domine leur paysage, en hiver il sert à quoi ce verger? Je me le demande, pourtant pas faute d'avoir tenter de couper des branches d'arbre fruitier, il n'en sort que je ne sais par quelle miracle, je ne fais que de recevoir deux ou trois pommes en pleine poire, de quoi me remettre en question , les vergers mieux vaut ne pas les attaquer!
[ de cueilleuse de pommes à coupeuse impulsive de bois : Murat me voila!]
Alors je décide de quitter Aurillac ,je me dirige vers l'inconnu, qui se nomme Murat, ville forestière "s'il y a un dieu dans ce bas monde il est là"! Voila ce que je me dis en arrivant aux portes de la vile, une forêt magnifique, du bois à perte de vue, et surtout, des haches sont mises à disposition des bucherons par la mairie.... que dire? A la base, je suis une douillette, j'ai horreur des outils à lames, et je passe plus de temps enfoui dans les profondeurs des mines limousines que dans les champs, ou dans les forêts , alors je me retrouve avec une hache à la main, pis en face de moi une multitude d'arbres qui me tendent leurs branches....
En quelques jours d'activité dans cette forêt, me voila "femme sauvage", solitaire comme toujours, concentrée sur la découpe du bois, j'en profite quelques fois pour faire une pause, pis j'achète quelques stères bon marché de plus .... je suis devenue coupeuse compulsive de bois malgré moi en un rien temps.
Toute bonne chose doit avoir une fin, donc je compte jour après jours mon inventaire précieux, je pense que j'ai eu mon compte ! Je devrais reprendre la route sous peu, pourtant je me suis habituée à cette ville, cette forêt, puis ses habitants si accueillants, notant en même temps, que Murat est un sacré carrefour de rencontre, que j'ai certainement croisé plus de touristes que d'auvergnats.
Une taverne municipale toujours approvisionné, les autres auberges aussi chaleureuse, et pourtant je commence à m'ennuyer de chez moi, je veux rentrer, mais un petit pépin se pose, avoir du bois à ne plus savoir quoi en faire c'est bien , mais ne pas avoir la force de tout transporter est une autre chose.
Alors j'ai du écraser ma timidité, puis sortir un peu plus souvent, tenter de demander de l'aide, même si ce n'est pas mon fort et un beau jour , elle était là en taverne la dame Mathilde, prête à servir et le hasard me l'a fait rencontré, elle voulait se rendre à Aurillac, c'était sur ma route alors je profitais de son convois, pour transporter mes affaires.
Malheureusement, nos routes devaient se séparer, elle ne pouvait pas quitter l'Auvergne, ainsi je me retrouvais à nouveau bloquée mais dans une toute autre ville d'Auvergne, après avoir passé trois semaines à Murat, me voila à Aurillac, avec le même problème, comment quitter ce trou seule?
[Aurillac - 3 jours toujours là!]
Je déteste écrire, mais je suis forcée de le faire,
mes menottes me font encore mal, je les ai un peu torturé en travaillant aussi fort dans cette forêt, Aurillac est un peu plus calme que Murat, jusqu'ici je n'ai croisé encore personne, et cela m'inquiète quelque peu.
A Murat, je pouvais perdre mon temps dans les bois, ici, j'ai un peu plus de mal, je passe la moitié de mon temps aux portes de la ville, recherchant du regard une troupe de voyageur, à laquelle je pourrais me joindre , on m'a souvent dit de faire attention de me méfier, d'être moins confiante, mais je n'avais pas le choix parfois, que de prendre la route avec de parfaits inconnus.
J'ai déjà voyagé, je suis allée seule jusqu'en Anjou, j'ai traversé une partie du Périgord, puis un peu le Poitou aussi, je ne me suis pas perdue , c'était une chance, sur le chemin du retour, on m'avait agressé, pour quelques écus et du pain, ce n'était pas une grande perte, mais présentement il me fallait une escorte, hors de question de subir une quelconque agression, bien qu'une fois que je prends la route, je réalise que tout est possible.
Citation:
Bonjour à vous,
Je me nomme Vera, je suis de Tulle, je recherche une escorte pour m'accompagner, je pourrais éventuellement la payer une fois arriver sur place.
Je profite de mon temps pour faire le tour de cette ville, et attends avec impatience des "candidatures".
Au plaisir de vous lire ou de vous rencontrer.
Vera.
Voila, annonce rédigée, à moi d'attendre encore et encore.