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[RP] Sous le Mirabellier, les Doléances

--Le.masque.


Jamais loin de la blonde, il garde sa capuche sur la tête, et sourit, amusé. Il regarde le dénommé Ersinn, et les autres, il prend note de quelques noms, et lorsqu'Elvi semble avoir fini de jouer, il la rejoint, et lui emboîte le pas, surveillant leurs arrières.

Rha la la ! Les femmes j'vous jure ! Toutes les mêmes. Il la rattrape et lui cause un peu.


La Blonde, ils s'ennuyaient sans nous. Tiens, au fait, on a reçu une invitation du douanier à rester camper. J'aime pas rester inactif, on va brûler un truc ou deux ? Rien d'tel pour se réchauffer nan ?

Son regard se porte sur la blonde, avec un clin d'oeil, tout en s'éloignant, la main sur ses dagues de jet, espérant qu'un garde vienne pas tenter de les arrêter. Venir seule, tssssss ! Y'a bien qu'elle pour faire ce genre de chose.
--Elvirem



Elvi fanfaronnait, et puis au milieu de ces castrats de nobliots, elle avait pas trop peur hein... Mais son ami Le Masque arriva et... Et ça c'était trop mignon... Protéger la blonde...

Elle lui fait un grand sourire:


"T'arrives trop tard, j'les ai déjà bien énervés là !
Mais oui, j'te suis, on peut commencer par bruler la taverne des "z'amoureux" ? Ca me file la gerbe, ce nom !
On va voir les églises, dis ? On va voir les églises ?"


Elle suit son protecteur en souriant, se retenant de tirer la langue aux autres. S'arrête le temps de faire un signe de connivence à Ersinn, puis file.





--Le.masque.


Il regarde la salle, celui qui est intervenu pensant que l'autre nobliot pouvait être des leurs, et reporte son regard sur Elvi.

Ouaip, tu leurs as même fait prendre des vessies pour des lanternes et gober la lune en plein jour pour au moins l'un d'eux. Pas certain que les autres t'aie crue.

Le sourire en coin, il hoche la tête.

La taverne des zamoureux... horrible. On va commencer par celle-là. Après, on s'occupe de la Lorraine, trop chauvin ce nom, j'aime pas...

Et il regarde de nouveau autour d'eux. Sa carrure cache la blonde, mais ils ne sont pas à l'abri d'un carreau d'arbalète.


Restons pas là, j'aime pas. On est que deux.
--Elvirem




Elvi, toute cachée par le brun, s’apprêtait à partir, quand il mit en doute ses capacités à faire gober des mouches aux lapins -expression brevetée- et ça, c'était inadmissible.

"Euhhhh point du tout mon cher ! C'est le chef lui même qui m'a dit qu'Ersinn était des notres nanmého. Tu sais bien que moi je suis un ange !"


Elle sourit angéliquement pour lui montrer. Puis, toujours prompte à la provocation, ajouta:

"Allons, allons, allons brûler tout ça !"


Un chouïa inconsciente, la blondinette n'a pas du tout saisi l'inquiétude du brun...




--Le.masque.


Là, malgré la tension, il explose de rire.

Nan mais sérieusement... T'es trop mignonne quand tu parles comme ça, la Blonde !

Cela dit, ça ne l'empêche pas de continuer à avancer pour se rendre sur leur campement.

Oui, on commence par la taverne des "zamoureux", et on poursuit par la "Lorraine". Faut laisser la municipale pour que tout l'monde puisse bouffer. C'pas l'but d'affamer ceux à qui on vient parler de liberté et d'animations qui ne sont pas étouffantes et chiantes comme la pluie.

Posant un bras sur l'épaule de la blonde, la planquant dans sa cape, il pose l'autre main sur ses dagues de jet, et l'entraîne, avant que quelqu'un ne tente de les faire taire, retrouvant son sérieux.


Allez, la blonde, en route. On a de quoi faire héhé.
--Elvirem


Toute fière du compliment, elle marmonne"hein, dis ?"et puis suit le Masque, s'interdisant de continuer de parler, même si c'pas l'envie qui lui manque à notre petite pie... Elle se contente d'un:

"Non on affame pas, on a des principes, nous..."


Sous la cape, elle poursuit quand même:


"Et les églises, oublie pas les églises..."




Ludwig_von_frayner
Le Porte Parole s'apprêtait à répondre au Raveline, lorsque son Bureau fut envahi par quelques égarés. Gueulant, râlant, gloussant, crachant, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que les deux benêts qui venaient d'entrer dans son Bureau faisaient partie de la bande à Fatum ; ces fameux « libérateurs », venus conquérir la Lorraine. Oui, la débilité a ceci de formidable qu'elle signe toujours l'origine de ses auteurs, sans que ces derniers en soient réellement conscients.

Oh, le Père von Frayner en avait vécu des guerres. Il en avait connu, des brigands. Des brigands de toute espèce confondue. Fort de cette expérience pour le moins riche et variée, il en était venu à considérer qu'il existait sur cette terre deux types de brigands.
Il y avait d'abord les « Baroudeurs ». Ceux qui ne faisaient pas de bruit et qui frappaient durement, le moment venu. Souvent avec une certaine forme d'élégance. On trouvait généralement ce genre de brigands en Franche, en terres guyennoises ou angevines.
Et de l'autre côté, il y avait les « Marioles ». Ceux qui venaient prêcher l'apocalypse, tambours battants, et qui au final se prenaient de belles roustes.
Si l'intellect des premiers était généralement assez élevé, l'intellect des seconds laissait quant à lui à désirer, rarement plus élevé que celui d'une huître. Ainsi, par corrélation, si l'entreprise des premiers était souvent couronnée de succès, l'entreprise des seconds était quant à elle, un fiasco permanent.
Fatum était à n'en pas douter, un groupe de « Marioles », parachutés par un chef  : Tonic.

Mais nous le savons à présent, le Porte Parole est un homme fondamentalement bon. Aussi referma-t-il ses dossiers et écouta-t-il attentivement les deux gus, le visage posé sur ses deux mains, un brin résigné. Il leur donna leur chance. Mais après quelques minutes de langage châtié, de jurons proférés, et de conneries effrénées, le Vicomte en conclut qu'il n'était là qu'en face de deux cas désespérés. Vous savez, ces pauvres gars qu'on croise sur les routes et qu'on recrute, faute de trouver mieux. Après tout, c'était peut-être ça l'armée de Fatum ? Un ensemble de gars désespérés.

Fort heureusement, ces derniers quittèrent assez rapidement son bureau. Il était temps de reprendre le travail. Mais pas sans un minimum de précautions préalables. Donnant quelques consignes à ses gardes, une pancarte fut donc affichée sur la porte de son Bureau.


Ludwig von Frayner a écrit:
*** MORT AUX CONS ***


Difficile de faire plus explicite.
_________________
--Elvirem



Quelques temps plus tard, Elvi passe par là et voit une pancarte.
Perplexe, elle ne se sent pas concernée, et va rapporter au chef comme d'hab.
Le chef, merveilleusement intelligent... Vous savez, du style tellement bon chef que cent personnes le suivent et l'adulent ? Ah non vous savez pas ? Normal, z'avez pas l'habitude.
Donc, ce chef là, s'en fout un peu... Mais quelques compagnons demandent à notre blondinette de répondre. Oui parce qu'encore une fois, elle sert de provocation ambulante l'Elvi, et le talent, ça s'entretient.

Elle gribouille vite fait la pancarte, et en colle deux bien plus grandes, bien plus belles, par dessus.

La première liste est intitulée:
Les Grandioses Réussites de Fatum.

Citation:
Prise de la Mairie de Tulle le 30 Septembre 1459
Prise de la Mairie d'Espalion le 15 Octobre 1459
Prise de la Mairie de Montélimar le 1er Novembre 1459
Prise de la Mairie de Mâcon le 13 Novembre 1459
Prise de la Mairie de Luxeuil le 5 Décembre 1459
Prise de la Mairie d'Epinal le 5 Janvier 1460
Prise de la Mairie de Chalon le 2 Mars 1460
Prise de la Mairie de Dié le 14 Mars 1460
Prise de la Mairie d'Alais le 31 Mars 1460
Prise de la Mairie de Millau le 18 Avril 1460
Prise de la Mairie d'Albi le 8 Mai 1460
Prise de la Mairie de Montargis le 15 Mai 1460
Prise de la Mairie de Castres le 16 Mai 1460
Prise du Château de Toulouse le 1er Juin 1460
Prise de la Mairie de Saint-Liziers le 8 Juillet 1460
Prise de la Mairie de St-Bertrand de Comminges le 12 Juillet 1460
Prise de la Mairie de Murat (B-A) le 14 Juillet 1460
Prise de la Mairie de Vienne le 4 Aout 1460
Prise de la Mairie d'Aurillac le 24 Septembre 1460
Prise de la Mairie de Vendôme le 25 Septembre 1460
Prise de la Mairie de Nîmes le 8 Octobre 1460
Prise de la Mairie de Montargis le 23 Octobre 1460
Prise de la Mairie de Langres le 31 Octobre 1460
Prise de la Mairie de Sainte-Menehould le 11 Novembre 1460

A bientôt pour la suite ! On vous aime !



La seconde liste porte le doux nom de: La Retentissante Notoriété de Fatum.

Citation:
Articles AAP: -Pillages au sud du Bourbonnais Auvergne.
-Répressions sanglantes en Rouergue
.

***



Elle ajoute, griffonnant sur la première liste, à côté de la prise surlignée: Vous avez été pillés par une bande de marioles, les ploucs-quiches (j'hésite)... Ah au fait ! J'ai recruté 3 personnes à Epinal.
Après ça, Elvi, fière de la tâche accomplie, file retrouver son groupe adoré qui s'amuse bien des frayeurs Lorraines.






Sundae_o_caramel
Citation:


    Lorrains, Lorraines,

    Lorsque l'on dit que c’est l’hôpital qui se moque de la charité, ici, cette phrase prend tout son sens. Suite aux dernières allégations du Capitaine, ancien Duc Ersinn, j'ai décidé d'y répondre afin que tout soit claire concernant le bilan de fin de mandat de Décembre/Janvier .

    10 jours avant que l'on connaisse les résultats des élections mouvementées de Janvier, un bureau a été ouvert par le Duc sur nos conseils pour que l'on puisse vous rendre quelque chose qui soit impeccable et à temps. Hélas, 10 jours n'ont pas suffit étant donné que personne n'était d'accord avec les chiffres qui étaient dans les différents rapports. Suite à cela, nous avons pu assister à des joutes spéciales et l'un qui disait une chose et l'autre qui rajoutait sans que rien ne soit tranché.
    Durant ce mandat, je n'étais que Porte-Parole et ce n'est pas le devoir du porte-parole de réfléchir à la place des autres conseillers et ce n'est pas de ses compétences de trancher sur une chose.

    Personnellement, je refuse même si je dois être mis en procès pour ce retard, de publier quelque chose qui ne ferait que de vous entuber et de manière bien profonde. Un consensus a plutôt été trouvé et ce bilan sera bientôt publié.
    Ainsi, sur conseil du duc, si quelque chose vous semblera louche : il suffira de contacter le conseiller en question...

    Sur ce, bisou chers concitoyens.

    EVS,
    En tant que Lorrain et non Porte-Parole

_________________
Eudes Von Strass-Kaaren
Baron de Coussey & Seigneur de Gensac

Grand Échanson Impérial
Chancelier de Lorraine
Zezinho
Mogwaï, tout doucement, tout gentiment vint se glisser jusque dans le bureau du porte parole -ou là où vous voudrez, dès lors que quelqu'un aie la gentillesse de lui répondre, même si la réponse n'est pas gentille.
Il avait un certain nombre de questions, et, avec les évènements créant l'émulation dans la partie occidentale des royaumes d'une part, et l'armée qui se déplaçait avec on ne sait quelles intentions -à moins d'être un sorcier qui lit la correspondance des gens sans physiquement pouvoir le faire, sans savoir faire la part des choses entre la vie "réelle" et la vie "imaginaire"- sur la route qui conduit à Nancy ou la Champagne, la Lorraine se trouvait enfin dans une situation où les gagnes petit qui pourrissent la vie des gens ne feraient que se retourner contre la province et eux-mêmes, à terme.
Du coup c'était le moment de vouar ce qu'avaient dans les tripes ces élus, ces nobles qui se prétendaient être des cadors avec de l’expérience constructive.


Bien bon le jour ? Je ne sais pas si vous me connaissez élus politiks du conseil. Moi c'est Mogwaï, petite boule de poils inoffensive, mais à la langue bien pendue depuis que mon maitre il m'apprend votre langage.
Je fais des efforts et j'apprends, mais si ma langue fourche et dis des mots pô bien ou des bêtises, faut pas m'en vouloir, hein, dites.
J'ai des questions à vous poser. Je peux ? je sais pas qui au juste me répondra, mais tant qu'on me donne des réponses censées, moa, tout me va.
Je suppose que vous le savez même si personne n'en parle en Lorraine en dehors des hauts murs du château de Nancy, ce qui est d'ailleurs regrettable. Mais L'empire, avec l’Église de Rome a déclaré la guerre à la France.
J'aimerais boucoup savoar si ya quelqu'un chez vous qui serait assez loufoque pour aller, avec le peu de gens qui nous restent et qui ne nous permettent déjà pas de vivre correctement économiquement, rompre le traité de non agression datant du Roi Levan et de l'empereur LongJohnSilver, et attaquer la plus grosse puissance militaire du monde connu ?
D'ailleurs pouquoi les attaquer alors qu'on parle la même langue qu'eux, et qu'ils nous apportent plus de choses qu'ils nous en font perdre ?
Et qu'est ce qu'ils nous auraient fait comme mal à nous, pour qu'on se batte à 1 contre 5, pour savoar ?
Et qui est-ce qui irait se battre contre ceux qui parlent la même langue que vous ? les nobles ? lesquels ? les gens d'en bas ? à quel titre ils seraient obligé de le faire ?
J'en ai d'autres des questions, mais pour ce sujet ça ira pour le moment.

Ensuite, au niveau de ce que vous appelez les bigands dans vos papiers affichés.
Quelqu'un peut m'esspliquer en quoi des papiers peuvent physiquement fermer des frontières In Gratte le hibou ?
C'est pas avec des armées qu'on essaie de bloquer les passages des frontières plutôt ?
Et pouquoi restreindre sous peine de procès très graves les libertés (de circulation et tout) de chaque lorrain, alors que vous avez pu voir une fois de pus que les papiers ça empêche personne de mal intentionné de venir vous embêter ?
Si vraiment vous faites ça pour mettre en procès que les méchants, ben alors pourquoi ne pas le faire sans ces fichus papiers que vous appelez "loi martiale" ? vous seriez bloqués In Gratte le hibou sinon ? moi j'ai du mal à l'avaler cette couleuvre, m'voyez.
Pour ce sujet, pour le moment c'est tout.

Et sinon à propos des institufions, ou tions je sais pu.
Pourquoi la chambre des nobles avec tous vos blasons que vous aimez tant, vous les gens, elle ne sert pu à rien qu'à parler sans queue ni tête que pour elle-même ?
Pouquoi avant les nobles ils participaient dans leur chambre à la vie de la Lorraine, comme c'est jcois leur devoir de conseil passe qu'ils sont nobles, alors que maintenant ils sont empêchés de le faire ?
Pouquoi il existe une aut' chambre avec pas assez de monde qui fait leur travail d'avant, alors que la chambre des nobles où ya plus de monde ne fait rien ?
Et pouquoi le conseil, qu'est pourtant le seul avec une réalité tangible In Gratte le Hibou, que ce soit par la légitimité des n'élections ou l'occupation plus ou moins forcée du chateau, il aurait pas le droit de commander la vie politique ?
En fait pouquoi les deux organes les plus importants des royaumes ils servent à rien qu'à parler dans le vide, souvent ? Vous avez peur qu'il se passe quelque chose d'intéressant et de novateur pour une fois ?

Ah et pour finir, avant que j'oublie . Si les bigands comme vous dites prennent le château, vous comptez le reprendre comment ?

Merci d'avance pour les -nombreuses- réponses à toutes mes questions. Prenez votre temps, hein, je suis pas à un jour prêt. Juste, essayez de me répondre tant que vous êtes dans le château, peut être.

Je fais des bisou-doux à celui qui me répondra et qui les voudra !



Mogwaï alla s'assoir sur le banc que lui avait prêté l'ancienne mère de l'Epine Dorsale, Lys.
Il en profita pour chantonner tout bas et réfléchir aux futures réponses comme il pouvait, en bon bisounours pas méchant pour un rond qu'il était.

_________________
_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Zezinho
La boule de poils attendait, sagement.
Mais il vit passer des gens (des pigeons ?) placarder des papiers. Sur ces papiers il était question de fermeture des mines et de criminels.
C'était assez surprenant, tout ça. Même si son maitre, aurait peut être pas dit la même chose, Mogwaï avait toujours été libre.
Et c'est en être vivant libre, que je repris parole.


Dites, au vu de ce que vous avez annoncé en dernier, là, politiks du conseil que vous z'êtes.
Je suis étonné. Voir un peu choqué en fait, comme si des truffes qui puent venaient de me crier dessus.
Parce que moi, avant hier je suis allé parler à ceux que vous appelez "brigands", dans leur campement.
Et comme j'ai été comme toujours gentil et que j'ai tenté de m'essprimer sans morgue et sans haine, celui qui m'a répondu ben il m'a dit qu'il toucherait pas au mines, ou quelque chose comme ça.
On sait tous, ou en tout cas j'esspère au moins au conseil et dans la chambre des nobles, que les mines et les jeunes perso-nnes sont l'enjeu principal de la survie de la Lorraine.
Or, vous zavez décidé de... fermer les mines. Youhou ! Pour dites-vous "forcer les gens à venir défendre le chateau de Nancy", ou quelque chose comme ça.

Vous savez, je suis qu'une boule de poils, j'ai l'air burlesque, voir ridicule, et je parle mal votr langue. Mais ça m'empêche pas d'avoir un cerveau qui marche.
Et je suis peut être disoulé de vous contredire, je comprends que vous avez peur de perdre votre charge et/ou votre futur blason môche de retraite, mais fermer les mines c'était le pire que vous puissiez décider selon môa.
Car, voilà quel était le principal risque d'une prise du chateau par les bigands : qu'ils entretiennent pas les mines.
Parce que les mines c'est la principale source de revenus d'un duché déjà à l'agonie d'une part, et d'autre part la seule ressource pour tous les jeunes perso-nnes "naissant" dans le duché, ou s'installant.
Du coup, non seulement vous viendez de faire pire que les bigands avec les mines, mais vous venez de condamner à mort tous les jeunes arrivants de Lorraine, alors que le duché est déjà en situation catasstrophique de sous-population.
Et du coup beaucoup pourraient être tentés de vous surnommer à votr tour "criminels", à just titre.

J'ai bien "peur", qu'aux yeux des chroniques que je lis depuis des mois, lorsque ce sera votr tour d'être écrit dedans, vous n'y restiez marqué au fer rouge comme "criminels".

Passe que, encoure une foa : rien ne vous oblige à traiter les "bigands" comme des sous-humains que vous devriez exterminer. La tolérance, ça vous parle ?
S'ils existent, c'est passe que les créateurs des royaumes l'ont bien voulu, et le veulent.
S'il existe des règles de justice des créateurs des royaumes, c'est bien pour tenter de faire en sorte qu'au moins un peu d'équité en ressorte pour la partie "condamnée".
Histoire justement que ces "bigands" et autres "méchants" puissent continuer d'exister et d'enrichir, rendre vivant les royaumes.

C'est pouquoi, plutôt que de faire les meuh meuh sans imagination, pouquoi ne pas profiter de cette belle occasion pour repenser vos politiks et vos façons de faire de a à z ? la remise en cause, pou vous, gens très puissants, ça vous coûte si cher que ça ? on vous a tellement volé l'imagination, que vous ne savez plus trouver de solution innovante, courageuse ? Vous vous sentez obligés de faire les caricatures en pas bien des Anciennes légendes d'autrefois ayant écrit l'Histoire des royaumes ?

Passe que par exemple, vous pourriez, plutôt que les insulter et nier leur droit le plus absolu à l'existence, en faire des copains et pas des ennemis.
Vous pourriez faire comme moa, aller parler simplement avec eux et leur demander, au cas où ils prennent le château, d'entretenir les mines, non ?
C'est si difficile que ça de respecter les gens ?
Du coup vous ne seriez plus obligés de vous même faire du mal à la Lorraine en fermant ces mines.
De même, comme vous paraissez pas capable par vous même de les faire partir. Vous pourriez, comme la Lorraine est en situation de sous-population, demander à ce qu'au moins une partie d'entre eux restent vivre en Lorraine, en contrepartie qu'ils s'engagent à remplir les mines de Toul ou Nancy. Tout le monde y gagnerait, à ça.

Pareil, ça vous fait pas réféchir vous, qu'une armée représentant près de la moitié des personnes actives en Lorraine, puisse venir dans un autre duché, on va dire peut être au moins un peu au service d'une autre province ?
Vous aimeriez pas, vous, posséder une armée d'une soixantaine de personnes capables d'aller gagner des écus , récupérer une ville ou encore embêter un ennemi pour vous ?
Vous amuser et montrer que vous avez un tant soit peu de troupes et d'influence, ça vous intéresse pô ? Que vous zetes des politiks qui sortent de l'ordinaire, ça vous tente pô ? ya que les blasons moches et le conservatisme derrière lesquels vous courrez vous, lorsque vous venez dans les royaumes ?

Enfin vouala. Mais pour ça faut de l'imagination, de la tolérance, et savoir casser les habituelles resucées existantes.

J'espèr que ce que je vous dit et demande pourra un jour vous servir, en attendant que les mentalités changent.

Je vais retourner attendre les réponses sur mon banc, hmm.

Ce qu'il fit.
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_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Ludwig_von_frayner
Après bien des péripéties, le Porte Parole était de retour dans son bureau. Le premier ordre qu'il donna fut de virer la pancarte affichée par un trublion, relatant les exploits ô combien homériques des gredins de Fatum. Après s'être de nouveau installé, il accueillit la petite « créature » et l'écouta consciencieusement.

"Bonjour à vous, petite... chose. Je vous écoute."

Hélas, le Porte Parole était un homme âgé. Aussi, bien malgré lui, son esprit vagabonda ailleurs pendant que la petite créature s'agitait devant lui. Elle parlait, et parlait. Et parlait et parlait encore. Elle ne s'arrêtait plus. Mais soudain, elle se tût et retourna bien sagement s'installer sur son banc. Le Porte Parole se releva, et fit signe à son greffier, qui lui tendit un parchemin contenant l'ensemble des doléances de la petite créature. Il le lut d'un rapide coup d'oeil.

"Très bien, petit homme. Je transmets sans tarder l'ensemble de vos questions au Conseil Ducal.
Nous vous répondrons dans les plus brefs délais."


Bien sûr, en tant que Porte Parole, il ne pouvait signifier son avis à la petite créature. Ainsi, bien qu'il eut été fondamentalement d'accord avec elle, il se contenta de transmettre les requêtes adressées. Sans plus. On l'avait déjà suffisamment repris.
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Albert..
Fort de sa décision de la veille, l'Albert venait de passer la porte de la Salle d'Audience.

Pour l'occasion, il avait changé sa chemise et enfilé des braies propres. Pas que sa vesture fût particulièrement sale, ça ne faisait que trois petites semaines qu'il la portait. Mais il était hors de question qu'il se fasse refouler comme un vulgaire pouilleux par les abrutis qui gardaient l'entrée.

Gonflant le torse, il toisa le garde le plus proche d'un air supérieur.

Je suis Maitre Albert, propriétaire du Grand Hôtel de Nancy. Je demande audience auprès du Porte-parole de sa Grâce pour une affaire de la plus haute importance.

C'est qu'il sait y mettre les formes quand il faut, l'Albert. Et comme le garde ne se bougeait pas les miches assez vite à son goût, il ajouta à mi-voix en désignant d'un doigt méprisant les quelques personnes qui attendaient déjà.
Tu pourras y venir boire à volonté ce soir après ton service si tu me fais passer avant tous ces vilains qui font la queue. Allons ! Dépêche toi l'homme, je suis pressé.

Puis il attendit qu'on l'introduise. Il avait un peu le trac mais pas trop, ça pouvait aller. Faut dire qu'avant de venir il s'était enfilé 5 ou 6 pintes de piquette améliorée de mirabelle pour se donner du courage et que la vinasse commençait à faire son effet. Histoire de ne pas perdre le fil de ses revendications, il se répétait en boucle le discours viril et ferme qu'il comptait tenir, dans une sorte de marmonnement inaudible d'où émergeaient de temps à autre quelques mots compréhensibles comme taxe, relaxe, misère, commère,Toulois, emploi ...

Le garde ôta son casque pour se gratter la tête, perplexe, impressionné par ce qui lui semblait être des rimes et se demandant s'il devait annoncer un poète. Le gros n'avait pourtant pas la dégaine d'un troubadour mais la culture générale d'un garde , hein ...

Bon ben ... Je vais vous annoncer. Attendez là, le Vicomte vous fera appeler.

L'Albert lui adressa un cordial sourire édenté en guise de remerciement et se mit à faire les cent pas en faisant claquer ses bottes pour souligner son impatience. Faisant mine d'examiner la décoration en connaisseur, il avait le nez en l'air lorsque surgit Mo_gwai qui trottinait vers son banc. Il trébucha en essayant de l'éviter et se mit à brailler. Chassez le naturel ...

Maudit rat ! Saloperie d'vermine ! Failli m'foutre la goule par terre ! Saloperie ! Comprend pas qu'le duc ait pas encore exterminé c't'engeance ! L'a des chiens pourtant lui !


L'était un peu trop bourré pour s'apercevoir que la petite boule de poil ne ressemblait à rien qu'il ait déjà vu, l'Albert . Et en tout cas pas à un rat...
Ludwig_von_frayner
Comme convenu, les questions du petit bonhomme avaient été transmises au Conseil ducal. Installé dans son grand fauteuil, le Porte Parole s'échinait désormais à rédiger les dernières annonces ducales. Il fut interrompu par un garde, l'informant de l'arrivée d'un certain « Maître Albert », soit disant propriétaire d'un établissement réputé de Nancy. La chose lui sembla étrange. Lorrain depuis sa plus tendre enfance, le Vicomte connaissait tous les lieux réputés de la capitale lorraine. Or, jamais il n'avait entendu parler de «  Maître Albert ». Le seul Albert qu'il connaissait était son vieux domestique rabougri, conspuant le commerce sous ses formes les plus diverses. En somme, deux tempéraments totalement différents.

"Faites-le entrer."

Le Porte Parole rangea ses parchemins, ajusta mécaniquement son col, et toisa le requérant qui entrait. L'homme puait l'alcool à dix lieues. Sa tenue crasseuse et ébréchée signait quant à elle ses origines cul-terreuses. Néanmoins, le Porte Parole était un homme naturellement bon. Aussi, donna-t-il la parole au nouveau venu pour qu'il puisse s'exprimer sans ambages.

"Bien, « Maître Albert » ? Veuillez-nous faire part de vos doléances. Le Duché vous écoute. "
_________________
Lior.
Port altier, le visage fermé, Lady Lior avait fait le déplacement au Castle, afin de peut-être voir le Duke qui aurait peut-être eu la délicatesse de se déplacer en salle de doléance. C'est le minimum que l'on puisse faire lorsqu'on décide d'affamer le peuple à cause du "FATOUM".

Arrivée devant les gardes qui barraient la porte de l'entrée, la préceptrice, d'une voix assez sèche, qui était son timbre habituel d'ailleurs, prit la parole.


Gawde, pouwiez vous me faiwe entwer dans la salle de douléances, parce que je need de pawler au Duke.

Un des gardes lui indiqua que ce ne serait pas le Duc qu'elle rencontrerait, mais le porte parole. Ce qui lui déplut fortement, et put se lire instantanément sur son visage. Ce qui n'arrangea rien au sévère de son apparence.

Elle s'assit donc, triturant la fleur bleue qu'elle avait choisi d'accrocher à son chignon, et attendit patiemment son tour. Puis sortit un ouvrage, qui aurait pu ressembler à s'y méprendre à une serpillière.

_________________
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