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[RP] Sous le Mirabellier, les Doléances

Germaine...
Après sa mésaventure dans les bois de Toul, Germaine a décidé de sortir enfin de son trou pour aller en salle de doléances exposer la sienne.

Il se trouve qu'elle arrive juste derrière une femme enchignonnée, qui demande l'entrée au garde.

A cet instant précis, Germaine ne peut se retenir de chantonner.
Lorsque le garde se tourne vers elle, de répondre :


Tout pareil que la Laidie, j'veux parler au Diouque.
Albert..
Mince, y'avait la queue derrière lui !
L'Albert ôta sa toque et s'avança avec précaution vers le Vicomte, triturant son couvre-chef entre les mains. Il s'arrêta à distance respectueuse et entreprit de saluer le noble avec déférence. Entreprit ... parce ce qui se voulait être une courbette lui fit perdre son peu d'équilibre et que notre homme se retrouva vautré sur les dalles. Pas mal pour un début !
Se relevant tant bien que mal, il entreprit d'exposer son problème en essayant d'articuler clairement.


Monseigneur, voilà. Vous savez comme nous tous qu'une armée de brigands a pénétré en Lorraine. Pis ces salopiots, ils vont vouloir piller le château. En tout cas, moi c'est ce que je ferais si j'étais brigand. Notez, j'les connais pas ,hein. J'dis ça, j'dis rien. C'est rien qu'des suppositions. J'précise parce que j'veux point qu'on m'accuse de complicité et qu'on me passe à la question.

Albert s'essuya le front de sa manche pour ôter les gouttes de transpiration qui menaçaient de lui couler dans l'oeil.

Adoncques j'me suis dit, va falloir nourrir tous ces braves lorrains qui vont monter à Nancy pour défendre, pas vrai ? Moi j'suis trop vieux pour m'battre, pis j'ai la jambe un peu faible, mais je suis un honnête citoyen et j'ai à coeur de participer à l'effort de guerre. Alors j'me suis dit " Albert, tu vas remplir ta cave de bière. Tu vas acheter de la viande salée, des poules, du pain, de la farine de maîs, des oeufs ... plein de trucs à manger quoi. Et puis tu nourriras et tu logeras les défenseurs."

Le bistrotier leva les yeux vers Ludwig, guettant une approbation, et ajouta fièrement.
Je suis le tenancier du Grrrrand Hôtel de Nancy, juste en face la prison. J'ai déjà eu des Conseillers qui sont venu loger chez moi, vous savez. La dame de Baulieu par exemple, paix à son âme, elle prenait toujours une chambre quand elle montait en Capitale ...

Effectivement, quand elle était Proc, il arrivait souvent que Zahra se prenne une cuite chez lui et finisse la nuit à l'étage, ne pouvant pas décemment entrer au castel à quatre pattes. M'enfin si ce pauvre Albert s'imaginait que la présence chez lui de la plus grande soulote que la Lorraine ait jamais connue constituait une référence ...


Mais j'voudrais pas abuser de votre temps, Monseigneur. Si j'suis là par devers vous , c'est que ... ben ... c'est à cause de c't'annonce que vous avez fait paraitre. Celle où vous dites aux villageois de rester dans leurs villages. Parce que pour le coup, si les toulois viennent pas en renfort, j'me retrouve couillon avec toutes ces denrées sur les bras !
La bière, j'dis pas, ça se garde bien. Mais le reste ? J'ai eu des frais pour faire venir tout ça. Pis faut que je paye la fille de salle. Pis y'a la taxe professionnelle. Mis bout à bout, ça commence à faire,vous comprenez ? Pis là, j'ai plus les sous. J'ai tout misé sur l'effort de guerre.

Alors je me demandais ... que ... p'tet ben que sa Grâce pourrait ...


Albert se tortillait en tous sens, hésitant, puis se jeta à l'eau.

Not' Duc, y pourrait pas reconnaitre mon engagement pour la Lorraine et m'rembourser la taxe de janvier et toutes les semaines jusqu'à ce que les affaires reprennent ?
Pis aussi, je voudrais que vous disiez au duc de dire aux Toulois de venir nous libérer. Une p'tite annonce pour appeler à défendre Nancy, moi j'trouve que ça serait bien. On a toujours fait comme ça, j'comprend pas pourquoi notre Duc y veut faire avec des méthodes nouvelles. Moi j'trouve ça très bien quand tout l'duché est à Nancy, que les brigands aussi et que tout l'monde se fout d'ssus.

Autant faire ça à Nancy qu'ailleurs vous trouvez pas ? Nancy, c'est mieux. Pis comme ça, z'etes près du castel, ça vous fait moins loin pour aller se battre, vous pouvez rentrer tous les soirs à l'abri . Nan ? En tout cas, faut s'bouger sinon le p'tit commerce va crever. J'dis pas ça pour moi, hein ! J'pense aux autres surtout.

Ouiche ! ça faisait surtout plein de blessés à 45 jours de convalescence assurés . Et vu le manque de paillasses dans l'enceinte de la ville, il était tranquille pour remplir l'étage et l'écurie. Quand aux autres ... quels autres ?

Albert acheva son discours sur une courbette obséquieuse et resta là, cassé en deux dans l'attente d'une réponse, essayant de ne pas chuter à nouveau. ça ferait tache.
Scapin
S’est pas pace que il était gamin et que les Lorrains avaient un accent qu’il était sortit de la dernière mare.
Poussant la porte et regardant le garde d’un œil noir

Laisse moi passer ou je te mets une volée de sabots entre ton trois service.
Tremblant quand même on ne sait jamais la réaction d’un militaire, celui-ci semblait ne même pas prêter attention à lui.

Haussant les épaules il s’avança vers la table qui semblait séparer la pièce en deux.
Personne ne se tenait derrière certainement trop occupé à se chatouiller les pieds.


Diste les Très hauts de là bas voilà plusieurs jours que je ne peux manger ni travailler ; Je suis soufrant et crache partie de ma nourriture.
Vomissant devant la table. Après s’être essuyé la bouche

Pas de médicastre et on nous demande de nous battre
Sêtes ou pour venir nous aider
Y a des groupes partout et rien ne semble bouger, ils traînent leur bottes et l’armée est revenue


Tapant cette fois du point sur la table
Ou que vous êtes derrière vos textes et encre qui gorge des rouleaux de vilains
--Le.masque.
Au cas où il aurait eu un doute sur sa place, on l'envoie coller des affiches... Traînant les pieds, sans moufter, il le fait. Il en causera au Broucolaque, et poursuit, son boulot d'affichage, sur le qui-vive, la main gauche prête à se saisir d'une dague si on venait lui faire de problème...





De Fatum,
En réponse aux vieilles perruques impériales,

La dernière annonce de l'Empire à l'adresse du Roy de France signe de manière éclatante la mauvaise foi et la tentative fallacieuse de déstabilisation et de désinformation à propos des relations entre l'Alliance Fatum et son ennemi royaliste et de ses intentions.

Qu'ils soit su :

Que Fatum n'est présente en Lorraine que de sa seule volonté, n'ayant eu à tenir compte que des intérêts diplomatiques de son allié genevois.
Qu'il est vain pour l'Empire de demander au Roy le retrait de l'armée Fatum du territoire Lorrain.
Que rien ne nous ferait plus rire qu'un édit royal demandant notre retrait, que nous déchirerions aussitôt.
Que Fatum n'est en Lorraine et ne ponctionnera ses terres que pour son propre intérêt.
Que les pressions royalistes et impériales sur Berne, pour le maintien ou le retrait de l'agrément genevois, ne concernent que le conflit qui leur est propre.
Que peu nous importe donc si nos actions profitent à l'Empire, au Roy, aux frondeurs ou encore aux Ponantais.
Que les armes que nous acceptons, qu'elles soient genevoises, impériales, royalistes, ponantaises, désintéressés ou non, ne présagent en rien d'une quelconque dépendance.
Que toute tentative de la part de l'un de ces fournisseurs de dicter, courber, atténuer l'action de Fatum, officiellement ou officieusement se verrait suivie d'un renvoi immédiat de ces armes.
Que seuls comptent pour nous le respect des nôtres, de nos associés de nos alliés, et de nos engagements temporaires de non-agression.
Qu'enfin, Fatum reste à ce jour, et ce depuis sa création, entièrement indépendante et insensible aux influences extérieures.

Pour Fatum !


Albert..
Brouhaha dans l'entrée. Voix juvénile qui se plaint. Odeur de ... Beuaaark !

Toujours plié en deux dans l'attente d' une réponse, Albert retint la nausée qui le gagnait. ça n'était franchement pas le moment de se répandre aux pieds du Vicomte. Jetant un cil par dessous son aisselle, il aperçut un jeunot qui vidait tripes et boyaux devant la table faisant office de ligne de confidentialité (*) . Albert se dit comme ça qu'au lieu d'attendre bêtement, il ferait mieux de profiter de l'occasion pour se faire bien voir du Porte-Parole. Faut savoir saisir les opportunités dans la vie. Sinon, t'arrive à rien et tu restes un bouseux. Comment croyez vous qu'il ait réussit à acquérir un établissement aussi coquet que son hôtel dix étoiles ?

Se redressant d'un coup, il déclara avec suffisance.

Ne vous dérangez pas Monseigneur, je m'en occupe. Dans mon hôtel, c'est tous les jours ... Ne vous inquiétez de rien, je gère. Parce que vos gens, je voudrais pas dire mais ...

Sans attendre la réponse de Ludwig, il fit demi-tour pour retourner dans l'entrée et apostropha Scapin sans ménagement.
Dis donc toi, tu t'crois où ? J'suis déjà en audience avec le Vicomte pour une affaire de la plus hauuuute importance. Alors déjà tu te poses et t'attends ton tour ! Et pis si tu veux gerber, tu sors. Y'a la rue pour ça.

La boule de poil observait la scène avec une curiosité non feinte, mais le gros ne la vit point. Ce qu'il voyait, c'était les deux femmes qui attendaient sagement sur le banc à rien faire. Elles tombaient à pic celles-là, vu qu'il n'avait pas la Marielle sous la main pour lui faire nettoyer.
Dites moi commères, ça vous gênerait de vous r'muer un peu les miches ? Allez donc chercher d'l'eau et des brosses de chiendent et nettoyez moi ça. Hop hop hop, le vicomte ne supporte pas l'odeur alors on se bouge.

Puis satisfait de son intervention, il revint devant Ludwig pour annoncer fièrement.
Mission accomplie Monseigneur. Quand Albert promet, Albert fait ! On peut avoir confiance.

Le fanfaron se rengorgea , bombant le torse pour se mettre à son avantage. Il allait l'avoir sa remise fiscale, il allait l'avoir. Plus rusé que lui, tu meurs

(*) NDLR : La Lorraine est un duché moderne, signataire de la charte Marianne pour l'amélioration de l'accueil dans les services publics
Germaine...
Assise sur le banc, aux côtés de la Rosse Biffe, Germaine ronge son frein en s'éventant frénétiquement, quand un petit margoulin prétend leur passer sous le nez. Elle s'apprête à râler mais le bigorneau lâche une gerbe.

Du coup, elle se tourne vers sa voisine :

J't'enfermerais ça dans un placard pour lui apprendre les bonnes manières, moi!

Mais pas moyen d'avoir une conversation soutenue dans cette salle! Voilà un type qui colle une affiche, se dit la Landru. De là où elle est, elle ne peut la lire. Et puis, elle est paresseuse, c'est vrai.

Et voilà que l'homme qui portait doléance devant le porte parole s'avance vers elle et sa voisine.

Elle l'écoute avec uns stupeur grandissante, avant d'exploser.

Nan mais vous vous êtes tous donné l'mot ou quoi? Depuis quand je suis votre bonniche? Je suis une Landru, moi, Monsieur! Z'avez qu'à lécher vous même, z'avez l'air pas mal dans l'rôle!

Se tournant vers la Lady :

Je vous laisse, Laidie! Je reviendrai plus tard!
Ludwig_von_frayner
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance devenait particulière. Alors que le Porte Parole écoutait le Maître Albert, un fou furieux entra sauvagement dans son bureau, et crut bon de venir vider son estomac sur le bureau. D'un claquement de doigts, deux gardes vinrent saisir et écarter le trublion, tandis que le Vicomte d'Hayange se relevait péniblement de son siège, agacé, et pour le coup peu enclin à garder plus longtemps le nez sur le rendu pestilentiel. Il s'apprêtait à aller corriger le gamin à bons coups de canne, lorsque l'Albert fit le nécessaire en le mettant à la porte.

Pour le coup, on l'avait mis en rogne, le von Frayner. Debout devant son bureau, appuyé sur sa canne, il attendait nerveusement que les domestiques s'affairent à nettoyer son bureau souillé. Il faut dire que le Vicomte n'aimait pas particulièrement qu'on lui dégobille dessus. Sa bonté naturelle avait ses limites : elles venaient d'être franchies. Alors, quand il vit le tenancier revenir, un large sourire aux lèvres, pour lui demander sa ristourne, il lui répondit sans détour.


« Messire Albert. J'ai bien écouté votre doléance, et je suis en mesure de vous affirmer une chose : le Duché ne peut rien pour vous.

Au cas où cela vous échapperait, nous sommes en guerre ; toute la Lorraine est en guerre. Tous les Lorrains se sont mobilisés pour défendre notre patrie des barbares qui l'envahissent. Tous les Lorrains contribuent à la mesure de leurs moyens, à la défense territoriale. Par conséquent, vous n'êtes pas le seul à être dans une situation délicate. Nous devons tous faire et nous faisons tous des sacrifices.

Alors non, la Lorraine ne vous accordera pas la ristourne que vous êtes venu quémander. Tout simplement parce qu'elle est bien incapable de rembourser tous ceux qui contribuent à l'effort de guerre. D'aucuns semblent oublier qu'ils ne défendent pas la Lorraine pour les autres : ils la défendent pour eux. Ce sont leur famille, leur foyer, leur église, leur enseigne, leurs amis, que les Lorrains défendent aujourd'hui contre les brigands. La Lorraine, ce n'est pas autre chose. La Lorraine, c'est un peuple de frères et de sœurs qui luttent côte à côte pour se défendre l'un et l'autre ; pour défendre leurs biens, leurs acquis, leur liberté.

Alors non, la Lorraine ne vous remboursera pas. Et elle ne vous remboursera pas d'autant plus que vos activités relèvent de la pure spéculation. Vous faites des affaires depuis suffisamment de temps pour que je n'aie pas à vous apprendre les risques du métier. Quand on est trop gourmand, on finit toujours par payer. Quand bien même vous étiez animés de « bons » sentiments, il ne s'agissait là que de faire du profit. Or la Lorraine n'a jamais valorisé qu'une chose : le courage, l'abnégation, et non l'avarice.

Je ne me permettrai pas de vous faire une leçon sur l'abnégation. Mais vous feriez sérieusement bien de revoir vos priorités et de vous demander quel sens vous comptez donner à votre misérable existence. Si vous êtes un peu croyant, la réponse vous viendra d'elle même. Si vous ne l'êtes pas... Eh bien, que Dieu ait pitié de votre âme.

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée. Vous comprendrez que des affaires bien plus graves m'attendent. Je n'ai pas le temps de m'attarder avec ceux qui sont venus quémander leur petit pécule tandis que des Lorrains se font tuer les remparts ou meurent de faim dans nos rues, faute de pouvoir se sustenter. »


Le Vicomte ouvrit la porte pour faire sortir l'énergumène de son bureau. La peste soit des tenanciers et des grands bourgeois ! Ils ne pensent qu'à leur argent. Quelle erreur n'avait-il pas faite ! Il retomba sur le petit trublion. Cette fois, il l'apostropha directement, couloir ou non, public ou non.

« Ecoutez moi bien, petit chenapan. Je ne saurais trop vous conseiller d'aller manger en taverne. La nourriture est de bien meilleure qualité, ce qui vous évitera de venir régurgiter votre repas partout où il vous semble bon. Voilà pour l'essentiel.

Pour votre travail, comme le stipule la dernière annonce ducale, les mines rouvriront dès demain.
Pour le reste, sachez que je me trouve avec tout le Conseil Ducal sur les remparts de Nancy pour défendre le Duché. Comme vous, je ne gagne rien du tout. Et comme vous, j'ai été malade pendant plusieurs jours.

Ne croyez pas qu'il y a des mieux lotis que vous. Nous logeons tous à la même enseigne. »


Un signe de tête aux gardes, pour qu'ils raccompagnent tout ce beau monde à l'extérieur du Château. Bon débarras. Son regard s'arrêta alors sur la seule femme qui restait assise, droite comme un pic, avec une tenue somme toute assez singulière. Après un hochement de tête protocolaire, il lui désigna son bureau.

« Madame, je vous en prie, entrez donc. »
_________________
Necker


Le duc arrive en salle de doléance.

Bonjour à vous,

Je suis désolé de mon retard, je suis à vostre disposition pour vos demandes.
Zezinho
Merci Seigneur qui porte la parole du conseil ! je vais attendre alors. Ah ! et disoulé si je parle boucoup et que je pose boucoup de questions. Je suis curieux et je m'inquiète pour la Lorraine, Té !

Ce fut la réponse à Ludwig von Frayner. Depuis le temps a passé. Passé, passé, passé...
Toul était tombée, puis reprise, et tous les autres évènements qui s'en sont suivis.
Pleins de pigeons ont volé, pleins de papiers ont été affichés. De la propagande et des mensonges d'une régente, de la propagande et des velléités nationalistes d'un roi.
Au milieu de tout ça, ya vous, ya moi, ya la Lorraine, qui encore et toujours souffrait les coups de l'extérieur et de l'intérieur. Quand Mogwaï avait du vague à l'âme il pensait vraiment que tout le monde s'essuyait les pieds dessus, à ce duché au potentiel pourtant gigantesque. Si quelqu'un(s) savait l'exploiter.
Visiblement le conseil était incommodé par les questions d'une boule de poils. Ou alors à se noyer dans son incapacité à savoir faire une armée In Gratibus, dans un conflit pourtant évitable avec des gens nommés brigands, en avait perdu le chemin de la réflexion et du travail.
Pourtant Mogwaï en avait pleins d'autres des remarques à faire et des questions à poser.
Pleins de gens s'étaient faufilés dans le coin. Tous se plaignaient de la fermeture des mines, qui entraine le manque de travail, qui entraine le manque d'écus, qui lui-même entraine la faim puis la mort de tous les jeunes perso-nnes.
Alors il se leva sur son banc, puis repris parole, si ce n'était le conseil peut être ses mots maladroits feraient naitre dans la tête d'autres humains l'imagination, l'esprit d'innovation, et la liberté dont avait besoin la Lorraine pour renaitre de ses cendres.


Je... je me permets de reprendre la parole.. ? hmmm... comme j'ai toujours pas de réponses à mes questions alors que ça fait une semaine, comme j'ai vu un nouveau papier qui dit que les mines sont ré ouvertes parce que les jeunes gens mourraient de faim, je me permets, d'accord ?
Est-ce que je doigt comprendre que tant qu'il n'y a qu'un seul Mogwaï qui se plaint de la terrible erreur économique et potentiellement criminelle de fermer les mines, on ne l'écoute pô, mais que par contre quand pleins d'autres humains disent la même chose plus tard, là faut se hâter de les ré-ouvrir ?
Ça serait une volte face en rase campagne discrétos, que ça pourrait pas plus y ressembler.
Est ce que je doigt en déduire que j'ai eu raison mais... trop en avance ?
Doigt-je en déduire aussi, que le conseil va aller jusqu'au bout de la logique qu'il accepte maintenant, à savoir reconnaitre qu'il a eu tort de fermer les mines ?
Ou avouer qu'on a eu tort vis à vis des lorrains qui élisent les conseillers, c'est trop cher payé ?

En parlant de payer. Les lorrains auront ils l'exceptionnelle "chance" de sortir de l'ignorance, et les conseillers compétents l'exceptionnelle "gentillesse" de leur avouer combien d'écus la fermeture des mines pendant près d'une semaine a pu coûter au duché ?
Passe que là, le sujet est d'importance. Il me semble que les lorrains, les électeurs ont le droit de savoir, au delà de la facilité pigeonnesque de dire que tout est de la faute des bigands, combien une telle décision a pu coûter pour les caisses ducales, preuves à l'appui, au delà du manque à gagner et manger des jeunes perso-nnes.
Passe que nul je cois, n'ignore que tout cet apport d'écus perdus en fermant les mines, va se traduire en impôts et taxes supplémentaires pour les lorrains.

Alors, les conseillers dans le conseil, y peuvent essayer de trouver une réponse "commune" à mes questions, et de l'envoyer par exemple par pigeon aux lorrains en gargote puisqu'ils ont peur de perdre les clefs du château ?


Ceci dit, il se rassit de nouveau sur son banc. Il était pas joyeux-joyeux et ça se sentait dans ses mots.
Mais peut être que d'autres lorrains se poseraient aussi combien ça coûte cette erreur monumentale ?

_________________
_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Necker


Bonjour,


Les mines ont été fermées pour l'effort national, maintenant je vous annonce d'ores et déjà qu'il n'y aura aucune augmentation d'impôt en vue pour la simple et bonne raison de l'effort national.

Malheureusement, je ne souhaite pas communiquer sur les chiffres pour le moment mais je m'engage en temps qu'économiste à vous faire cela le plus rapidement possible.

Sachez que cet effort sera reconnu et qu'il sera récompensé..
Scapin
Malmené par deux gardes qui venaient de le saisir sous l’épaule et l’expulsant du bureau. Voyant l’homme tremblotant soutenu par une canne qui devait certainement être plus forte que lui. Mais qui ne pouvait que tenir un homme et que si en Lorraine on se battait avec du bois d’en d’autres lieux le métal était plus fort. Se promettant de revenir.

Deux journées passées à manger racines et branches s’est un jeunot en pleine forme qui revint mais encore d’humeur pire.
Une boule de pôele était là un autre avec une couronne sur la tête.

Hi hi t’es mignon toi
Tout en caressant le haut de la tête de la boule de poêle

Puis cherchant du regard le tremblotant avec sa canne Se tournant vers celui qui avait une couronne

Ou qu’il est le tremblotant qui m’a fait jeter dehors, J’a deux mots à lui dire.
rRgardant la place propre ou il avait remis une partie de son repas
Zezinho
Le Duc en personne, Cloot' la Terre vint lui répondre. Enfin c'était une réponse vide de contenu, mais au moins, on lui avait dit quelque chose.

Merci, chef des conseillers de m'avoir communiqué ta réponse, c'est très gentil.
Même si elle ne me convient pas, et je ne pense pas qu'elle convienne à grand monde, je respecte cette décision et j'attendrai sagement alors.
Et si t'oublies, ou tes conseillers oublient, passe que vous avez boucoup de travail et que ça arrive à touuuut le monde d'oublier, je te promets que je serais là pour le redemander.


Alors qu'un gentil petit d'homme vint lui caresser la tête (Mogwaï aime bien qu'on lui caresse la tête), il ne put s'empêcher, avant que le Duc ne s'en aille trop vite vers le Château, de dire aussi .

Et sinon pour touuuutes mes aut questions², que le pote la parole du conseil il a du vous transmettre il y a une semaine, tu (ou autre conseiller, je suis pas regardant là dessus) aurais la gentillesse de m'y répondre, aussi ?
Je sue pose qu'en 8 jours les conseillers ont su prendre une position commune sur ces sujets ?


Puis ce tournant vers celui dont le nom rime avec fourberies :

Merci ! toi n'aussi t'es... mignon dans ton genre !



²[A la page 30 de ce topic]
_________________
_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
Necker


Ou qu’il est le tremblotant qui m’a fait jeter dehors, J’a deux mots à lui dire.

Clootaire sourit de l'impolitesse de l'homme.

Bonjour à vous, Clootaire, Duc de Lorraine, que puis-je pour vous et qui êtes vous.

Puis prit d'élan pour se rendre au château la boule de poil se mit à parler une nouvelle fois.

Et sinon pour touuuutes mes aut questions², que le pote la parole du conseil il a du vous transmettre il y a une semaine, tu (ou autre conseiller, je suis pas regardant là dessus) aurais la gentillesse de m'y répondre, aussi ?
Je sue pose qu'en 8 jours les conseillers ont su prendre une position commune sur ces sujets ?



Pouvez-vous me rappeler de votre requête afin que je puisse vous répondre au mieux.
Scapin
Il avait remarqué l’œil espiègle de la boule de poêle qui le regardait cette fois.
Merci je suis très jeune et pas bien gras mais j’ai pas autant de poils que toi
Lui caressant une nouvelle fois la tête .

Heureusement que t’a causé même si je comprends pas tout ce que tu dis, si non le couronné y serait parti aussi.
Déjà que le tremblotant y vient pas.

Il allait expliquer d’où il venait quand le couronné parla.

Cherchant dans sa mémoire le nom puis se souvenant de celui lui ayant écrit et même voté pour lui. Par politessse ne sachant trop à quoi le titre était d’où il venait on disait Franc Comte

Se redressant un peu

Bonjour à toi Clootaire, Duc de Lorraine, …
Je suis Scapin et je t’ai écrit il y a quelques temps.
Je sais pas si vous souviens.


Moment de silence
Mais s’est pas toi que je veux ennuyer mais l’autre celui qui tremblote
Imitant la personne en vibrant dans tous les sens

Pace que à Vaud y a plein soldats de partout depuis des jours des rouges des bleus avec des lions et d’autre que je sais même pas s’est quoi
On peut plus manger les miches, mais on se gèle les trois pièces, ont presque le prix du fer
Même si je vais à la mine sucer le minerai ca à pon de goût et je suis payer pour même pas manger du fer.

Se tournant vers la boule de poêle tendant un cailloux de fer
Tu veux gouter, …

Alors vous faites quoi pour nous et nous qu’est qu’on doit faire
Dvons nous déménager

Mais bon je parle je parle s’est pas pour toi t’ennuye mais pour l’autre

Se remettant à trembler.
Clui qui cause tout le temps
Zezinho
Le Mogwaï avait dû s'endormir. Ou s'évanouir dans ses pensées de miches généreuses, et de Lorraine glorieuse.
Bref, c'est avec retard, qu'il répondit aimablement à Cloot' la Terre, alors que ce sont les fourberies de Scapin qui l'avait "éveillé" :



Voilà ce que j'ai dit, à peu près et que le porte la parole m'avait dit qu'il transmettrait à ses co-conseillers pour une réponse commune, il y a 15 jours :


Prenant le papier des retranscription des débats, il le lut à haute voix :

Citation:
Je suppose que vous le savez même si personne n'en parle en Lorraine en dehors des hauts murs du château de Nancy, ce qui est d'ailleurs regrettable. Mais L'empire, avec l’Église de Rome a déclaré la guerre à la France.
J'aimerais boucoup savoar si ya quelqu'un chez vous qui serait assez loufoque pour aller, avec le peu de gens qui nous restent et qui ne nous permettent déjà pas de vivre correctement économiquement, rompre le traité de non agression datant du Roi Levan et de l'empereur LongJohnSilver, et attaquer la plus grosse puissance militaire du monde connu ?
D'ailleurs pouquoi les attaquer alors qu'on parle la même langue qu'eux, et qu'ils nous apportent plus de choses qu'ils nous en font perdre ?
Et qu'est ce qu'ils nous auraient fait comme mal à nous, pour qu'on se batte à 1 contre 5, pour savoar ?
Et qui est-ce qui irait se battre contre ceux qui parlent la même langue que vous ? les nobles ? lesquels ? les gens d'en bas ? à quel titre ils seraient obligé de le faire ?
J'en ai d'autres des questions, mais pour ce sujet ça ira pour le moment.

Ensuite, au niveau de ce que vous appelez les bigands dans vos papiers affichés.
Quelqu'un peut m'esspliquer en quoi des papiers peuvent physiquement fermer des frontières In Gratte le hibou ?
C'est pas avec des armées qu'on essaie de bloquer les passages des frontières plutôt ?
Et pouquoi restreindre sous peine de procès très graves les libertés (de circulation et tout) de chaque lorrain, alors que vous avez pu voir une fois de pus que les papiers ça empêche personne de mal intentionné de venir vous embêter ?
Si vraiment vous faites ça pour mettre en procès que les méchants, ben alors pourquoi ne pas le faire sans ces fichus papiers que vous appelez "loi martiale" ? vous seriez bloqués In Gratte le hibou sinon ? moi j'ai du mal à l'avaler cette couleuvre, m'voyez.
Pour ce sujet, pour le moment c'est tout.

Et sinon à propos des institufions, ou tions je sais pu.
Pourquoi la chambre des nobles avec tous vos blasons que vous aimez tant, vous les gens, elle ne sert pu à rien qu'à parler sans queue ni tête que pour elle-même ?
Pouquoi avant les nobles ils participaient dans leur chambre à la vie de la Lorraine, comme c'est jcois leur devoir de conseil passe qu'ils sont nobles, alors que maintenant ils sont empêchés de le faire ?
Pouquoi il existe une aut' chambre avec pas assez de monde qui fait leur travail d'avant, alors que la chambre des nobles où ya plus de monde ne fait rien ?
Et pouquoi le conseil, qu'est pourtant le seul avec une réalité tangible In Gratte le Hibou, que ce soit par la légitimité des n'élections ou l'occupation plus ou moins forcée du chateau, il aurait pas le droit de commander la vie politique ?
En fait pouquoi les deux organes les plus importants des royaumes ils servent à rien qu'à parler dans le vide, souvent ? Vous avez peur qu'il se passe quelque chose d'intéressant et de novateur pour une fois ?


Mais j'ai deux outres questions depuis : ça avance bien le chiffrage des pertes en écus de la fermeture pendant pressque une semaine des mines ?
Et le déficit actuel des finances ducales, il en est où ? Quel est le montant de sa valeur ?


Puis vers Scap' le pain :


Heyyyyyyy ! je souis pas très poilu, nan, un de mes anciens maitres me disait que j'étais "généreusement fourni en poils pour passer l'hiver, et que si un jour ça devenait la monnaie courante, je serais trèèèèèèèèèès riche" !


Lui fit son plus beau sourire.
_________________
_ Qui êtes-vous ?

_ Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », et ce que je suis c'est un homme sous un masque.
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