Louisnapoleon
Louis entendit la remarque de Sabifax selon laquelle c'était le juge qui avait fait rater le procès.
- Le juge est responsable ?
N'avez vous pas entendu la procure expliquer les raisons de la relaxe ?
Vous mettez la responsabilité sur quelqu'un alors même qu'une autre personne a reconnu son erreur et s'est excusé, de manière très noble soit dit en passant, car rare sont ceux qui reconnaissent leurs erreurs.
Il adressa un sourire à Elenna, puis se tourna vers Vince :
- Je suis vraiment déçu quand je vous écoute, car je vous comprends totalement, et vous avez raison sur la plupart des points, je suis d'accord avec vous. Un barreau, avec un test d'entrée, un bâtonnier, etc. C'est ce que vous voulez, et je dirai même plus, c'est ce qu'il faudrait !
MAIS ! Il y a un mais...
Vous oubliez qu'avant notre décret, un tel barreau existait déjà !
Et c'est justement ne pas refaire la même chose que nous avons voulu.
Mais si ce que vous dites est ce qu'il faudrait, pourquoi ne l'avons-nous pas fait ?
Parce que vous raisonnez en juriste. Donc vous rêvez le barreau idéal.
Nous, conseillers ducaux, nous raisonnons comme juriste mais aussi et surtout comme élu des Lorrains. Donc nous créons un barreau qui n'est pas le barreau idéal rêvé par le bon juriste que vous êtes, mais un barreau réaliste, pragmatique, réfléchi sur le long terme et qui correspond aux besoins de la Lorraine.
Le barreau que vous décrivez, il existait. Et qu'est ce que ça a donné ? Un barreau mort. Si nous avions fait ce que vous demandez ici, nous aurions créer un barreau qui dans deux mois ne serait déjà plus actif. Vous dites que la justice Lorraine ne fonctionne sûrement plus à cause du manque de conseil juridique de qualité.
Et bien, si vous voulez mon avis, la justice lorraine ne fonctionne plus... parce que nous manquons de conseil juridique... tout cour !
Le problème en Lorraine, ce n'est pas l'incompétence des avocats... c'est l'ABSENCE d'avocats !
Pourquoi est-ce que le précédent Barreau a échoué ?
Parce que vous semblez oublier que la Lorraine, c'est un peu plus de 300 habitants. Parmi eux, combien de juristes ? Combien de juristes disponibles pour devenir avocat ?
Selon les périodes, ça doit être... 2, peut-être 4 personnes ? Quand ce n'est pas 0...
Et sur ces 4 personnes, beaucoup renoncent car l'entrée est lente, compliquée. Et encore... la majeure partie du temps, l'entrée est impossible car le barreau est mort, et donc pas en mesure de faire une formation ou un test d'entrée !
Vous êtes avocat du dragon, ce que vous connaissez, c'est un ordre d'avocat qui couvre de nombreuses contrées, des milliers d'habitants !
Bien sûr que les avocats du dragon peuvent faire une formation, un diplôme, une sélection !
Mais ici, en Lorraine, nous n'en avons pas les moyens. On aimerait, croyez moi ! Mais il faut être réaliste.
J'essaie vraiment de vous faire comprendre que je respecte entièrement votre position, vous avez raison sur toute la ligne, mais votre désir est biaisé par l'ordre des avocats que vous connaissez jusque maintenant. J'essaie de vous faire saisir la situation à laquelle nous faisons face, les responsabilités que nous devons assumer.
Vous ne pouvez comprendre notre décret tant que vous ne comprendrez pas que nous faisons face à une situation compliquée et que nous cherchons la solution la plus adaptée.
Notre barreau est flexible. S'il n'y a pas assez (ou aucun) avocat, alors notre barreau n'instaure aucune contrainte qu'il ne serait pas lui même en mesure de faire respecter. S'il y a beaucoup d'avocats compétents, rien, je dis bien rien, ne leur empêche de faire une formation, sans contrainte, à leurs camarades avocats moins expérimentés, ou aux Lorrains intéressés par le barreau, pour améliorer leur qualité. Rien ne leur empêche non plus d'attribuer une note et de mettre cette note à côté du nom de l'avocat dans la liste des avocats.
Cela facilitera le choix des justiciables. Mais l'esprit de ce décret est de laisser pleinement au client le choix de juger de la compétence de l'avocat.
Leur donner des éléments (tests, formation, description de l'expérience juridique de l'avocat...), rien ne l'empêche, au contraire nous l'encourageons.
Mais chercher à exclure les avocats pour faire le choix à la place du client, ça va à l'encontre de ce que nous voulons, et si le cas venait à se présenter, le conseil devra certainement en discuter pour clarifier le décret et empêcher les radiations non justifiées du barreau. Nous ne laisserons pas le barreau tomber à nouveau dans l'oubli.
Autre chose... vous dites :
- Le juge est responsable ?
N'avez vous pas entendu la procure expliquer les raisons de la relaxe ?
Vous mettez la responsabilité sur quelqu'un alors même qu'une autre personne a reconnu son erreur et s'est excusé, de manière très noble soit dit en passant, car rare sont ceux qui reconnaissent leurs erreurs.
Il adressa un sourire à Elenna, puis se tourna vers Vince :
- Je suis vraiment déçu quand je vous écoute, car je vous comprends totalement, et vous avez raison sur la plupart des points, je suis d'accord avec vous. Un barreau, avec un test d'entrée, un bâtonnier, etc. C'est ce que vous voulez, et je dirai même plus, c'est ce qu'il faudrait !
MAIS ! Il y a un mais...
Vous oubliez qu'avant notre décret, un tel barreau existait déjà !
Et c'est justement ne pas refaire la même chose que nous avons voulu.
Mais si ce que vous dites est ce qu'il faudrait, pourquoi ne l'avons-nous pas fait ?
Parce que vous raisonnez en juriste. Donc vous rêvez le barreau idéal.
Nous, conseillers ducaux, nous raisonnons comme juriste mais aussi et surtout comme élu des Lorrains. Donc nous créons un barreau qui n'est pas le barreau idéal rêvé par le bon juriste que vous êtes, mais un barreau réaliste, pragmatique, réfléchi sur le long terme et qui correspond aux besoins de la Lorraine.
Le barreau que vous décrivez, il existait. Et qu'est ce que ça a donné ? Un barreau mort. Si nous avions fait ce que vous demandez ici, nous aurions créer un barreau qui dans deux mois ne serait déjà plus actif. Vous dites que la justice Lorraine ne fonctionne sûrement plus à cause du manque de conseil juridique de qualité.
Et bien, si vous voulez mon avis, la justice lorraine ne fonctionne plus... parce que nous manquons de conseil juridique... tout cour !
Le problème en Lorraine, ce n'est pas l'incompétence des avocats... c'est l'ABSENCE d'avocats !
Pourquoi est-ce que le précédent Barreau a échoué ?
Parce que vous semblez oublier que la Lorraine, c'est un peu plus de 300 habitants. Parmi eux, combien de juristes ? Combien de juristes disponibles pour devenir avocat ?
Selon les périodes, ça doit être... 2, peut-être 4 personnes ? Quand ce n'est pas 0...
Et sur ces 4 personnes, beaucoup renoncent car l'entrée est lente, compliquée. Et encore... la majeure partie du temps, l'entrée est impossible car le barreau est mort, et donc pas en mesure de faire une formation ou un test d'entrée !
Vous êtes avocat du dragon, ce que vous connaissez, c'est un ordre d'avocat qui couvre de nombreuses contrées, des milliers d'habitants !
Bien sûr que les avocats du dragon peuvent faire une formation, un diplôme, une sélection !
Mais ici, en Lorraine, nous n'en avons pas les moyens. On aimerait, croyez moi ! Mais il faut être réaliste.
J'essaie vraiment de vous faire comprendre que je respecte entièrement votre position, vous avez raison sur toute la ligne, mais votre désir est biaisé par l'ordre des avocats que vous connaissez jusque maintenant. J'essaie de vous faire saisir la situation à laquelle nous faisons face, les responsabilités que nous devons assumer.
Vous ne pouvez comprendre notre décret tant que vous ne comprendrez pas que nous faisons face à une situation compliquée et que nous cherchons la solution la plus adaptée.
Notre barreau est flexible. S'il n'y a pas assez (ou aucun) avocat, alors notre barreau n'instaure aucune contrainte qu'il ne serait pas lui même en mesure de faire respecter. S'il y a beaucoup d'avocats compétents, rien, je dis bien rien, ne leur empêche de faire une formation, sans contrainte, à leurs camarades avocats moins expérimentés, ou aux Lorrains intéressés par le barreau, pour améliorer leur qualité. Rien ne leur empêche non plus d'attribuer une note et de mettre cette note à côté du nom de l'avocat dans la liste des avocats.
Cela facilitera le choix des justiciables. Mais l'esprit de ce décret est de laisser pleinement au client le choix de juger de la compétence de l'avocat.
Leur donner des éléments (tests, formation, description de l'expérience juridique de l'avocat...), rien ne l'empêche, au contraire nous l'encourageons.
Mais chercher à exclure les avocats pour faire le choix à la place du client, ça va à l'encontre de ce que nous voulons, et si le cas venait à se présenter, le conseil devra certainement en discuter pour clarifier le décret et empêcher les radiations non justifiées du barreau. Nous ne laisserons pas le barreau tomber à nouveau dans l'oubli.
Autre chose... vous dites :
Citation:
Sauf qu'actuellement, on veut légitimer le fait que pour être avocat, et donc conseiller ses clients peu importe qui ou quoi, il n'y a pas de connaissances particulières à avoir... et cela, je ne peux l'accepter, en tant que Lorrain, mais aussi en tant que juriste...
Pour moi, c'est précisément le point sur lequel nous n'arrivons pas à nous comprendre.
Où voyez vous que le Conseil a dit qu'il n'y avait pas de compétences ni d'expérience à avoir pour être un avocat compétent ? Nul part !
Evidemment que n'importe qui ne peut pas devenir un VRAI avocat !
Et c'est pour cela que nous laissons les clients juger de qui peut devenir avocat ou non, en choisissant ou non les personnes sur la liste. Encore une fois, le clanpin qui viendra demander son inscription au barreau sans aucune connaissance, il restera rapidement dans le fossé car tout le monde (client, collègues) l'ignorera !
Citation:
Enfin un petit point qui est peut être anodin pour vous, mais qui me fait doucement rire, vous semblez ainsi que peut être d'autres membres du conseil, faire partie de VOTRE barreau. c'est très louable si en effet vous voulez tous vraiment faire en sorte que le barreau fonctionne, mais là où je reste perplexe, en plus de la neutralité que devrait avoir le dit barreau de Lorraine, c'est que vous ajoutez que c'est intéressant en ce moment dêtre avocat, pour le lancement du barreau... donc en bon français, être avocat c'est bien pour le lancement, on peut en tirer de la gloire pour avoir permis un de lancer un projet, et une fois que c'est fait, ben lintérêt en devient moindre. la Rhétorique, une des base même de l'avocat, qui doit employer les mots comme des armes...
- Là par contre je trouve cela déplacé, que ce soit pour moi ou pour mes collègues conseillers ducaux.
Premièrement, le barreau est indépendant, puisque le Conseil ne peut pas empêcher l'inscription de quelqu'un au barreau, et les clients ont toute liberté de ne pas choisir un conseiller ducal comme client. Et le décret prévoit les incompatibilité pour empêcher les ingérences.
Deuxièmement, et c'est là où je me sens, ainsi que mes collègues, insulté, c'est quand vous nous accusez d'être intéressé d'entrer au barreau pour en tirer une gloire personnelle. Vous pensez vraiment que c'est ce qui nous a motivé en faisant ce décret ?
Je disais que le lancement du barreau était une période intéressante parce que je trouve ça excitant pour un juriste d'arriver dans un barreau juste après ça création. Il y a tant de chose à faire ! Le serment à rédiger, la liste à préparer, l'accueil des clients en gargote à organiser !
Après le lancement, être avocat est toujours très intéressant, c'est juste moins excitant puisque les bases sont posées.
Non, vraiment, cessez de voir des motivations politiques devant chacune de nos paroles et chacun de nos actes. Nous voulons bien faire, notre motivation, c'est le bien des Lorrains et notre intéressement pour le Droit. Tout comme vous, même si vous semblez vouloir considérer notre intéressement comme ayant moins de valeur que le votre. Et je le regrette.
Quand je vous écoute, j'ai vraiment envie, et le Conseil sûrement aussi, de dire "Il a raison, donnons lui le Barreau dont il rêve !".
Et puis... et puis on se rappelle que les Lorrains nous ont élu pour être réaliste et pour les servir. On a envie de faire plaisir à un avocat (vous), mais il y a aussi plus de 300 autres Lorrains qui, eux, ne veulent plus d'un barreau mort et n'en peuvent plus d'attendre un conseil juridique.
Alors malgré tout le respect que nous avons pour vous et votre passion pour le sujet, nous devons malgré tout faire passer l'intérêt de l'ensemble des Lorrains avant.
J'espère sincèrement que vous vous inscrirez au barreau pour y imprimer votre marque et l'influencer par vos idées. Et, en tant qu'avocat du dragon, il y a de grandes chances que vous soyez l'avocat le plus choisi par les clients.
Je vous demande de comprendre notre choix, et de laisser une chance à ce barreau en tentant l'aventure.
Peut-être qu'on s'est trompé de voie ! Je ne suis pas infaillible, le Conseil Ducal non plus.
Mais nous croyons en cette solution que nous avons choisi, et si l'avenir nous donne tord, nous reviendrons sur notre choix.
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