Louisnapoleon
Louis répondit d'abord au râleur qui venait d'arriver.
- Bonjour, Messire !
Si je comprends bien, vous reprochez au Conseil de réagir pour défendre la Lorraine ?
C'est assez... surprenant, je dois le dire.
Si nous n'avions rien fait, on serait venu nous dire qu'on est inactif et irresponsable.
Maintenant qu'on agit en anticipant les risques, vous venez nous le reprocher !
Je pense que vous êtes un des seuls à reprocher une telle chose au conseil mais tout de même...
Sachez que plusieurs groupes brigands sévissent en Champagne et en Franche-Comté, et que ces brigands devront bien passer par quelque part. Ce quelque part, ce peut-être la Lorraine.
Donc nous nous préparons en activant l'alerte... et vous remarquerez que la fermeture des frontières a fait la quasi-unanimité du Conseil, quelque soit les partis.
Et j'ajouterai que ce n'est pas parce que la Lorraine a des difficultés financières que nous sommes à l'abris du risque. J'ai déjà vu des brigands attaquer des duchés avec une trésorerie négative, alors vous savez... surtout qu'un duché ou une mairie, même avec quelques centaines d'écus seulement, représente tout de même un gain pour des gens sans scrupule.
Je crois savoir que vos demandes de laisser-passer on été approuvées donc je n'ai rien à ajouter à ce sujet.
Il répondit à Scapin.
- Je le sais bien, Monsieur le maire. Je vous transmet ce qui a été décidé et les raisons qui ont été mentionnées... je ne peux rien faire de plus.
Je suis un peu étonné par le fait qu'un Gouverneur parle publiquement de ce qui se passe dans les relations entre l'état-major et le prévôt. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose... les FDL ne sont-ils pas sensés garder une certaine retenue en toute circonstance ?
Puis il se tourna vers Constance. Il l'écouta, lui adressa un sourire et dit :
- En votant cette taxe nous n'espérions pas gagner des milliers d'écus, c'est vrai.
Le Duché a besoin d'argent, et il n'y a pas de petites économies. C'est par de petits efforts que nous y arriverons.
Nous cherchons la manière la moins contraignante pour résorber le déficit. Cette taxe sur les produits non essentiels nous semble être une solution, puisqu'elle permet au Duché de gagner un peu d'argent sur des produits de confort.
De plus, les gens qui veulent des sculptures ou des plantes le font pour le plaisir, ce sont des biens "de luxe". Quelqu'un qui est prêt à dépenser des dizaines d'écus pour acheter une plante n'est pas à quelques deniers près pour le duché. Donc nous ne pensons pas que cela va tuer les marchés concernés.
Et je précise que cette taxe n'est pas une manuvre pour servir de prétexte en disant "les taxes n'ont pas suffit donc on augmente les impôts". Car le Conseil est très clair : il n'a jamais prétendu que cette taxe suffirait. Donc il y aura d'autres efforts à faire, il n'y a aucune ambiguïté là dessus.
Cette taxe n'est qu'un des éléments que nous mettons en place pour résorber le déficit.
La somme prélevée devrait être faible, mais... "Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres"*.
*Confucius
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- Bonjour, Messire !
Si je comprends bien, vous reprochez au Conseil de réagir pour défendre la Lorraine ?
C'est assez... surprenant, je dois le dire.
Si nous n'avions rien fait, on serait venu nous dire qu'on est inactif et irresponsable.
Maintenant qu'on agit en anticipant les risques, vous venez nous le reprocher !
Je pense que vous êtes un des seuls à reprocher une telle chose au conseil mais tout de même...
Sachez que plusieurs groupes brigands sévissent en Champagne et en Franche-Comté, et que ces brigands devront bien passer par quelque part. Ce quelque part, ce peut-être la Lorraine.
Donc nous nous préparons en activant l'alerte... et vous remarquerez que la fermeture des frontières a fait la quasi-unanimité du Conseil, quelque soit les partis.
Et j'ajouterai que ce n'est pas parce que la Lorraine a des difficultés financières que nous sommes à l'abris du risque. J'ai déjà vu des brigands attaquer des duchés avec une trésorerie négative, alors vous savez... surtout qu'un duché ou une mairie, même avec quelques centaines d'écus seulement, représente tout de même un gain pour des gens sans scrupule.
Je crois savoir que vos demandes de laisser-passer on été approuvées donc je n'ai rien à ajouter à ce sujet.
Il répondit à Scapin.
- Je le sais bien, Monsieur le maire. Je vous transmet ce qui a été décidé et les raisons qui ont été mentionnées... je ne peux rien faire de plus.
Je suis un peu étonné par le fait qu'un Gouverneur parle publiquement de ce qui se passe dans les relations entre l'état-major et le prévôt. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose... les FDL ne sont-ils pas sensés garder une certaine retenue en toute circonstance ?
Puis il se tourna vers Constance. Il l'écouta, lui adressa un sourire et dit :
- En votant cette taxe nous n'espérions pas gagner des milliers d'écus, c'est vrai.
Le Duché a besoin d'argent, et il n'y a pas de petites économies. C'est par de petits efforts que nous y arriverons.
Nous cherchons la manière la moins contraignante pour résorber le déficit. Cette taxe sur les produits non essentiels nous semble être une solution, puisqu'elle permet au Duché de gagner un peu d'argent sur des produits de confort.
De plus, les gens qui veulent des sculptures ou des plantes le font pour le plaisir, ce sont des biens "de luxe". Quelqu'un qui est prêt à dépenser des dizaines d'écus pour acheter une plante n'est pas à quelques deniers près pour le duché. Donc nous ne pensons pas que cela va tuer les marchés concernés.
Et je précise que cette taxe n'est pas une manuvre pour servir de prétexte en disant "les taxes n'ont pas suffit donc on augmente les impôts". Car le Conseil est très clair : il n'a jamais prétendu que cette taxe suffirait. Donc il y aura d'autres efforts à faire, il n'y a aucune ambiguïté là dessus.
Cette taxe n'est qu'un des éléments que nous mettons en place pour résorber le déficit.
La somme prélevée devrait être faible, mais... "Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres"*.
*Confucius
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