[ Plus loin dans le temps. Salto spatiotemporel, donc. ]
Limoges était gaie et rieuse, les jours de marché. Le temps était beau, et doux pour la saison. La Vienne avait revêtue des habits floraux, les premiers pétales des fleurs portés par le vent formant autant de tableaux chamarrés aux tons pastels sur les eaux tranquilles du cours d'eau placide qui séparait la capitale du Comté en deux ensembles, deux agglomérats : la rive droite, la plus vaste ; organisée entre la Vienne et l'Aurances, elle se divisait entre la Cité proprement dite et le Château, grand et bel espace de pierre où les décisions du Comté se décidaient en conciliation entre le Comte et ses conseillers. La Cité, elle, accueillait la plupart des centres marchands, et les guildes corporatistes.
Rive gauche, on trouvait installés, autour d'une Eglise, nombre d'artisans qui travaillaient gaiement, emplissant la zone d'une activité effrénée qui ne s'arrêtait jamais : en effet, la nuit, l'endroit susdit, où de nombreuses tavernes, bouges, bordels, trous-à-miquelots, baise-rapines se trouvaient, bourdonnait de l'activité prolifique des gens de la nuit, qui perdurait jusqu'au matin. Au-delà des murs s'étendaient nombre de bâtisses de fortune, qui serpentaient dans la campagne autour des portes principales, jusqu'aux hauteurs de Panazol, celles de Saint-Lazare, et deux cours d'eau quasiment parallèles, l'Auzette et la Valoine. Ceux-ci passaient dans les quartiers de fortune du pied de la cité, s'étendant, puisant dans les souillures des bas-quartiers, avant de repartir, de sortir de Limoges, en allant notamment vers... Isles.
Car la Vicomté d'Isles, fort bien située, n'était qu'à moins d'une heure de cheval de Limoges, ce qui expliquait peut être son importance assez consistante aux yeux de la lactifère Marche, Nébisa de Malemort, si l'on excluait bien entendu l'influence du père du marmot.
Rive gauche.
Objectif : ne pas jouer les héros...
Un petit coutel à la ceinture, une cape brune arpente les rues de la capitale Comtale, et surtout de sa rive gauche. Des mains noircies au charbon et à la boue, un visage lové sous un chaperon, et un nez crochu reconnaissable entre tous se montre, un panier au bras. Une voix forte, presque éraillée par la durée, sermonne à tue-tête des propos inintéressants pour le plus grand nombre, ponctués de :
- " MAAAAAAARRRRRCHANDIIIIISES ! Allons, mes bonnes ! MAAAAAARRRRRCHHHHANNNNDIIIIIIIISES du Franc-Comté d'Bourgogne ! De biaux verres, des aiguilles, du fil pour vos guenilles ! J'en ai du sinople, j'en ai du azur, j'ai mêêêêêmeuh du fil d'oooooor ! Allons, loqueteux ! Raccomodez-vous les frusques à bas-prix, et profitez de votre jouuuuur de chaaaaaanceuuuhhh !
...
MAAAAAARRRRRRCHHHAAAANNNDIIIIIISES ! "
Affublé d'un doublet sans grand intérêt, d'une cape élimée, d'un chaperon commun et de bottes usées jusqu'à la trame dont les semelles commençaient à avoir la dalle, ses chausses prenant abondamment l'humidité ambiante, c'était ainsi que le jeune Vicomte déambulait clopin-clopant, le pied déjeté par une déformation du cuir de sa botte qui lui enflait le talon, les pieds poisses, et les godillots fendus. Il y était depuis le matin, et s'en retournait désormais à l'Hostel de Lazare, qui était situé rive droite, dans les recoins de la Cité les plus proches du Château. Le gamin avançait ainsi, trainant le pied gauche, son grand panier sur les bras. L'air était encore bon et pas trop humide, et seule la pluie persistante des derniers jours donnait encore aux rues de la Capitale l'allure d'une cité du bord de mer, balayée par le vent iodé et les embruns. Le godelureau évitait soigneusement de trop ouvrir la bouche devant certains bouges, et slalomait de façon intelligente entre les miquelots de bas-étage, les tire-laines décrépis, et les maquerelles sans le sou, évitant les ruffians, les tire-fesses, les coupeurs d'oreilles et de joncs qui parsemaient les rues. Comme bien souvent dans les villes de l'époque, être un jeune homme, être étranger, et être marchand était cumuler un nombre assez invraisemblable de dangers, de possibilités d'agressions physiques et verbales. Car vendre des choses, en soi, n'était pas trop compliqué : il fallait simplement s'accommoder des bandes organisées, centralisées, avec guetteurs, observateurs, fureteurs, fouineurs, égorgeurs, gros-bras, trous du cul et enjôleurs, qui vous accostaient dans une ruelle nauséabonde et vous pompaient le jonc et vos clicailles, vous laissant à poil, recommencer votre petite vente et revoir le même scénario cent mètres plus loin, quand vous aviez changé de rue. C'était donc à un slalom constant que s'était livré le jeune garçon toute la journée, tâchant d'éveiller l'attention (car il l'éveillerait forcément, il ne fallait pas être stupide : un marchand ambulant !), mais de la façon la plus juste et la plus anodine possible.
Il avait pris son rôle de petite frappe, vendeur de trucs et machins sans importance très au sérieux, presque en sacerdoce.
Car Adrian connaissait la rue.
Il était loin, le temps où il déambulait dans les rues avec Luthi', à faire le con, à provoquer les enjôleurs de belles dames dans des duels à trois sous, à se bagarrer avec les groupes de gamins pouilleux qui se croyaient rois des rues miniatures.(1)
Luthi' avait encore, à cette époque, les premiers réflexes des gamins des rues : celui d'avoir toujours l'oeil aux aguets ; celui de se prévoir toujours une porte de sortie, pour éviter les corrections ; celui de ne jamais trop adresser la parole aux "grands", et de ne pas les regarder trop haut ; l'art, aussi, dans les rapines, de calculer le temps qu'il fallait au guet pour faire le tour des quartiers ; qui payait ce guet pour qu'il se taise et laisse faire ; qui, donc, il valait mieux éviter. Et ces sorties avaient provoquées, chez Adrian, un attrait nouveau pour le monde de la rue, monde très inhabituel s'il en était pour un jeune noble, représentation médiévale et européenne de la jungle obscure et froide, où seule la force domine, et où l'argent et la puissance physique font la loi. Cela avait été une occasion pour le jeune gamin de se surpasser, de survivre en environnement hostile, et de prendre confiance en lui. Adrian connaissait donc l'argot des rues de Paris. Il connaissait l'art du déguisement, celui de chercher l'information, celui de boire, celui d'éviter les dangers qui, toujours, dans les villes, cherchaient à vous sauter à la gorge. C'était comme remettre dans la mer un poisson d'aquarium : une retrouvaille heureuse, mais demandant un peu de réadaptation. Et Adrian de se dire qu'il avait hâte de bientôt revoir son couillu, son Courien, son meilleur ami : Luthifer, filleul de Rhuyzar et Ilmarin. Bon d'la !
Adrian arrivât enfin sur le grand pont, l'un de ceux qui séparait la ville en deux au-dessus de la Vienne. Il saluât l'un des gens du guet qui s'occupait de s'acquitter des taxes de péage, qui le laissât passer sans rien lui demander : car sa porte de sortie, pour le jeune Vicomte, n'était rien de moins que ce pont. Aussi lui avait-il rendu service, en écrivant notamment une lettre pour une bouchère du "Cochon maingre", qui était mariée, mais avait la viande aussi tendre qu'un cochon de lait (information obtenue auprès de l'intéressé). En échange de cela, il avait fait tout son petit discours à l'homme, qui s'appelait Grangibert, à qui il manquait trois dents, et qui avait une tâche de vin sur le mollet gauche. Ces informations, presque anodines, permettraient au besoin au Faucon, en cas de coup dur de sa part, de le retrouver...
Ce pont "libéré", au cas où il devrait courir et fuir, Adrian avait ainsi pu entamer sa descente dans la vieille rive gauche, et dans ses bouges mal famés. Et passant devant une auberge de plus haute classe que celles de l'autre rive, puis devant un tapissier vendeur d'écarlate italienne, il se remémorât ainsi sa journée.
Le pont n'avait été qu'un début.
Nous savons beaucoup et très peu. L'assassin a utilisé une arbalète, arme difficile à se procurer.
Et de fait. L'arbalète est un instrument de jet inventé par les Chinois, et dont la présence en Europe remonterait à l'Empire romain d'antan, et donc à près de 1200 ans auparavant. Son avantage principal était d'être la première arme permettant, en série, d'avoir des projectiles de taille et de caractéristiques identiques, permettant surtout, au besoin, le stockage de plusieurs projectiles à l'affilée (comme les Chu ko nus, les arbalétriers chinois) au-dessus de la corde, dans une sorte de chargeur.
De plus, l'arbalète, contrairement à l'arc, ne demandait aucune force : on pouvait l'armer sans grand effort, viser sans grand effort, tirer sans effort, là où un archer, lui, et notamment les Grands arcs d'if Gallois, avaient besoin d'une force constante pour bander l'arc, garder la corde tendue, viser en tir parabolique, et tirer avec une précision similaire. L'apprentissage de l'arbalète était ainsi beaucoup plus simple que celui de l'arc, à condition de satisfaire à quelques règles simples, comme le fait de ne pas viser dans un angle descendant : car les arbalètes de l'époque ne disposaient pas de systèmes de blocage de carrel.
La vieille dichotomie entre l'arc et l'arbalète sur un champ de bataille n'avait que peu d'importance vue les circonstances actuelles : car l'arme qui avait tué le Chevalier Stannis le Ray était effectivement dure à se procurer. Alors qu'un arc pouvait se trouver quasiment n'importe où, l'arbalète était une arme militaire, limitée quasi-exclusivement à l'usage des milices urbaines, des osts, des ordres royaux ou religieux. Elle était plus simple de fabrication que des arcs de qualité militaire (comme ceux utilisés par les Mongols, arcs composites faits de tendons, d'os et autres matériaux), mais tout de même difficile à faire pour nombre d'artisans : il n'était ainsi pas rare que, dans les villes, seuls quelques artisans connaissent sa fabrication, qui ne s'ébruitait pas trop. Ainsi à Limoges, le monopole des arbalètes était-il gardé par trois ateliers de charpentiers associés à des forgerons, qui fournissaient le Castel et la caserne de la milice.
Mais les voies pour obtenir des arbalètes étaient diverses : et la plus simple consistait à dépouiller, purement et simplement, des soldats morts sur le champ de bataille. Si l'on se reportait à Crécy, près de 3450 arbalètes génoises n'avaient jamais été retrouvées, laissant donc imaginer le nombre colossal d'armes illégales peut être en circulation.
Je rejoins l'avis du grand maitre qui pense avoir à faire à un homme rompu à l'exercice des armes étant donné que le maniement de l'arbalète est un exercice compliqué et que son tir a été précis et sans faille
Phrase effectivement lourde de sens : car le tir à l'arbalète n'était pas ce qu'il y avait de plus simple. Mais la liste des possibles était encore longue, les osts de l'époque se constituant de conscrits, d'enrôlés à la hâte que l'on libérait après coup, une fois la solde payée. L'on avait créé les compagnies d'ordonnance, à l'époque, pour éviter que les soldats désoeuvrés ne pillent et ne rapinent, et le Limousin, à cette époque, était l'un des seuls duchés à comprendre sur son territoire une Compagnie d'Ordonnance clairement constituée. Mais la liste était tout de même limitée par le fait que les arbalétriers, généralement, gardaient leurs prérogatives.
Il connait également les lieux puisqu'il s'est posté à un endroit en hauteur de la salle d'audience, parfaitement adapté à ce qu'il voulait faire. Habitant du Limoges ou y ayant des contacts sans aucun doute. Il est déjà rentré dans cette salle ou quelqu'un lui a décrite avec assez de précisions...
Adrian pestât intérieurement, se maudissant d'avoir marché dans quelque crottin de cheval. Se frottant le pied, il saluât de la tête une vendeuse d'oeufs aux seins petits mais fermes, qui arpentait la rue qui montait vers le Château à partir du pont, battant les pavés de ses sabots au bois humide.
Il hâta un peu le pas.
L'arbalète devait être de petite taille puisqu'il a réussi à la dissimuler sans attirer l'attention des gardes. On n'en trouve pas partout, ce qui nous est un avantage.
Autre avantage de poids, qui permettrait d'éliminer la plupart des gredins ordinaires : car une arbalète miniature demande des moyens, étant plus coûteuse qu'une arbalète ordinaire. Elle mettait la plupart des ennemis ordinaires de Stannis le Ray hors de cause, chacun manquant probablement de moyen pour une arme coûtant aussi cher qu'une épée de bonne facture (ce qui, à l'époque, approchait du prix d'une voiture).
Adrian avait écouté. Il avait parlé. Il avait perdu l'habitude de chercher la petite pègre locale, et avait commencé dès la matinée commencée à vendre ses petites marchandises. Il avait donc été pris à parti, quelque 47 minutes et 23 secondes très exactement plus tard, par un groupe de trois hommes, sentant le vin coupé à la craie, la mauvaise viande avariée et la l'haleine syphilitique, qui lui avaient indiqué que s'il voulait conserver ses dents, il avait ainsi intérêt à leur verser 15% de ses ventes, et qu'ils agiraient alors pour sa... protection.
La discussion s'était engagée : le jeune garçon faisant l'innocent, augmentant volontairement son accent de Franche-Comté (très campagnard et encore plus paysan que celui des Limougeauds, ce qui n'était pas peu dire...), demandant les lieux intéressants de la ville. Il s'était bien entendu fait envoyer balader, mais avait persisté. Il avait ainsi été voir deux ou trois propriétaires de bouges infâmes, où, régularisé avec la bande qui tenait les lieux, il avait continué la discussion, réussissant en quelques heures à vendre une bonne partie de sa verroterie, en arguant du fait qu'il s'agissait de produits "exotiques", provenant des "montagnes très loin à l'Est". Et... le petit aurait été très bon, en vendeur. S'il avait eu la moindre notion du sens de l'argent, et d'effort fourni pour le gagner...
Car Adrian était noble. Fallait-il l'oublier ? Il ne savait pas ce que coûtaient les choses. Il ne savait pas, par exemple, qu'on ne donne jamais gratuitement un quatrième verre en verre fin pour trois achetés ! Qu'on ne propose pas à un client un "essai" de la marchandise, surtout quand celui-ci est déjà ivre à midi... Et s'en va vomir dedans, et le briser contre un mur en riant. Il ne savait plus, non plus, que l'on évitait de se mettre les gens à dos, quand le dit-verre était réclamé comptant à un ivrogne qui n'avait rien pour payer... Et ainsi, il s'était abondamment fait couillonner sur les prix de vente des marchandises, perdant abondamment au change, et se constituant un gagne-pain si faible qu'il ne pût, le midi, trouver de quoi se sustenter.
Certes, son panier avait diminué en contenance de moitié ! Mais il ne put finalement s'acheter qu'une miche de pain rassis le midi, réprimant une envie furieuse de retourner récupérer son argent à son Hostel.
Il discutât finalement avec un soldat du gué lors du déjeuner de celui-ci, où une taverne leur servit de cantine. Il sut ainsi que l'on ne devait pas tourner autour de l'ancienne Eglise saint-Georges, sise à proximité immédiate des murailles. Qu'elle abritait un bon groupe de trousse-goussets, prompts au coutel comme au jugement, surtout sur les étrangers. Par bonheur, le petit n'avait rien d'un juyu... Il apprit l'incendie provoqué au Château de Limoges la nuit dernière, et en entendit constamment parler à partir de là : dans la population des bas-quartiers, une atteinte au pouvoir était chose trop jouissive pour passer inaperçue. Et ce fût ainsi qu'il découvrit l'information principale de sa journée : qu'un certain Grandjolin, l'un des malfaiteurs les plus connus de Limoges, était supposé être à la base de l'incendie qui avait touché le Castel de Limoges. Il eut vent de l'enlèvement perpétré alors, notamment sur l'une des plus puissantes nobles du Comté, et sur la fille de Nébisa de Malemort. Et, malgré le fait que la situation se soit aplanie avec la Malemort, le jeune Faucon ne put réprimer un franc sourire de contentement. Car oui, Adrian Fauconnier n'avait pas encore pardonné à la Malemort d'avoir copulé avec son père, et d'être la mère d'un bâtard de son modèle de père. Nul n'était parfait...
En fin d'après-midi, le jeune homme en profitât pour avoir quelques informations sur les armuriers. Il alla surtout voir des forgerons des bas-quartiers qui, désireux de montrer leur science à un minot féru de science militaire (il appuya sur le fait qu'il voulait devenir arbalétrier car le cousin de son grand-oncle maternel avait une arbalète fantastique : c'était un cranequinier). Et ces hommes, ignorant pour la plupart les principes de fonctionnement de l'arme immorale qui avait été interdite voilà près de deux siècles par le concile de Latran (1165), eurent dans leur téléphone arabe quelques informations judicieuses à lui transmettre. Une arbalète de poing était effectivement faisable, mais essentiellement en Italie. Les italiens, et extrêmement les Génois, étaient des maîtres incontestés dans l'utilisation de l'arbalète : peut être la proximité du Saint-Siège, en l'occurrence, augmentait-elle les besoins d'impiété...(2) Et dans leur fabrication. Mais ils étaient les seuls reconnus aptes à faire des arbalètes "miniatures", que l'on pouvait dissimuler sous un mantel. Il était possible depuis quelques décennies, grâce à un système de blocage du vireton, de tirer à l'arbalète vers le bas, en s'appuyant sur ses capacités de tir. Mais, comme toujours : cela demandait une connaissance approfondie de la chose.
Et... Ce fut en ayant payé un godet au forgeron aimable qui lui avait appris cela, que Adrian Fauconnier de Riddermark, grimé en petit vendeur à trois sous, rentra à l'Hostel de Lazare, raconter tout ce qu'il savait au Chevalier de Vergy, en fin d'après-midi, comme il était dit. Et ce, sans aucun retard. Son panier était quasiment vide, il n'avait quasiment pas un sou en poche, et s'estimait de son propre avis comme le meilleur Chevalier du monde, car il avait trouvé une information. Une information colossale, en somme : l'incendie de la nuit dernière était trop proche de l'assassinat du Chevalier pour être anodine, et cette histoire d'enlèvement y ajoutait du sel. Y était mêlé une ombre, un personnage de la nuit: Grandjolin, dont il ne savait pas qui il était, ce qu'il faisait, ni pourquoi il le faisait. Mais c'était toujours une information, n'est-ce pas ? Il frappa ainsi à la porte, et, montrant qui il était au serviteur qui lui ouvrit, marchât vaillamment à l'intérieur de l'Hostel, changer de frusques, manger, et se réchauffer.
Dieu, que c'était épuisant d'obtenir des informations.
_____________________________________________________________
(1) : Voir à ce sujet le RP approprié, à la TDR.
(2) : L'arbalète, tuant à distance et sans entraînement des chevaliers ayant consacré leur vie à l'art de la guerre, fut déclarée arme déshonorante à ce fameux concile de Latran. Pour ceux se souvenant des récits de la guerre de 100 ans, on peut donc facilement rire de la Chevalerie Française, apôtre de l'Esprit chevaleresque, utilisant des arbalétriers génois face à l'Angloys à Crécy comme à Azincourt.
_________________