Alzin
[RP tout vert !]
[Dans une taverne]
La lumière vacillante selon les humeurs d'une flamme tournoyante au sein de lâtre. Elle vient dévoiler par petites touches son visage. Observateur comme lors des premières heures, il ne manque pas une miette de l'engeance pullulante. Celle de la médiocrité affichée. Ses congénères, ses collègues de beuverie et de labeur aussi. Ils ont des sales trognes et des sobriquets qui résonnent. Cela passe du face d'roux au borgne. Sans oublier les noms d'oiseaux, pie, tourterelle et colombe.
Il démontre ses talents d'orateur aigri. A la verve usée et ternie d'avoir essuyée un trop grands nombres de tempêtes orales. Celles que l'on nomme sobrement les joutes verbales. L'art de vouloir faire chavirer le navire de la bonne pensée, ses préjugés et son équipage. La langue noircie comme un vélin raturé. Assemblant la multitude et la complexité d'un ensemble de chapitres, de quoi tourner la page ou brûler le livre. Des propos oubliés, des rires calcinés et des sourires effacés. La crasse recouvre alors les souvenirs, les bons moments de jadis. Et laisse la place à l'amertume du quotidien. Et dans un cycle sans fin, chaque jour recommence la boucle. Jusqu'à ce que l'écrivain mette fin à son autobiographie couchant sur le parchemin les derniers heures de sa vie. La boucle est bouclée quand les clous viennent crucifier le cercueil des futurs oubliés. Qui fleurissent les cimetières comme à la "Toussaint" les chrysanthèmes sur les tombes. Pauvre et triste monde...
Quand les autres frisent les murs. C'est qu'il se déplace le torse bombé dans les rues de la ville. Et ceux qui ne le craignent pas ne sont pas ses "amis". Puisqu'une bande d'hommes, marchant quatre par quatre, armés jusqu'aux dents c'est pas bon pour ce qu'il a. A savoir un procès en Guyenne qui lui colle aux fesses.
Aucune résistance, il les suit gentiment. Parfois, il faut savoir être beau joueur. Surtout qu'il s'est bien amusé avec l'histoire de Montauban. Rien de bien mal. Mais les juges sont illettrés, les procureurs assoiffés et ne font pas attention à la justice. Ils inventent des témoins et n'écoutent point les plaidoiries. Nouvelle forme de justice. On se demande à quoi sert-il de s'exprimer devant la cour, au déshonneur affichée, puisqu'elle ne pipe pas un seul mot.
[Prison du Comté]
Depuis sa cellule. A sa droite, un prisonnier. A gauche...hum, la même chose. Serions-nous donc dans des geôles ? Il semblerait. Et les barreaux ne sont mêmes pas neufs. On ne pouvait tomber aussi bas. En fait si. Mais il se repose de temps en temps. Il scrute le garde qui roupille, puis ses compères et le "nouveau" gardien.
Hé, toi ! T'sais lire ?
Visiblement son et ses vis à vis, non. Soupirant devant tant d'ignorance. Pourtant, c'est dans l'air du temps.
Apporte-moi un livre des vertus. J'vais vous en faire la lecture...
Le jeune geôlier sourit à pleine dents et file chercher le précieux sésame. - Ouvre-toi, mais quand la porte en fer fait la sourde oreille... On peut dire qu'elle ne risque pas... - Un soupçon de dépit à la vision aussi riche qu'une bande de mendiants tendant les mains un dimanche matin aux sortir de l'office. Puis son visage s'illumine quand le livre de la "mère" religion arrive entre ses mains aux poignets...enchainés.
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[Avatar provisoire pour le RP "la folie des grandeurs"...]
[Dans une taverne]
La lumière vacillante selon les humeurs d'une flamme tournoyante au sein de lâtre. Elle vient dévoiler par petites touches son visage. Observateur comme lors des premières heures, il ne manque pas une miette de l'engeance pullulante. Celle de la médiocrité affichée. Ses congénères, ses collègues de beuverie et de labeur aussi. Ils ont des sales trognes et des sobriquets qui résonnent. Cela passe du face d'roux au borgne. Sans oublier les noms d'oiseaux, pie, tourterelle et colombe.
Il démontre ses talents d'orateur aigri. A la verve usée et ternie d'avoir essuyée un trop grands nombres de tempêtes orales. Celles que l'on nomme sobrement les joutes verbales. L'art de vouloir faire chavirer le navire de la bonne pensée, ses préjugés et son équipage. La langue noircie comme un vélin raturé. Assemblant la multitude et la complexité d'un ensemble de chapitres, de quoi tourner la page ou brûler le livre. Des propos oubliés, des rires calcinés et des sourires effacés. La crasse recouvre alors les souvenirs, les bons moments de jadis. Et laisse la place à l'amertume du quotidien. Et dans un cycle sans fin, chaque jour recommence la boucle. Jusqu'à ce que l'écrivain mette fin à son autobiographie couchant sur le parchemin les derniers heures de sa vie. La boucle est bouclée quand les clous viennent crucifier le cercueil des futurs oubliés. Qui fleurissent les cimetières comme à la "Toussaint" les chrysanthèmes sur les tombes. Pauvre et triste monde...
Quand les autres frisent les murs. C'est qu'il se déplace le torse bombé dans les rues de la ville. Et ceux qui ne le craignent pas ne sont pas ses "amis". Puisqu'une bande d'hommes, marchant quatre par quatre, armés jusqu'aux dents c'est pas bon pour ce qu'il a. A savoir un procès en Guyenne qui lui colle aux fesses.
Aucune résistance, il les suit gentiment. Parfois, il faut savoir être beau joueur. Surtout qu'il s'est bien amusé avec l'histoire de Montauban. Rien de bien mal. Mais les juges sont illettrés, les procureurs assoiffés et ne font pas attention à la justice. Ils inventent des témoins et n'écoutent point les plaidoiries. Nouvelle forme de justice. On se demande à quoi sert-il de s'exprimer devant la cour, au déshonneur affichée, puisqu'elle ne pipe pas un seul mot.
[Prison du Comté]
Depuis sa cellule. A sa droite, un prisonnier. A gauche...hum, la même chose. Serions-nous donc dans des geôles ? Il semblerait. Et les barreaux ne sont mêmes pas neufs. On ne pouvait tomber aussi bas. En fait si. Mais il se repose de temps en temps. Il scrute le garde qui roupille, puis ses compères et le "nouveau" gardien.
Hé, toi ! T'sais lire ?
Visiblement son et ses vis à vis, non. Soupirant devant tant d'ignorance. Pourtant, c'est dans l'air du temps.
Apporte-moi un livre des vertus. J'vais vous en faire la lecture...
Le jeune geôlier sourit à pleine dents et file chercher le précieux sésame. - Ouvre-toi, mais quand la porte en fer fait la sourde oreille... On peut dire qu'elle ne risque pas... - Un soupçon de dépit à la vision aussi riche qu'une bande de mendiants tendant les mains un dimanche matin aux sortir de l'office. Puis son visage s'illumine quand le livre de la "mère" religion arrive entre ses mains aux poignets...enchainés.
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