Ladra
[Acte I, scène 1]
Plantation de décor : c'est l'hiver, il fait froid. Le givre recouvre le chaume des toitures, rendant chaque épi qui les compose aussi cassant que de la glace. La terre battue des rues est dure comme la pierre. Quelques oiseaux, affamés, cherchent de ci-de là de quoi remplir leur estomac. Les vers se font rares, terrés qu'ils sont dans des profondeurs plus chaleureuses.
Un autre oiseau, drôle d'oiseau, arrive en ville. Il a les cheveux noirs de jais. Son habillage dénote un cruel manque de moyens. Il est quasi-nu. Cheveux noirs, peau bleue, on le surnomme le corbeau.
Le Corbeau n'est pas perché, ne tient pas en son bec un fromage. Il n'en demeure pas moins qu'il est à la recherche d'une renarde loin d'être flatteuse.
Il grelotte, semble perdu, cherche, cherche, puis trouve. Un refuge. Barzh Genoù al louarn. Il pénètre dans la taverne.
[Acte I, scène 2]
La bouffée de chaleur qu'il ressent en entrant dans l'endroit est comme si on lui offrait à nouveau la vie. Il la ressent sur chaque centimètre carré de sa peau. Les poils de ses bras, d'aise, se dressent. Petit à petit sa température corporelle augmente, pour enfin atteindre sa température normale. Sa peau retrouve une teinte rosée.
L'endroit est somme toute assez banal. Rien de grandiloquent, rien de clinquant.
Comme dans beaucoup d'endroits, personne n'est là pour vous accueillir. Ca tombe assez bien, il n'a ni faim ni soif, juste froid. Il se rapproche autant que possible de l'âtre où brûle nonchalamment une énorme bûche.
Il s'endort quelques minutes plus tard, épuisé par son voyage.
Plantation de décor : c'est l'hiver, il fait froid. Le givre recouvre le chaume des toitures, rendant chaque épi qui les compose aussi cassant que de la glace. La terre battue des rues est dure comme la pierre. Quelques oiseaux, affamés, cherchent de ci-de là de quoi remplir leur estomac. Les vers se font rares, terrés qu'ils sont dans des profondeurs plus chaleureuses.
Un autre oiseau, drôle d'oiseau, arrive en ville. Il a les cheveux noirs de jais. Son habillage dénote un cruel manque de moyens. Il est quasi-nu. Cheveux noirs, peau bleue, on le surnomme le corbeau.
Le Corbeau n'est pas perché, ne tient pas en son bec un fromage. Il n'en demeure pas moins qu'il est à la recherche d'une renarde loin d'être flatteuse.
Il grelotte, semble perdu, cherche, cherche, puis trouve. Un refuge. Barzh Genoù al louarn. Il pénètre dans la taverne.
[Acte I, scène 2]
La bouffée de chaleur qu'il ressent en entrant dans l'endroit est comme si on lui offrait à nouveau la vie. Il la ressent sur chaque centimètre carré de sa peau. Les poils de ses bras, d'aise, se dressent. Petit à petit sa température corporelle augmente, pour enfin atteindre sa température normale. Sa peau retrouve une teinte rosée.
L'endroit est somme toute assez banal. Rien de grandiloquent, rien de clinquant.
Comme dans beaucoup d'endroits, personne n'est là pour vous accueillir. Ca tombe assez bien, il n'a ni faim ni soif, juste froid. Il se rapproche autant que possible de l'âtre où brûle nonchalamment une énorme bûche.
Il s'endort quelques minutes plus tard, épuisé par son voyage.