Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Sur le long chemin, tout blanc de neige blanche ...

Aliena.
Mâcon:


Sur le long chemin, tout blanc de neige blanche, s'avance un curieux convoi: Une vieille nourrice, une femme et une enfant, emmitouflés dans des capes et des couvertures, fabriquées par la femme, avec la laine de ses moutons. Alors qu'elles franchissent les portes de la ville, Aliéna se demande si c'était une bonne idée, de partir en voyage en plein cœur de l'hiver. Réflexion de courte durée, quand elle repense aux animations qu'elle avait préparés pour la St Nicolas, et auxquelles personne n'a participé. Oui, elle avait bien fait ! Elle n'en pouvait plus de Lyon, elle étouffait là bas !

Une main se pose sur l'épaule de la vieille femme qui dirige la carriole.


Mahaut, arrêtez vous dans la première auberge que vous trouvez s'il vous plait !

Mahaut ... là aussi, elle avait longuement hésité avant de se décider à l'emmener avec elles. Mais au moins, elle pouvait conduire la carriole, pendant qu'elle restait aux côtés de sa fille. A deux, elles tenaient chaud ! Et puis, pour aller de Lyon à Mâcon, elle ne prenait pas trop de risque: C'était tout droit !

La carriole s'arrêta, et les deux femmes, ainsi que la fillette, en descendirent promptement, et s’engouffrèrent rapidement dans l'auberge.


Deux vins chauds et un lait chaud s'il vous plait !


[HRP: RP ouvert à tous !]
_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Aliena.
Après avoir finit tout son vin, Aliéna resta quelques instant les mains sur la choppe encore chaude.

Mmm ... C'que ça fait du bien !
Mahaut ? Vous voudriez vous occuper d'Alix quelques instant ? J'ai des courriers à faire. J'aimerais être au calme.


Et surtout loin des mains agiles d’Alix ...
Ôtant à regret les siennes de la choppe, elle sortit de sa besace son nécessaire à écrire, et commença à rédiger une missive.





Cher Maximien,

j'ai bien reçu ta missive il y a quelques jours, et je te remercie de penser à nous et de nous donner de tes nouvelles.
Je suis heureuse de te savoir en bonne santé et, à défaut de pouvoir te revoir rapidement, j'ai décidé de me rapprocher toi à ma façon, c'est à dire en passant du temps sur les chemins de Bourgogne. Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que toi qui parte en ballade d'abord ! J'en ai marre de me morfondre seule à Lyon.
A défaut de te voir, je vais essayer de voir ta famille, ça nous occupera Alix et moi ...

Je t'embrasse tendrement.

Aliéna,
ton épouse.




Chère Belle-Maman,

Je vous écrit depuis Mâcon, où je viens d'arriver avec Alix.
Nous allons passer quelques jours en Bourgogne, et j’espère avoir l'occasion de passer un peu de temps en votre agréable compagnie.
Faites-moi savoir où vous séjournez actuellement, et nous irons vous rejoindre.

Très amicalement,

Aliéna De Montestier,
Dame de Lambres et de Cusy

_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
--Le_rodeur


Son fidèle goupil sur les talons, ils s'en venait de Savoie, arpentant le Royaume de long en large depuis treize ans déjà.
Depuis la disparition tragique de sa tendre épouse morte en couches et du fils qui aurait du en naitre qui lui avait fait abandonner ses terres, et fou de douleur, se jeter sur les chemins.

Quelque peu maraudeur, quelque peu voleur de poules et son goupil l'y aidait grandement, il avait cependant gardé de son passé grande noblesse de port et de caractère.

Arrivé le soir à Macon, il s'était mis en quête de quelque auberge où il pourrait également passer la nuit et se restaurer.
Les frimats de février ne lui permettaient point comme au printemps de dormir à la belle étoile et le contraignait à s'arrêter dans les villes et villages qu'il croisait sur sa route.

Il restait fort réservé cependant, préférant souvent la compagnie des bêtes à celle des hommes.
Accoudé au comptoir de la taverne, il buvait un vin chaud, en caressant machinalement la douce fourrure de Renart, son goupil venu se réfugier sur ses épaules.

Il observait la salle, emplie de bourgeois et paysans quelques peu avinés déjà qui se détendaient de leur journée de labeur avant de rentrer retrouver leurs épouses.... puis de recommencer le lendemain.
Il se fit la réflexion qu'il préférait sa vie pauvre mais aventureuse.

Au milieu de cette foule masculine riant fort se trouvaient deux femmes et une enfant qui attirèrent son attention.
L'une avait un noble port, l'autre était habillée comme une domestique.
Celle au noble port écrivait quelque crrespondance ou poèmes à un galant sur des parchemins, un peu à l'écart des deux autres.
Il sourit tristement et commanda une chope de lait au tavernier, puis s'approcha de la table.

" Tiens petite, c'est du lait chaud, cela te fera du bien par ce froid glacial."

Puis il s'inclinat devant la femme qui était avec l'enfant.
Angelyque
Installée dans une petite auberge de Sémur, la duchesse du Charolaise eut la bonne surprise de recevoir une missive de sa belle-fille.

Elle s'empressa d'y répondre, cela la sortirait de la morosité dans laquelle elle était en train doucement de plonger
.


Citation:
Ma très chère belle-fille,

C'est une immense joie d'avoir de vos nouvelles.
J'ai également l'intention d'aller visiter notre famille à Cosnes, je vous propose de nous retrouver la bas. J'ai grand-hâte de revoir ma petite Alix Alcidie.
Prenez soin de vous sur les routes. Savoir que nous serons bientôt réunis me met en joie.
Je prie chaque jour pour qu'il n'arrive rien à mon fils, votre époux, qui se bat encore pour défendre la Couronne.

Que le Très Haut vous garde

Angelyque de la Mirandole
Duchesse du Charolais
Vicomtesse de Mussidan
Baronne de Cruzy le Chastel & du Fleix
Dame de Soirans

_________________
Alix_alcidie
Et pendant que les plumes couraient sur le velin et que les pigeons volaient, la petite baillait, fatiguée par le froid et le long voyage, intimidée par le brouhaha et la foule.

" Tiens petite, c'est du lait chaud, cela te fera du bien par ce froid glacial."


Petite? Ca c'était pour elle! Elle redressa brusquement la tête, remarquant à peine l'homme, ses yeux s'arrêtèrent sur la chope, dont elle s'empara avec un cri de ravissement.

S'installant confortablement sur sa chaise, elle empoigna fermement un pan de sa cape, qu'elle s'empressa de tremper promptement dans le lait avant qu'on puisse l'arrêter.

Puis elle porta le tissu imbibé à sa bouche, mordant dedans pour faire couler le liquide sur sa langue, regardant malicieusement son bienfaiteur.

_________________
--Le_rodeur


La petite fille sucant sa cape trempée dans le lait lui arracha un rare sourire.
Il n'avait jamais eu l'occasion de s'occuper d'enfants et n'avait point réalié que son jeune âge ne lui permettait pas de saisir une grosse chope...

Comme à l'accoutumée son fidèle goupil l'avait suivi, tel un chien attaché à ses pas.
Il le regarda, puis tapota sur son épaule.
Le goupil sauta sur ses épaules.

Il s'accroupit pour se mettre à sa hauteur, puis il prit la menotte de la fillette, lui faisant caresser son doux pelage....et écarta la chope de lait du bord de la table, sans cesser de sourire à cette petite fille qui l'enchantait.

Il eu tant aimé avoir un enfant...
Alix_alcidie
Ce qu'Alix aimait dans les voyage, c'était qu'ils lui offraient de formidables occasions de rencontrer de nouveaux visages.

Pourquoi?

Parce que son entourage avait tôt fait de comprendre que tout devenait prétexte à bêtises, caprices et crises.
Une nouvelle rencontre, cela voulait dire quelqu'un qui croyait encore en l'angélique innocence des jeunes enfants.
Et la petite comptait bien profiter de l'occasion, avant que son nouvel ami ne perde ses illusions.

Aussi, se laissait-elle pour l'instant sagement guider, d'autant plus facilement qu'elle avait une véritable fascination pour les animaux.
Laissant l'inconnu diriger sa main, elle caressait malhabilement le renard, manifestement ravie.

Sa joie était telle, qu'elle entreprit d'en faire discrètement part à l'entourage :


MAMAAAAAAAAAAAAAAAN!!!

POUKA!

GAR POUKA!!!

MAMAAAAAAAAAAAN!!!!


Tandis qu'elle s'égosillait en trépignant sur place, sa main se refermait sur la queue du goupil.
_________________
Aliena.
Aliéna était en train de ranger ses affaires. Et heureusement parce que si non, vu comme elle sursauta quand entendit les cris d'Alix, elle aurait fait une belle rature sur le vélin !
Elle se rapprocha rapidement de sa fille et de l'étranger, se demandant où était encore passé Mahaut.


Non Alix ce n’est pas Pouka. Pouka est une louve. Ça c'est ... un goupil ?

Regard interrogatif à l'intention de l'homme. Elle n'y connaissait pas grand chose en animaux. A part ses moutons !

Bonjour Sieur, je suis Aliéna de Montestier, la maman de cette petite fille.

Le ton était volontairement sec. Elle se méfiait de l'homme. Elle ne l'avait pas vu approcher de sa fille et elle s'en voulait.

_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
--Guillaume_de_longueville


Il s'inclina profondémment devant cette noble Dame, en signe de respect.
Un sourire effleura ses lèvres à la question.

Oui Dame, c'est effectivement un goupil et Renart est son nom, et non un loup.
Voyez sa taille plus petite, ainsi que son fort beau pelage roux.
Je l'ai soigné autrefois et depuis il m'est attaché tel un chien...ou plutôt un compagnon fidèle, le seul que j'ai ici-bas...


Une ombre passa sur son visage, celle d'un fort douloureux souvenir.

Et mon nom étais, il y a bien longtemps Guillaume de Longueville.
L'on me surnome maintenant le rôdeur dans les villages que je traverse car j'arpente le Royaume tentant d'oublier...


Il s'interrompit, ne souhaitant pas dévoiler ce qui lui était par trop intime.
Puis il apercut la main de la filette qui saisissait la queue de Renart, prête à tirer dessus et la pris doucement, la remontant jusqu'à la tête de son compagnon.

Je vous prie d'accepter mes excuses si je vous ai causé quelque frayeur en m'approchant de votre fille Dame Aliena de Montestier.
La pauvre petite était frigorifiée et j'ai cru bon de lui offrir un peu de lait chaud.

Mais je vous vois deux femmes et une fillette seules sur les chemins...
Peut-être me ferez-vous l'honneur de vous escorter ?
Je suis franc et honnête homme et ma seule destination est là où mes pas me portent...
Alix_alcidie
Alix regardait les deux adultes.
Ce machin roux, ce n'est pas un Pouka?
Lui aurait-on menti?

La surprise lui en fit oublier de hurler quand on l'empêcha d'arracher les poils de la bestiole.

La montrant du doigt, elle essaya de répéter, dubitative :


Rarrr?
_________________
Aliena.
Aliéna écouta attentivement l'homme. Il semblait sincère, et triste aussi parfois.

Vous êtes tout excusé Guillaume. Et merci d'avoir prit soin d’Alix pendant que sa nourrice était trop occupée à boire des choppes de bière ...

Elle poussa un soupir. Mahaut ne prenait vraiment pas au sérieux son rôle de nourrice. Guillaume lui avait l'air sérieux. Et puis, quelqu'un qui arrivait à devenir ami avec un animal sauvage ne devait pas être bien méchant. Les animaux ont de l'instinct pour reconnaitre les personne mauvaises !
Elle lui sourit.


Écoutez, j'ai bien envie de vous faire confiance et d'accepter votre proposition !

Elle reporta alors son attention sur sa fille.

Re-nart ma puce ! Renart !
_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Aliena.
Quelques jours plus tard ... à Sémur


L'étrange convoi avait continué d'avancer sur les blancs chemins de Bourgogne, et il avait finit par arriver à Sémur. Pourquoi partir en direction du Nord en plein hiver? Ça nul ne le savait, pas même Aliéna !
Frissonnant, le trio féminin entra dans la première auberge trouvée, comme elles faisaient à chaque ville traversée.


Pfff ! La prochaine fois on part en voyage dans le Sud ! Y'en a marre de ce froid !
Tavernier ! Deux vins chauds et un lait chaud s'il vous plait !


Aliéna ôta sa cape et prit la carte qu'elle avait dans sa besace.

Bon, on n’est plus très loin de Cosne ! On va bientôt voir Mamie ma puce !


[HRP: Ouvert à tous toujours ]
_________________

Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
--Guillaume_de_longueville


Comme promis, après un repas frugal et une nuit à la chaleur d'un lit, son goupil a ses pieds,Guillaume avait repris la route avec elles, esortant le convoi qu' égayait les milles bêtises de la petite Alix, lui arrachant parfois un sourire.

Il était cependant le plus souvent silencieux perdus dans l'ancien souvenir de son enfant qui aurait du naitre de son épouse qui aurait du vivre.

La proximité et la complicité qu'il établisssait au fil des jours avec ce petit monstre lui faisait cependant du bien quoique il n'osa se l'avouer.

Il lui avait appris à caresser Renart et elle ne lui tirait plus la queue.
De son côté le goupil semblait apprécier sa compagnie, gambadant joyeusement à l'avant de leur convoi, puis revenant quémander des caresses avant de repartir.
Parfois avec quelques bouts de bois et des feuilles ramassées sur le chemin il lui construisait sommairement un bateau qui semblait la ravir.

Arrivés à Sémur, ils trouvèrent une nouvelle auberge où il éprouva le besoin de s' isoler quelque peu.
Il commanda un pichet de vin et s'installa à une table un peu à l'écart, plongeant dans ses pensées.

Oui il avait finit par adorer cette petite fille.
Et il savait que la séparation serait douloureuse pour lui...
Armant
Il rentrait de la mine, et toute sa physionomie le disait bien : c’était pas joli à voir. Pour un peu, on l’aurait pris pour un Sarrazin, l’Armant. Mais baste ! il avait gagner son sou du jour, et ça lui allait très bien comme cela.

Il alla se débarbouiller la trogne dans la fontaine communale, ou plutôt l’espèce de baquet d’eau de la place centrale, à mi-chemin entre un puits et un lavoir.
Voilà, ça lui faisait la face plus blanche, sans être une face de Carême pour autant.

Et maintenant, il avait grand soif. Un coup d’œil à l’eau grisâtre. Peuh !! Jamais on ne lui ferait boire ça, foi d’ivrogne ! L’eût été plus claire que ç’aurait rien changé.

Direction la ptiote auberge du coin.
Il entra, s’approcha du comptoir, et héla le tavernier.


« Holà, brave homme ! Donne z’y don’ un coup à boire ! J’a l’gosier qu’est aussi sec que l’cul d’une nonne ! »

Rires gras, partagés avec le tavernier, pas fâché d’entendre des bons mots. Entre gouillands, on se comprend.

Une fois la chopine servie, Armant jette son baluchon sous une tablée, et pose son derrière sans manière et sans discrétion sur la chaise la plus proche, avec un gros soupir d’aise, ou plutôt un grognement satisfait.

Il boit, rote, se gratte la bedaine, baille en montrant ses chicots, et se met à détailler les alentours par désœuvrement.
Une ptiote fille le regarde, mi-effrayée, mi-curieuse.
« L’a jamais vu un bonhomme de sa vie, la mouflette ?», qu’il pense.
Il aime pas les gosses, l’Armant. Ca vient toujours vous embêter auprès des femmes, ça. Les chiards, ça vous faisait ressembler des nourrices à des punaises de sacristie, et les mères à des mégères ventrues. Pas bon, ça.

En parlant de mère, il pose ses yeux sur la femme qui accompagne l’enfant.
Sifflement intérieur. Celle-là, ça devait être la nourrice. Trop bien faite pour être la mère. Si c’était pô malheureux, ça ! Qu’une mignonne comme ça devienne une grenouille de bénitier à cause d’un maudit poulbot !

Il secoue la tête en retournant à sa bière, puis relève à nouveau le regard sur la donzelle. C’est bizarre, elle lui dit quequ’chose…
Bôarf ! Il a connu tellement de femmes ! Celle-là doit ressembler à une de ses conquêtes.
--Guillaume_de_longueville


L'irruption d'un gueux parlant fort ,riant gras,éructant, rôtant, se grattant sans bienséance aucune déranga Guillame, le faisant sortir du cours de ses pensées.

Il regarda l'homme.
Quelque paysan ce qui ne voulait point dire homme de peu à ses yeux,mais du genre le plus grossier qu'il soit, peu soigné, sale comme un peigne et étant vraissemblablement venu de la mine à la taverne sans toilette aucune, à en juger par son teint.

Quoique avec ce genre de grossier personnage l'on puisse s'attendre à tout.
La crasse qui le recouvrait pouveit aussi bien dater d'il y a plusieurs jours...

Son regard suivit le sien...
Alix...
Cet individu observait sa chère petite Alix, puis sa mère de son regard bovin et aviné.
Sans perdre l'ivrogne des yeux il se leva de sa table et Renart le goupil à sa suite, et alla ostentiblement s'asseoir près des deux femmes, leur montrant par son attitude mêlange de grand tespect, de protection et d'affection en ce qui concernait la petite fille.

A nouveau ses yeux s'aguisèrent en se posant sur l'intrus.
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)