Ambre_montbazon
Vous connaissez tous les sangsues... Cette petite bestiole n'a pas son pareil pour coller dans le seul but d'avoir ce qu'elle souhaite. L'Ambre ici présente... Ne proposait rien de mieux. Un véritable pot de colle suivant le pauvre Augustin qui tentait tant bien que mal de préparer ses effets pour son voyage.
je le suivais donc partout et avec ma jolie tête angélique des dimanches matins ensoleillé, je tentais de le convaincre de m'emmener jusqu'à Bourganeuf. L'aventurière en moi ne tenait plus en place. Comme si de la hauteur de mes quatre pommes et demie et le très haut m'est témoin que cette demie est des plus importantes, j'avais l'âme d'une aventurière.
Dis ouiiiiiiiiiiiiii Augustin! Je serai sage c'est promis!!
Et le pauvre Augustin qui n'arrivait plus à trouver des arguments valables pour faire taire l'aventure qui papillonnait en mon ventre. Il faut dire aussi que ma belle-mère s'y trouvait à Bourganeuf et que j'avais très très même trop envie de la voir. Et visiter et vivre la grande aventure d'un voyage. Ma cape de super voyageuse déjà attaché à mon coup par cette petite broche que ma Sasa m'avait offert pour mon cinquième anniversaire. Je l'adorais, une fleur avec d'autres petites fleurs en cristal de je ne sais trop mais ça brillait au soleil et ça me plaisait terriblement. Pour en revenir à Augustin que je tentais de convaincre... Il ne parvenait donc plus à trouver de bonnes raisons alors il ne disait que NON à tout ce que je lui disais.
Maissssss euhhhhhhh Augustin! Personne le saura! Et puis Sasa va être contente! C'est comme ma vrai maman tu sais!
NON! Disait-il pour la millième fois.
Je ne suis pas une demoiselle qui se laisse dire non impunément comme ça. J'ai une grande horreur de ce mot. Il me répugne à un point...
Je tapai du pied rageur, un bon grand coup de talon dans le plancher avant de m'enfuir de la scène en criant ma rage. Oui oui, c'était bel et bien de la rage mais vous vous en doutez tous! Je n'allais pas en rester là!
Je savais que j'avais encore un peu de temps, même si Augustin se dépêchait à faire son bagage. Ma petite besace fut rapidement rempli. Une joli robe, ma poupée préférée que j'avais nommée Pommette à cause de ses cheveux rouges. Allez savoir comment la créatrice de cette poupée étaient parvenu à teindre la laine de ce rouge si profond, c'était bien loin de mes pensées.
Hop Hop...
La charette attendait toujours avec deux coffres posés dedans... Une lourde toile en jute pour protéger et moi je m'y faufilai. Avec mes quatre pommes et demi, c'était facile de me glisser entre les deux coffres. Le plus dur était de ne pas bouger mais j'y parvint, avec un peu de mal évidemment. Le pauvre Augustin devait se sentir soulagé que je ne sois pas dans les parages quand il s'installa sur la banquette de la charette et que celle-ci s'ébranla en un grincement sinistre des essieux. Je bougeai un peu, à peine pour déplier un peu mes genoux, c'était quand même inconfortable mais si je ne voulais pas qu'il rebrousse chemin, je devais absolument rester cacher. Après un moment, je glissai mon nez en dehors de la toile de jute. Pas besoin de vous dire n'est-ce pas qu'elle puait le vieux fond de cave et même une vieille odeur de poisson pourri laissait présager le pire. Comment Augustin OSAIT apporter des choses à sa Sasa recouvertes d'une étoffe aussi malodorante. L'air respirée faisait du bien. Elle avait un peu sommeil aussi... mais il ne fallait pas... Pas maintenant...
OUPS trop tard...
Je ne m'éveillai que lorsque la charrette s'arrêta et que le ballant se déstabilisa lorsqu'Augustin en descendit. Je pris garde de ne pas bouger, ni trop respirer.
AIEEEE que je pensai alors que le coffre s'était imprégné pendant mon court sommeil sur mon épaule.
Une tête sort de la toile... À droite... À gauche... Personne!
Un soupire de soulagement avait franchit mes lèvres et je me glissai hors de la charette. Ne restait plus qu'à trouver Sasa.
Où étais-je maintenant? Il fallait surveiller Augustin, assurément, il était allé directement chez Sasa et inutile de vous dire le froncement de sourcil que j'ai reçu quand il sortit de la masure où il était entré quelques minutes plus tôt. Il grommelait à présent des "sale gosse - cette gamine provient directement du sans nom" et son pouce me désignait que c'était là que je trouverais celle qui fut l'objet de toute cette aventure.
Les quelques pas furent bien rapide tout comme mon entrée dans la masure.
Sasariiiiineeeee COUCOU!!!
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je le suivais donc partout et avec ma jolie tête angélique des dimanches matins ensoleillé, je tentais de le convaincre de m'emmener jusqu'à Bourganeuf. L'aventurière en moi ne tenait plus en place. Comme si de la hauteur de mes quatre pommes et demie et le très haut m'est témoin que cette demie est des plus importantes, j'avais l'âme d'une aventurière.
Dis ouiiiiiiiiiiiiii Augustin! Je serai sage c'est promis!!
Et le pauvre Augustin qui n'arrivait plus à trouver des arguments valables pour faire taire l'aventure qui papillonnait en mon ventre. Il faut dire aussi que ma belle-mère s'y trouvait à Bourganeuf et que j'avais très très même trop envie de la voir. Et visiter et vivre la grande aventure d'un voyage. Ma cape de super voyageuse déjà attaché à mon coup par cette petite broche que ma Sasa m'avait offert pour mon cinquième anniversaire. Je l'adorais, une fleur avec d'autres petites fleurs en cristal de je ne sais trop mais ça brillait au soleil et ça me plaisait terriblement. Pour en revenir à Augustin que je tentais de convaincre... Il ne parvenait donc plus à trouver de bonnes raisons alors il ne disait que NON à tout ce que je lui disais.
Maissssss euhhhhhhh Augustin! Personne le saura! Et puis Sasa va être contente! C'est comme ma vrai maman tu sais!
NON! Disait-il pour la millième fois.
Je ne suis pas une demoiselle qui se laisse dire non impunément comme ça. J'ai une grande horreur de ce mot. Il me répugne à un point...
Je tapai du pied rageur, un bon grand coup de talon dans le plancher avant de m'enfuir de la scène en criant ma rage. Oui oui, c'était bel et bien de la rage mais vous vous en doutez tous! Je n'allais pas en rester là!
Je savais que j'avais encore un peu de temps, même si Augustin se dépêchait à faire son bagage. Ma petite besace fut rapidement rempli. Une joli robe, ma poupée préférée que j'avais nommée Pommette à cause de ses cheveux rouges. Allez savoir comment la créatrice de cette poupée étaient parvenu à teindre la laine de ce rouge si profond, c'était bien loin de mes pensées.
Hop Hop...
La charette attendait toujours avec deux coffres posés dedans... Une lourde toile en jute pour protéger et moi je m'y faufilai. Avec mes quatre pommes et demi, c'était facile de me glisser entre les deux coffres. Le plus dur était de ne pas bouger mais j'y parvint, avec un peu de mal évidemment. Le pauvre Augustin devait se sentir soulagé que je ne sois pas dans les parages quand il s'installa sur la banquette de la charette et que celle-ci s'ébranla en un grincement sinistre des essieux. Je bougeai un peu, à peine pour déplier un peu mes genoux, c'était quand même inconfortable mais si je ne voulais pas qu'il rebrousse chemin, je devais absolument rester cacher. Après un moment, je glissai mon nez en dehors de la toile de jute. Pas besoin de vous dire n'est-ce pas qu'elle puait le vieux fond de cave et même une vieille odeur de poisson pourri laissait présager le pire. Comment Augustin OSAIT apporter des choses à sa Sasa recouvertes d'une étoffe aussi malodorante. L'air respirée faisait du bien. Elle avait un peu sommeil aussi... mais il ne fallait pas... Pas maintenant...
OUPS trop tard...
Je ne m'éveillai que lorsque la charrette s'arrêta et que le ballant se déstabilisa lorsqu'Augustin en descendit. Je pris garde de ne pas bouger, ni trop respirer.
AIEEEE que je pensai alors que le coffre s'était imprégné pendant mon court sommeil sur mon épaule.
Une tête sort de la toile... À droite... À gauche... Personne!
Un soupire de soulagement avait franchit mes lèvres et je me glissai hors de la charette. Ne restait plus qu'à trouver Sasa.
Où étais-je maintenant? Il fallait surveiller Augustin, assurément, il était allé directement chez Sasa et inutile de vous dire le froncement de sourcil que j'ai reçu quand il sortit de la masure où il était entré quelques minutes plus tôt. Il grommelait à présent des "sale gosse - cette gamine provient directement du sans nom" et son pouce me désignait que c'était là que je trouverais celle qui fut l'objet de toute cette aventure.
Les quelques pas furent bien rapide tout comme mon entrée dans la masure.
Sasariiiiineeeee COUCOU!!!
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