Ayena
Heureusement, la salle offrait assez de divertissements à Ayena pour ne point que son attention soit trop focalisée sur son fiancé : elle en aurait eu, certainement, un malaise.
Ainsi, Ayena adressa un signe de la main bien voyant à la Viscomtessa Aimelina, qui, au fil des jours, devenait une véritable amie pour la petite languedocienne débutante qu'était d'Alquines. Il n'était pas aisé de se faire aux us et coutumes d'un pays et la jeune femme, bien que faisant de son mieux, se sentait parfois un peu à l'écart. Alors, avoir une amie ne pouvait que la réconforter : auprès d'elle, elle apprenait à devenir celle que les autres voudraient voir.
Elle retourne son attention de nouveau vers le Coms qui a plongé son regard en elle. La Portaparaula sent son estomac qui inconsciemment se contracte : Grand Dieu, que veut dire cet échange muet ? Elle le comprend bien vite : sans doute était-ce pour lapaiser avant ce qui suit. Car de sa voix puissante, après s'être détournée de sa future épouse, il prononce une phrase étrange : "voulez vous être tout à fait ma femme ?". Mais quelle est cette façon de tourner la demande d'allégeance ? Jamais, au grand jamais elle n'a entendu cela auparavant. Droite comme un i, tendue comme un arc, Ayena observe la comtesse de Minerve et le Coms du Lengadoc avec un regard perçant. Elle, d'Alquines, n'est-elle pas censée être la seule "femme" de cette homme qui se tient sur le trône ? Qu'est-ce donc que cette pièce qui se déroule sous ses yeux bleus ?
La Demoiselle est immobile, figée dans une stupeur d'incompréhension. Sans doute n'aurait-elle pas du venir pour s'économiser ce genre d'émotions. Car au moment où celui qu'elle aime se lève pour aller poser ses lèvres sur celle de Cebyss, Ayena a le coeur au bord des lèvres. Elle, elle n'a encore jamais eu le droit à ce genre de démonstration. Leur relation chaste et pudique n'est jamais allée jusqu'au baiser. La jeune femme s'apprête a défaillir lorsque à son oreille un "bonjorn" joyeux résonne et qui la sort de son état de déperdition.
Sans doute la Vicomtesse d'Avize ne saura jamais à quel point elle entra à ce moment là dans le champ de vision d'Ayena comme un ange. Un ange qui permet de reléguer au second plan la cérémonie, qui permet de s'en détacher et donc de préserver la santé mentale de notre Portaparaulà : et Dieu sauvegarda Ayena. Elle change volontairement de position pour ne plus avoir la tentation de regarder son futur mari prendre telle ou telle femme pour vassale, et se tourne vers la seule qui a cherché sa compagnie depuis le début de cette réunion languedocienne.
- Bonjorn !
Heureuse compagnie. Grace soit rendue à Eilin. Vite, vite, trouvez quelque chose à dire pour avoir une excuse pour se détourner des allégeances. Et pour garder rien que pour elle la précieuse présence d'Avize.
- Bien contente de voir une tête connue.
Ho, certes, de ceux qui se bousculaient dans la salle, Ayena connaissait plusieurs têtes. Parfois les noms. Mais rares étaient les personnes vers qui elle serait allée d'elle même : une poignée tout au plus.
- Votre terre est languedocienne ?
Bonne question. A vrai dire, elles ont beau avoir travaillé de concert à la grande époque de la Maison Royale, époque où l'Office était dirigé par le meilleur des Grands Chambellans à savoir d'Euphor, elles ne se connaissent que peu personnellement. Et si Ayena a su un jour la réponse à cette question, elle en a aujourdhui oublié l'essentiel.
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>Sponsor officiel d'Ayena__Héraldique
Ainsi, Ayena adressa un signe de la main bien voyant à la Viscomtessa Aimelina, qui, au fil des jours, devenait une véritable amie pour la petite languedocienne débutante qu'était d'Alquines. Il n'était pas aisé de se faire aux us et coutumes d'un pays et la jeune femme, bien que faisant de son mieux, se sentait parfois un peu à l'écart. Alors, avoir une amie ne pouvait que la réconforter : auprès d'elle, elle apprenait à devenir celle que les autres voudraient voir.
Elle retourne son attention de nouveau vers le Coms qui a plongé son regard en elle. La Portaparaula sent son estomac qui inconsciemment se contracte : Grand Dieu, que veut dire cet échange muet ? Elle le comprend bien vite : sans doute était-ce pour lapaiser avant ce qui suit. Car de sa voix puissante, après s'être détournée de sa future épouse, il prononce une phrase étrange : "voulez vous être tout à fait ma femme ?". Mais quelle est cette façon de tourner la demande d'allégeance ? Jamais, au grand jamais elle n'a entendu cela auparavant. Droite comme un i, tendue comme un arc, Ayena observe la comtesse de Minerve et le Coms du Lengadoc avec un regard perçant. Elle, d'Alquines, n'est-elle pas censée être la seule "femme" de cette homme qui se tient sur le trône ? Qu'est-ce donc que cette pièce qui se déroule sous ses yeux bleus ?
La Demoiselle est immobile, figée dans une stupeur d'incompréhension. Sans doute n'aurait-elle pas du venir pour s'économiser ce genre d'émotions. Car au moment où celui qu'elle aime se lève pour aller poser ses lèvres sur celle de Cebyss, Ayena a le coeur au bord des lèvres. Elle, elle n'a encore jamais eu le droit à ce genre de démonstration. Leur relation chaste et pudique n'est jamais allée jusqu'au baiser. La jeune femme s'apprête a défaillir lorsque à son oreille un "bonjorn" joyeux résonne et qui la sort de son état de déperdition.
Sans doute la Vicomtesse d'Avize ne saura jamais à quel point elle entra à ce moment là dans le champ de vision d'Ayena comme un ange. Un ange qui permet de reléguer au second plan la cérémonie, qui permet de s'en détacher et donc de préserver la santé mentale de notre Portaparaulà : et Dieu sauvegarda Ayena. Elle change volontairement de position pour ne plus avoir la tentation de regarder son futur mari prendre telle ou telle femme pour vassale, et se tourne vers la seule qui a cherché sa compagnie depuis le début de cette réunion languedocienne.
- Bonjorn !
Heureuse compagnie. Grace soit rendue à Eilin. Vite, vite, trouvez quelque chose à dire pour avoir une excuse pour se détourner des allégeances. Et pour garder rien que pour elle la précieuse présence d'Avize.
- Bien contente de voir une tête connue.
Ho, certes, de ceux qui se bousculaient dans la salle, Ayena connaissait plusieurs têtes. Parfois les noms. Mais rares étaient les personnes vers qui elle serait allée d'elle même : une poignée tout au plus.
- Votre terre est languedocienne ?
Bonne question. A vrai dire, elles ont beau avoir travaillé de concert à la grande époque de la Maison Royale, époque où l'Office était dirigé par le meilleur des Grands Chambellans à savoir d'Euphor, elles ne se connaissent que peu personnellement. Et si Ayena a su un jour la réponse à cette question, elle en a aujourdhui oublié l'essentiel.
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