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quand la bohemienne mene la troupe

Bertrude72
On lui avait dit à maintes reprises d’se montrer plus en taverne… Difficile de changer ses habitudes aussi facilement qu’ça… pis fallait bien prouver qu’elle avait pas d’tare. Elle délaissait donc ses p’tiots pour v’nir en taverne chaque jour un peu plus.

D’vant les multiples conseils et r’marques d’la troupe, elle s’prit en main. Paraître plus jolie, attirer l’regard sans donner dans la vulgarité, donner envie aux hommes d’la regarder pis d’faire connaissance avec elle. Pas trente-six solutions pour ça, raccourcir sa robe au d’ssus des genoux, et améliorer l’décolleté un chouillat pour donner une autre image qu’de celle de la mama, bonne pâte s’oubliant au profit du bonheur des autres.

C’est donc avec l’aide de la Plume, qu’elle fit ses arrangements d’tenue, épée en main, la Plume toujours prêt à aider à t’nir le tissus d’sa robe. Elle sourit longuement, réfléchit un instant puis, puisqu’il s’proposait de l’aider, pourquoi refuser hein ??? D’autant plus qu’il risquait rien avec elle, ou si peu… comme d’se r’trouver borgne, à trop vouloir aider ma p’tite personne. Pas s’rater donc, sinon la cops lui pardonnerait pas… La chose la f’sait sourire, voir un homme à ses g’noux, elle avait plus l’habitude la Bert.

D’la lame de son épée, elle entailla l’tissus rouge d’sa robe. Elle f’sait attention, l’moindre dérapage et… Bref, affichant un sourire malicieux, elle r’posa l’épée sur la table. Elle l’regarda amusée, et lui décocha : « Tu continues l’découpage d’tes mains ?... Ca s’rait moins dangereux nan ??? ». Elle avança sa jambe vers lui, son pied dans sa direction et attendit qu’il s’mette à l’ouvrage. Ses mains sur ses hanches, elle s’tourna au fur et à mesure lui affichant ses fesses sous l’nez. Elle s’mordilla la lèvre inférieure, et élargie son décolleté d’ses mains. Une fois finie, s’mit à lui sourire, lui faisant face et lança : « Alors, l’verdict ? »

A peine qu’il lui disait qu’elle avait d’beaux genoux, compliment peu commun vous direz-vous, qu’une blonde fit son entrée dans la taverne. La Bert alors en pleine « mutation », voyant la blonde pas indifférente à son charme, s’mit à faire son numéro, allongée sur l’comptoir, l’regard de braise, un sourire coquinou en direction d'la Plume et d’la Blonde.

Descendant d’la d’ssus, elle continue son cirque, dansant sur une chaise comme au bon vieux temps, jouant des gambettes, allumeuse à souhait… L’délire finit, et l’feeling passant plutôt avec la Blonde, la Plume eut l’intelligence d’les laisser seules discutailler … et plus si affinités.
Johnston
La bohémienne ou bien le poisson rouge selon certain l avais accepté dans son groupe et il en etais extremement ravi car kyr est tout de meme son amie apres tout. Ayant certaine préférence le beau blond mis son sac dans la charette de la belle ténébreuse qui accompagne la bohémienne. Petit regard aux alentours, pas de Plume en vue. Sachant que l artiste poete lui avais dis ne pas etre rancunier,John reste prudent tout de meme,prudence etant mere de sureté comme dirais la reine des mots. L irrésistible est tout de meme decu de ne pas voir les enfants lui qui desirait plus fort que tout allé s amusé comme un gamin dans la neige. Ce sera partie remise.
Turpinuce
[Bertrude par Turpinuce]

Là, faut qu’je vous en cause. C’est un monument qu’ dis-je une sommité. Pis d’puis Qu’Kyr c’était mise en tête d’la caser faut bien avouer qu’je la voyais plus en taverne.
Mais qu’je vous présente l’personnage tout d’même, ‘fin comme il m’est apparu un beau jour en taverne.

Elle était entrée dans c’bauge ou j’étais à attendre une brune. Elle d’vait savoir qui j’étais vu qu’la Kyr avait d’jà dégoisé sur ma pomme.
Bref, dans une robe rouge bouclée jusqu’aux oreilles, tachée d’après Kyr d’lait maternel, cheveux en chignon, pô très propre ou j’me f’sais des idée qui sait, l’épée au côté, bottes qui avaient du être noires mais crottées au possible. Et pourtant un truc qui attire dans son r’gard. Donc on échange les politesses d’usage et on s’regarde un peu en coin jusqu’à c’que la Kyrikounette arrive. Elle fait un peu mieux les présentations c’qui dégèle les r’lations.

Pis au cours d’voyage, on apprend à s’connaitre. Un peu. Certains s’libérent plus vite qu’d’autre du poids d’la timidité. C’est dans les gènes ça. Mais la Bert… Pfiouu… j’avoue qu’j’ai du mal ‘vec elle à tout démêler l’vrai du faux. Comment vous dire… Bert…

Bert c’est tout dans l’non dit. Un jour ce s’ra bleu et l’lend’main vous jureras ses grands mots qu’c’est vert. Pis t’jours à sourire aux lèvres. J’me d’mande t’jours si elle s’moque, tente d’séduire ou est sincère. On a eu des mots d’jà à c’sujet. Faut pô croire mais j’ai pô l’habitude d’raconter des chimères juste pour m’faire mousser. Donc, j’suis un peu chafouin quand on m’prend d’haut et qu’dans une discutaille sérieuse, on m’plante des bâtons pour qu’je me casse la gueule plus tard. Donc on m’raconte un truc, j’entends l’contraire ‘suite, là, ça m’gave et j’prends plus trop au sérieux. Donc la Bert, ‘vec moi c’était ça. Un coup bleu, un coup vert.

Et c’matin là ben quand j’débarque dans la taule ou elles sont, Bert et Kyr, ben j’sens qu’c’est tendu comme … comme… une queue d’rat coincée dans une lourde. Un gus a draguer Bert parait et en plus c’est t’jours l’même qui fait son tordu. Bref après analyse d’la situation et faut l’dire d’Bert, il a été décidé qu’on d’vait la r’looker un tantinet notre mère. Kyr d’vant filer faire ses emplettes, y resta donc qu’moi pour aider. C’était pô pour m’déplaire hein, j’suis t’jours serviable, poli, pis à donner l’coup d’main à mon prochain (voir l’coup d’pied), j’aurais pu être curé tiens !

Pis l’sacrifice tout ça, quand faut s’y mettre faut s’y mettre. L’épée dans la pogne d’Bert, j’tirais sur l’bas d’sa robe pour qu’elle taille l’bout d’gras. Pas l’mien hein, s’non, j’vous dis pô la crise d’la brune. J’me vois bien tiens, une main en moins v’nir l’annoncer à Kyr.
Donc, l’tissus s’étiole un peu mais l’départ est fait. Bert m’dit quand même d’pas r’garder mais j’ne peux m’en empêcher. Pis l’est bien conservée malgré les engrossements la Bertrude.
Et là elle m’lâche ‘vec son sourire à la pô savoir c’qu’elle cherche au juste

Tu continues l’découpage d’tes mains ?... Ca s’rait moins dangereux nan ???

J’lève les yeux sur elle. L’était sérieuse ou l’était en train d’me balader. Apparement c’était c’qu’elle voulait. J’suis pô timide ‘lors m’en faut plus pour m’perturber. J’ai donc attrapé les deux pans et j’ai tiré d’ssus. L’tissus c’est mis à crisser en ouvrant l’pan et tournant un peu avant qu’Bert ne l’fasse. J’ai pu sans vergogne mirer ces mollets qui tournaient d’vant mes miretttes. Là, j’ai dit un truc qu’j’aurais sans doute pô du mais bon, c’qui est est dit n’est c’pô.

Ben c’qu’t’es belle dis donc… t'vas trouvé quelqu'un c'est sur ça.

Là, elle m’a fait face ‘lors qu’je me redressais. Elle avait ouvert son décolleté et une blonde entra en même temps tandis qu’elle paradait.
Ben vous l’croirez ou pô, ben même pô décontenancée la miss. En plus la blondasse semblait pô désintéressée tandis qu’Bert faisait son spectacle couchée sur le comptoir, les nibards presqu’à l’air montrant l’cercle d’ces auréoles et dénudant ses cuisses d’sa robe d’venue courte. La blonde s’appelait katys ou un truc d’genre. L’était pô trop mal fagotée mais pô mon style. La Bert est descendue lassivement de son perchoir et l'a r'joind. Du coup ben j’ai filé sans d’mander mon reste quand elles ont commencé à s’causer sérieusement d’lingerie. Mais bon sang !!! Qu’est c’qui z’attendent les mecs pour lui faire la cour !!!!
Keena2
keena avait été ravie de poser ses affaires à La Rochelle quelques jours. Un peu de tranquilité était la bienvenue et le coin était idéal pour pêcher.
Pfft, tranquilité grossière erreur. Le poisson rouge doit pas savoir la signification du mot calme et repos. Pourtant cela lui avait paru une excellente idée à elle aussi. La pêche, elle qui voulait manger du poisson car cela rend intelligent paraît il, la tentait bien.
Un poisson rouge qui pêche, je sais, ça peut surprendre mais bon il paraît aussi que le phosphore c'est bon pour la mémoire.
Enfin bref, tout allait pour le mieux lorsqu'une brillante idée jaillit soudain dans la tête de la bohémienne en entendant le boniment d'un marchand ambulant qui vantait les mérites d'une ceinture pour le plaisir de ces messires. Une ceinture oui, mais pas n'importe laquelle : une ceinture de chasteté. Qui pourrait croire qu'une ceinture de chasteté puisse rendre un homme heureux ?
Ni une ni deux, voilà mon poisson rouge, qui se renseigne et porte son choix sur un modèle, retourne à sa chariotte et enfile son achat. Mal lui en prend, elle se rend vite compte que c'est peu pratique, que cela serre et que les lanières de cuir lui lacèrent la peau. Mais bon, c'est un cadeau pour sa Plume, donc un peu de souffrance pour beaucoup de joie, elle est d'accord.
Voici donc la bohémienne, toute guillerette, se rendre à la taverne pour parler de son beau cadeau à sa Plume.
Seulement, le hic, c'est que l'attention ne lui plaît pas et que le fait qu'elle ne lui ait en pas parlé, le met en rogne. Donc le voici éclusant godet sur godet et la bohémienne n'arrange pas les choses en le menaçant de garder son précieux cadeau une journée de plus à chaque godet.

La situation dégénère rapidement et le poisson rouge prend la porte. J'arrive en plein milieu de cette situation volcanique. D'abord comprendre le pourquoi de la chose entre deux "hips",apprendre que la clé a été volé par un blond taquin qui voulait plaisanter, que la Plume a failli se tranformer en assasin pour récuper le précieux sésame. Récupérer la donzelle pour essayer d'arranger les choses et la situation se calme un peu. Maintenant, Blondie (oui le poisson rouge est une ex-blonde mais le coiffeur a pu changer que la couleur des cheveux) veut enlever sa cienture et la Plume a décidé de la prendre au mot. Un jour par godet, ok tu la garderas donc encore. La bohémienne argue que cela la dérange, la blesse, rien n'y fait.
En désespoir de cause, se tourne vers moi et me supplie de lui ôter son truc. je suis trop bonne et laisser une cops dans l'ennui je peux pas, mais bon faut pas pousser quand même alors quand elle me demande de la désarnacher à tâtons car la serrure est situé à l'opposé de sa personne, c'est non. Surtout vu la grandeur la clé, la serrure doit etre miniscule et je me vois mal la chercher sur le postérieur de la bohémienne les yeux fermés.
Elle est d'accord pour que je zieute le temps d'ouvrir la serrure, comme si j'allais m'attarder. Enfin, le déclic libérateur et elle peut se débarrasser de son encombrant fardeau. L'est pas belle à voir avec les marques laissées par les lanières mais bon cela émeut sa Plume qui du coup en oublie tout et la soigne. Ouf, la situation paraît sauvée, on va pouvoir profiter de ces quelques jours.
Pensez donc, l'espoir fait vivre mais s'arrête là. Le lendemain, nouvelle situation de crise. La bert, que kyr avait décidé de sortir de son célibat, s'était dit que, tant qu'à faire, fallait mettre toutes les chances de son côté.
Du coup, mise en valeur de la poitrine pour qu'on la remarque et étape obligatoire, raccourcir la jupe. Pour ce faire, elle avait besoin d'un coup de main et la Plume qui était là, allait faire l'affaire. Ce dernier, toujours désireux d'aider, n'avait pas dit non. Et un homme restant un homme, il n'avait pu s'empêcher de remarquer que la bert était bien proportionnée et correspondait en effet au terme de voluptueuse. Il en fit donc la remarque sans arrière pensée mais kyr ne l'entendit pas de cette oreille et du coup, cela généra un certain froid entre elle et sa cops. Pour couronner le tout, voili ti pas que la Plume émet l'hypothèse qu'il a le sentiment que la rousse le drague. Voilà que mon poisson rouge pête un cable, et quitte la
taverne pour aller à son tour écluser chopine sur chopine dans la taverne voisine. Manquait plus que ça.
La blondie n'avait pas prévu, en semant les germes de la séduction sur la rousse pour faire son bonheur, qu'elle allait en exercer le fruit sur la Plume.
Enfin, le mal était fait et il fallait réparer. Faire compendre que Bert avait pas de mauvaises intentions,que Plume avait juste exprimé un compliment sans arrière pensée. calmer le poisson rouge et surtout la noyer sous la tisane pour le départ qui était prévu le soir même en espérant que le changement d'air soit bénéfique.
C'était pas gagné d'avance ça.
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Kyrxwz
Jalousie quand tu nous tiens !!

Que s’passe-t-il au fond d’moi que j’comprends pas….Pour c’là p’tit retour en arrière, réflexion pensée profonde dure faut l’reconnaitre pour l’poisson rouge que j’suis…Mais pour démêler ce que je ressens pas à dire j’ai po l’choix.

Bert la Mama, la poêle à la main a donc accepté que j’l’aide pour tracer son avenir. J’avoue que ça fait du bien d’la revoir en taverne après de long mois. La fois d’ avant c’était quand elle avait mis l’bazar entre lad et moi…faut dire qu’elle y avait été fort m’faisant passer pour une dévergondée limite « marie couches toi la ». J’avais été énervée et j’lui avais dit d’se mêler d’son gros popotin…Apres tout, comment osait elle dire cela, alors qu’elle n’sortait plus de la chariote et que j’avais été on ne peut plus sage…
Bref, cela avait dû la r’froidir, elle avait été un peu gênée et avait bafouillée des excuses. Mais à c’moment là j’étais en colère sur le fond de ses paroles avant tout…

Mais l’deuxième réveil de la Trude comme dit Alan ben, avait été diffèrent…Oui elle voulait revivre des trucs, des expériences et était ok pour qu’on l’aide à c’là… Et par-dessus l’ tout elle reprenait gout à la bibine et acceptait d’lâcher les monstres. Tout aurait pu être super dans l’meilleur des mondes. Mais v’là autour de moi ben c’est toujours l’chantier et cela n’allait pas déroger à cette règle.

Au départ la rencontre Bert, plume fut un peu gelée…chacun s’regardant en chien d’faïence et moi essayant d’paraitre un p’tit pinson à coté…Faut dire qu’elle était arrivée à un moment on n’peut plus mal choisi ou plume était tout occupé à m’faire plaisir…et notre position et la manière dont on était vêtue ou plutôt l’manque de vêtement sur nos corps était assez évocatrice du mauvais instant choisit pour papoter…
Puis pour faire simple, moi j’pouvais pas lui dire de déguerpir à la Bert après trois mois d’silence radio…alors j’ai délaissé l’corps merveilleux d’mon homme, excepté sa vilaine cicatrice beurk, pour papoter comme si d’rien n’était, en évitant d’trop l’regarder pour pas m’enflammer…

Deuxième rencontre le dégel. Elle reprenait gout à la vie, souriait, riait et était pleine d’entrain…un entrain nouveau qui lui allait plutôt bien. Puis surprise tous les matin passage de la Bert d’plus en plus tôt, et passant d’plus en plus de temps en notre compagnie…au point qu’ma plume et moi ben….on en a d’moins en moins d’l’intimité….mais l’troupe en avant j’fais contre mauvaise fortune bon cœur…puis tout l’monde s’entend bien…que rêver d’plus ?

Rêver d’un monde ou la folie me laisse tranquille ou j’ai un peu d’calme entre chaque tornade…Car de cette félicité ben j’en ai peu profité...Très rapidement Bert s’ouvrit comme une fleur…reprenant gout à la vie et cherchant à charmer, notamment mon homme ….grggrgr….au départ, j’fus surprise quand plume raconta l’relooking et la danse sensuelle sur l’comptoir …il m’fit part de l’altitude mi charmeuse, mi railleuse de la Bert…et j’le rassurais sur l’fait qu’elle s’permettrait pas une telle chose…pis n’avait-elle pas trouvé une blonde pour calmer ses pulsions…j’avais pu assister à un début d’p’lotage en direct, et les roucoulements des deux miss étaient assez révélateurs pour qu’à la première excuse venue , ma plume en personne faut dire , ben j’ai pris mes jambes à mon cou…
Mais d’puis pas un jour sans que j’en apprenne…un coup , alors que j’expliquais que j’avais surpris une conversation entre deux miss qui parlait d’épilation intime, ben elle proposa d’vant ma plume d’nous montrer ce que cela pouvait donner, l’ayant pratiqué elle-même ;….J’avoue que j’ai moyennement apprécié…surtout qu’elle s’était pas arrêté la, s’dandinant et jouant d’ses pupilles et d’son corps comme jamais…

Et là c’matin j’apprends qu’elle lui a dit qu’elle avait pas de d’sous…ni une ni deux, j’me contrôle plus…j’sens la colère monter monter en moi-même prête à exploser….j’vois troubler et j’frissonne...j’ veux pas faire d’mal…j’l’apprécie la Bert…pis ma plume j’ai confiance, il m’dit tout en plus…mais la raison n’est plus d’mise alors pour pas r’gretter des paroles ou des gestes j’préfère partir respirer un air plus frais et j’les laisse avec Keena…
J’avoue j’suis allée dans une autre taverne et j’ai criéééééééééééé, j’ai eu les larmes aux yeux puis pour m’calmer j’ai bue, une chope, deux chopes …+ + + 20 chopines cul sec sans m’arrêter…j’cherchais quoi ben j’sais pas mais j’voulais plus penser, ça j’le sais et j’voulais plus sentir cette boule en moi…qui m’faisait mal, qui m’enserrait… j’en voulais à la miss...j’lui en voulais d’s’en prendre à mon bonheur, à m’faire mal ainsi alors qu’j’avais toujours été là pour elle…

Elle vint m’voir et j’avoue que j’ai pas été tendre…j’pouvais pas d’ailleurs, elle prenait tout à la légère et cela la faisait rire... Elle ne comprenait pas que j’pouvais pas la r’garder agir ainsi, qu’elle me rendait folle et m’donner des idées noires…alors elle est partie la tête vide j’pense…sans s’remettre en question. Et moi pauvre idiote j’suis restée là, seule, n’pouvant plus bouger, la tête sur les mains, coudes posée sur la table...
La porte s’est rouverte et ma plume est rentrée…et là allez m’comprendre quand moi j’y arrive pas…ben j’me suis excusée d’être partie…ben vi comme si j’avais été la fautive dans l’histoire…lui m’dit qu’il aimait pas ma réaction…qu’il s’sentait enfermé…Mince mais moi aussi j’aimais pas c’que j’vivais la…j’le choisissais pas…puis j’avais confiance en lui…une dinde que j’connaissais pas ben j’aurais pu m’défendre, et utiliser des armes…mais Bert !!! impossible c’là…la cops envers et contre tout… mon discours trouva un faible échos et il partit comme ça…sans qu’on soit vraiment r’trouvé et d’puis j’marine pas bien du tout…espérant que c’week end on s’parle plus…espérant qu’on traverse ça sans trop d’mal et que Bert cesse son cirque qui nous détruit...
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Johnston
Le beau blond arrive a la charette de Keena et s installe pres d elle. Coller a ses cotés il n eu aucune peine a s endormir malgré le fait que Jésabel le surveille de pret les crocs bien sortis.

Apres de nombreuses heures ils ouvrent les yeux enfin pret a retrouver sa demeure pour y dormir bien au chaud dans sa bicoque. Quel ne fut pas sa surprise de se reveiller au beau milieu d un noeud entre Niort et Poitiers. La belle tenebreuse dormant a ses cotés il se dit que ca vient pas d elle cette erreur. Ce doit etre ce foutu poisson rouge pas fiable qui doit etre responsable de cette mésaventure. Un peu enragé mais ne voulant pas trop le montrer il prend ses affaires discretement sans reveiller Keena et decide de partir seul avec Arator vers niort en laissant une note a sa belle.



Désolé de ne pas t avoir reveiller pour te souhaiter au revoir mais mon humeur n etais pas des plus agréables donc je me suis éclipser en douce pour pas faire de vague. Fais bon voyage et je manquerai pas de t envoyer un petit pigeon tres bientot pour te donner des nouvelles.
Kyrxwz
Quelques jours et nuits plus tôt dans une taverne de La Rochelle

Kyr au beau milieu de la nuit débarqua avec sa ceinture de chasteté qui l’avait empêchée de dormir, dans le centre-ville. Elle espérait s’changer les idées et croiser du monde, des insomniaques comme elle. Quelle ne fut pas sa surprise de voir par la fenêtre Johnston attablé dans une taverne. Aussitôt les souvenirs ressurgirent…John….Niort….blessure…ville démoniaque

En effet, quelques semaines plus tôt, elle se soignait avec ses camarades d’infortunes à Niort. Ville du Poitou, Royaliste, fief de Fayom et l’accueil qu’on leur avait réservé avait été glacial. Comment oublier qu’on l’avait accusée de piquer l’boulot des bons niortais, de manger sur leur marché. ? Commet oublier les médisances et les jalousies. Les insultes de Melchior et Gab…un frisson parcourut son dos, mais elle décida d’ aller de l’avant et d’ affronter c’ passé.
Elle poussa la porte et aussitôt Johnson la reconnue. Il la présenta à ses amis et fit comme s’ils étaient copain copain…Nameho il la prenait pour une huitre ????

Kyr, j’ai un service à t’demander, si tu vas sur Niort, tu peux m’déposer ? J’ai un chargement et je ne suis pas trop rassuré seul sur les routes avec mon ami…on n’est pas très musclés…

Aussitôt j’lui fis un p’tit sourire en coin et j’répondis
Pas d’soucis, j’y passe mais tu es sur que tu as confiance ? J’pourrais m’arrêter en route et t’dépouiller...

Inutile de dire qu’une lueur d’inquiétude apparut sur son visage…Merdoum l’moineau avait pas pensé à c’là…aussitôt il essaya tous les registres un à un…menace, puis…angoisse, pour enchainer sur la pitié et pour finir la sois disant amitié qu’on partageait ensemble.

Kyr, j’sais que jamais tu m’ferais ca…pis j’suis ton ami et tu as un sens de l’amitié fort…Tu f’rais n’importe quoi pour eux j’le sais…

Mais oui parles parles donc ! mais en attendant t’as blessée une de mes amies. N’avait-il pas forcé Melie, la blonde innocente à l’quitter de la pire des manières ? Lui avouant avoir succombé au baiser de Keena ? Bon pour l’amitié il avait pas tort, il s’était juste tromper sur qui était mes amis.
Naturellement il n’oublia pas d’préciser que Keena, ne lui ferait jamais un tel coup vue qu’ils avaient échangé un baiser d’adieu lors de notre départ quelques semaines plus tôt. Moi j’la connaissais la miss et j’savais qu’le moineau d’vant moi était une miette pour elle… Pis là, surprenant encore, une idée brillantissime comme j’ en avait souvent en c’moment chamboula tout mon être et un sourire canaille aux lèvres je lui répondit...

Tu vois, moi j’te promets rien pis…à toi d’mesurer l’risque mais hum…réfléchis tu as jusque vendredi soir...

Dans la journée qui suivit

Réunion avec la troupe au complet et discussion autour du complot. J’leur proposais l’idée suivante. Amener l’sir John sur l’nœud après Niort et l’faire flipper… Naturellement j’voulais l’accord de tous et celui aussi de Keena. J’allais pas m’fâcher avec mes miss pour un gars stupide et borné…
Mais au quelle joie quand tout l’monde accepta l’idée. Toute la semaine nous permit d’le ferrer avec soin. Chacun y mettant du sien … il fut même décidé d’séparer l’groupe en deux : Bert, se rendant à Niort d’son côté pour y prendre Melie, la blonde, qu’on avait incité à déménager pendant qu’le reste de la troupe ben…suivrait l’poisson rouge dans son projet.
Pour c’là ben quoi d’mieux qu’lui faire penser qu’ la Bert et moi ben on était en période crêpage de chignon ? Héhé on d’venait démentiellement barge... Les neurones des miss s’synchronisant pour ficeler l’plan

L’jour J

Bon hormis la jalousie qui m’étreignit l’cœur, la tension avec ma plume… et dans l’groupe…Ma lettre de regret et d’sincérité sur mes sentiments, et l’moment d’rêve et d’retrouvaille sur l’Ile avec ma plume… Ben j’ai pas chômé…Faut dire qu’ en plus de préparer la chariote, l’itinéraire, l’départ de chacun…Une nouvelle idée vint effleurer mes neurones…

La Bert, voulait tester sa séduction sur un homme…Moi j’voulais plus qu’ce soit sur ma plume car ça m’titillait un ptiot peu trop. Alors quand kheira dict. l’blondin pénétra dans la taverne, j’ne pus m’empêcher d’baver…en effet, pendant qu’il palabrait avec Keena sur son ennui actuel, son manque de projet ben, j’ai pas pu m’empêcher d’lui proposer un bout d’route ensemble…
Allez pas croire que j’bavais car boom boom, ça s’entrechoquait et m’tiraillait dans l’bas ventre...nananannana mais car il pourrait servir d’testeur pour la bert... pis p’etre que l’courant passerait entre eux…
J’l’observais à la dérobée, l’déshabillant du r’gard pour voir si il pourrait dépoussiérer la Bert, l’taquinant pour voir son humour, pis j’lui proposais d’venir et là surprise de surprise il accepta…moi toujours franche et entière, j’lui dis que inutile de rêver sur moi, j’avais plume dans ma vie et pas envie d’être chatouiller par un autre mais qu’la Bert par contre…..
Pis j’précisais qu’j’étais la chef, après tout fallait l’mettre au pli d’suite, et éviter qu’ils s’prennent pour l’Déos des caravanes. J’précisais qu’il était libre d’se tirer à tout moment ou nous d’partir sans lui. J’comprends pas pourquoi mais malgré l’fait que j’étais assez directive il accepta avec l’sourire et resta même jusque tard pour faire connaissance avec les deux piliers d’taverne du groupe.

J’partis quand même pour r’joindre mon homme sur l’ile...avnat l’depart mais humm j’evite d’y penser j’rougirais…juste que la felicité fut au rendez vous...Comme d’hab. et qu’j’en oubliais presque tout
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Kyrxwz
Kyr la veille avait suivi la silhouette de John et son ami s’éloigner peu à peu de leur campement. Il n’avait pas été jugé utile de les dépouiller de leur quelque bien, mais juste de leur donner une bonne leçon. Et c’est avec plaisir, qu’elle s’disait que la chose avait été faite. Sûr que la prochaine fois qu’elle le recroiserait il s’montrerait moins amical…Mais cela était sans doute mieux, l’hypocrisie était une chose qu’elle détestait par-dessus tout. Elle espérait quand même que leur route s’déroule bien, et qu’un autre imprévu ne les détournerait pas de leur destination. La sanction ayant été un peu rude déjà.
La journée pour eux passait tranquillement. Il faut dire que sur les nœuds, chacun menait un peu sa vie comme il l’entend. Beaucoup de courrier sans doute de part et d’autres car de nombreux volatiles zébraient le ciel. Pour sa part un seul piaf parti de sa chariote pour s’diriger vers l’sud, vers Bert qu’elle avait quitté pour un jour. Il faut dire qu’elle avait mis du temps à rédiger sa p’tite missive. Dur pour elle, elle n’savait plus comment jongler avec tous les derniers évènements et avait peur qu’un pont entre elles ne se soit effondré...


Bert,
J’sais que tu n’dois pas t’attendre forcement à un piaf de ma part. J’l’ai choisi bien gras pour qu’t’es un peu d’viande à grailler si tu décides de n’pas m’répondre. J’t’écris pour te dire que tout a marché à la perfection, John est reparti la tête basse et la * bip* entre les jambes, et j’pense qu’il réfléchira à deux fois la prochaine fois avant d’se moquer du monde.
J’espère que tu es bien arrivé à Niort et que tu arrives à digérer l’ambiance de cette ville. Melie devrait être prête à t’suivre ce soir et j’espère qu’elle trouvera ta chariote. Pour notre part nous sommes arrivés à Poitier sans encombre et j’espère qu’le rouquin (Ryan) sortira un peu d’sa maison. Faut dire qu’il a l’chic pour s’cacher quand il nous voit débarquer. C’pendant il a un caillou à m’redonner quand même.
Etonnement sans toi l’ambiance est calme, j’avoue que n’pas t’voir m’manque j’me suis trop faite à t’avoir près d’nous. J’sais qu’ça peut paraitre étrange vue les derniers évènements, et les tensions dernières mais j’tenais à te le dire. J’pense qu’elles sont dues essentiellement au fait qu’j’sais plus comment agir vis-à-vis d’toi. J’te reconnais plus, tu as vraiment changé. J’perds mes r'pères et tu sais qu’un truc comme ça peut m’chambouler. C’pendant j’avoue que ça t’va bien d’être extraverti e et que même s’il y a du frottement, j’préfère te voir ainsi, sourire, rire et draguer que renfermer et n’put oser sortir de la chariote comme tu l’faisais ces derniers mois.
J’sais qu’suis possessive envers Plume, j’me surprends moi-même à avoir d’si forte réaction alors j’me suis interrogée vraiment sur mes ressentis. C’là peut t’paraitre étrange mais l’ex blondie parfois essaie de s’remettre en question. Pas pour c’là que j’trouve les réponses mais j’fais au moins la démarche d’essayer. Bref j’sais pas si t’dire cela t’aidera à m’comprendre ou à faire la part des choses mais j’essaie d’remettre un bâton solide entre nous…j’espère que tu t’en saisiras. On a traversé trop d’chose toute les deux pour qu’une p’tite brouille nous sépare ainsi.

J’voulais t’dire aussi qu’on a un autre homme avec nous, kheria. L’gus à l’air sympas et être bon vivant. J’sais pas encore si il restera longtemps ou pas mais j’me suis dit qu’il fallait p’etre étendre l’groupe car on vivait en vase clos et qu’cela nous jouait des tours… J’espère ne pas avoir fait une erreur d’plus. Bref, il manquait d’projet, sortant d’retraite ou il avait pris une cellule d’puis un p’tit moment déjà. Il est plaisantin, charmeur et agréable et d’plus il apprécie la poire. J’lui ai fait l’topo sur qui ont été et tout els projets actuels et j’avoue qu’il n’a pas été indiffèrent à tout c’là. J’sais pas si il postulera pour l’annonce mais ça f’ra un male de plus pour tester tes talents d’séductrice qui j’dois bien t’l’avouer n’laisse pas les hommes indiffèrent…(ou leur compagne).

Melie change d’projet et j’avoue que ça m’grgrgr. Alors qu’on s’est séparé pour qu’elle puisse nous r’joindre en toute sécurité voilà qu’elle décide faire la route jusqu’à Poitier avec ses amis. J’avoue que l’idée n’m’enchante pas et qu’j’ai légèrement l’impression là qu’elle s’moque du monde, elle aurait pu nous l’dire avant et tu s’rais pas allée seule à sa rencontre. Par contre elle propose que tu te joignes à elle. Elle part avec Nadjka et Psy. Et ses dernières t’accueilleront avec plaisir.
J’t’embrasse comme une sœur
Kyr bohémienne à qui il manque une p’tite blonde châtain clair et ses deux p’tits monstres.

Etrange quand même que les volatiles les retrouvent ou qu’ils soient. Pour sa part elle en avait profité pour s’reposer, s’détendre et profiter d’son homme. Il est vrai qu’ils avaient besoin de ce moment ensemble, pour s’retrouver. Inutile de dire que son principal soucis fut d’remettre de la paille dans sa couche car cela devenait habituel d’puis quelques temps. La paille supportant de moins en moins l’poids de leur deux corps.

Kheria, qu’elle observait d’loin avait l’air d’se trouver à l’aise. Il f’sait sa vie de son côté et f’sait connaissance peu à peu avec une partie du groupe. Elle s’demandait quand même ce qu’il pourrait leur apporter, chacun ayant des compétences différentes. Et s’il arriverait à s’faire une p’tite place sans trop de heurt. Ses miss étant parfois imprévisibles...
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Turpinuce
[Sur un mont, que dis je un pic...]

Il était sorti d'une taverne, le coeur meurtri, ne sachant plus trop que penser de tout cela. Son amante prenant la mouche pour un rien. elle était d'ailleurs partie il ne savait ou une bonne partie de la journée. Et il avait trainé ses chausses au gré des ruelles. Quelle ville déjà? Il ne savait plus. A la limite il s'en fichait ou il se trouvait.

Et puis sans trop savoir pourquoi ni comment, il s'était retrouvé en dehors de ce village à grimper une coline qui le surplombait. Le soleil le nimbait d'une lumière spéciale. a la fois claire mais sans plus, vaporeuse peut être. Il avait l'impression d'être sur le rayon. Il s'assit regardant le toit des maisons. Le sol humide eut tôt fait de lui tremper le pantalon, mais il n'y fit point attention. Il zieuta le paysage. La fumée grimpant dans le ciel traversant les rayons du soleil. Les remparts grisâtres. Les routes sortant des arcs de la ville. enfin, celui dont il pouvait voir l'arrondi.

Il soupira et enfonça un peu son visage entre ses genoux. Le destin avait mis Kyr sur sa route. Pourquoi? La question restait sans réponses. En même temps il se fichait bien de connaitre cette ou ces fichues réponses. Il avait décidé lui même d'aller la rejoindre et de voir ce qui se passerait. C'est certain, il n'avait pas pensé à tout cela. Leur divergence de point de vue sur les manières d'agir de Bert. Cette jalousie qui touchait Kyr. Il sentait que cela allait déboucher sur un truc énorme. Une chose dont il ne voulait pas.

Un oiseau le survola et il reçut un courrier. Il le lut sans broncher. Vraiment, il ne savait plus trop que faire. Que dire. Mais ou aller, oui. Ca il le savait. Saumur. Faire ses bagages et suivre Kyr. maintenant peut être devait il y aller seul. La question se posait. Kyr et bert allait faire une connerie. De ça il était certain. Pourtant Kyr ne lui avait elle pas dit que le groupe était tout pour elle? Depuis cette idée de vouloir caser son amie, rien n'allait plus. Bert se prenait au jeu. Turpinuce voulait croire en les chances de la femme aux deux enfants pour arriver à trouver un homme qui la comble. Keena, elle filait pour Poitiers voir un gars dont il ne savait rien et sa Kyr... Sa Kyr s'enfermait dans sa jalousie.

Ah jalousie quand tu nous tiens. Ce n'est jamais bon signe. Pourtant il n'y avait rien là. Rien qui justifia autant de soucis. Les deux femmes s'appréciaient plus qu'il ne faut, elles avaient plus que de l'amitié pour elles et pourtant, c'était la guerre. Turpinuce au milieu tentait d'éteindre le feu tant bien que mal. Et là, il en avait marre. D'ou son départ pour ce mont, histoire de se ressourcer un peu au calme loin de tout et de tous. D'ailleurs, cela faisait un moment qu'il n'avait pas été seul ainsi, pour penser, mettre ses idées en places.

Et puis la route avait repris le dessus pour la troupe et Poitiers se dessinait comme étant une nouvelle halte plus longue que les autres. Keena devant vraiment s'arrêter pour faire le point. Turpinuce, lui, ne voyait qu'une perte de temps et avait pris sa décision. Il irait à Saumur régler ses affaires. Il mit Keena et Kyr au courant. La brouille avec Bert se continuait et il fallait faire quelque chose. La troupe c'est donc réunie. Et Kyr après maintes hésitations, il faut bien le dire, décida de laisser partir son amie. Bert était sans nul doute déçue, voir même qu'il y a avit quelque chose de cassé dans leur relation. Il en était chagrinné pour elles. Mais il sentait bien que Kyr avait besoin de souffler un peu et qu'elle avait finalement du mal à accepter de ne plus être l'épaule solide sur laquelle tous se reposait.
Alanvega1
Alan avait reprit la route avec son Azurée, faut dire qu'ils étaient restés un bout sur LT...
Au beau milieu d'la campagne un volatile piqua direct sur le Gascon :


Citation:
Alan,
Trop drôle de t’écrire depuis tout ce temps. J’ai appris par voie aérienne que tu t’baladerais avec l’azurée ? Et que pire de pire que tout elle a su atteindre to cœur de gascon !! Que nenni j’t’assure qu’heureusement que les vapeurs d’alcool embrumaient ma tête ce jour-là car sinon j’aurais été atteinte d’un fou rire mortel. Elle a donc plus peur que tu la lâches au milieu de nulle part ? Pourtant deux sans trois on dit…alors la prochaine fois j’te propose l’ile déserte ou encore le pôle nord….parait qu’on s’y gelé tellement qu’on peut pas venir le raconter.
Comment va mon ptiot ? Est-il toujours aussi sage ? J’pense que mon p’tit grands à bien du grandir maintenant. J’pourrais même l’reprendre avec moi. Alan, je ne te remercierais jamais assez d’avoir fait l’papa durant ses derniers mois.
J’attends de ses nouvelles et embrassez le pour moi. Dites-lui que malgré la séparation il me manque et que je l’aime
Merci encore et à bientôt

Kyr


- Nan de dious, saloperie de volatile !!!
R'marque, un pigeonneau grillé, s'ra contente l'Azurée...

Alan avait oublié il est vrai que l'tit Cia trainait toujours dans les parages..
Il se faisait discret l'tiot, pas stupide, moins Kath l'apercevait, mideux y se portait...
Donc Alan lui faisait faire l'chemin, creuser les trous...
Sure que sa mere serait fiere de lui le jour venu.
Arrivé sur Niort, vla t'y pas qu'Alan aperçoit Bert, la tantine du Cia !!!
Aussitot son visage s'eclaire , genre idée lunimeuse !!!
Et c'est ainsi qu'il eu l'idée de confier à Bert l'terrible Cia à Bert vu qu'elle rejoingnait la Kyr d'venue Brune...




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Keena2
La brunette commençait à saturer. Entre les assauts de séduction de la Bert transformée par les bons soin de Kyr en femme fatale et la bohémienne pêtrie de jalousie.
Bon, il fallait bien admettre que la Bert avait un peu poussé le bouchon en les exerçant sur la Plume, en sachant que celui-ci comptait énormèment pou l'ex-blonde. Mais bon, le souci résidait peut être là, la bohémienne devenue brune conservait des réactions de blonde, réactions fort épidermiques et qui la transformait en volcan dans ces cas là.
Ce qui devait arriver arriva. Mise au point houleuse avec sa cops et décision de partir chacune de leur côté.
Je conseillais à kyr de partir en tête à tête avec sa plume, histoire de se ressourcer et d'essayer de resserrer les liens de son couple, à la bert de prendre un peu de distance pour calmer le jeu.
Il ne restait plus qu'à prier pour que cet éloignement temporaire leur fasse compendre à toutes deux l'importance de leur amitié. Je comptais aussi sur la Plume et son tact pour rendre confiance à Kyr.
Pour ma part, je restais à Poitiers espérant croiser "la grande illusion" pour pouvoir enfin prendre les décisions qui allaient me permettre de décider de la suite à donner. Mais ma raison me faisait entendre clairement que cela n'arriverait pas.Le principe de toute illusion ne résidait il pas dans la magie de disparaître sans explications.
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--Ciaran.
Ptit retour en arriere

Ben v’là qu’maman débloque une fois d’plus. Elle désire maintenant partir d’là et faire d’moi un homme. Pas plus tard qu’hier la v’là venir me voir dans la chariote d’Alan. Même qu’elle y passe jamais la tête disant qu’ça pue pire qu’une charogne en décomposition…j’sais pas c’que c’est mais parait que charogne et royaliste c’est du pareil au même. Bref elle s’avance en s’pinçant l’nez s’installe à côté d’moué…j’avoue que j’ai été surprise que j’ai fait des yeux x ronds comme un morceau d’hostie à l’Eglise.

L’Cià, j’ai pris une décision qui va pas être facile à vivre pour toi comme pour moi…t’sais que j’t’aime beaucoup, que j’te laisse po plus de deux jours sans nouvelles. Pis tu sais-tu grandis et tu s’ras bientôt un homme. Alors v’là…

Et la sans que j’comprenne pour la première fois j’l’ai vu peu sûre d’elle. Elle s’tortillonnait les mains et évitaient d’croiser m’regard nameho mais quelle horreur elle avait pu trouver pour être dans cet état…pitié pas les moines...il parait qu’ils coupent les zizis des garcons pour les faire chanter.
J’ai parlé à ton parrain…

Rhalalla si en, plus l’parrain outre pleine qui va s’cacher quand les nanas crêpe les chignons, celui qui lâche sa place de chef à cause de p’tites œillades, ben sûr que la nouvelle allait être bouleversante

Et il est d’accord pour t’former. J’pense que tu as besoin d’un homme à ton âge. Pis je ne sais pas mais j’crois que tu lui parles d’truc pas comme moi quoi…

Y a pas à dire même ptiot ben moi j’voyais, qu’elle préférait faire sa vie sans moi. Puis l’tonton d’toute manière j’savais qu’au départ il s’occuperait bien d’moi pis qu’je serais sans doute son dernier tracas après...j’serais relegué avec son matelas…sans doute en surveillance…Mais j’pouvais faire quoi moi à cinq ans ? Alors j’dis

J’comprends maman, j’serais sage, tellement qu’je passerais inaperçu
Elle m’sourit, m’fit un énorme câlin…y a pas à dire, elle en faisait peu mais elle savait bien m’les faire. Ses bras étaient tout chaud et elle m’serait fort contre elle. J’aimais sentir son parfum, pis sentir ses cheveux chatouiller mon cou…
Mais comme prévue lendemain sa chariote était partie avec la ptiote et la Bert.

Je me suis fait à la vie sans elle. Alan s’occupa d’moi l’mieux qu’il put. Mais dès qu’il eut rejoint kath ben l’bagage était d’trop. J’devais m’planquer pour pas l’enrager son azurée…et la vie fut pas trop marrante. Même qu’on est restée longtemps dans une ville sinistre en champagne qu’il disait…Pis un soir il m’dit que la Bert était v’nu m’chercher car j’manquais d’trop à maman. Voilà comment j’revins auprès d’elle…
J’avoue qu’j’étais content quand même, Alan était gentil mais j’avais po ma place près d’lui et il ne disait pas aimer les drôles et pas en vouloir. Alors autant être près d’celle qui m’avait élevé d’puis que j’étais p’tiot même si elle était loin d’être parfaite.

A peine arrivée, que j’fus présenté à un m’sire avec ordre de po l’faire fuir. Elle tenait à lui qu’elle disait. Pis faut voir l’cinéma avant d’aller l’rejoindre. Elle s’admira un long moment dans une flaque d’eau, repoussant une mèche par ci par là, tirant sur son bustier…Alors ben l’m’sire j’l’ai regardé et j’ai rien vu qu’il avait d’spécial…j’avais même l’impression que ça l’mettait mal à l’aise ma présence…j’verrais bien c’que ça m’réservera tout ça…mais moi j’voudrais juste un câlin et pas m’cacher sans cesse... pouvoir vivre, et rire et jouer avec les autres. Ne pas être collée sans cesse à elle mais juste grimper sur ses genoux quand j’en ai besoin…
Kyrxwz
J’suis heureuse depuis quelques jours, d’puis que la décision est prise de lâcher la troupe un p’tit peu. Elle commençait à m’peser et l’ambiance c’était dégradée. J’voulais profiter un peu d’mon homme d’manière égoïste.
Alors à Poitier, après des nuits des nuits d’tortures internes, j’pris la décision finale.

Envoles toi

J’dis à Bert. Bien sûr elle n’comprit pas d’suite et à moi d’enchainer.

J’t’aime et j’veux pas arriver à t’haïr. J’veux qu’on soit heureuse de s’retrouver, d’se raconter nos vies. Alors envoles toi !!

Elle m’regarda et tout en d’vant blanche comme un drap d’bourgeoise elle m’demanda si j’étais sur. Mais pour la première fois d’puis un p’tit moment j’en étais plus que sur, puis ma plume m’avait donné la possibilité. J’avais pas voulu qu’il soit déçu d’plus la voir...j’étais bien embourbée dans tout cela et il avait su m’comprendre et m’guider.

Avec Keena et kheira tout fut plus simple. Les deux comprirent l’besoin que j’ressentais. Et on promit d’se rejoindre bientôt.

La chariote r’partie avec mon Cia qui était d’retour, l’revoir avait été surprenant il avait grandi et j’voyais dans ses yeux qu’les choses pour lui avaient changé. Il paraissait moins avoir b’soin d’moi à présent et adorait filer. Les tavernes étaient pas son truc et j’pouvais pas lui r’procher d’s’ennuyer dans les discussions d’grands. La majorité étant pompante.
On déposa Melie et une de ses amies puis on r’partit tous les trois vers notre p’tit bonheur à Saumur. Le fait de n’plus avoir l’groupe en tête m’fit du bien et j’m’abandonnais sans retenue à mon homme. J’avoue qu’il savait y faire comme personne…l’plaisir de l’autre, l’mien en fait lui était important et tout était bon pour m’satisfaire.

Saumur ville calme par excellence. J’pouvais pas comprendre comment il avait pu s’faire à cette ville si longtemps. Sur que je n’aurais pas tenu…faut dire qu’ j’étais bien essentiellement en itinérance.
Détendue j’lui offrais l’cadeau que j’lui réservais d’puis Poitier. Une p’tite lame dont s’servait l’barbier pour épurée la pilosité féminine. J’lui dis que j’me confiais à ses soins s’il désirait. Bref j’acceptais d’tester la nouvelle mode des bourgeoises.

P’etre est ce par peur de m’faire mal ou car il préférait l’naturel qu’ca réponse me mit en joie. Il refusait pour l’moment de m’transformer d’la sorte, m’jugeant parfaite ainsi. Pis j’avoue que c’était pas pour m’déplaire…il savait parfaitement profiter d’tous mes artifices que Déos m’avait donné. Inutile d’rentrer dans les détails, mais chercher l’bonheur, il savait y faire.

J’sais po c’qui m’prit aussi mais sans doute l’fait qu’un jour il m’avait dit apprécier les robes car on pouvait s’glisser d’sous mais j’ai filé chez l’meilleur tisserand d’la ville pour admirer ses collections, et j’ai investi mes économies d’Gascogne. J’essayais plein d’modèle avant d’craquer pour une robe qui était tout sauf pour elle. Des froufrous partout, l’était blanche et rouge, faites pour l’péché caché. L’tissus était soyeux, doux au toucher …et j’sais pas pourquoi mais j’ai craqué et j’ai filé une bonne partie d’mon pécule pour m’l’offrir…

Ni une ni deux j’vais en taverne et là, j’peux pas dire qu’la tenue était une réussite.
On m’donnait du dame à tour de main puis pire que tout quand j’voulu aller aux latrines, j’ai cru jamais pouvoir m’dépêtrer sous avec tout c’machin dans les mains …moi j’dis que souvent doivent être mouillée leur robe aux nobliotes…. ‘fin j’espérais qu’plume apprécierait l’effort.
Taverne vide, alors pour passer l’temps j’me mis à répondre à la missive de zalem. Il m’avait envoyé un gentil pigeon et malgré l’fait que j’l’avais assaisonné j’étais décidé de lui répondre… Il m’arrive d’être polie parfois… j’le relu avec attention
Citation:

Expéditeur : Zalem
Date d'envoi : 24/01/2012 - 19:09:57
Titre : Sur les chemins de la Bohème
Salut File au Vent,

« Un jour je pars sans un mot et je ne donne plus de nouvelles ». Je sais que tu es comme ça, donc je n�attends pas vraiment de réponses. Mais j�y tenais plus, fallait que je t�écrive. Peut-être qu�avec un peu de chance, un soir de beuverie, tu prendras la plume pour me répondre. Donc voilà, j�écris.

T�es de ces femmes qu�on rencontre et qu�on n�oublie pas. Comme j�suis un grand nostalgique, il s�avère qu�il m�arrive encore de penser à toi. On n�a pas beaucoup échangé, ce fut une période très brève, une parenthèse dans nos vies comme on dit, mais voilà, y a des jours comme aujourd�hui ou j�revois ta bouille de brunette sirotant une tisane fumante (ou une bière j�sais plus) et ça m�fait sourire et ça m�fait me demander ce que tu deviens.

Alors, qu�est-ce que tu deviens ? Dis-moi que la route n�a pas eu raison de toi. C�est qu�elle a déjà eu raison d�gens plus coriaces. Ca contrarierait mes chances d�avoir une réponse en plus de ça. Ou si t�es mariée, avec des gosses dans une grande maison, dis-moi qu�t�as succombée à je n�sais quelle maladie, histoire de me rassurer. Bref qu�est-ce que tu deviens, t�es où et t�as mangé quoi ce midi ?

Pour tes notes personnelles, on n�sait jamais, moi c�est Zalem, une sorte de brun installé à Niort qui aime la bonne aventure et les feux de camps. Toujours pour information, à l�heure qu�il est je suis sur les routes du côté de la Normandie, j�participe à une sorte de traque très mal préparée. On s�amuse comme on peut.

Je ne vais pas user tes yeux avec mes billevesées. J�espère juste que tu vas bien et qu�à l�occasion tu te rappelles de moi.

Bonne route,

Zalem


Puis tout en f’sant attention à pas faire de tache sur ma t’nue j’pris la plume, un parchemin et d’l’encre sur l’comptoir
Citation:

Zalem,
J’pensais pas avoir de tes nouvelles. En effet la route m’a rappelée à elle. Pis plus rien ne m’retenait à Niort. Les tavernes étaient vides et sinistre et l’ peu d’monde que j’voyais j’les aimais po. J’t’avouerais que Niort restera un épisode sombre de mon existence.
J’suis partie vers l’sud aider une amie qui déprimait elle était à Dax et avait peur d’rater la prise de la mairie si j’lui donnais pas un coup d’main. Ben mission accomplis j’ai changé d’homme et j’ai r’pris la route. J’avoue que j’perds pas au change loin d’moi et que « ma plume » à su atteindre mon cœur d’une manière unique. Pis j’avoue que j’suis veinarde car il veut connaitre ma vie et m’suit partout.
Tu m’dis qu’tu sais plus la boisson que j’préfère, j’me retrouve un peu vexée la…j’ai pesté tellement contre la boisson d’Niort qui était d’la pisse mémé. Pis à LR j’me suis rattrapée sur la bibine…Sentir son gout titiller mes papilles, la sentir couler le long de ma gorge, sentir l’parfum sur mes lèvres…humm la douce joie d’la boisson divine.
Tu m’dis aussi que j’suis pas d’celle qu’on oublie…j’m’en retrouve flattée…un peu trop p’etre vue que une fois dans la même ville, t’as du m’oublier car j’te voyais plus trop. Faut dire que j’avais plus d’utilité une fois t’avoir escorté ici. P’etre pour cela en fait que j’te voyais plus. Surtout une fois après t’avoir dit n’pas monter direct en bourgogne…j’t’ai sans doute déçue à c’moment la…mais tu étais d’ceux qu’j’aurais pu mener un bout d’route en tout bien tout honneur pour rire et m’amuser. Pour mettre l’ambiance dans les tavernes et s’marre…
Sinon actuellement j’suis à Saumur ou j’pèche. J’avoue que l’régime végétarien j’en ai soupé. Bref ma barque a coulé et j’vais devoir en acheter une autre ce qui ne m’enchante guère. Faut dire que j’l’ai un peu malmené à LR à mon r’tour. Donc ‘j’pêche à pied, et j’avoue que j’ai tendance à m’allonger sur la rive malgré la fraicheur d’l’hiver. Faut dire que j’m’adapte à la saison et que je glisse des couvertures sur et sous moi…l’vrai chantier pour m’déplacer mais une fois posée j’suis comme chez moi
Comme tu vois, les journées filent et malgré le lieu tout se ressemble. J’espère c’pendant avoir encore l’plaisir de te lire et qui sait, p’etre que nos routes se recroiseront…c’jour la oublies pas d’me rincer pour t’faire pardonner d’l’absence niortaise
A bientôt p’etre

Kyr

PS : ayant mangé l’pigeon j’ai demandé à mon homme d’envoyer ma réponse. J’avoue que marinée dans du vin rouge il était divin…la prochaine fois l’gabarit au d’sus ne m’dérangera pas.


Une fois sa réponse finie elle s’promit d’demander à plume d’envoyer sa missive…
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Alanvega1
Sur la route, amoché...

Pigeon vole, vole (vi il a oublié de s'accrocher aux jambes du Cia

Citation:
Ma trés chère Kyr,
Voilà, d'puis le temps que l'on ne s'est pas vu, j'me permet de t'envoyer un messager, en la personne de ton Cia Adoré...
Déja des mois que tu me l'a confié, j'm'en suis occupé...
Tu verras qu'il a grandit...
Un sourire joyeux ne l'abandonne jamais, il a apprit à etre dur et fort mais il reste un 'tiot à qui tu manquais...
Pas toujours simple pour lui de me suivre, il me fallait toujours penser à le proteger.
Oui, j'ai eu quelques soucis en Champagne, une vilaine blessure...
Rassure toi, je l'avais enfermé en ville...
Il n'a rien eu...
J'te promet que j'me suis toujours occupé de lui, meme que quand l'Azurée se demandait pourquoi j'en mettais tant dans l'assiette, le dos tourné, j'planquait pour aller porter à Cia...
Aussitot retabli, il n'a pas manqué à mettre en pratique les leçons apprises pour m'aider...
Tu peux etre fiere de ton fils...
Au fait, j'ai appris par la blondasse que tu avais été faire un tour dans mon pays...
Parait meme que t'es partie en trainant plusieurs carioles...
J'espere à ne pas avoir une mauvaise impression...
Quand est'il de toi en ce moment ?
Bon, faudra pas le dire à Kath mais , j'serais content de revoir Cia de temps en temps...
J'te bise la décolorée en brune...

Alan

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Turpinuce
Ben ça y était hein, Saumur nous voilà ! Bon ‘vant ça, j’ai rencontré l’petiot d’Kyr. M’avait pô l’air d’être un mauvais bougre. Pô comme celle qu’j’ai rencontrée aussi. Mais bon, les gosses et moi, ça fait deux j’crois bien. J’chais pô comment m’y prendre et pis trop d’mauvais souv’nir d’ma jeunesse pour les apprécier. Enfin, Kyr m’l’impose pô et j’vois bien qu’elle non plus c’est pô son truc. Quand j’en vois qui les couve, ben elle s’rait plutôt l’inverse. J’t’aime moi non plus ‘vec l’gamin. Donc, il vit sa vie, c’est p’t’être c’qu’il a d’mieux à faire l’môme.

Donc Saumur et l’moulin. Dingue comme c’est t’jours pareil. On s’imagine qu’ça va changer et qu’on va plus r’trouver ses r’pères et pis nan. Ca bouge pô d’un poil de cul. Même marché, même têtes ou presque puisqu’il n’y a personne à part des estrangers d’passage et pis rien.
Déprimant presque. Une chance que Kyr est là, s’non, j’pense qu’j’aurais fichu l’feu au moulin ‘vec moi d’dans.

Kyr… T’jours là à m’faire des avances… quand c’est pô moi… j’avoue, elle m’attire, me vampe, me suce jusqu’à la moelle ! Pis c’te façon d’marcher, d’me regarder… J’peux rien y faire. C’est ainsi. Et pis en plus là, elle fait des amplettes d’Reyne, j’vous jure. Ca la change, elle rayonne ‘core plus, même qu’elle m’dit qu’on lui donne d’la « dame » par ci « dame » par là. Ca l’agace un peu j’crois, elle est pô habituée. Moi j’suis fièr d’elle, même si j’y dis pô. Faudrait pô qu’en plus elle choppe la grosse tête non mais !!
M’enfin, j’l’admire. J’suis sur qu’elle voit mes yeux qui brillent quand j’la r’garde dans sa robe toute sorti d’chez l’tailleur l’plus réputé du coin. J’suis allé d’ssous pensez donc, j’voulais voir comment c’était fait. Punaise… fait une chaleur là. Pire qu’un four. J’comprends qu’elle s’plaigne tout d’même. Mais sentir le feutre, puis le galbe de sa jambe sous mes doigts. Entendre le crissement du tissus et les gémissements atténués d’Kyr quand j’ai été mettre ma bouche entre ses cuisses… rien qu’ça, vous supportez la chaleur étouffante d’en dessous.

Mais faut tout d’même bosser un peu hein. J’vis pô qu’amour et d’eau fraiche moi. Faut l’nourrir son homme, ‘lors direction l’moulin enfoui sous les herbes d’puis l’temps. Masi la roue tourne t’jours et la meule qu’j’ai nettoyée est encore bonne. Donc, j’mous et remous. L’maire veut des bras, j’peux bien y faire s’plaisir là ‘vant d’filer. On s’retrouve d’temps en temps ‘vec Kyr. Elle boude l’moulin j’crois bien, ou ‘lors c’est la poussière d’farine qui l’indispose… j’sais pô trop là. Mais on arrive à s’voir. A prendre d’temps pour nous. Elle m’a r’filé la lettre d’un gus à qui j’dois l’envoyer. J’me suis attelé à lui répondre aussi. Rhoo ben juste histoire d’faire connaissance et d’mettre les points sur les I. Pô méchamment hein… J’suis doux comme l’agneau qui vient d’naitre moi, huhuhu.

Citation:
Ave Zalem,

Parait qu’c’est comme ça qu’tu t’appelles. Donc, j’ai eu un pigeon d’toi y a queques jours. B’zarre, j’me souviens pô t’toi, pis j’comprends pô comment tu m’causes… Ou… Rhoo… c’est p’t’être pour Kyr… Huhuhu !!!
Ca doit être ça hein, T’en a pincé pour elle sur l’coup, pis t’as trouvé une autre louloute à aller culbuter ‘vant qu’elle t’dégage et maint’nant tu t’dis qu’au final la brune d’la dernière fois c’était pô mal. Ben j’crois qu’elle t’a oublié et donc, ben plus la peine d’y croire.
Bon, j’suis certain qu’t’as compris l’message subliminal qui t’arrive dans les mirettes et donc j’te souhaite bonne route dans ta Normandie profonde. J’serai content, n’en doute pô si on s’croise, qu’tu m’payes un godet ou deux en compagnie d’Kyr. J’ suis certain qu’ça lui f’ra plaisir d’s’en jeter un à ta santé.

Prends soin d’toi, Kyr semble t’apprécier tout d’même un peu.

Turpinuce.


Bon, ceci étant fait, j’peux ‘fin passer à aut’ chose. L’cadeau d’Kyr… un d’plus j’entends d’jà. Ben ouai, j’y peux rien là. Donc elle m’sort un paquet fait d’une feuille d'vigne. Sur l’coup j’ai cru qu’elle voulait qu’j’foute la feuille en guise d’habit. Pis en fait c’est une lame super affutée pour raser les minous des bourgeoises y parait. J’ai passé mon pouce d’ssus, j’me suis presque couper. J’ai pô dit ouai, mais pô dit nan… faut qu’je vois sur moi ‘vant histoire d’prendre l’coup. J'parle d'la barbe hein, nallez pô imaginer des trucs. Pis voir l’abricot d’Kyr tout nu… est c’bien nécessaire… J’aime passer mes doigts dans sa toison, j’trouve ça agréable et très excitant., j’passe et r’passe d’ssus, d’dans…

Brouuu… faut pô qu’j’ pense à ça, ça va tout m’émoustiller !!
J’en étais ou moi d’abord… ah ouai… l’moulin… Quand j’l’ai r’vu au détour d’ce virage, ça m’a fait tout drôle. L’lierre avait pris ses aises. J’ai même eu du mal à trouver la porte. Pour c’te fois, j’ai testé l’épée d’Kyr. J’en ai bavé. Va falloir qu’je l’aiguise elle. L’épée.. pô Kyr hein… j’vous entends d’là bande d’pignoufs. Rahlalaaa. Ben ouai, c’est dur l’lierre. Pis c’te poussière d’dans…
Bref, j’ai d’jà r’mis la meule en route pour voir si la roue était pô bloquée. Elle s’est mise à chanter. Ca m’a fait queque chose. J’ai pris l’blé et j’ai commencé à moudre. Les gestes rev’naient naturellement. Ca s’oublie pô ces trucs là. Comme faire l’amour à une femme. Du coup, pô vu passer les heures et j’suis resté jusqu’à tard éveillé à tremper les mains dans l’blé, puis la farine, heureux comme un gosse.
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