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quand la bohemienne mene la troupe

Kyrxwz
Kyr lu avec attention la missive d’Alan. Mais c’est qu’il arrivait à l’émouvoir !! Sa lettre transpirait l’amour qu’il ressentait pour le Cià. Et même si il s’défendait d’dire qu’la morve d’un mioche pouvait l’amadouer ben l’Cià morve ou pas avait réussi l’incroyable. Et pourtant au départ rien n’était gagné, rappelons qu’Alan l’avait regardé de travers trouvant qu’il prenait trop de place, qu’il était mal fagoté. Mais progressivement, p’etre car il avait pris le gascon pour modèle, l’Cià avait réussi à s’infiltrer dans l’cœur de celui qui disait jamais vouloir de gones. Pis quand l’gascon et la berrichonne avait décidé après moult tentative de s’lâcher pour vivre de leur côté ben c’dernier accepta d’apprendre la vie comme un père au gamin.

Elle s’était amusé à imaginer la réaction d’l’Azurée en apprenant qu’elle devrait s’coltiner l’ptiot. Jamais vengeance ne lui parut si enivrante. Rhoo elle l’aimait l’Cià et ne l’aurait pas utilisé pour cela, juste que le hasard les avait rassemblé tous trois et en avait fait une p’tite famille. Rhooo le drôle avait sans doute due être malade voir dégobiller partout, et la mama d’adoption avait dû nettoyer …ou encore elle avait dû lui concocter des p’tits plats ou repriser ses chaussettes….L’artésienne en parfaite p’tite femme d’intérieur avouez que rien n’prouver être plus Caucase. Comme e quoi !! L’impossible pouvait être possible Pis l’courrier d’Alan avait fait germer une idée hilarante dans sa tête…
Naturellement une telle lettre ne pouvait qu’avoir une réponse…et elle n’allait pas tarder à l’écrire sauf que l’destinataire ne s’rait pas celui qui penserait la lire l’premier. Vengeance vengeance…
Rhooo l’gascon au vu de sa lettre avait osé cacher l’ptiot pour ne pas avoir à subir les foudres s de l’azurée…ben oser cacher son fils et lui donner les restes namehooo !!! En réfléchissant elle commençait à d’venir colère. Elle prit sa plus belle plume et créant de jolie lettre à l’aide de l’encre municipale écrivit


Citation:

Kath,


J’tenais à te remercier pour les bons soins que tu as apporté à mon fils. J’ai été surprise de te savoir douce et attentionnée. Comme quoi on peut se tromper sur les gens et je te présente toute mes excuses. J’te remercie pour ses nouveaux vêtements et j’avoue que j’doute pas que tu as du prendre sur tes deniers pour lui donner une apparence respectable vue comme il a grandi. J’sais qu’Alan a été plus qu’un père pour lui et comme promit je lui reconfirmais pour des vacances en famille.
J’suis désolée de te l’avoir retirée et je ne doute pas que les larmes que tu as versées aient été sincères. Mais même si cela peut surprendre je suis contente de l’avoir retrouvé.
Bon j’te laisse faire la popote et l’reprisage des braies de ton homme à la lueur d’un feu de bois. Bert m’a dit vous avoir rejoint à Niort, le pays des plats en terre cuite pour la popote
J’espère gouter rapidement de ta cuisine
Kyr
Ps : remercie l’gascon pour moi et fais lui un gros poutou…ci-joint un dessin de ciaràn pour son parrain. Il m’a dit vous avoir représenté…j’savais po que tu avais autant grossis et que tu te désintéressais autant à ton apparence…fais attention à toi ma belle on pourrait croire que tu es enragée.
PS* : je me marre quand même en t’imaginant décrotter mon fils ou ramasser l’vomito quand il a été malade…l’avoir grand m’évite bien des contraintes… Si tu veux et que tu es en manque de maternité j’te confie Malycia.


Tout en riant elle prit un parchemin et fit une grosse bonne femme et un bonhomme sur un vélin et l’enroula autour du premier parchemin….pas de doute qu’une réponse devrait arriver et que l’ambiance allait se surchauffer…





C’est en mettant sa main dans sa poche pour en retirer une fine cordelette pour attache le tout qu’elle refit une étrange découverte…La lettre de Johnson…Elle fignola son message surprise et la relue avec attention.


J’espère que tu es contente de ton coup et que tu t’es bien marrer. Quoique sans surprise car je m’attendais un peu à ce que tu ne sois peu fiable vu le nombre d’efforts que tu as fait pour m’éloigner de ton amie Keena. Et bien tu a bien reussi car je crois que keena etais de meche avec toi dans ce coup la et si y aurais eu possibilités de rapprochements entre nous ce qui n est jamais arriver et bien je met un trait final sur mes efforts a cette fin. D ailleurs tu lui passera le message comme quoi je ne veut plus la croiser sur mon chemin, elle s est bien jouer de moi ce soir la a larochelle ou elle m a embrassé. Elle m a fais tourner la tete et comme tu dis ce ne fut qu un mirage alors les mirages je prefere les éviter.


ps Je comprend pas toute cette haine que tu a envers moi pour me faire un sale coup pareil mais j aimerais bien comprendre un jour et j espere que ce jour n arrivera jamais.


ton ancien ami, John


Rhooo même pas elle en avait parlé à la troupe de cette réponse il lui faudrait bien vite y remédier. Elle entendit sa plume s’affairer pas loin…elle lâcha tout son ouvrage et courut l’rejoindre


Plume…lis ça...dis j’y ai pas répondu…j’crois que j’vais juste l’envoyer à Keena moi j’ai même po envie d’y écrire un ptiot peu… Pis j’vais p’etre pas te demander d’y remédier tu as des réponses assez personnelle et l’sens de mes pigeons est un peu détourné. Plein un ptiot peu Zalem quand même il était gentil…sûr que maintenant j’suis pas prête d’avoir s’ses nouvelles


Elle l’observa et l’trouva à croquer, il ne portait pas sa chemise et elle ne pouvait s’empêcher de faire dériver son regard. Si la tentation existait elle ne pouvait que prendre les traits de cet homme. Pis il était magnétique, dès qu’elle le ressentait quelques parts elle s’cambrait s’mettant en valeur et cela sans même s’en rendre compte. Pis tout chez lui l’attirait, même ses défauts elle arrivait à les oublier... Pas à dire elle était amoureuse la berrichonne et pas qu’un peu… Si elle s’écoutait sur qu’ils ne verraient pas grands choses des villes qu’ils traverseraient car ils passeraient l’temps à s’découvrir de mille façons, et l’imagination elle ne doutait pas qu’elle s’rait au rendez-vous... Mais bon, garder, et s’isoler elle avait vu qu’c’était en général pas bon et que les relations de ce type ne survivaient pas au temps et s’effilochaient aussi rapidement qu’elles s’étaient nouée

Bref, alors elle continuait à hanter les rues de la ville ou les tavernes remplis de gens insipides. Nulle envie de se lier ici, d’y laisser une partie d’elle-même. Peut-être qu’être seule sans ses amies la portait un peu moins à s’poser et attendre l’premier drôle connu. Elle s’y rendait donc ponctuellement écoutant les blablas, souriant à tel ou tel propos. Mais aucun n’retenait vraiment son attention... Aucun nana !! L’ancienne duchesse du Berry elle l’avait même émue en v’nant la saluer. Et en un infime temps c’était revue deux ans plus tôt, jeune, naïve et pleine d’illusion Cette dernière lui avait évité la corde. Elle avait su discerner en elle non pas la brigandine comme certain l’imaginait mais la pauvre fille n’ comprenant rien à la vie qui avait suivi la mauvaise personne. Décidément de suiveuse elle était passée à meneuse.

L’moulin qu’elle apercevait sans cesse l’attirait même si elle refusait de s’y rendre, jusqu’à présent elle avait réussi à enrober ou détourner les choses pour ne pas lui donner la véritable raison. Comment lui dire qu’elle n’voulait pas r’vivre la même chose qu’une autre, l’câliner dans les grains qui attendent d’être moulu, ou r’garder ses muscles saillants briller sous l’effort de son labeur. Non elle voulait que de l’exceptionnel, que s’reposer dans les draps qui avaient accueillis son ex ne la faisait pas rêver… Puis elle s’disait qu’ils méritaient mieux et que si elle s’y rendait l’mieux, s’serait pas au rendez-vous…Bref plein de raison qui elle le savait rendrait son brun un tantinet songeur, voir tracassé. Encore une fois c’n’était point de la jalousie mais l’envie de creuser leur avenir ensemble

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Turpinuce
Ce n’était pas un tendre avec les autres. Juste il écoutait et ne jugeait pas sans savoir. C’est une chose qu’il détestait particulièrement chez ces congénères. Avant de dire si untel est bien ou pas bien, le minimum est d’apprendre à le connaitre. La, bien souvent l’inverse se produisait. Il savait fort bien que la réponse qu’il avait envoyée à ce Zalem ne lui correspondait pas, et pourtant il l’avait faite. Le pigeon envolé, il l’avait longuement regardé tourner dans le ciel avant qu’il ne décida enfin à prendre une direction.

Est-ce la bonne…

C’était il dit. Et alors qu’il allait rentrer, un piaf se posa sur le rebord d’une fenêtre su moulin. Il se mit à piété comme cherchant sa récompense pour avoir livrer son fardeau. Turpinuce trouva dans sa poche quelques grains de blé qui s’étaient égarés et les lui lança. Il s’envola un peu avant de picorer avidement. Il déroula le parchemin et en fit lecture à haute voix tout en s’asseyant sur le perron pendant que le soleil daignait darder ses rayons réchauffant un peu l’atmosphère.

Citation:
Bonjour à toi mon ami,

Voilà près d'un mois que nos route se sont séparé dans ce conté de Gascogne et plus aucune nouvelle de toi ... Comment vas tu ? Ou te trouve tu dans se royaume divisé pas vraiment en guerre mais pas vraiment non plus en paix ? Aristote veille t il toujours sur tes pas ?

Pour ma part la route m'a mener en premier lieu a Eauze ou j'ai bien livré sur les terres paternels nos deux jeunes tourtereaux puis la nostalgie m'a prise n'ayant plus aucune nouvelle de Logan depuis notre départ ce matin là de Saumur ... Je suis donc repartie seule par les route jusqu'à Béziers que j'avais toujours voulu visité ... La le voyage ou la fatigue va savoir a un peu précipité les chose et je suis devenu maman d'un adorable petit garçon du nom de Guilhaume. Depuis alternant voyage et travail à la mine ou au champs j’essaie de remonter doucement vers Saumur ... mais je n'y resterai pas ... Je pense à déménager à Poitiers assez vite ... Pour l'heure je suis à La Tremouille ou je savoure les fruits de leur verger si tu passe dans le coin fait signe ... Ça me ferai plaisir de partager une ou deux chopines (ou tonneaux va savoir) avec toi que tu me raconte aussi tes aventures ^^

En attendant que les huit vents de la rose te soit favorable
Sincèrement

Ysa


Ainsi donc Ysabelot n’était toujours pas rentrée. Normal donc qu’il ne l’ait vue à Saumur. Il était surpris qu’elle veuille déménager mais bon, il faut aussi savoir tourner la page parfois et prendre un nouveau livre comme disait Kyr. Et puis, un enfant. Voilà là bien des lubies de bonne femme. Il comprenait sans comprendre en fait.
Le parchemin dans une main, assis à même le sol frais de l’entrée de sa maison, il zieutait le chemin espérant voir sa fée apparaitre. Mais que nenni. Elle devait être encore à la pèche ou au marché. Ou bien plus surement en taverne à siroter un godet ou deux avec il ne savait qui causant d’il ne savait quoi. Cela ne lui était pas égal loin de là. Il pouvait être jaloux à en crever parfois. Même s’il ne laissait pas toujours paraitre son malaise. Et puis il savait au fond de lui qu’il fallait aussi tourner la page. Il leva les yeux sur la vieille bâtisse. Il allait la quitter aussi.
Il rentra et s’installa à la vieille table. Sa plume dans une main l’encrier pas loin, il rédigea sa réponse.


Citation:
Ave Ysa

C’la fait du bien d’avoir d’tes nouvelles. J’pensais qu’mon dernier pigeon s’était fait tuer et dévorer.
J’suis sur Saumur ‘fin d’régler mes affaires puis filer. J’crois t’avoir dit avant Eauze que j’partais r’joindre une bohémienne. Et bien c’est c’que j’ai fait. Et d’puis ben on s’quitte plus. On a fait un bout d’chemin et nous r’voilà en Anjou. J’t’assure qu’c’est t’jours pô la joie dans l’quartier, mais bon, comme t’dis… y a la guerre sans la guerre.
D’coup ben j’cherche d’généreux donateurs sur les ch’mins d’temps en temps. Faut bien payer ses impôts qui au passage sont salés.
Mais j’prends la vie comme elle vient. Avec Kyr, c’est le prénom de ma bohémienne, on s’en fait pô. On mange, on picole, on tente d’dormir un peu dans sa carriole pis ainsi va la vie.
T’vois, ça n’empêche pô d’te répondre et d’tinviter à faire ‘tention tot d’même sur les routes. J’te sais forte mais tout d’même. Moi, j’touche du bois car j’ai jamais rien eu ‘core.

J’suis désolé pour ton Logan. En tous cas préférer les moines à toi… j’pensais pô que c’soit possible ça. Mais faut d’tout pour faire un monde y parait. Alors, ben désespère pô quand même. P’t’être qu’un jour y r’trouv’ra la sortie des caves et qu’avec un tonneau sous l’bras y viendra noyer la naissance d’son p’tit. C’est ma foi, tout l’mal que j’te souhaite.

J’te r’mercie pour l’invitation, à mon tour d’t’en lancer une. J’ai une escorte en vue pour bientôt mais ‘suite, j’passe sur Poitiers t’faire un coucou. Bon..j’promets plus rien car j’arrive pô à tout honorer quand j’fais ça, surtout d’puis qu’j’ai rencontré Kyr, mais dés qu’je peux ben on s’en jette un au fond du gosier.

Installe toi bien et pis, ben bisouille ton marmot d’la part d’tonton Turpi.

J’t’embrasse
Prends soin d’toi

Turpinuce


Il attendit que l’encre soit sèche avant de rouler le parchemin. Le pigeon qui avait entre temps terminé son repas repartit dans la direction opposée de son arrivée.
Dans le moulin, la meule avait terminé son office et notre meunier, une fois ses sacs fermés, les chargea sur sa charrette afin d’aller les proposer au marché. C’était la dernière fois qu’il faisait de la farine. Désormais, le moulin resterait porte close. Il soupira et s’engagea sur le chemin menant à Kyr et ses délices. Là, les soupires ne seront pas les même, l’étreinte sera voulue, désirée, voir attendue avec impatience…
Keena2
keena était restée à Poitiers. La Bert était partie de son côté vu sa légère dissension avec la bohémienne. Kyr, sur ses conseils, était partie faire un voyage en amoureux avec sa Plume. La vie à Poitiers était fort monotone, mais quand on est pilier de taverne (vieille habitude prise quand elle était tribun, on se refait pas hein), on les fréquente régulièrement et forcèment on croise des gens, on fait des rencontres et comme les gens sont curieux, forcèment, cela pose des questions.
Et les questions obtenant des réponses, une certaine personne décide de s'en mêler. La brunette sourit en se demandant qu'elle sera la réponse de son poisson rouge, ex-blondie à sa missive.


Citation:
coucou ma kyr,

Décidèment, je croyais avoir rencontré l'unique phénomène existant sur terre, à vouloir faire le bonheur de leurs cops en leur trouvant mari, toi en l'occurence. Et beh nan, figure toi que je me trompais.
J'ai croisé Zertom en taverne qui voulait mon avis sur la magnifique tenue qu'il s'était acheté. Tu me connais, je lui ai répondu qu'il était magnifique et voilà ti pas qu'il me demande si je n'ai pas été tenté par l'achat d'une de ces belles robes. Trop de choix, je savais pas quoi prendre.
fallait dire au sort qui me dit. Bien sûr et je serais tombé sur la parure de mariée, j'aurais eu l'air idiote non, vous croyez pas ?
Du coup, le vla qui me dit : ben non, on aurait trouvé le mari. z'avez pas quelqu'un en vue par zazard ? Suffit de le séduire.
Rhalala, la séduction et moi cela fait deux que je lui répond. Il me dit alors : oui mais la beauté et vous cela fait un. chiche que je vous trouve un mari ce soir.
Je me dit que cela peut être marrant, donc je lui demande d'exposer son idée sur la façon de me trouver l'homme en question.
Il me répond :je vais passer une annonce en taverne mais anonyme hein.
Je vous parie que je vous trouve des beaux partis, après faudra choisir.
Il me propose même de parier tellement il est sûr de son coup. Du coup, je répond chiche et voilà notre ami zertom en recherche. Cela pourrait être amusant.
Faut dire qu'il se donne de la peine. A chaque messire qui entre : question rituelle : z'ètes célibataire ? J'organise ce soir une ptite soirée pour une dame se sentant seule, la dame en question veut rester anonyme mais elle est tout ce qu'il y a de bien, je vous assure. une rencontre entre célibataires quoi.
(Même le rouqin y a eu droit. Mais tu le connais : pas intéressé du tout.)
Je lui dis que je dois malheureusement filer mais il me file rancard à 22h30 au Bitard ou il aura réuni sa sélection.
Heure dite, j'arrive au rendez-vous : personne au bitard mais mon coach amoureux est au Lion baroudeur. Je me pointe donc là bas et déception suprème, je te confirme : les petites annonces cela ne fonctionne pas. Il y a bien deux célibataires en vue mais plus intéressé par Dona Dina que par autre chose. (Faut dire que le rouquin avait un peu perturbé le projet en lui disant qu'il partait avec moi, donc je pense que le zertom y a un peu perdu de son entrain.) Donc, circulez, rien à voir, zertom lui, parlait de partir accompagner Dame Dina à Thouars et Messire Meyer lui prodiguait un massage bienfaisant (à Dina hein pas à zertom, je précise avec toi et ton esprit mal tourné.)
Je me suis sentie de trop, donc j'ai changé de taverne et devine qui est venu me rejoindre ?
Nan, t'as tout faux, je suis le cheminement de tes pensées mais non, c'était Fred.Lui qui disait vouloir butiner toutes les fleurs, on l'imaginait déjà avec un jardin botanique. Et beh, pas du tout. Le vla ti qui me sort le grand jeu, qui veut plus butiner qu'une seule fleur, une espèce rare qu'il vient de découvrir et qu'il est sûr de lui, Deos l'a guidé. Du coup, il veut faire sa pastorale, devenir diacre et m'épouser. Au Secouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs, sont fous ces Poitevins. J'avais l'intention de partir de toute façon mais là cela devient urgent. On va se revoir d'ici peu mon poisson rouge.
Bisous.


keena termina son message, attrappa le pigeon et après avoir l'avoir nourri le fit s'envoler vers Saumur.
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Kyrxwz
Kyr ce jour était émue, sa plume la comblait au-delà de ses espérances et dans tous les sens du terme. Mais surtout il portait sur elle un regard d’une bienveillance extrême. Malgré toutes les péripéties qu’ils avaient vécues ensemble, malgré son sale caractère qui s’était vite révélé à lui, malgré sa jalousie extrême, il avait dit une phrase qui résonnait encore dans sa tête :

J’suis fier d’être avec toi

Quelques mots jetés dans une taverne au milieu d’une conversation. Quelques mots qui résonnèrent étrangement dans le cœur de la berrichonne. Personne avant ne lui avait dit cela. Des compliments sur son physique souvent, des compliments sur son caractère bien trempé cela arrivait, mais d’une phrase lui dire qu’elle l’rendait heureux et fière d’être à son bras, ben pour l’coup elle en était toute scootchée. Déjà car elle s’trouvait la plus chanceuse de toute le royaume, Plume était avec elle, et il excellait dans tout els domaines hormis celui du deceinturage de la ceinture de chasteté. Chose relativement peu importante.

STOP
Redis le

Mais l’volcan à côté d’elle, n’avait pas porté apparemment la même importance qu’elle à ce mots, il la regarda complètement perdu alors qu’il allait s’engager dans une discussion tout autre, Elle eut pitié de c’regard perplexe, comme si un truc illogique allait le foudroyer sur place.

Tu es fier de moi ?

*Boom bomm** bomm bomm* son cœur battait la chamade et émue elle l’écouta la rassurée... ce qu’il lui dit elle n’en a pas gardé un grand souvenir tant elle était occupée à savourer et faire rouler les lettres de sa petite phrase dans sa bouche.

Personne m’la jamais dit cela…
Regard aimant, rapprochement des corps pour une énorme étreinte chaste. Ainsi il ne lui en voulait pas de sa manière de répondre parfois insolente, de ses œillades parfois à d’autres en sa présence, du jeu des phrases à doubles sens qu’elle aimait utiliser et de sa mémoire de poisson rouge qui finalement n’retient que les choses primordiales.

Un élan de bienveillance la saisit, elle voulait et acceptait tout de lui et même l’impensable quelques heures plus tôt…j’avoue que parfois elle était girouette, et suffisait de savoir la prendre pour la mener par le bout du nez…pas de grosses flatterie pour cela mais juste l’mot bon mot placé au bon moment et au bon endroit.

Faut dire que d’vivre son bonheur, leur projet, leur insouciance lui allait assez bien à la miss même si l’diction manger d’amour et d’eau fraiche pouvait s’adapter à leur situation. Deux jours qu’elle en oubliait d’partir, qu’elle r'mettait à plus tard et si ils ne se remettaient pas rapidement au boulot ben sûr qu’ils n’allaient pas faire de vieux restes….heureusement qu’il leur restait quelques victuailles de prises précédentes.
Une fois remise de toutes ses émotions elle lui promit d’le rejoindre au moulin….

Stop pause arrêt… petit rappel d’un tel changement…
ON s’souvient qu’elle n’voulait pas aller au moulin pour pas passer derrière l’ex…on se souvient qu’elle voulait l’exclusivité…on se souvient qu’elle s’disait qu’il avait droit à son lieu à lui sans elle…à son temps libre et que….vivre sans cesse à ses côtés allait rapidement l’agacer…il avait besoin d’espace. .. Alors pourquoi un tel changement ? Car Plume était Plume et qu’elle voulait le rendre heureuse. Oui elle irait au moulin mais pour réussir à percevoir d’quelle manière le bruler…d’quelle manière fermer un livre déjà fini…un livre ouvert peut ternir l’histoire présente… Et puis elle acceptait tout de cet homme et si il s’était investi à un moment donné dans ce lieu ben elle voulait bien en faire le tour…Pis jamais elle n’était rentré dans un moulin alors fallait pas mourrir trop blonde mainenant qu'elle etait brune… tout ce qu’elle sait c'est que ces lieues avait deux entrées ou sorties selon comment on les regarde…Et tout cela pour pouvoir diriger les ailes des moulins en fonction du vent sans être coincé pour entrer ou sortir…Ballot sinon ou vive le suicide douloureux. Astuce originale et plein de bon sens des architectes...

A la fois l’moulin pouvait être le lieu d’orgie aussi ou de tromperie…Pendant qu’une arrive par la porte sud, la précédente franchit la porte nord et basta. Ni vue ni connue…Pas bête plume d’avoir choisi d’exercer c’métier…il en avait de sacré avantage…

Donc 1 aller prendre les mesures pour l’grand feu de joie
2 Partir en direction d’un nœud et gouter la bibine des tavernes cachées…là ou n’vont que les habitués des routes bien sûr.
3. Profiter des derniers moments d’félicité seul contre son homme…Et...

« spatch » toute à ses réflexions elle n’avait point vu un énorme volatile venir lui faire un coucou plein d’énergie ou plutôt un atterrissage forcée… Fébrillement elle lut l’message toute heureuse d’avoir des nouvelles de sa copine…Elle n’put retenir un rire qui s’répercuta dans toute la vallée…Ainsi pour les poitevins keena était bonne à marier. Elle s’disait que la fête aurait pu être une bonne idée pour peu que ça ne passe pas pour une fête de charité. Rhoo elle avait raté cela…mais à lire Keena elle vivait parfaitement la scène et n’pouvait s’empêcher de rire…Elle commençait à en avoir mal au cotes quand la suite la calma …


Citation:
(Même le rouqin y a eu droit. Mais tu le connais : pas intéressé du tout.)

Citation:
(Faut dire que le rouquin avait un peu perturbé le projet en lui disant qu'il partait avec moi, donc je pense que le zertom y a un peu perdu de son entrain.)


Et voilà que la bohémienne restait sur sa faim. Connaissant son amie sûr que celle-ci en avait mis l’minimum pour garder l’mystère mais ces quelques mots semblaient rendre la situation un peu désespérée…à voir, attendre, la berrichonne n’avait pas encore dit son dernier mot…
Humm elle allait prendre un peu d’recul avant d’y répondre…parfois fallait laisser tiédir pour pas s’bruler avait son avantage…Et Keena concernant l’rouquin pouvait s’montrer bien susceptible.

L’Fred par contre rendait la situation caucasse mais il pouvait toujours espérer…même l’Cià question dragouille, savait mieux y faire…enfin fallait d’tout pour faire un monde et c’lui ci pourrait rendre quelques donzelles peu exigeantes heureuses.

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Turpinuce
L’temps passe à une vitesse, j’vous dis pô. D’ailleurs, qu’est c’le temps ? On rythme nos journées sur quoi en fait ? J’me lève, j’bouffe, j’vais au moulin, j’fais l’amour, j’bouffe, j’dors. Quand j’y pense, j’me dis souvent qu’on est sur c’te terre pour rien ou presque.

Là, faut qu’j’arrête d’picoler un peu. Kyr m’envoute d’plus en plus. Et j’la découvre un peu plus chaque jour. J’suis fier d’être son amant. J’lui avait dit d’jà mais pô comme ça. J’lui avais dit qu’elle était une amie, une maitresse, ma compagne, ma femme, tout en fait. Mais elle l’avait mal pris. C’était dans son moment « j’suis super jalouse d’ma meilleure amie Bert ». Mais là, on était seul et elle en a été toute r’tournée. Pis j’dois admettre qu’j’m’attendais pô à sa réaction. Un peu ébahi sur l’coup, ben j’en ai été encore plus fier ‘suite. Pis elle m’a montré une autre tenue qu’elle s’est offert juste pour moi. Là, si j’étais pô conquis ben c’était fait hein. La taverne a pris des allures d’lupanar pour pô changer. Faut bien dire qu’c’est réglé comme du papier à musique. Il nous faut not’dose d’amour. Et on va pô s’en plaindre car c’est t’jours aussi merveilleux à chaque fois.

Et on a décidé d’aller faire une reconnaissance. Saumur commençait à m’sortir par les trous d’nez faut dire. Plus d’blé ou au prix d’la farine, des gens pô forcément agréables ou sympathiques dans les bauges, donc avant d’retrouver l’reste d’la troupe Kyr et moi ben on est parti en goguette histoire dpô perdre la main et l’reste de notre tête. On a tout laissé. J’ai rempli l’moulin presque. Kyr m’avait causé d’son intention.


Plume ?
Vi
T’comptes l’bruler l’moulin ?
Ben j’vais pô l’garder pour rien y faire… pis t’veux pô y v’nir… j’comprends en même temps. T’veux m’aider ?
Ouai !


Alors, on a filé histoire d’tenter d’trouver un pecquenot qui nous remplirait les poches. Elle m’avait causé d’une taverne planquée prèt d’une clairière et j’avais dit :

D’accord, ‘llons visiter ça…

En guise d’taverne y avait plus rien ou presque la bâtisse et là, idée lumineuse d’mon ex blonde.

On r’tape l’truc ? Qu’est t’en dis ? Not’ taverne à nous. On pourrait l’appeler… L’porte Plume… nan… ça l’fait pô…
Kyr un jour… Kyr t’jours !


C’était sorti d’ma bouche et elle sourit emballée. Et c’est comme ça qu’est née la taverne au fond des bois. Là… c’est l’pompom, la c’rise sur la tarte et la tarte c’est Kyr, car j’vous jure qu’on l’a baptisée c’te taverne. Surtout l’comptoir mais chuuuttt…. Faut pô l’répété. On a ri, on a fait les m’nus, rempli l’stock d’bière. Kyr m’a propulsé chef tavernier ‘evc bien du mal faut bien l’dire. Mais à la fin d’la journée, l’taudis qu’on avait trouvé ben r’semblait vraiment à une taverne de vrais. Elle se lassait pô d’me regarder dans mon tablier derrière c’comptoir. Pis j’avais rien mis d’ssous faut dire… Donc ça déchaine les idées dans sa p’tite tête d’poisson pô si rouge qu’ça. Mais comme une mauvaise augure, c't'après midi là, ben y a eu une complication. J'ai eu un souci. 'fin, c'que j'prends pour un souci. j'pouvais plus bouger à l'aube d'lâcher la purée. Une douleur s'faisait sentir tout au bout et même si j'ai pris du plaisir, ben c'était pô comme les fois précédentes. Pourtant, l'après fut exquis. Mais au moment crucial, des aiguilles qu'y m'semblait qu'on m'enfonçait. Du coup, après avoir fait part d'mon questionnement à Kyr, elle voulait plus qu'on fasse rien. C'te honte là.

Faut voir un médicastre. Pis j'te veux en forme, on fait plus rien tant qu'on sait pas!

Bon faut pô croire qu’on passe not’vie à baisouiller tout d’même. On arrive à s’décoller l’un d’l’autre. Du coup j'ai écrit à Alida. Elle connait la médecine elle. C'est elle quavait soigné ma blessure. Ni une ni deux, parchemin, plume et encre sur l'comptoir.

Citation:
Ave Alida

Ben ouai, j'sais, j'passe vite fait chez toi, et t'as même pô l'temps de m'faire visiter Saintes. J'suis impardonnable. t'm'en veux pô d'trop tout d'même j'espère.
J'écris, j'veux des nouvelles hein!
Pis j'suis d'nouveau sur Saumur, plus pour très longtemps à vrai dire, car j'vais filer sur Fougère et après ben j'sais pô trop, certainement Sancerre 'vec Kyr.
En fait j't'écris aussi car elle m'd'mande. Enfin, la question est délicate pour moi... car ça m'concerne d'près...voir très près. Pis Kyr s'inquiète j'suis sur pour rien.
Bref... j'chais pô si t'pourras m'répondre... ou si t'voudras... J'fais un piètre ami... écrire quand j'ai b'soin d'aide... à ta place j'ferais la trogne...
'fin... bon, j'sais pô trop comment dire ça... Bon, j'me lance.

'jourd'hui, on a monté une taverne 'vec Kyr... 'fin surtout Kyr... pis on a voulu inaugurer l'coin et on a fait l'amour. Bon... là, rien d'exeptionnel tu m'diras... mais c'est quand j'ai r'sentis un truc b'zarre au moment .. enfin... au moment d'honorer Kyr... J'ai eu comme si on m'enfonçait des aiguilles dans l'bout du mat... pfiouu... j'chais pô trop comment dire ça sans qu'tu sois choquée...
Donc... j'savais pô trop quoi faire, si j'devais lui dire tout ça... mais bon, comme j'lui cache rien, j'me suis arrêter en elle et la douleur c'est calmée... mais j'lui ai raconté tout d'même et maint'nant elle veut plus faire l'amour tant qu'j'aurai pô une réponse d'un médicastre... tu vois l'truc là... voir la femme qu'on aime et pô avoir l'droit d'y gouter...
Bref... si t'avais une réponse à m'fournir concernant c'qui m'est arrivé... Kyr pense qu'c'est la p'tite mort et elle a peur d'me perdre. Pis ss'il te faut des précisions.. j'tâcherai d't'en donner...

J'chais vraiment pô à qui m'adresser.. j'connais qu'toi qui soigne.. t'veux bien la rassurer?

J'suis ingrat, j'ai même pô pris d'tes nouvelles, ni d'celles d'yslaire... j'espère qu'vous allez bien et qu'vous coulez des jours heureux là bas. J'tâcherai d'venir vous voir plus longtemps 'vec Kyr. J't'embrasse marainoche d'coeur.

Prenez soin d'vous surtout.

Turpi


Et l’soir v’nu ben c’est not’ moment d’gloire. L'incident d'la journée est presqu'oublié. La chasse est ouverte et on décide d’planquer. Kyr m’indique un coin en m’disant d’ouvrir l’œil et les oreilles. C’que j’fais. Allez savoir pourquoi dans la nuit, un craqu’ment dans mon dos m’fait sursauter et ni une ni deux j’saute sur l’côté. J’vois un éclair, une lame, et j’esquive.

Cling !!

Là, j’fais pô dans la dentelle quand j’vois passer une ombre devant moi et j’fais un croche pied accompagné d’une béquille. La forme s’étale en couinant d’vant moi et j’lui mets la lame sous l’menton. Et bien aiguisée c’coup ci l’épée, hein, pô comme au moulin. Faut dire qu’j’y avais mis du cœur à l’ouvrage dans un coin d’une taverne en attendant Kyr. L’fusil j’l’ai usé un poil. Enfin, c’que j’prends pour être l’menton, car dans l’noir pô facile d’voir quand même. La lune ça aide un peu mais bon…

La bourse ou la vie !!! et qu’ça saute !!! J’ai pô la nuitée bonhomme !!

Là, vous vous dites, « quel homme ce Turpinuce ». Et vous faites bien, car j’suis bâti comme une bête. Hahahah !!!
Là, à mes g’noux, l’ombre n’en mène pô large j’peux vous l’assurer. Pis c’est ma première prise. J’dois rien à personne sur c’coup là. J’ai vu des mains s’lever vers la capuche. J’ai resserré l’pommeau de la lame restant sur mes garde set l’visage d’ma victime m’est apparu à la lueur flémarde du croissant d’lune et là…

….C’est le drame !!!!
Alida
Alida avait reçu missive de Turpinuce..Etonnant, alors qu'il était passé à toute vitesse par Saintes, préoccupé exclusivement de sa nouvelle aimée..
Au fur et à mesure qu'elle lisait le début de la lettre, la rouquine se prit à rire , devant les excuses réitérées du Saumurois...Elle le revit blessé gravement pendant la guerre, et le courage qu'il avait montré quand elle otait ses bandages poisseux de sang séché...Frémissant -pas de nostalgie mais de crainte rétrospective- elle se revit, médicastre improvisée, et se dit que , bon, personne n'était mort à cause de ses soins au moins....

Et diable, mais c'était à la soi disant médicastre qu'il s'adressait....!! L'ironie de la chose la fit éclater de rire, sauf que le ton enjoué de Turpi ne cachait pas très bien l'angoisse...celle qui saisit le mâle menacé dans sa virilité....Touché qu'il s'adresse à elle en cette occasion, elle lui consacra une après midi , et le soir, un pigeon emportait vers Saumur sa réponse:


Citation:
Bonjour Turpi.....

Drôlement contente de ta longue lettre:C'est vrai que tu as passé un peu vite l'autre fois, et que la visite de Saintes que je t'avais promise est passée aux oubliettes....Une autre fois, n'oublie pas, hein!

Ta Kyr a l'air tout à fait charmante, je suis sure que tu as de quoi être heureux avec elle. Pour ce que tu me dis,de tes problèmes de fonctionnement en sa compagnie, là tu m'as plongée dans l'embarras...J'ai soigné les plaies suppurantes, les coups d'épée, de dague ou de hache, les coups sur la cafetière aussi..les jambes embrochées, les bras tordus, les torses plus ou moins broyés..Mais cette partie de l'anatomie des hommes qui se situe entre la ceinture et le haut des cuisses, je dois dire que , jamais encore....J'avais même l'impression que les messieurs protègent ce morceau là plus farouchement que leur coeur, ou leur tête...

Puis tu n'as pas été blessé par l'effet d'une arme, tu me l'aurais dit, je suppose....
Comme il n'est pas dans mes habitudes de laisser tomber les amis dans le besoin, je me suis renseignée autour de moi, et il s'est avéré que la personne la mieux à même de te conseiller sur ce genre de chose est la Gotton, qui tient commerce dans une petite rue tranquille de Saintes, là où certains messieurs passent en sortant légèrement faits des tavernes proches...quand leurs entreprises de séduction auprès des dames ont piteusement tourné au fiasco, enfin pour tout dire, elle tient une maison accueillante, bien que close..

Elle a été un peu étonnée de me voir, et il m'a fallu un moment pour la persuader que non, je ne souhaitais pas faire partie de "ses pouliches " comme elle dit et que c'était bien dommage s'il lui manquait justement une rousse...que la rousse ce ne serait pas moi...
Donc, après quelques pintes de bière, elle a bien voulu me dire que d'après elle il pouvait y avoir deux raisons à ton état:primo:tu aurais abusé de la chose , et ton instrument te ferait savoir que faut pas pousser, il a aussi besoin de repos de temps en temps..Ou alors deuxième possibilité tu as chopé une sale maladie , et là d'après elle ya qu'un remède:je te le donne tel que:faire tremper l'objet de tes préoccupations dans une décoction tiède de thym , cousoude officinale, ambre gris, ail pilé , testicule de taureau cru haché, en parts égales dans de l'eau .D'après elle c'est radical.

J'espère que cette prescription te sera utile; je dois te dire que je n'exerce pas la médecine hormis en temps de guerre, alors je ne peux juger de son efficacité...
Ys va bien quant à lui, et on va partir quelques temps en voyage:peut être nous croiserons nous qui sait, au fond de quelque taverne..
En attendant, je te fais un bisou affectueux. Prends soin de toi...
Ali.
Kyrxwz
L’soir
J’étais dans mon coin, sagement en train d’papoter avec le Cià…faut dire qu’il m’laissait vivre alors parfois il était normal que j’lui pose des questions ou que j’le fasse rire mimant telle ou telle mésaventures... L’ptiot était fatigué, crapahuter dans la neige, construire des Alan de neige avait eu raison d’lui, et il s’endormit l’nez tout rouge contre moi entre les pans de couverture… je me saisis d’mon matériel d’écriture que j' avais préparé et rapprochais la lanterne. Dans la nuit silencieuse je réfléchis à ma réponse...
Je prit ma plume et du mieux que je pus, tout en tirant la langue sous la concentration, je formais de jolies lettres.

Citation:

Keena
J’sais pas quoi te dire concernant ton histoire de petites annonces. A croire que la Bert m’a dégoutée à c’niveau la...et que toi aussi finalement tu m’as donné une bonne leçon.

J’m’explique même si cela n’en vaut surement pas la peine.
La Bert j’vais pas y revenir. Pis j’avoue que p’t’etre j’aurais moins été accroc de plume cela aurait pu m’faire rire et m’montré le côté caucasse de l’affaire...j’ai été pris au revers d’mon jeu. Bref donc j’me suis dit la règle 1 est de chercher à caser quand on est célibataire ou qu’on n’tient pas à l’homme qui nous accompagne. Donc déjà pour chercher à te caser toi, j’pense que j’aurais mis l’temps vu que j’ai pas l’intention d’filer sans ma plume. Etrange comme il a pu m’ravir en si peu d’temps…Et pas qu’au niveau du corps…j’te rassure mais je ne t’écris pas pour faire l’apologie de mon homme

La seconde règle et j’pense celle qui m’a guérit à tout jamais d’ça, m’fut donné par toi. Même si j’espérais que tu craques sur l’roux et vice versa, te voir souffrir ainsi d’puis quatre mois m’ronge le sang. J’t’avoue que j’pensais que vous auriez une amourette plus ou moins longue. Que son humour te plairait et sa bouille de roux aussi. Mais comment qu’j’aurais pu prévoir que tu sois aussi entichée de lui…et qu’lui, ce grrggr te délaisserais autant et tirerais bien vite un trait sur ce qui aurait pu être possible. Bref…j’pourrais j’l’effacerais de ton cœur et d’ta mémoire mais j’ai po c’pouvoir. Alors ouep ; j’te chercherais pas un autre car tu peux pas aimer quelqu’un tant que cet imbécile compte autant pour toi et que j’veux pu te voir aussi malheureuse que maintenant.
Alors même que j’te présenterais l’futur homme de ta vie que tu s’rais incapable de t’en apercevoir

Alors j’applaudis leurs efforts mais j’le savais vain. Pis que te dire à part que j’ai envie d’en étrangler un de mes mains, de le faire rôtir au feu de bois ou de le saucissonner nue et l’étaler de confiture au sol sur la neige
Bref te dire cela ne changera pas la réalité. J’vais aussi en profiter pour te parler d’cette p'tite retraite que tu comptes faire loin d’nous et dont tu m’as touché un mot…tout en laissant cela hypothétique... J’peux comprendre que nous voir plume et moi, je n’t’aide pas à tirer un trait. Mais j’peux pas m’empêcher d’pas aimer et d’m’inquiéter…j’espère que tu oseras nous appeler au besoin et sache que j’reste dispo pour te lire. Mais plus que tout j’espère que tu continueras l’aventure avec nous.
J’sais qu’on se le dit trop peu et que souvent il est trop tard pour l’dire alors j’t’aime Keena

Ton amie

Kyr



Je reposais ma plume et restais un moment immobile laissant les souvenirs revenir dans ma tête...l’départ de Keena me turlupinait vraiment. Elle annonçait la fin de la troupe. Une page s’tournait… Je fermais les yeux, en caressant l’front du Cià…Tout en ayant l’oreille au aguet…la nuit allait être longue.

Pis étrange comme les idées se chevauchent parfois sans qu’on y prenne garde et c’est ainsi que je me surpris à r’penser au souci d’plume.
Je n'm’était aperçue de rien, faut dire qu’il était un amant merveilleux pour qui l’plaisir de l’autre dominait. Il n’était pas du style à se servir sans être sur que l’autre y trouve aussi son compte. Et c’est sans doute à cause de cela que sa douleur m' étais passée inaperçue. Quand, la tête lovée dans ses bras il m' en parla, je crus à une blague, étrange certes …Mais rapidement je lus dans ses yeux l’inquiétude même si il essayait d’banaliser la chose. Des milliers aiguilles c’là avait dut être hypra douloureux…Et même si cela s’était calmé, que lui réservait la suite ? Je murmura ses inquiétudes


P’etre il va mourut ? Était-ce ca la ptiote mort ? Nameho…Et si il m’refilait truc ?


Pis, il m’avait parlé de la lettre d’son amie mais étrangement ca m’rassurait vraiment pas du tout la. Et j’voyais l’pire arriver…rhallalalalala c’était p’etre ca mourir d’amour…
Pis l’autre elle els prenait pour qui ? Sûr qu’elle s’était moquée de lui avec sa recette de sorcière…elle s’était imprimée dans sa tête…


Citation:
faire tremper l'objet de tes préoccupations dans une décoction tiède de thym , cousoude officinale, ambre gris, ail pilé , testicule de taureau cru haché, en parts égales dans de l'eau .


Beurk rien que cela était fait pour crever… sûr que j' allais l’sauver autrement mon amour, j'allais y veiller …Je réfléchis, l’effort ou l’froid m' f’sant grelotter quand soudain l’éclair d’intelligence, la connexion entre deux de mes neurones s’établie. La solution était toute proche...
Ne disait-on pas que si on avait une piqure de guêpe, s’faire écrabouiller l’pied par exemple rendait celle-ci indolore ?
Par conséquent il suffisait d’lui proposer une méthode douloureuse qu’il pourrait choisir qui éloignerait ce ressenti de la douleur.

Pis si il ne voulait pas ben p’etre que les cataplasmes d’ortie suffiraient. Une de ses vieilles nourrices passait son temps à s’en faire…même que je lui en avais préparées… (j' avait juste oublié l’pourquoi de ce cataplasme antirhumatismal…)bref je pris un vélin et pour n’pas oublier et je notais la recette selon mes souvenirs



Citation:
Cataplasme d'ortie : broyer finement les feuilles fraîches et déposer en forme d'emplâtre sur la partie douloureuse. Recouvrir d'un linge propre et garder le + longtemps possible (1 journée + 1 nuit par exemple). Jeter le cataplasme et renouveler-le.


Il était temps d’aller dire la bonne nouvelle à Plume, Sur qu’il allait être heureux et soulagé. Je portais l’ptiot dans la chariote et toute guillerette quittais mon emplacement pour partir à la recherche de mon brun. Apres tout la nuit était calme et je doutait de voir apparaitre des voyageurs…Pis une bonne nouvelle comme ça, valait bien l’sacrifice de quelques prises.

La neige crissait sous mes pas et j’m’enfonçais, mon bouclier commençait à peser et j’décidais de l’abandonner contre un arbre…j’le récupèrerais au retour...J’savais plus trop ou était posté plume et j’voulais l’prendre par surprise…l’voir sourire en m’reconnaissant et v’nir me bisouiller d’partout m’rechauffant en trente seconde comme par magie...
J’soufflais sur mes mains pour les réchauffer quand j’butais contre une racine…Merdoum on était attaquééééééééééééé

Ppllllu
Slaptch j’ m’écroulais à terre , la neige avait amortit ma chute mais m’gelait et m’empêchait de me mouvoir avec charme et élégance…Pis même po le temps d’essayer qu’le truc coupant s’mit sous ma jugulaire…j’étais faite comme un rat…l’arroseur arrosé. La brigandine brigandé…un grand cri aigu


La bourse ou la vie !!! et qu’ça saute !!! J’ai pô la nuitée bonhomme !!

PPPPPPPPPPPPPPPPLLLLLLLLLLLLluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuumeeeeeeeeeeeeee
[Quand soudainement presque simultanément mon cri finit en horreur Un nuage avait dû cacher la lune car soudainement j’reconnus les traits de ce malfrat…l’visage d’ange, c’lui qui m’embrassait et m’comtait mont et merveille

EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE J’VAIS TE TUERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Pis malgré la lame, il avait dû l’éloigner m’entendant hurler, j’bondis sur mes pieds et j’me mis à lui sauter sur son dos et à l’taper de mes p’tits poings...

Namehooo c’est moi !! Même que tu dis qu’tu m’reconnaitrais les yeux fermés…tu veux hériter ou quoi ?????

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Turpinuce
Ben vi, ça d’vait sans doute arriver vous m’direz, mais bon, j’pensais pô aussi vite. ‘fin elle a beau ‘voir des p’tits poings on les sent bien quand même hein et j’ai du la foutre l’cul dans la neige pour qu’elle s’calme. Pis ‘suite j’me suis j’té sur elle, la découvrant à moitié nue sous sa cape, j’ai cherché partout la r’tournant même pour être sur d’pô lui avoir fait d’mal.

T’as rien ??? dis t’as rien ???
Kyr !!! Bon sang qu’est c’tu foutais là !!!


J’la touchais, palpais d’partout afin d’voir si rien n’manquait. Bras, jambes, ventre, seins, fesses, tête, cou. Tout était là et entier. Bon, un coup dans la jambe et un croche pied, ça n’a jamais tué personne mais sait on jamais. Il se releva et lui prit la main afin de l’aider à se mettre debout.
Main sous le bras, il l’emmena à la taverne. Elle était furieuse, j’la comprenais mais en même temps faut pô faire son chat quand on fait d’la cueillette, défection, quoi, c’est vrai nan ?
On a trouvé son bouclier et approchant d’la porte j’y ai fichu un coup d’chausse pour qu’elle s’ouvre et nous laisse passer. Tudieu, qu’il f’sait bon la d’dans. J’venais d’passer une partie d’la nuit à attendre l’pequenot et j’avais bien les bouts g’lés. Du coup ben on a décidé d’rentrer plus tôt sur Saumur.
Faut bien avouer qu’les émotions des derniers jours nous avaient s’coué. L’souci du mat, j’la prends pour un passant qui passe, j’manque d’la trucider.
C’te peur quand même. Dans la taverne j’en tremblais presque d’ailleurs. Même qu’elle avait peur d’moi sur l’coup. J’savais plus trop comment faire.


Ecoute… t’vas t’détendre, mets toi près du feu, j’vais chercher l’baume d’Alida et j’vais t’faire un bon massage là ou t’as mal…. D’ac ?... mais… Amour… m’repousse pô hein… j’t’ai pô sentie, ni entendu arriver ‘vec c’froid et c’te lune qui n’arrête pô d’se cacher…

Là, c’était l’bouquet. Une chance qu’j’ai t’jours ça sur moi. Kyr avait fermé les yeux et j’ai réparé ma bêtise. ‘fin , y faudrait queques jours pour que ça n’se voit plus, hein, mais au moins l’froid et ma potion allait la r’mettre sur pied très vite.. sans oublier mes caresses… Bon ouai, d’ce côté-là elle s’faisait plus d’soucis que moi. Bientôt tout l’Royaume allait être au courant et on m’reconnaitrait comme c’lui qu’a un souci d’baguette magique. Pfff, j’vous jure… y a des trucs qui faut qu’on garde pour nous hein des fois.

[Retour à Saumur]

Saumur d’nouveau. Keena était là, les gus qu’on allait embarquer dans la charriote pareil. Apparemment Keena s’faisait la belle d’son côté c’qui attristait ma Brune. Mais bon, à part trouver une poule ‘vec des dents… elle s’rait pô v’nue ‘vec nous dans l’Ouest. Pourtant j’y ai mis du mien, même qu’j’en avais trouvé une d’poule ‘vec des dents. Ayelen qu’elle s’appelait même. Mais c’te bourrique n’a pô joué l’jeu et Keena voulu voir une vraie poule ‘vec des plumes au derche.
Pis Keena avait donné une autre recette à Kyr, causé au roux, qui en avait causé à d’autres gars. La totale !!!
C’te honte qu’j’allais m’payer. Pis j’voulais quand même r’mercier Alida d’son aide. Comme quoi, j’aurais du suivre c’te voie là, finale’ment plutôt qu’une autre dans laquelle j’fous rien.


Citation:
Ali,

J’ai bien r’çu ta réponse. Kyr semble septique sur la r’cette. Pis l’temps d’trouver une sorcière pour ‘voir tous les ingrédients, pô sur qu’’jsois pô six pieds sous terre. Pis j’réfléchis à tout comment c’est arrivé.
J’me dis qu’c’est pô une maladie. J’ai rien comme effets. J’veux dire qu’j’en vois qui dégoulinent d’partout, qui bavent, éructent tout c’qu’ils ont dans l’corps. Des qu’on saigne, ou qui ont la tremblote. Ben j’ai rien d’tout ça.
Juste ce r’ssenti qu’j’ai eu en elle… dur de décrire ça… j’aurais voulu en causer ‘vec toi d’vive voix mais bon, on doit filer dans l’Ouest un bout d’temps ‘vant d’repasser par Saumur.
J’vais tester d’autres trucs qu’on m’a conseillé et si jamais j’trouvais tous d’ta décoction ben tu m’la f’rais.

Fais-moi savoir s’il t’vient une idée ou si t’sais dans quel coin t’vas aller en ballade, histoire qu’on tente d’se voir tout d’même.

Pis faut qu'je te dise qu'j'ai failli faire d'mal à Kyr... j'l'ai prise pour une brigande qui m'voulait du mal et j'lui ai filé une raclée l'autre nuit... j'te jure, la peur d'ma vie d'l'avoir frappée. J'me dis qu'j'aurais pu la tuer et m'retrouver seul... j'en ai 'core la chair d'poule là rien qu'd'y penser.

Allez, j’t’embrasse et fais un câlin à ton homme.
Prenez soin d’vous surtout

Turpi
Kyrxwz
La fameuse nuit

J’vais l’tuer, j’vais l’tuer, j’vais l’tuer…
Voilà ce que je pensais à ce moment-là. Il ne m’avait pas reconnu dans l’ noir, lui qui me dit que même les yeux bandés entre toutes il me reconnaitrait... Pis y a pas si longtemps il avait mal prit que j’sois pas sûr de l’avoir croisé sur une échelle une nuit…
Pis au-delà de cela, j’avais les fesses qui m’picotaient et pas de la plus agréable des manières. Inutile de vous dire que pour la première fois ses palpations m’firent ni chaud ni froid. Faut dire qu’il m’palpait un peu comme il d’vait faire avant d’découper la bidoche quand il était boucher.


Ecoute… t’vas t’détendre, mets toi près du feu, j’vais chercher l’baume d’Alida et j’vais t’faire un bon massage là ou t’as mal…. D’ac ?... mais… Amour… m’repousse pô hein… j’t’ai pô sentie, ni entendu arriver ‘vec c’froid et c’te lune qui n’arrête pô d’se cacher…

Grgrgr, tu crois t’en tirer avec quelques caresses ? J’te préviens que moi j’peux plus bouger donc l’baume d’Alida pas sûr qu’il suffise…Pis…grgrgr...mince tu m’as po reconnu…

Sûr que j’allais lui faire payer la chose même si j’avais pas eu tellement mal. J’avais déjà gagné un massage mais pourquoi po me faire chouchouter quelques jours d’plus ? Apres tout il fallait que cela lui servent de leçon...

Plume ? J’ai tellement mal que j’crois que j’peux pas arriver à la chariote…On va rentrer à Saumur mais j’te laisse guider hein…pour une fois j’vais rester allongée après l’massage…Pis comment que je vais faire demain ? J’vais po pouvoir travailler moi !! Limite resté sur le siège rembourré de la taverne... Puce j’compte sur toi pour pas m’laisser l’ventre vide... j’ai tellement mal….

Saumur

Retrouvaille avec Keena et Ryan…
J’étais assise l’popotin en parfait état et j’racontais mes mésaventure à Keena. Inutile de dire que cela la fit rire. Elle s’moqua gentiment d’plume et les retrouvailles furent joyeuses.
L’nouveau projet fut énoncé. Celui d’escorté Jihelge en Bretagne. Parait qu’il était grincheux, revendicateur, pénible et qu’il draguait comme un pied d’après Keena. J’reconnais que l’premier contact fut corsé.


J’suis la chef, tu m’obéis et j’donne les ordres. Si tu conteste j’te laisse.

C’était pas dit dans l’contrat cela…J’ai payé moi pour que tu sois à mon service

QUOI A QUI ?

Kyr j’sais que tu vas t’débrouiller très bien…moi j’file ce soir par contre d’mon côté…j’sais qu’on s’retrouvera...


Tète cadavérique, poult qui s’accélère, l’regard froncé...
Que ? Tu viens po ? Mais qu’est-ce que tu vas faire ??? Pis ou que tu vas ??? Pis la troupe ? Keena j’ai besoin d’toi moi !!

Et là...j’ compris et elle confirma l’pourquoi d’la chose…L’roux !! Il s’était po déclaré et ma copine en souffrait. Elle désirait s’isoler et panser ses blessures comme un animal sauvage. Elle m’rejetait et refusait mon aide...j’me sentais mal...j’savais pas comment l’aider…J’comprenais que m’voir en plus avec Plume, n’faisait qu’empierer les choses…J’savais qu’elle en était dingue du rouquin et qu’depuis qu’elle l’avait rencontré elle n’pensait qu’à lui…Elle essaya d’le faire reagir de mille manière, lettre, message en halle, heure et pensée et meme gueter l’emploi dans son champs esperant l’voir passer…
Mais lui n’se sentait pas d’recommencer une histoire. Il voulait s’laisser aller et n’pas avoir à penser aux autres, j’crois. Alors il ignorait tout simplement les signes.
J’flippais grave, ma Keena allait po faire une bêtise au moins. Elle était j’espère po suicidaire…

Kyr t’sais que c’est l’histoire d’une semaine, pis après on s’retrouve…Pis au pire j’file sur sancerre et j’sais qu’on s’retrouvera la bas !

Keena, j’veux po d’promesse...j’sais que la vie parfois nous joue des tours, j’sais quand tu pars mais pas quand on s’retrouve… Te laisser pour un bonheur, j’pouvais. Mais là tout à un gout d’inachevé

Plume essaya de la convaincre. Pour moi... Elle lui dit qu’elle viendrait à une condition. Voir une poule, plumée avec des dents…J’étais prête-moi à m’déguiser mais ça marchait po…elle partait et j’devais l’accepter… La troupe n’était plus qu’un souvenir nous repartons…chacun de notre côté… L’cœur gros chacun traça son chemin

_________________
Turpinuce
[Escorte, Escorte !!! En Chariote !!]

Et nous voilà r’parti. Ben faut croire qu’on aime ça la route. S’trimballer sur des ch’mins pô t’jours bien délimités, ‘vec d’la neige jusqu’aux essieux parfois. J’vous dis pô. Faut en vouloir. Ou faut aimer. Et pô seul’ment la marche, hein si voyez c’que j’veux dire…
Ben ouai, j’l’aime et j’la suivrais jusqu’au bout du monde. Dans l’Nord z’ont un nom pour là ou l’océan disparait dans les Limbes. Ben moi, j’irais bien là bas si elle m’d’mandait.

Donc v’là, on a un gus à m’ner à Fougère, un drôle parait même. Un protestataire qu’elle disait même Kyr. Perso… jamais rencontré et c’est pô plus mal j‘vous dirai. La carriole nous bringu’balait allégrement. Pis c’te nuit là, pô comme les autres fois, ben j’suis sorti faire un pissou. Faut bien changer l’eau du poisson quand on a bien bu ‘vant d’prendre la route. Moi , j’fais ça, comme ça quand Kyr prend son tour ben j’m’écroule comme une masse. Masi là, un coup pô comme les autres donc, ben m’voilà réveillé et j’descends par derrière en ayant averti ma Belle ‘vant tout d’même. Faudrait pô qu’elle pense qu’je file en douce tout d’même.
Elle avait arrêté la chariote et l’cheval soufflait des nuages d’vapeur par ses naseaux.


Pfiouu, hop là… Ahhhahaaa !!! Tin… ça soulage…
‘Ci Kyr !!! J’tenais plus là !!Pour un peu j’aurais pisser dans la gourde d’ton gars !!!
Ouaaa…


J’regardais l’trou qu’je faisais dans la mince couche d’neige quand tout à coup, surgi d’nulle part, un étendard !!!

Kyr !! Fais gaffe !! on est attaqué !!!

Même pô eu l’temps d’rengainer mon flutiau qu’l’armée dévalait sur nous. ‘fin l’armée… Huhuhu !!! Elle en avait qu’le nom hein !! mais quand même… Faut pas s’y fier des fois. Bref, j’avais eu m’temps d’me foutre l’nez dans la neige et laissé passer l’gros d’la troupe. Un homme apparemment. J’me suis r’tourné sur l’dos relaçant mes braie. J’quittais pô des yeux l’étendard qui filait droit sur Kyr qui était descendue à terre lorsqu’j’ai crié.
J’la r’vois. D’bout. L’épée dans les mains qui se balançait lent’ment. Elle l’regard fixé sur sa cible. Elle l’va d’un coup les bras et fit faire une descente rapide à sa lame. Un cri. Puis plus rien. Ni une ni deux, on a tous giclés dans une direction différente. C’était l’plan.


On est attaqué, on s’sépare. On s’retrouve plus tard quand c’est r’devenu calme.

Dixit l’chef, Kyr. C’est c’qu’on a fait. Elle avait frappé et quand j’ai eu la certitude qu’elle avait filé, ben j’ai fait d’même. Par contre… j’sais pô c’qu’est d’venu l’gus qu’on convoyait. Il c’est passé un temps. J’me suis planqué dans un bosquet. Il f’sait froid tu dieu ! La prochaine fois, j’sors pisser ‘vec ma couverture moi.
Quand j’suis sorti d’mon coin et qu’j’ai r’joins la troupe ben j’suis tombé sur une taverne et d’vinez son nom… Ky un jour, Kyr t’jour…. La miss avait trouvé une nouvelle masure à r’taper…
Kyrxwz
Je râle je râle et j’râle encore... Nameho c’est que ça devient une habitude. On dit que c’est les filles les pisseuses alors quand Keena et Bert bougeait avec moi avant l’départ j’leur disais de soulager leur vessie…pis l’pot d’chambre avait bonne place dans la chariote. Mais d’puis qu’on est que trois, j’ai dû faire du vide ou alors on s’rait pas allé vite et j’l’ai laissé à Saumur. L’jour du départ de Saumur en riant j’l’avais dit encore...

Avant d’partir on s’vide la vessie et hop hop qu’ça saute…pour en avoir profité c’est l’moment idéal pour piquer les bourses…
Et la ben les deux hommes avaient ri. Ils avaient trouvé l’jeu de mot gras qu’j’avais même pas voulu faire. Et tout en pestant j’avais rajouté...


Ok ok puisque c’est comme ça j’préviens plus mais vous savez c’que vous avez à faire….

Et j’m’étais mit en route pendant que les gus étaient encore s’coué par l’fou rire... Ben inutile de dire qu’j’avais rien précisé en partant d’Laval. Et qu’encore une fois mon autorité avait été bafoué…Encore une fois car j’ai l’impression que si j’radote po la bêtise est la…ben Plume m’faisait un caillou pendant que j’essayais d’mon regard perçant d’diriger la chariote quand il m’dit vouloir s’soulager…

Crispation sur les rennes, œil furibond mais d’un baiser il m’calma et m’dit qu’il s’rait prudent et comme Plume sait y faire ben j’me suis arrêtée et j’l’ai attendu... Pourquoi il partit loin ? J’sais po lubie du moment où il voulait po qu’l’Jihelge voit son escargot.
J’croquais un morceau d’carotte de mon côté pour faire passer l’temps quand j’vis un étendard s’balancer dans la nuit… Pas d’inquiétude à avoir, j’suis en règle


Pfiouu, hop là… Ahhhahaaa !!! Tin… ça soulage…
‘Ci Kyr !!! J’tenais plus là !!Pour un peu j’aurais pisser dans la gourde d’ton gars !!!
Ouaaa…


J’te jure que la prochaine fois tu fais dans l’pot à lait et qu’on l’change en arrivant dans une quelconque ferme !! J’supporte po d’m’arrêter dans la campagne si c’est pas pour faire notre pause weekend end. Pis au pire on l’fra boire à ceux qu’on supporte po

Kyr !! Fais gaffe !! On est attaqué !!!

L’étendard commençait à s’rapprocher dangereusement, ON descendit tous de la chariote et en guise d’armée j’vis un seul gars perdu seul avec dans une main l’fanion et d’l’autre l’épée…
Surprise de surprise il s’dirigea vers l’Jihelge et d’un coup d’point l’assomma…j’pestais comprenant qu’il voulait faire du zèle l’gus, alors j’brandit ma lame et quand il s’dirigea vers moi, j’la brandis fermement tout en criant…


Chacun dans une direction et j’siffle pour els retrouvaille

Et j’sentis la lame d’v’nir dure dans ma main…elle l’avait touché et il s’écroula à mes pieds... J’le regardais et j’vis que la blessure était peu profonde. J’l’assis contre les roues de la chariote pis j’me mis à siffler et personne n’vint…grgggr vive l’autorité…j’suis l’chef quand même…Pis l’Jihelge avait dû avoir qu’un p’tit coup au casque car il était r’parti par là ou on était v’nu en courant et ma plume était introuvable...

Stop campement, nuit froide, gelée même…Ben pas l’choix, encore moi qui bosse et j’avisais une vieille bâtisse un peu plus loin et rentrait…j’fis un feu avec les souches qui étaient d’vant l’âtre et j’ramenais des victuailles et l’p’tiot endormit...L’sommeil lourd il avait rien entendu L’insouciance de la jeunesse…J’me descendis une chopine et j’me mis à ecrire à la Prévost d’Bretagne

Citation:


Bonjour,
J’prends la plume ce jour pour vous faire part de mon mécontentement. Vendredi j'vous écris vous demandant un lp pour
Jihelge
Turpinuce
Et moi-même kyrxwz

Et aucune réponse de votre part...ma p’tite tête d'ex blonde s'est dit que "qui ne dit mot consent" et comme précisé dans mon courrier précèdent nous venions à fougère.
Mais cette nuit alors que la chariote roulait doucement:

06-02-2012 04:06 : Vous avez frappé Redones. Vous l'avez légèrement blessé.

06-02-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


J'vous assure que ce n'était pas mon intention mais ils ont chargé en nous voyant... J'suis sr l'nœud donc entre fougère et Laval et j'vais laisser
Jihelge finir sa route
Pour ma part et celle d Turpinuce nous faisons demi-tour et j'vous écris pour m'assurer que personne ne chargera contre nous cette nuit

En attente d'une réponse rapide et patati et patata

Kyr

Citation:
Demat,

Je ne comprends absolument pas ce qui s'est passé. Je vous ai envoyé un courrier avec un LP pour vous et vos compagnons, en vous demandant toutefois de dire à jihelge de m'écrire pour me demander un LP permanent avec installation ultérieure.

Vous et vos compagnons êtes inscrits sur la liste officielle des LP.

Je suis navrée de ce qui s'est passé, mais il s'agit sûrement d'une erreur de l'armée, qui devait être chargée de débusquer les membres de memento mori.

Je vous présente toutes mes excuses au nom de Breizh, mais je ne suis pas responsable de ce qui s'est passé.

Cordialement,

Anne-Solenn Wolback Demat,


Grrr elle comprenait po et moi donc…Ben inutile d’lui répondre et d’toute manière l’volatile était en train d’rôtir à la braise…Mais un volatile pour trois fut léger et j’partis à la recherche d’autre…L’message s’rait sans doute pas pour moi, j'suis po célèbre à c’point la mais en interceptait un ou deux fusait parti du risque. Nul ne disait que tous les pigeons arrivaient à destination
L’nez en l’air la fronde à la main, j’regardais l’ciel quand deux piafs m’tombèrent d’sus !!! Deux l’un après l’autre…D’surprise j’les assommais et m’mit à lire


Citation:
Expéditeur : Le tribunal du Comté
Titre : Avis de plainte déposée à vot


Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.

Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.



Hey une plainte maintenant ? Pour quoi donc, deuxième fois que j’mettais les pieds en Bretagne et j’avais rien fait d’mal moi…j’avais attaqué un gus qui chargeait…pis ouvert une taverne mais j’savais po qu’on avait po l’droit d’picoler sur la route !! D’puis quand Nameho...

J’allais m’précipiter vers Plume pour lui d’mander l’pourquoi du comment d’ce courrier quand j’me souviens du deuxième piou piou...



Citation:
Bonsoir,

Votre mésaventure nocturne est bien une erreur. Cependant une personne trop zélée, ayant assisté à la scène, a cru que vous étiez les attaquants et vous a dénoncés à la justice. Un procès a été lancé sans que je sois au courant. Je viens de m'en apercevoir et ai fait les réclamations nécessaires auprès du procureur.

Une fois le procès lancé, il est évidemment impossible de le supprimer, mais ne vous inquiétez pas, le procureur m'a assuré qu'il y aurait un non lieu. Donc inutile de vous inquiéter.

Encore une fois je suis désolée de ce qui vous est arrivé et vous présente les excuses de la Bretagne.

Cordialement,

Anne-Solenn Wolback, prévôt



Grrr y a vraiment d'quoi râler...décidément c'duchéenchainait les erreurs et encore une fois j'en subissait les consequences

Plume on attend pas l'Jihelge, on fonce à Fouugère, j'vais aller temoigner moi de leur betises recurrentes!!! vite on r'file!!
Quoi?? on n'a pas fini l'tonneau, ni baptisé l'comptoir de la taverne?? Rhooo on y r'passera bien un jour ou l'autre!! PIPI et on file!!!

_________________
Kyrxwz
Décision prise visite de fougère...
J’avais envie de calme, de sérénité et d’profiter pleinement de mon homme… Quoi de mieux en ce cas d’une ville et de son confort… C’était en oubliant que les bretons sont des êtres à part. En effet…première démarche la sénéchaussée et mon ptit témoignage pour expliquer que j’y étais pour rien moi, si l’planton de l’armée avait pas aimé mon p’tit coup de lame
Bref, j’me rendis donc à la sénéchaussée, lieu que j’préférais éviter mais pour une fois que j’étais accusée injustement ben j’allais pas manquer de leur faire savoir. L’bâtiment était grand immense, mais j’sais po pourquoi mais les salles d’audience sont toujours au premier étage...p’t’etre pour éviter de les accusés n’passe à travers la fenêtre… Donc machinalement j’empruntais l’escalier et j’pris place dans la salle nommé
Citation:
Procès de Turpinuce
Procès de kyrxwz
Procès de galette
Procès de far
Procès de chouchen


Lorsque mon tour arriva j’écoutais avec attention l’acte d’accusation…j’vous dis po que j’appréciais pas les dires de la bonne femme et son attitude quelque peu…rigide et haineuse




Citation:
Messieurs, Mesdames,
Madame le Juge,

Je me présente devant vous en ce jour, du 06 février1460 afin de lancer un procès contre
Kyrxwz .

Cette personne ayant attaqué un groupe dans la nuit du 06 février 1460

Je demande que justice soit rendue !


La jeune femme posa son regard froid sur l'accusé et ajouta :

Vous avez droit à un avocat.


Même pas elle s’était présentée…moi j’dis qu’il manquait de savoir vivre ici…bon je n’allais pas en rajouter et j’décidais d’faire l’plus concis possible pour profiter d’mon homme.
Je me levais regardant autour de moi et saluant tour à tour l’juge, les greffiers et la défense. Pour l’occasion j’avais décidé de la jouer grande dame et avait troqué mes habits d’voyage pour ceux plus chic de soirées mondaines ou j’allais jamais faut bien l’reconnaitre. Mais comme toute femme j’aimais parfois m’trouver à mon avantage...


B’jour à tous, j’ai reçu alors que j’travaillais durement à remettre une taverne en état sur un nœud un piou piou m’invitant à rester dans votre duché pour m’rendre en ce lieu. Pis comme j’suis pas l’genre à refuser une invitation m’ voilà d’vant vous.

Alors imaginez ma surprise à l’annonce d’une telle ineptie dans la bouche de la dame Pis j’espère qu'elle aura l’obligeance de m’regarder un peu mieux car nul n’est jugé coupable avant l’procès.

J’reviens donc à cette fameuse nuit en évitant de m’étendre sur les détails inutiles. J’étais en compagnie d’mon homme, que j’nomme plume mais qui civilement s’prénomme Turpinuce. Et un autre gus que j’amenais en cette ville, Jihelge. Comme j’ai l’habitude d’préparer mes voyages j’avais l’nom de la prévôté et j’lui avais envoyé un pigeon lui d’mander la permission d’venir user les chemins. Alors quand Plume m’demanda d’faire la pause « soulagement de la vessie » en pleine nature, j’ai pas pu lui r’fuser même si j’sais que la chose peut être dangereuse. Les méchants brigands attendant souvent cela avec impatience. La chariote s’arrêta donc au bord du ch’min, et il descendit d’un pas alerte vue l’heure tardive. Pis il disparut de ma vue et j’finis par sursauter en l’entendant hurler...
Kyr !! Fais gaffe !! On est attaqué !!!

Ni une ni deux j’réveillais Jihelge et j’bondis hors de la chariote épée à la main prête à en découdre. Imaginez ma surprise quand derrière l’fou qui hurlait : « A l’attaaaaaaaaaaaaque » j’vis personne ; Alors dans ma p’tite tête j '’me suis dit v’là un brigand malin qui a piqué l’étendard à un chef d’armé. Ben j’vais aider à nettoyer la route et j’vais lui donner la raclée de sa vie
L’pauvre Jihelge était pas rassurée et l’agresseur a dut s’en rendre compte car il a chargé d’suite sur lui ! L’assommant et brisant en même temps son épée. Il a dû s’dire que la gueuse que je suis n’savait pas s’battre, ben détrompez-vous, d’un agile coup d’épée j’ai visé la partie qui f’sait de lui un homme. J’sais pas ce qu’il en ait à l’heure actuelle mais il s’retrouva vite à taire. Pour preuve v’là une esquisse que j’ai fait rapidement


Citation:
06-02-2012 04:06 : Vous avez frappé Redones. Vous l'avez légèrement blessé.
06-02-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre une armée
.

Ben là chacun de mes comparses prit une direction différente pour s’protéger avant de revenir à leur point de départ’Enfin l’Jihelge est jamais r’viendu lui !! Mais j’en causerais après
En attendant pour pas mourir d’froid ben j’ai r’mis en service une ancienne taverne désaffectée, ou j’ai allumé un feu et ou j’ai écrit à votre prévôt ceci...


je sortis une feuille de ma veste, l’brouillon utilisé pour rédiger ma missive.[/color]

Citation:
[color=indigo]Bonjour,
J’prends la plume ce jour pour vous faire part de mon mécontentement. Vendredi j'vous écris vous demandant un lp pour
Jihelge
Turpinuce
Et moi-même kyrxwz

Et aucune réponse de votre part...ma p’tite tête d'ex blonde s'est dit que qui ne dit mot consent ; et comme précisé dans mon courrier précèdent nous venions à fougère.
Mais cette nuit alors que la chariote roulait doucement:

06-02-2012 04:06 : Vous avez frappé Redones. Vous l'avez légèrement blessé.

06-02-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


J'vous assure que ce n'était pas mon intention mais ils ont chargé en nous voyant... J'suis sr l'’nœud donc entre fougère et Laval et j'vais laisser
Jihelge finir sa route
Pour ma part et celle d Turpinuce nous faisons demi-tour et j'vous écris pour m'assurer que personne ne chargera contre nous cette nuit

En attente d'une réponse rapide et patati et patata

Kyr/SPAN>



Ben rapidement elle m’répondit qu’à son plus grand regret, elle n’comprenait rien à la chose puis qu’elle avait prévenu qui de droit d’mon passage en ces lieu. J’vous déposerais sa missive sur l’bureau pour n’point mettre l’flou dans mon p’tit témoignage.
Bref elle disait clairement que cet incident était dû à une erreur de l’armée et s’excusait de cela. Pour une fois n’ayant point de nouvelle de Jihelge et n’ayant pas eu vent d’un corps dépiécé par un quelconque animal sauvage, j’acceptais els excuses et j’pensais en avoir fini avec ce mauvais souvenir
Ben nan que nan que nan que nan !!!


Regard vers les habitués du lieu qui semblaient déjà las de l’entendre !!

Deux pigeons coup sur coup !!
L’premier m’convoquant en c’lieu et l’second m’faisant part du zèle d’’un sergent ; zèle que j’avais eu le temps de remarquait et qui m’fit presque sortir les yeux de leur orbite. J’vous assure que si l’gus de l’armée avait été présent en c’lieu il aurait payé encore plus son erreur. Mais heureusement pour tous, il avait pris les jambes à son cou et avait filé.

Bref et là j’apprends qu’il y a eu des témoins de la scène dont ce sergent et qu’au lieu de nous porter assistance, ben il est rentré au château, écrire des balivernes et m’colle un procès sur l’dos !!!

Alors pour faire court !!!
1 nous avons pris du retard sur notre planning
2 Jihelge à une blessure importante et à 10 jours de lit
3 Son épée est cassée
4 J’ai utilisé 100 Ecus pour ouvrir une taverne afin que mon homme et moi ne mourions pas de froid
5 On m’accuse injustement d’chose qui m’amené jusqu’à vous ce jour


Pour tout ceci j’vous propose d’entendre votre Prévost qui saura je pense confirmer mes dires.

Alors pour m’aider à digérer la chose !!
Je demande à être relaxé, à avoir des excuses de ce sergent qui sait si bien écrire. Et une épée en compensation pour Jihelge. Et mon extrême bonté vous fait grâce du reste notamment la taverne.


A c’ moment je regardais un pigeon voleter et s’déposer devant moi, je n’pus m’empêcher d’faire ma curieuse et j’ déplie l’parchemin Un éclair de rage passe devant mes pupilles. Pis d’une grosse voix :

Excusez-moi, une dernière chose Xoff, est un plaisantin, ou il a r’cu un choc sur la tête ? Est tombé des bras d’sa mère p’tiot ???
Non car là, j’en ai raz le bol voilà qu’on m’demande de m’tirer de votre duché ????
Je r’prit la missive et la lus


Citation:
demat

nos frontieres sont fermées vous avez 48h heures pour quittez le sol breton.
en cas de refus de quitté le territoire breton je me verrais contraint de
saisir le tribunal de Bretagne.

cordialement,

Xoff Strandhögg,douanier de Fougeres


J’crois quand même que ça fait beaucoup d’erreur pour une personne
- L’armée qui met pas à jour ses listes
- Le sergent qui présente des dossiers au proc sans chercher à démêler les choses
- L’proc qui s’renseigne po et les présente au tribunal
- Et l’douanier qui r’garde po nan plus les listes !!


Une fois toute ma tirade finie. J’essayais de m’calmer, l’sang battait vite dans mes tempes je saluais avec un p’tit sourire ravageur mais le regard vif de colère contenue, m’humectais de la pointe de la langue mes lèvres et m’’dirigeais vers ‘bureau du juge pour déposer les documents puis j’ réintégrais ma place, tout en fusant un clin d’œil à plume présent en c’lieu...


Document remis
Lettre de la prévôté d’excuse


Lettre du prévôt pour l'procès


Courrier du douanier


Pis comme témoin j’décidais d’faire venir la prévôté...qui de mieux qu’elle pour confirmer que la bretagne savait meme pas gerer sa paprasse ? Bref elle paraissait po contente la donzelle, les ch’veux un peu en bataille (sans doute due à un tic nerveux), elle s’avança et s’exprima de la sorte

Citation:
En ce jour du 07 février 1460, je viens vers vous monsieur le juge afin d’apporter un éclaircissement à ce dossier.

Il semblerait qu'il y est eut une méprise tant de l’armée tant de l'accusée.
En effet après plus amples renseignements auprès du prévôt Dame Madcat, dame Kyrxwz avait bien un Laissez-Passer en règle.


Aussi je demanderais une relaxe pour cet accusé.


Héhé j’adorais c’passage y a pas à dire. Bref du plus discrètement que j’pus j’quittais la salle d’audience pour courir r’joindre plus qui d’vait m’attendre attablé seul , comme d’habitude dans une taverne de la ville….

Ben nan de nan… Une dame était avec lui et ils conversaient comme si il s’connaissait d’puis toujours. Elle fit tout pour m’rassurer sur ses intentions mais étrangement j’ressentis pas la pique de jalousie qui avait pu m’étreindre à d’autre occasion…j’me lovais juste dans les bras de mon homme et j’me mis à écouter leur explication pour l’moins décousues... Pis étrangement la taverne s’remplie d’la famille de la donzelle et j’vous assure que la…ben tout s’est embrouillé dans ma tête et qu’j’ai plus rien compris…ça piaillait d’partout, parlant de gus que j’connaissais po…alors j’décidais d’câliner un peu mon homme pour passer l’temps…Apres tout…si la conversation avait été mieux répartie j’en s’rait po arrivée là



[Bonjour, Bonjour,
Retrait des liens par mes soins, merci de les cacher si vous souhaitez les voir apparaître dans votre RP. (cf les Règles d'or du coin des aRPenteurs).
Bon jeu, Bon RP
Modo Mahelya]

_________________


































































Turpinuce
[Avant tout est beau ou presque]

Ah la Bretagne!!!
Bon, on en r'vient vite quand même, faut pô croire. surtout quand une armée vous tombe d'ssus sans rien d'mander. 'fin, c'est ainsi. Ca fait des anecdotes pour les p'tiots à la veillée au coin du feu. Pis trop marrant l'gus 'vec son étendart qui beuglait en dévalant la colline. J'entends plus d'un côté mais bon, ça va passer.

Pis c'te surprise d'voir débarquer Hermine dans la taverne. Là, j'étais scié. J'savais plus trop quoi faire ou quoi dire. Des souv'nirs sont r'montés à la surface, des courriers échangés, un baiser 'ssi... et elle s'tenait là d'vant moi.


Vous ici???

C'est ces premiers mots. Et moi bêtement "ben ouai". Bon, elle rigolait pô d'trop quand même la d'moiselle. On avait sympathisé sur Saumur et les pigeons avaient voleté lestés de leur missives. Faut ajouter tout d'même qu'la soeur Zabou, veillant au grain, avait queques peu r'froidi mes hardeurs. Mais on c'était donné rendez vous en Bretagne. J'avoue avoir fait la rencontre d'Kyr et qu'le souhait avait été oublié. Mais quand j'ai su qu'on d'vait escorter un gus là bas, ben j'ai pô dit non. Et pis comme j'savais qu'Hermine était mon amie, ben j'lui ai d'mandé d'venir témoigner en ma faveur. Mais j'suis tombé sur l'cul quand elle a dit non. Ben j'l'ai tout d'même appelée juste pour rire, huhuhu.

[Au tribubu, tribubu, tribunaaall]

Messieurs, Mesdames,
Madame le Juge,
Je me présente devant vous en ce jour, du 06 février1460 afin de lancer un procès contre Turpinuce.
Cette personne ayant attaqué un groupe dans la nuit du 06 février 1460
Je demande que justice soit rendue !

La jeune femme posa son regard froid sur l'accusé et ajouta :

Vous avez droit à un avocat.


Houlllaaa... c'est qu'elle rigolait pô la nana... En plus j'l'avais croisée en taverne, elle avait pô été très sympathique aux premier abord. Pis elle s'présente pô, mauvais point là. Donc j'ai embrayé derrière, déjà inviter Hermine, pis relater la nuit. Kyr étant d'jà passée 'vec toutes les pruves d'not'bonne foi, fallait pô pousser non plus la mémé dans les orties.J'ai r'gardé la proc sans ciller d'un poil, même pô peur d'abord.

Ben pourquoi appelez vous l'juge... la juge?... faut arrêter l'chouchen hein!

Bref, si j'suis là d'vant vous juge c'est qu'il y a eu méprise d'votre armée. D'ailleurs j'dois signaler à la cour qu'c'est pô nous qu'avons attaqué mais bien l'zozo avec son étendart.
Surtout qu'j'avais l'oiseau sorti histoire d'changer l'eau du bocal hein. Ouai un excès d'bière la veille du départ.. j'sais c'est pô des choses à faire mais bon... on s'refait pô hein.

Donc, j'pissais tranquille mimile quand l'gars c'est fichu à dévaller la colline en gueulant comme un cochon qu'on égorge. J'ai juste eu l'temps d'prévenir Kyr et l'gars qu'on menait à Fougère. D'ailleurs d'puis j'entends moins bien du côté gauche, et j'dépose plainte contre l'sieur hurleur et d'mande d'être dédommagé d'la gène qu'elle occasionne. Parce que faut pô croire hein, j'entends moins bien d'puis c'te fameuse nuitée.


la Hermine entre en scène et j'la regarde. Elle ne voulait pas vraiment venir plaider en ma faveur mais bon, j'ai pris ça pour une boutade et j'pensais pourtant bien qu'elle serait là comme mon amie. Ben j'vous dis pô la désillusion hein. Dire qu'elle m'connait pô... génial. C'est dépité qu'j'l'ai vue me r'garder sans rien dire, même pô un mot gentil rien... Dégouté.

Ben j'dois m'être trompé d'nom... enfin bref, messire Juge, malgré qu'on avait des passes en bonne et due forme des services d'la prévoté ben on c'est fait attaquer. Trouvez pô ça b'zarre vous surtout qu'j'me suis battu tout comme les bretons contre l'odieuse Nebisa, Reynes des cochons d'France, j'en ai même payé dma personne, j'peux vous montrer c'que j'ai sur la poitrine qui m'le rappelle tous les jours!!

J'enlève ma ch'mise laissant apparaitre une longue cicatrice allant d'une épaule au d'ssous un sein. Bien batti l'animal hein!

'lors, voyez, j'mens pô!! Donc, j'demande comme pour Kyr ma compagne une relaxe pure et simple et j'vous assure qu'j'vais quitter la Bretagne aussi vite qu'j'y suis entré surtout qu'on n'arrête pô d'nous dire qu'on est les mal v'nus... donc, on a compris, on se casse et on vous laisse entre vous.

Alors là... Hermine m'regardant et restant sans voix. Génial. J'ai quitté l"tribunal sans énergie et j'ai été r'trouvé Kyr dans un bauge d'coin. On allait préparer not'retour à Saumur. On voulait passer par l'Maine mais la chose allait s'révéler assez ardue pour pô dire impossible...
Hermine.
[A nos actes manqués]

Fougères, au hasard d'une taverne.

Le nez en l'air, gobant les flocons, Hermine s'échappe quelques heures du carcan familiale endeuillé.
Elle aime la douce caresse de la neige sur son visage et sourit aux anges, déambulant dans les rues de Felger quand ses yeux croient voir une impossibilité.
Petits ronds de la main sur la vitre d'une taverne pour en dégager la vue et arrêt momentané du coeur : présence confirmée d'un amour sitôt né sitôt échoué sur le ban de sable d'une autre femme.

Par inconscience, elle entre :


-Vous ici ?

-Ben oui.


Après les politesses d'usage, viennent les phrases telles que : "Que sont mes pigeons devenus ?"
"Que faites vos à Felger ?"
et celles non formulées mais qui sont là, suspendues au dessus d'eux : "Y'aurait il pût avoir un "nous" ?" , "Ressentez vous les mêmes palpitations que moi à votre vue ?"

Phrases enfouies , entrée de la ravisseusse d'homme : rester digne, froide, détachée, feindre la désinvolture, sourire, plaisanter puis entrée des problèmes : la soeur, la fameuse Zabou !

Là, tout s'effondre : Zabou dévoile les sentiments, piétine l'intimité, met à nu, fait honte.

Hermine se décompose, fulmine, rage, s'aveugle.
Non,elle ne les aidera pas !
Qu'ils soient enfermés tous deux afin de mettre sous verrou sa honte, sa faiblesse dévoilée, sa frustration.

Mais l'entêté Turpinuce insiste, convainc son avocat et convoque.


Au tribunal

Hermine niée, voit rouge et s'entête à son tour : non, elle n'a rien vu, non, elle ne peut témoigner, non, elle se se porte garant du couple : qu'ils aillent au diable !


Dans la chambre d'une auberge

Mais, une fois seule, elle ressasse, elle regrette, elle repense à ces phrases dites trop vite sans qu'elles les ai pensées, à ces chemins qui lui sont passés à côtés, à ses actes manqués.

Un pigeon. . "Pourquoi ?" en est l'intitulé.
La lame des mot remuée dans la plaie de ses regrets.

Une réponse qui apaise. Hermine pose sa plume et se sent mieux.


Sur la route menant à Rennes


Jolie missive reçue. Lever la tête et gober les flocons !
Kyrxwz
Retour vers Saumur.

Ce qui au départ aurait du être d’une grande simplicité, étant donné que l’retour ne durait que trois jours se révéla être l’parcours du combattant. Les duchés se refermaient et de nouveaux les armées faisaient des ravages. je ne m'en inquiétais guère ayant toujours réussit à passer grâce à des vélins tantôt humoristique, tantôt charmeur selon le sexe du prevost… Oui Oui on utilise les armes que Déos dans sa grande bonté nous a données. Il avait été prévu d’faire une halte dans notre taverne bretonne. Une manière de s’retrouver et d’pouvoir attendre l’idiot ou l’idiote de breton qui préfèrerait retourner chez eux. Apres tout, l’accueil avait été plus que glaciale et il était normal que nous cherchions quelques compensations.

Autour d’une bonne chopine d’un breuvage alcoolisé de notre composition…pas encore frelatée mais qui ne saurait tardé à l’être, je pris l’buvard, l'encre et la plume et je tirais la langue pour écrire mon vélin, pour l’sésame du Maine…
La réponse ne tarda pas à venir et c’est avec un sourire amusée que je dépliais l’parchemin sure de la réponse positive qui viendrait.


HHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAA Mais l’est folle celle-là ?????

L’cri dut raisonner plusieurs lieu à la ronde. Faut dire que la prévôte n’avait point donné l’sésame demandé


Citation:
Bonjour,

Je suis au regret de vous informer que, sur Ordre de notre Reyne, nos frontières sont fermées à tout ressortissant étranger. Aucun laissé passé n'est désormais accordé.

Pour votre sécurité, je vous déconseille vivement de franchir lesdites frontières, nos armées étant en faucheuses.

Bien à vous,

Maria-Evalenna Valdoca,
Prévôt du Maine


Pis en plus de l’refuser la miss leur avait envoyé l’courrier d’base à tous les étrangers…Son p’tit vélin amusant à souhait avant atterrit dans les mains d’une femme froide et sans cœur. Lors j’bondis sur mes pieds, et là ma vision colérique avait omit d’percevoir un autre piaf qui m’percuta dans un horrible piaillement d’un crac horrible lié au craquement d’son cou sur ma tempe… Pour ma part rien d’mal...j’me penchais et tirait à moi l’vélin légèrement froissé…l’volatile avait rempli sa dernière mission... J’le balançais sur l’comptoir plume saurait sans doute l’préparer pour l’prochain voyageur…en espérant qu’il n’soit pas avarié…après tout la folie régnait en cette terre bretonne. L’vélin posé sur la table on pouvait y déchiffrer d’une écriture penchée et agressive


Citation:
J'te file la réponse de la gourde...


"Expéditeur : Eva51
Date d'envoi : 08/02/2012 - 13:47:57
Titre : Re: Demande de laisser passer
Bonjour,

Je suis au regret de vous informer que, sur Ordre de notre Reyne, nos frontières sont fermées à tout ressortissant étranger. Aucun laissé passé n'est désormais accordé.

Pour votre sécurité, je vous déconseille vivement de franchir lesdites frontières, nos armées étant en faucheuses.

Bien à vous,

Maria-Evalenna Valdoca,
Prévôt du Maine
"

et la mienne

"Ave...

J'vais tenter d'garder mon calme hein. Alors dites moi là... on peut pô rester en Bretagne et on peut pô aller en Maine.

ON FAIT COMMENT!!!!!

Parceque je veux bien pô faire c'lui sui comprend rien, mais là, faut vraiment qu'vous soyez cinglé du carafon hein!!!

Alors, vous nous autorisez s'il vous plait à r'joindre not'toit, dans les deux cas s'non on est mort... j'pense qu'vous nêtes pô trop bête à c'point pour l'comprendre hein????
Si c'est l'cas, j'plains vos enfants là

Bien à vous en attendant enfin, une réponse positive qui serait la moindre des choses cohérentes.

Turpinuce

Autant dire qu'je l'ai plutôt mauvaise là !!!

J'vais m'foutre l'cul dans la neige pour m'calmer.
J't'embrasse

Plume"



Oula, elle avait reveillé l’demon en Plume…Lui enervé, jamais elle avait connu cela, l’calme apparent d’son homme avait toujours été apaisant pour elle... Faut dire qu’en toute situation d’crise il avait gardé son sang-froid face à elle…Bert et sa séduction, sa jalousie, les brigandages ratées, Hermine… Mais la pour l’coup l’diablotin avait pris possession d’lui…comment l’calmer quand elle-même voyait rouge…L’corps à corps était même po désiré à c’moment la…, juste l’énervement...j’écriais son nom dehors esperant qu’il m’entende et vienne m’rejoindre pour la mise en place d’un plan…
Non de non, on n’pouvait passer par la Bretagne étant donné qu’on avait décidé d’attendre l’pécore… Passer pas l l’nord, malgré l’rallongement les obligerait à passer par le DR et inutile de dire que l’parcours semé d’embuche aurait lieu…
Pis la troupe les attendait d’pied ferme à Saumur … Bref pas l’choix la route la plus sure serait l’Maine…il arriva tout rouge et essoufflé, ses yeux lançaient des éclairs d’colère


Plume !! Euh…rien n’est perdu dit...j’vais pigeonner un peu partout pis p’etre que…p’etre qu’elle entendra raison…sinon si on la croise on lui fait quoi pour la peine ?


On l’étripe, on l’attache, on la viole

La viole… ????? PLUME !!!! Heu t’aurais envie d’elle ??? Et moi ??? Tu m’tromperais… ???

T’inquiète y a plusieurs manière…

Rhooo, il pouvait être cruel à souhait quand il était en rage. Il était entier et d’un coup il en oubliait toute douceur et tolérance…décidément j’étais pas au bout d’mes surprise avec lui…rhooo qu’est que j’aimais quand il f’sait l’dur et l’espace d’un instant j’en oubliais tout pour vivre la fusion d’nos corps dans cette taverne non baptisé encore…l’corps à corps fut torride, fougueux, et arriva à nous apaiser. Faut dire que pour ca, on s’entendait à merveille, chaqu’etreinte étant différente de la précédente…chacune m’embarquant vers la jouissance par un chemin rempli d’plaisir…
Une fois au calme, les pigeons envolés, et même un autre pour la poivrote heu…la prevote…


Citation:
bonsoir,

J'reprends ma plume ce soir pour vous dire que j'remets l'depart de quelques heure.... e effet votre missive m'a plongé dans un immense embarras et mon homme s'en trouve tout r'tourné...lui qui est la joie de vivre personnifié s'tord les boyaux sans cesse et cela sans que mes propos agissent, ses intestin étant devenus trop sensibles.
J'vous écris car j'avoue que votre pigeon m'a rendu perplexe et que comme souvent en s'cas j'me confie aux amis que j'ai...
Pinpin42, de pole justice, m'a conseillé de vous écrire, pour vous dire que nous sommes de ses amis et que nous f'sont qu'un ptit saut sur vos terres...
J’espère que ce dernier élément jouera en notre faveur

Kyr


J’avais promis à cet ami d’être sage durant la traversé du Maine…il m’répondit même, avec une copie d’sa lettre à la prevoté du Maine


Citation:
Bonjour dame Eva51.
Je me présente, Pinpin42, citoyen de Tulle Conseiller pour la sécurité du Limousin ,
fondateur de Pôle-justice-rr.
Par la présente je viens vous demander si possible un laisser-passer pour les dénommés Kyrxwz ainsi que Turpinuce.

ls se rendent tout deux à Saumur en Anjou.
Je me porte garant de leur bonne conduite en vos terres.


Apres une telle recommandation j’étais sûr que la porte nous s’rait ouverte…Apres tout un tel homme respecté dans tout l’royaume était l’garant idéal. Quelle n’fut pas ma fureur quand j’reçu encore un message d’refus de la frustrée, et tenace prevote.
Citation:

Bonsoir,

Comme j'ai déjà expliqué à votre compagnon, nos frontières sont fermées à tout ressortissant étranger. A vouloir forcer le passage, vous risquez soit de vous faire faucher par nos armées, soit un procès immédiat.

Vous pouvez toujours vous rendre en Anjou en passant par le sud de la Bretagne afin d'éviter ceci.

Bien à vous,

Maria-Evalenna Valdoca


Ggrgrrggrgr mais y en avait qui était mal embouché la dedans et qui s’prenait pour Dieu l’père….l’pouvoir leur montant à la tête et la guerre leur offrant la possibilité d’se faire mousser davantage… Qu’on m’dise pas qu’une dame qui était po capable d’remettre en question ses décisions hâtive était à sa place dans un tel poste !!!
Sûr que chez elle, elle d’vait po porter l’jupon…si tant est qu’elle ait un homme dans sa vie…Namehoooo pour qui qu’elle s’prenait ??????
J’étais colère et j’écrivis en vitesse à un homme, ma dernière chance. J’évitais en général d’en arriver à de telles extrémités mais la…elle avait poussé l’bouchon trop loin et il était d’mon devoir de la remettre à sa place…Sur que mon garant suivant serait écouté…Même plume saurait pas qui s’était…certains secret valent mieux ne pas être dévoilé mais au p’tit matin…un sourire éclatant apparut sur mon visage et la brume de ces derniers jours s’dissipa comme par magie


Citation:
Autorisation de passage donnée à
**Turpinuce, Kyrxwz**

De traverser le territoire du Maine afin de se rendre en Anjou, sauf avis contraire du régnant du Maine.

Il est à noter que toute action entrainant un trouble à l'ordre public ou tout signalement d'infraction aux règlements des villes traversées (en particulier le non-respect des règles de vente sur le marché) entrainera l'annulation immédiate de ce laissez-passer.

La présentation du laissé passé pourra être demandée par la douane.

L’allongement de cette autorisation devra être demandée en temps et en heure.

Fait au Mans, le 09/02/1460
Maria-Evalenna Valdoca
Prévôt du Maine


Là aussi l’pigeon était même po personnalisé…j’avoue que j’trouvais sa réponse débile vue les précédentes missives. Même po elle avait joint un p’tit mot, pour justifier le retournement d’la situation. Elle avait dû ruminer et rager à son tour d’envoyer c’là. La leçon était donné…Y avait toujours une personne qui avait plus d’pouvoir …A trop vouloir être importante on s’retrouvait obligé d’courber l’échine...

C’est en chantant que nous traversâmes l’duché de nuit, en saluant les divers gardes rencontrés…et pour l’faire exprès à chaque frontière j’faisais mine de ne pas retrouver l’papier et r’sortait toute les missives sous l’œil amusé des soldats…j’vous garantis qu’les sourires en disait long sur la manière dont la coincée était perçue !!

Plume on arriveeeeeeeeeeeeeeee !! Dimanche on les serre dans nos bras !!!

Il m’fit une tisane horriblement indigeste pour qu’on n’prenne pas un refroidissement d’la poitrine. Il f’sait froid et il était hors d’question qu’un d’nous ne tombe malade.

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