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quand la bohemienne mene la troupe

Johnston
Il y a des lunes

A La Rochelle tout est beau,je suis en voyage de peche et j attends la femme qui me fais vibrer esperant y vivre une belle aventure. Je l a vois comme un doux mirage arriver. Kyr est avec elle et ne manque pas de tenter de me dissuader de vivre un bel amour avec son amie. Mais rien n y fasse, on passe un doux moments ensemble resserrant nos liens.Pour me punir et me faire croire que ce n est qu un mirage, Kyr m abandonne sur un noeud.

A Niort

Arriver a Niort je revois mes amis qui m accueille a bras ouvert. J ose pas trop penser a Keena de peur qu elle fasse partie du complot mais quel ne fut pas ma surprise de recevoir un message.

-Je m excuse de t avoir laisser sur un noeud et je te promet que j y suis pas vraiment pour quelque chose.

Oh quel joie sur mon visage. Suite a ce message de nombreux pigeons virevolte d un coté a l autre ramenant de doux messages qu on s envoie pendant plusieurs jours. L amour semble s installer pour de bon entre nous. Prochaine etape se retrouver ensemble. A cette fin je prends une decision difficile ,je quitte Niort pour partir a l aventure avec la femme que j aime.Elle vient donc me chercher et nous partons en direction de Saumur ou on doit retrouver Kyr et sa Plume. Il est bien sure convenu qu on ne dit rien a Kyr pour lui reserver la surprise.

A Saumur

Nous sommes arriver plus que quelques jours avant notre rencontre avec Kyr. J apprehende ma rencontre avec elle car je suis certain qu elle ne m aime pas et je comprends toujours pas pourquoi.

On est dimanche et l a voila qu y arrive le matin et elle est tres surprise de me voir.Je subit son questionnaire avec politesse et respect esperant que nous trouverons un terrain d entente.
Kyrxwz
Pourquoi l’calme et la sérénité c’est po pour moi ?

Enfin la traversé du Maine s’fit sans encombre, nous échappâmes même à la tentation d’nous arrêter sur un nœud pour compenser toute les tracasseries due à la prévôté. Mais un garant ça s’respecte et il est hors de question pour nous d’le mettre à mal.

Angers
Quel calme ! Quel bonheur de s’retrouver si près de la troupe. Il faut dire qu’elle me manque même si j’adore être avec ma plume. On s’refait po j’crois et c’est important pour moi d’veiller sur eux même si ils sont grands et qu’le sérieux d’Keena m’a laissé partir en confiance. L’avoir laissé partir dans un triste état m’a quand même soulevé l’cœur et j’m’en suis voulu de ne pas avoir réussi à la réconforter. Mais j’pouvais comprendre son envie d’solitude…Bref , apparemment court moment passé puis qu’un pigeon m’a informé qu’elle nous attendait avec kheria à Saumur pour l’feu de joie (l’moulin de plume allait bruler)

J’étais tranquillement attablée dans une taverne, en train d’écrire une lettre à Plume quand satinea entra... La donzelle était loin d’être mon amie, mais était pilier d’taverne comme moi et même si en général nous n’étions po dans la même (cf. Niort) ben ca mérite mon respect.
Elle entra et m’fit tout un laïus sur l’amour fou qu’elle partageait avec son homme puis sur l’fait qu’elle aimerait r’cevoir des p’tiot pioupiou d’séduction mais que ce n’était jamais arrivé. Ni une, ni deux j’pigeonne à ael et lui d’mande de faire plaisir à cette dame, inconnue pour lui... J’sais qu’il a accepté ma requête mais j’sais po ce que la suite donnera….Pis c’est po mes oignons alors 'l’soir même rejoindre les miens vers Saumur…

Etrangement un couple que nous croisions souvent en c’moment marchait quelques pas derrière nous. La donzelle lerine était sans cesse sur ses gardes, m’regardant de travers pendant que j’papotais d’tout et d’rien avec son m’sire… Etrange quand même qu’elle soit sur l’qui vive quand j’décide de n’plus être une menace pour les tourtereaux ma plume me suffisant amplement.

Faut dire que Gadriel, son homme, avait fait fort sans m’connaitre, lors de mon précèdent passage sur Saumur il avait pris plume et pigeon pour m’féliciter sur ma tenue et m’demander l’adresse de mon tisserand d’prestige. Naturellement ayant bon cœur j’lui répondis ‘ Mais s’couple était étrange et j’avais du mal à les saisir...j’sais po pourquoi mais un ptit truc clochait. P’t’etre était-ce l’caractère ouvert de gadgriel et fermé d’sa miss…mais j’décidais d’pas m’arrêter à cela. Apres tout c’était des rencontres brèves…et même si sympathique elles n’auraient pas de suite.

Saumur
Enfin chez Plume… j’me dirigeais enfin tranquille vers la taverne de la place savourant à l’avance la bibine que j’allais m’offrir quand ma joyeuse pensée fut interrompue par celui que j’aurais jamais pensé croiser ici : Johnson : l’gus que j’avais déposé sur l’nœud…C’’lui qui pensait que l’cœur de Keena n’battait que pour lui… grgrgr inutile de préciser que la félicité que j’espérais quelques minutes auparavant était à tout jamais du domaine du rêve. J’le saluais ainsi que les autres et on n' tarda pas à s’toiser du regard... Question muette dans l’mien... . Qu’est ce tu fias la ? Avec qui tu traines ? Et arrêtes d’croiser mon ch’min… ce m’sire c’est pas que j’l’aimais pas même si on aurait pu l’penser. C’est juste qu’il m’rappelait la galère de Niort…une ville où j’étais demeurée trois mois…d’abord poutre puis pour du vent…Ville ou les étrangers étaient mal vu... ou on nous accusait d’piquer le boulot et la nourriture des gens du crus. Ville encore ou résidait mèl…l’dernier truffions du clan de Vlaad. Et l’voir ben f’sait ressurgir tout ça dans ma p’tite caboche de poisson rouge.ca tournait en rond et prenait toute la place…

Inspiration... expiration…et c’là que j’vois que j’me bonifie avec l’temps…j’deviens d’un calme olympien. Enfin... en apparence car à l’interieur ca grouille, ca fourmille
Fallait à présent que j’m’assure de ses intentions et d’ca d’la manière la plus courtoise possible...


Dit Johnson ? Tu fais quoi ici ? Toute la clique est là ? Tu pars à l’aventure maint ’nant ?

Regard de biche sanguinaire vers l’sire qui lui en r’tour m’adresse son sourire le plus charmant mais qui m’laisse insensible…ben oui ça arrive quand même


Nan, nan j’suis v’nu avec une amie

Ben dis donc j’allais en apprendre la. Il avait quitté sa meute, pour v’nir suivre une donzelle. J’me serais attendue à tout sauf à cela d’sa part

Humm une amie ? J’la connais ?


Ouep mais pas aussi bien que tu penses . C’est Keena

Et là, alors que j’commençais à voir rouge en essayant d’éteindre la flamme qui bouillonnait, il m’fit un sourire on n’peut plus satisfait…un peu trop sûr de lui-même, qui m’le faisait pas apprécier encore plus...

T’es surprise la ?

Ben j’pouvais que l’reconnaitre. Qu’est ce qui avait bien pu s’passer dans sa p’tite tète là !! Mais comme j’étais comme les chats et qu’j’essayais d’tomber sur mes pattes alors que ça tourbillonnait à toute vitesse en moi j’me surpris à lui dire d’une voix relativement calme…
Ben et vous avez des projets, car j’te préviens si tu viens avec nous, j’suis la chef, tu t’écrases et tu suis les ordres. Moi tes histoires de cul après j’veux po l’savoir
Là j’pensais que Keena s’rait fière de moi...j’prenais l’recul et l’invitais à s’joindre à nous, ben l’sire l’entendait po de cette oreille… Nameho il commençait à vouloir r’definir les places de chacun et il espérait que j’lui ouvre grand les bras. Il commença par m’demander qui avait décidé que j’étais chef…puis ensuite il insista pour m’dire qu’il ne suivrait que les ordres de Keena…..mais Merdoum en cas d’urgence fallait qu’il comprenne une chose …mes ordres de route passait avant… il fallut une intervention divine en la personne de plume pour nous faire lâcher prise…et l’soir d’vant Keena il était redescendu sur terre et avait à présent confiance en moi…que ne faut-il pas entendre parfois !!!

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Kyrxwz
Quand amusement et jalousie s’entremêlent

Marre, j’en avais marre de c’sentiment que j’ressentais d’plus en plus souvent. D’celui qui prend aux tripes, qui r’montent le long du ventre…. et nous envahit sans que nous puissions le stopper. Et pourtant j’essaie tout le temps…parfois même j’arrive à la dresser et j’me sens puissante, capable de soulever des montagnes, et j’m’offre même des tests…et parfois c’est la cata…elle profite du moindre instant de faiblesse pour reprendre possession de moi…cet animal interne est infatigable. D’puis l’épisode Bert, il était resté tapi au fond de moi….ronronnant pour que j’le sente mais relativement endormi pour m’laisser tranquille… Il faut dire que rien n’avait pu l’faire rejaillir…notre moment à deux avait été plus que réparateur, et j’étais à nouveau sur de nous et de notre force. Celle-ci résidant dans l’fait que nous nous disions tout, à quoi bon de se cacher lorsque même si cela peut faire mal on sait que l’on peut et que nos paroles seront entendues… Pour preuve la rencontre avec Hermine m’convainquit que j’pouvais me maitriser et au lieu de m’enfermer dans des sentiments destructeurs, j’pouvais profiter de mon homme sans m’inquiéter du lendemain….Avais-je réussis à maitriser ce sentiment ?
Bref bien beau cela mais la théorie est bien plus simple que la pratique est pour cause…

Saumur… l’rendez-vous d’la troupe…l’rappel à l’ordre. Et ses moments de taverne avec la populace et ses voyageurs…Et j’avoue que contrairement à mon habitude j’préfère papoter avec les gens d’ailleurs car hors de chez eux ils sont plus ouvert. Y a rien qui ne m’agace plus que à peine arrivée être l’objet d’attention particulière et que pour ne point me heurter ou autres excuses on s’mette à chuchoter et que j’reste pour faire concurrence au sapin….et quand ça n’fait parler que boulot !!! Combien de sergent trop ….prevotisé n’parle que de garde, de roulement ou autre… Au moins avec les voyageurs tous ces repères la tombent et on peut parler de choses diverses et variées…nos expériences de prévôt…les fauchages d’armée ou encore le vol des corbeaux …
Il était donc logique que j’entre dans la taverne ou j’vois Levine et Gadriel…pis faut dire que j’avais déjà papoté avec eux et que même si c’couple était étrange , j’voulais comprendre … J’suis d’accord que les extrêmes s’attirent mais …y avait des limites quand même…p’tite discussion tranquille avec Gad devant sa belle prit dans un mutisme sévère…Il faut dire qu’elle ne s’exprime que peu en ma présence… j’me suis amusée à l’regarder d’manière parfois appuyée, parfois malicieuse ou autre tout en parlant de plume qu’ils connaissaient . Mais l’temps passe et la donzelle n’se met po à jacasser comme la majorité de ses consœurs alors pour la faire réagir, j’ai fait un petit chuchotis à son homme avant de filer…oulà l’regard qu’elle me lança en dit long sur son ressenti et j’filais toute guillerette vers ma couche et mon homme… Cet incident d’un classique pour moi n’aurait po dû rester ancrée dans ma mémoire mais un vélin l’matin d’vant mon lit me fit y repenser


Citation:
Expéditeur : Levine
Date d'envoi : 13/02/2012 - 00:26:58
Titre : attention
Alors tes chuchotements pour se taper mon homme tu oublies ! Si le tien est pas capable de te satisfaire c’est ton problème, si tu as un soucie on se trouve, cela sera avec grand plaisir ! Mais si je te vois encore en train de vouloir allumer mon mari, je pense que tu verras mon côté pas très sympathique, les ptites catins dans ton genre, qui essaye de briser des couples ou autre j’en ai vue et tu es loin de me faire peur.
Je ne sais pas ce que tu cherches mais je ne pense pas que tu puisses le trouver alors abandonne la chose.
Et ne t’avise plu a chuchoter en ma présence, si tu n’es pas deux sous franche, moi je le suis, alors assume tes actes, tes paroles !
Je ne vais pas m’amuser à te faire un récit mais vas calmer ton feu ailleurs !


Lettre non signée mais l’expéditeur n’pouvait être que la brunette silencieuse…Ainsi sous sa timidité pouvait se cacher une diablesse… Amusée de cela, j’en parlais à Plume qui m’fit sa crise de jalousie… Rhoooo nan pas car j’avais osé chuchoter mais car lui n’avais jamais r’cu une telle lettre !!! J’sais que parfois l’monde est étrange mais il est ainsi…
J’lui promis de n’point parler d’trop de la lettre et d’le laisser faire sa vie avec Levine…dans les limites du raisonnable bien sûr...malheureusement l’Cià encore malade j’ne pus rester plus à ses côtés et j’du partir soigner l’minot.
A mon r’tour Levine m’gratifia d’un sourire et très rapidement osa s’exprimer pour m’dire que mon homme avait proposé d’mettre sa plume dans un autre encrier…Rhoooo et la même si j’lui montrais po, l’animal, s’cabra et inonda tout mon bas ventre…j’fis tout pour l’taire et j’réussis, j’ne sais comment à n’po laisser trace de mes sentiments…Y a peu encore j’suis po sûr qu’elle s’rait repartie avec la même trogne…mais plus avec la marque de mes ongles sur ses joues ou la tignasse plus que malmenée…Comme quoi tout arrive…Une fois avec Plume, j’demandais des explications d’manière logique et là..J’ suis encore plus assise que assise…l’gouffre et la bête remonta jusqu’en bas de ma gorge


Ben j’l’aime bien cette fille…pis l’a un truc...j’sais po quoi mais un truc

Hein ???? Qué ? Gnié ?? Stop…mais tu l’aurais fait tremper ta plume ? Car là, c’est d’ça qu’on y cause quand même !!

Et là j’vous jure que c’est pas UN animal mais DES chevaux s’mettent à hennir en moi, s’ébrouant et commencent une course folle


Ben heu…la direct nan…mais j’peux po dire en parlant…pis l’as un truc !!!

Grondement sourd en moi…expiration...inspiration…grande inspiration…grande expiration…Pis d’un calme apparent vue la situation, c'est-à-dire sans lui sauter d’sus ou l’marteler et sans lui peter les tympans …

Namehooo :!!! J’sais qu’elle a un truc, c’est l’mutisme !! Elle cause po la gueuse que p’etre en tête à tête et po avec moi !! Alors qu’elle soit autre j’veux bien...mais quel truc ???


Ben t’sé l’truc que t’avais toi à saintes

Super « j’avais » donc j’ai plus….pourquoi sans l’vouloir les hommes s’enfoncent-ils ?

Ben c’lui qui est rare ben elle l’a… mais c’est po pour ça que j’te quitterais

Et là j’devais couper court et plus chercher ;..J’savais que j’allais po rester aussi longtemps maitre de moi et heureusement il fila à la pêche remonter son filet s’qui m’permit d’hurler comme une folle dans une taverne vide…Pis j’filais aussi vite que j’pouvais courant à perdre haleine sur les chemins…j’trouvais un p’tit r’fuge cachait entre les arbres et emmitouflée dans ma cape j’pris la peine de réfléchir au dernier évènement…

Les ch’vaux suite à la course s’étaient tu et il m’était possible d’analyser les choses… J’savais le lien qui nous unissait...j’savais qu’il en faudrait un peu plus qu’un « truc »pour nous separer... Mais au-delà de cela je savais que plume était franc… et qu’avant d’planter sa plume ailleurs il m’quitterait. Il était po de ceux qui entretiennent deux relations. Il était entier. Il m’avait bien dit n’pas vouloir d’autre ombre autour d’moi et m’avait assuré que de son côté j’serais l’unique l’temps d’notre histoire. J’voulais l’voir à c’moment précis...m’ blottir contre lui et juste sentir ses bras autour de moi…juste sa presence et son odeur de patchouli... j’revins donc vers l’village en vain…

L’soir venu, j’retrouvais les deux étrangers à la taverne et la conversation tourna de suite autour de Plume…et de notre relation... Gad et Levine, même si elle n’disait po grand-chose, était persuadée que j’avais de nombreuses cornes autour de la tête. Ils m’mirent en garde… Moi d’mon côté...j’ leur assurais que Plume était libre de tout… qu’il n’servait à rien de retenir l’inneluctable… et que je ne lui transmettrais donc aucun message de leur part.
Belle image que j’étais loin de ressentir à c’moment là…Car devant tant de conviction l’animal était réveillé. Il n’monta pas sur ses grands chevaux mais était présent et s’montrait vivant.
Il m’fallut la chaleur du corps de mon homme endormit contre l’mien pour analyser leur dire et pouffer dans mon p’tit coin devant l’incohérence de leur propos…Ainsi ils médisaient sur un homme qu’en définitive ils connaissaient bien peu… Pis comment s’dédoubler pour conter fleurette à d’autres en même temps. ? Fallait p’etre pas m’prendre pour plus blonde que j’n’étais…
J’me tournais vers lui et déposais un baiser sur son épaule avant d’m’endormir en sentant son souffle sur mon cou

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Levine
[saumur]

La route défiler doucement sous les pas de de la jument qui tirait la roulotte souvent à travers la nuit glaciale. Deux lanternes sur le devant de la roulotte, elle regarder son homme conduire, la dans la nuit qui lui engourdissait le corps, mais droit, fier, celui qui lui faisait chavirer le cœur… elle vient l’envelopper d’une grosse couverture, déposant un baiser dans son cou… une pensée pour la pauvre petite, aulne, qui avait perdu le convoi… mais le rendez-vous était donné, elle savait où nous rejoindre.

Voilà à nouveau dans cette ville, retrouvaille de personnes déjà rencontré, le groupe s’agrandit, certain partent, ainsi vas la vie…

Levine, femme calme d’apparence, sauvage, n’ayant pas vraiment le sens de l’amabilité ou de la socialisation…. Parlant seulement quand il y a très peut de monde, ou quand la conversation lui passe pas au-dessus, elle préfère largement dépenser sa salive ailleurs qu’a déblatérer sur des idioties.

Retrouvaille avec kyr qui devait bien trimbaler sa plume pas loin, mais a l’instant dans cette taverne la brunette aimait, la chercher, des ptits sourire, des regard sur son homme, levine calme encaissé, ne voulant pas chercher d’avantage, ayant confiance en son brun, mais la jalousie fruit de l’amour monter doucement en elle, sentiment qu’elle avait peut ressentit jusqu’à présent.

Cette femme n’était pas une menace pour son couple, mais elle se mit à crachouiller dans ses oreilles… je commençais à bouillonnait, réagissant parfaitement à la provocation de la brune, mais n’en faisant rien voir, pourquoi dire les choses à voix basse… aucune réaction laissant le temps passe, seule avec son mari, elle découvre l’objet du chuchotement, un tour de sang dans son corps bouillonnant de ces dires. Un parchemin, une plume trempé dans l’encrier noir, les mots s’alignant sans réflexion, son ressentit du moment se laissera lire !

La soirée passa, l’énervement aussi, grâce a un remède miracle, qui laisse une chaleur intense dans le corps, le cœur, moment intime, intense, ou deux être se laisse aller, suivant le parcours de leur vie, partageant c’est moment avec complicité.

Le lendemain en passant devant les tavernes le couple recouler, la kyr et sa plume, avec toute discrétion file à la taverne du fond de la rue, laissant le vent glacial me fouetter les joues, danser avec ma chevelure noire.je m’installe dans cette taverne ravivant le feu oublier, m’installant un instant devant celui-ci pour oublier le temps gris et froid de l’hiver.
Un sale tique qui faisait partie de ses habitude se mit en route, léger balancement de sa chaise, pensée solitaire, aimant ses moment de calme, de tranquillité ou elle pouvait se ressourcer.

Porte qui s’ouvre, se referme, le regard se relève sur un brun, son visage lui rappelant quelqu’un… le temps que son cerveau qui peut être aussi blond que la paille des champs de blé finissent par remettre le nom sur le visage. « la plume » le brun de de la brune, son conjoint. il rentre tout guilleret, salutation et discutions s’impose, une remarque qui est toujours faites pour l’amuser… « D’habitude vous parlez pas » réponse aussi vite renvoyé « je n’aime pas déblatérer quand il y a rien à dire et que vous êtes assez nombreux, mais là nous somme que deux ».

Il ne fallut pas long temps avec qu’un chuchotement retentisse a l’oreille, le brun avait besoin de soulagement ! Un regard diriger vers lui, un premier refus, pourquoi voir ailleurs quand on a tout ce qu’il nous faut ? Pourquoi chercher à détruire ce qu’on a toujours voulu ? Il fallait être fou pour accepter de coucher avec un homme au risque de perdre le sien ! De plus depuis que j’avais rencontré mon époux, j’aimais eu envie de « casse croute ». J’avais bien changée, mais en bien.

Mais le brun persistait, revenant à l’attaque ! Deuxième chuchotis qui l’invite à venir le soulager. Calme posé, lui explique calmement, que cela ne sert à rien, discutions particulières, ce brun en revenait toujours aux exploits sexuelles que j’avais pu faire, le pire, le meilleur… remit à chaque instant a sa place, ne laissant pas paraitre d’énervement ou autre, mais il était coriace !!! Un troisième chuchotement… qu’es qui pouvait bien le pousser à faire cela, après deux refus, pourtant j’avais était assez clair…
bref… refus de plus, conversation détournée, sur d’autre sujet enfin !

Quand sa brune débarque, sourire amusée sachant qu’elle avait dû avoir des surprise en lisant mon pigeons, plus son homme qui lui faisait de telle avance, petite vengeance du rencart qu’elle avait voulue donnée à son homme. Halluciné par la conclusion de la brune « tu n’as pas confiance en lui ! »
Confiance ? En lui ? D’où pouvait-elle sortir un tel ramassis de connerie, ce n’est pas en lui qu’elle n’avait pas confiance mais belle et bien aux rémouleuses qui osait fixer un rendez- vous en crachouillant dans l’oreille de son homme, et après elle venait se plaindre d’avoir reçue un tel courrier ?
Fallait qu’elle réalise qu’à attiser la jalousie, on en assume les conséquences, qui sur le coup n’était qu’un simple courrier.

Le temps passa, la journée se déroula, une autre rencontre avec la brunette, je les écoutais discuter ne me mêlant pas vraiment de la conversation, après tout chacun fait ce qu’il veut ! Regarde son brun qui essayé de la raisonné, ne disant rien se pensant que c’est inutile de s’occuper des autres, mais voyant bien le manège de la brune, qui continué à faire ses regards intenses ou autre, mais préfère oublier toutes ses provocations, ayant bien mieux à faire dans ses pensées.

Son naturelle la rend froide, c’est ainsi, la vie la forgé, elle a ses mystères, ses secrets, ressemble à un ange tant elle est calme, mais au fond d’elle bouillonne un feu, qu’il n’est pas bon d’alimenter.

Il faut savoir l’apprivoiser, mais cela est donnée a peu de monde, elle aime plutôt la franchise au moins on voit un certain honneur, plutôt que les coups dans le dos, mais certain hélas, préfère ne pas se frotter aux conséquences et faire leurs bêtises dans le dos, ne voulant assumer aucun de ses actes…

La brune fini par quitter les lieux, ayant tout de même essayée de mettre le doute a gad, en disant que c’est pas t’être moi qui avait allumer son homme, fait des proposition mais se souvenait-elle pas à cet instant précis la remarque de sa plume ? « elle est trop fidèle » rajoutant par la suite « ce qui est une qualité » alors pourquoi ne profitaient ils pas de cette qualité dans leurs couple ? Pourquoi un aller d’un côté l’autre de l’autre ?

Surement deux couple totalement diffèrent, chacun sa vision des choses, la qu’elle est la bonne surement que pour chacun c’est la sienne, mais cela n’empêche pas d’avoir un certain respect.

La soirée se déroula tranquillement entre les bras de son mari, se laissant toujours aller à de délicieux moments, savourant la présence de l’autre… pour finir par s’endormir dans les bras l’un de l’autre …

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Turpinuce
[Devant le moulin]

Les flammes s’élevaient haut dans le ciel. Un tas d’affaires sorties attendaient encore que Turpinuce les charge. Ho, il n’y avait point grand-chose. Du maïs, une hache, une cross, des cailloux, tout cela à Kyr. Puis un manche, un bâton de Rois mage, quelques écus et puis c’était tout. Autant dire de vider la bâtisse n’avait pas duré longtemps. Et là, ils étaient tous à regarder le feu de joie. Le bois crépitait sous les assauts des flammes. Des étincelles montaient en dansant dans les fumées..
Turpinuce regardait la fin de son moulin avec un peu de tristesse dans les yeux. Il ne tenait pas plus que cela à la pierre, mais il avait adoré moudre le grain. Peu t’être plus que de faire de la viande d’ailleurs. Et puis il n’y a pas à dire, le bruit de l’eau l’apaisait. Il regardait de nombreuses heures la roue tourner dans l’eau de la Loire. Une grande roue recouverte de mousses. Quand ils étaient arrivés, c’est la première chose qu’il avait fait. S’assoir et la regarder tremper ses palles au gré du courant.
Un craquement sourd se fit entendre qui le ramena à la réalité. Le toit venait de s’effondrer et ils reculèrent machinalement. Le feu attaquait désormais le rez de chaussée avec entrain.
Bientôt il ne resterait rien. Alors, il lui prit la main, la serra un peu avant de faire son annonce devant toute la troupe. Il ne voulait rien leur cacher
.

Kyr, j'ne pars pô 'vec toi.



[Quelques heures avant le bouquet final]

Journée somme toute banale qui avait comme d’habitude débuté en taverne. Kyr, l’envie de chair, l’envie d’elle tout simplement. Malheureusement des contre temps, une lettre de mise en garde que Kyr avait reçu. Kyr qui faisait toujours son chien de berger. Toujours à l’affût d’une âme en peine à sauver. Ou à ouvrir les yeux. Et puis une phrase encore une qui sonnait comme un défit.

T’iras la voir pour qu’elle termine…

Ou à quelque chose prêt c’était cela. Turpinuce en avait souris sur le coup et quand un peu plus tard il rencontra Levine en taverne, il n’hésita point. Il tenta le coup. Elle était mariée. Kyr disait que son mari batifolait alors qu’elle se taisait. Et puis au fil de la discussion, il apprit à la connaitre un peu mieux, cernant en elle un quelque chose, un truc comme il dira à Kyr. Cette femme n’était pas plus séduisante ni moins que Kyr, mais son histoire, ses envies, et puis cet amour pour son mari séduire notre homme.
Il ne cachait rien à Kyr et elle sentit sans doute, le doute justement. Pourquoi chercher parfois. Il n’y avait rien à dire. La vérité pouvait être salutaire comme perfide.
Il allait lui faire mal. Lui qui ne l’avait pas voulu ainsi. Il savait pourtant au fond de lui qu’il devait partir. Il y avait quelque chose que ne collait plus depuis le début de la semaine. Ho, il n’avait pas de maitresses cachées, pas de sorcelleries provocant dédoublements et autres monstruosité dont certains usaient et abusaient. Non, point de tout cela. L’envie n’y était plus.
Alors, en revenant au moulin pour le vider, c’est ici, qu’il se trouvait quand dans une taverne le couple Gadriel-Levine déversait leur bile sur lui et les soi disant cornes de Kyrxwz.


Il sortait les affaires entassées d’avant leur départ pour leur escorte. Cette escorte avait été épuisante d’ailleurs. Entre inauguration de taverne, bataille, et guerroyer contre le prévôt.
Et puis, il passa dans chaque pièce. Il se remémorait quelques souvenirs. La chaise ou Eldera l’avait attendu durant la guerre. La table un peu vermoulue ou il prenait son morceau de pain trempé dans un bouillon quand il avait des légumes le matin. Puis la meule. Ses mains passèrent dessus, la caressant comme il l’aurait fait avec une femme. Il sourit. Allez savoir pourquoi. Parfois, un rien le faisait sourire. Il leva la tête et contempla le mécanisme, tira sur le levier et la mécanique se mit en branle dans un bruit assourdissant au départ le temps que la roue entrainée par le courant de la Loire trouva son rythme. La meule émit son chuintement caractéristique et Turpinuce s’assit pour la regarder et l’écouter.


Plume !!!


L’appel de son surnom le fit presque sursauter. La troupe devait être là pour la mise à mort du moulin. Il stoppa la bête, et alla à l’ouverture ou l’on déchargeait le blé pour le rentrer. Il leur fit un signe de la main.

J’arrive !! Entrez, il n’reste plus grand-chose à sortir, on va boire un godet…

Il descendit les rejoindre et les accueillit dans la grande pièce. Il avait préparé des cruchons de vin de Loire et de l’eau de vie qui servirait à activer le feu. Un baiser sur les douces lèvres de Kyr. Il la contempla pendant que tous dissertait sur les bien fait du pinard. Un peu à la dérobée comme le ferait un gosse qui ne voulait pas être pris par la patrouille. Son dernier pigeon l’avait un peu plus conforter dans son choix et il attendrait que le moulin soit réduit en cendre, le départ proche pour lui faire part de sa décision lourde de conséquence sur leur avenir.
Kyrxwz
J’ai été en taverne comme d’habitude heureuse de retrouver Plume et la…l’choc... Il m’annonce la fin d’un nous. Il m’dit que il voit plus c’qu’il aime po en moi que c’qu’il aime…et moi ben j’peux rien dire... j’encaisse et j’ai mal...ca m’vrille à l’interieur…ca r’monte lelong de mes entrailles, j’me sents faible mais surtout j’veux rien lui montrer...nan j’veux po lui faire la scene de larme ou la crise ou l’implorer…tout était si beau...n’rien gacher ;..Accepter l’inacceptable… alors j’prends sur moi, et j’repense à son corps détendu près du mien cette nuit…et tout s’mélange dans ma tête…toutes ses paroles…
Qu’dire ? J’veux pas qu’il s’force... on peut pas vivre une relation à sens unique alors comme j’l’aime comme une dingue j’me dirige vers la porte decidée à n’plus l’croiser. N’plus l’voir et encore moins m’retourner.
Il m’dit qu’il a peur pour moi...que j’fasse des betises...mais il n’peut plus rien dire...j’vais partir seule marcher, courir et mettre la distance entre nous…celle qui fera que malgré la tentation vouloir l’voir s’ra vain…Pour moi il était po comme les autres. Il était trop….sans doute mon erreur …mais j’sais po doser… Pis il a su l’trouver l’chemin avec sa plume ; ses paroles et ses mains. N’pas penser surtout et là un bruit rauque sort de ma bouche sans que je contrôle et j’m’effondre contre un arbre…les larmes coulent et j’parle seule disant ma douleur et ma peine, disant mes espoirs avortés…j’suis seule au milieu de nulle part et j’peux m’le permettre…j’me ratatine dans la neige , j’sens même po l’froid qui m’saisit…et j’reste un moment ainsi…sans rien voir qu’la douleur… celle qu’on r’sent quand on s’est livré entièrement sans s’protéger..
Pis comme la vie r’prend l’dessus, sans que j’contrôle, j’me relève, et j’arrive à la chariote...comment j’sais po mais j’le sents encore en c’lieu…Alors j’en profite et j’me roule dans les draps...dans nos draps…. L’temps passe mais j’sais qu’une fois repue…j’partirais avec l’Cià sur les routes…la décision est prise…risque ou pas…j’file et j’deviens une feuille… chose qui une fois sèche et tombée d’l’arbre se laisse porter sans fin par l’vent, sans rien contrôler...Pis un jour j’m’arrêterais sans doute…j’sais po j’sais plus…j’veux voir personne…

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Gadriel.


[ Quand Saumur sonne le glas]

La vie à souvent appris à Gadriel que les plus belles rencontres étaient le fruit du hasard. De ces personnes qui un jour entre dans vos vies sans crier garde et finissent par la marquer au fer rouge, de souvenirs précieux et d'affinités profondes qu'aucun mot sur cette terre ne saurait refléter avec exactitude. Ces liens impalpables invisibles à l'oeil nu, ces sentiments qui rendent les Gens si vulnérables et si forts à la fois, demeurent à jamais la plus belle invention qu'celui qui nous manipule eut créée. C'est ainsi qu'il voyait le monde, la vie, et surtout ceux qui lui avaient fait l'honneur de partager les moments les plus intenses de son existence, du rire aux larmes, de la rage à la sérénité, et des milliers d'autres états d'âme, qu'un livre entier de confidences manuscrites ne suffirait à recueillir. IL était heureux et surtout reconnaissant envers ses amis et sa môme qui, malgré son rang de la basse social ne lui avaient jamais imposé quelconque relation, amicale ou amoureuse et pourtant après sa femme ,il la prenait pour sa fille. Indigne me direz vous? peut être, surtout à cette époque, mais l'histoire du brun était un peu plus compliqué que le simple fait de naître avec une cuillère en or dans la bouche, oh oui... bien plus compliquée.


Pas une heure ne s'écoulait sans qu'il ne songe à ce mystérieux couples rencontré quelques jours plus tôt ...De cette femme Kyr et à sa prose fascinante, d' ou ce jour ...je pense ...qu'un simple courrier pour le plaisir des yeux a basculer dans les mains de ce soit disant duvet qui lui servait d'homme .. Une plume qui ne sait même pas lui même ce que sait d'être aimer . De cette situation qui arrange très bien son affaire ... En partie grâce à lui, il retrouvait l'envie d'écrire, de sortir de ses comptes pour profiter du soleil, car bien qu'il ne fasse guère plus chaud que dans une cave des tavernes, avant imbibition évidemment"", il trouvait les journées rayonnantes ces derniers temps, oubliant tous les tracas de guerre et de son passé , au moins l'espace de quelques instant. Sa démarche était si légère que la brise du matin pouvait se vanter de l'emporter au loin, dans un monde enchanté où ne règne que l'imagination, le rêve et l'illusion. Car oui, bien qu'il raffolait de cette sensation d'évasion, il était pleinement conscient que ceci n'était qu'un jeu et que rien de ce qui pouvait se lire dans cette grange ne lui était destiné.
Gadriel avait la fâcheuse tendance à tout dépeindre de noir, afin de ne jamais découvrir par surprise plus sombre qu'il ne l'avait imaginé, et de toujours finir par trouver la vie et les personnes plus belles que l'idée qu'il s'en faisait. Mais c'était sans compter sur son coeur, qui lui jamais n'avait su se résoudre à perdre l'espoir de la beauté du monde et de l'espèce humaine. ..

Personnellement, si cela ne tenait qu'à lui, Gadriel n’en aurait eu, sincèrement, rien à faire. Mais voilà, qu'il croise Kyr un soir de taverne avec ce blond qui lui était pas si mauvais bougre que cela..
Visage raffiné, démarche gracile, coiffure élégante, robe séduisante. Elle avait en apparence, tout pour plaire. Seules ses pupilles insondables trahissaient le caractère fort et plein de zèle de la belle qui d'un simple regard était capable de vous fusiller, ou à l'inverse, de vous communiquer tout son amour, plus que de raison.
De mots en phrase pour déglutir où chercher le mal qui toise la brune essayant en vain de faire décroché un mot à celle qui anime le feux de mes entrailles..
Quelque verbe bien placé pour lui faire comprendre qu'elle n'a qu'a ce baisser pour voir la richesse à ses pieds..mais en vain ..aguichante ,sournoise, joue des mots pour me crachouiller un rendez vous en tête a tête au crépuscule..
Comme tout homme flatté il le prit avec son deuxième cerveau celui entre ses deux gros orteils mais qui ne le faisait pas rire ce coup là...
Puis dans un élan aller savoir!....Elle sortie le laissant dans une réflexion où le sexe n' était plus maître ...cela arrive quand on sait lire entre les lèvres!!!
Sans s'attarder d'avantage sur ce détail que d'un simple constat, il découvrit une nouvelle réponse, soulageant une certaine impatience ..celui de la solitude...
Être aimer comme elle le clamer..et s'imaginer le pire avec un qui manie aussi bien la plume que le pinceau n' abouti qu'un a fiasco de peinture...

L'auteur, au plus grand ravissement de Gadriel bien qu'il ne veuille l'avouer, était le même. En revanche le ton d'écriture semblait bien morose. L'avait il déçu de sa révélation? avait il compris qu'elle parlait de lui? Se donnant une gifle fluette pour avoir osé divaguer sur ces questions, qui ne devraient point pondre dans son esprit, il se ressaisit. Mais malgré tout, cela était plus fort que lui, cette envie de la comprendre, de découvrir, de connaître. Bloquée par ce ton maussade, qu'il aurait aimé transformer d'un coup de baguette magique, commençant à s'inquiéter pour le mystérieux message, il fixa les vers longuement. Ils ravivèrent chez lui un souvenir douloureux où la mort lui avait caressé l'âme, manquant de faire d'elle sa prochaine victime....

[ La plume ne fait pas de toi un ange...]

Levine l'avait retrouvé, ce matin là en taverne , le visage berne d'avoir croisé Turpinuce et sa plume magique..

Son regard devenu livide me fit comprendre sans qu'elle me le souffle les propositions charnel de celui qui la remue face au vent pour qu'elle se dresse....
Elle ferma les yeux un instant pour chasser ce souvenir de son esprit troublé. C'était loin et elle voulait à tout prix le rayer de sa mémoire, pour toujours. Puis elle inscrivit sa réponse.

Je m'approche, peiné, sortant de ma besace ma plus belle cape
Et lentement, de ce tissu soyeux brodé de nos initiales, je la drape laissant cette rose qui nous unis pour aller voir a quoi il ressemble...

Il avait donné le ton, il n'avait fait que suivre, plongeant dans une certaine haine il comprit le personnage perdu et sans parole face a lui ..était.. ceux ....qui trempent leurs pinceaux dans un pot de peinture sans même connaître la couleur.....






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--Ciaran.

V’là ti pas que maman était encore dans un sacré état…faut dire que moi ça commençait à m’sortir de tous les côtés leur histoire de grands ou d’fesse comme dirait tonton…J’avais bien comprit qu’l’amour éternel était que débilité profonde. J’étais p’tiot mais po débile. Suffisait que j’regarde autour d’moi tout d’abord Alan ben j’me souvenais d’la bave qu’il avait au coin de la bouche pour la molle…pis v’là ti pas qu’ses yeux papillonnent pour la jolie dame…Moi j’disais qu’il était po très callé sur ses choix et maman ben d’abord Papa, j’me souviens qu’elle avait pleuré en l’quittant, s’jurant d’plus aimer et d’se venger des males comme elle disait…Ben au lieu d’ça v’là ti pas qu’elle était dans l’même état sauf que cette fois elle refusait l’aide des gens et j’allais rester seul avec…Sur que ça allait po être la joie…pis ou j’pourrais aller ? Obligé d’rester…

Ben, j’me le suis joué très discret là, c’matin quand j’ai vu sa tenue d’voyage d’bon matin j’ai tilté mais elle avait une tête à faire peur... les yeux rouges et brillants pis comme du noir qui coulait sur ses joues…p’etre du charbon, ou la saleté des ch’mins… Mais au lieu d’se refaire une beauté ben elle est partie s’écrouler sur la couche…alors moi ben j’ai vite filé avant qu’elle m’explique ses brillantissimes idées... mais j’savais dejà qu’on allait l’payer cher l’truc qui arrivait…

Pis quand calmement elle m’dit !


Cia…on file tout les deux…prépares la jument... pis prevoies du pain, car j’ferais po la popotte moi... Tu dis rien mais on file en Touraine... et j’sais op comment qu’on va faire mais il faut qu’on s’tire droit tout droit…

Ben d’vant sa mine j’demandais même po c’que ferait Keena et son blé…ou plume…Pis lui il était po trop débile ; j’le voyais po trop et il m’ignorait plutôt...j’etais inexistant et ben ca m’allait à moi…Parait que certains gus quand ils deboulaient dans une chariote avait besoin d’faire l’viril aupres des mioches à coup d’taloches !! Ben po lui ! Pas d’bisou…bref l’indifférence qui m’allait bien à moi…

Pis Keena, ben j’savais qu’maman l’aimait. Alors déjà qu’ la Bert avait filé une nuit sans même m’faire l’bisou…quitter Keena ben ça m’faisait bizarre comme si plus rien allait calmer la folie d’maman…car j’la connaissais moi et j’savais qu’elle allait encore faire des catas…déclencher des ouragans et la ben…comment j’allais faire pour calmer l’jeu...sur que j’allais passer mon temps à bichonner la jument pour qu’elle trace d’un pas vif... Alors quand l’blé vint et m’proposa une partie d’bouclier luge ben j’pouvais po refuser et j’étais l’plus heureux des minots… là ben j’pouvais r’garder les autres pour une fois et être fier…Blé s’occupait d’moi tout seul et il riait avec moi

Pourquoi c’était si rare ? Pis pourquoi alors que j’étais heureux on d’vait filer ?
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