Eilinn_melani
La buée s'envole dans l'air du matin, éthérée, s'effilochant mollement sous les assauts de la brise. L'immobile épée semble flotter dans l'air, marmoréenne, alors qu'Eilinn, vêtue de noir, dans une posture sollicitant force et endurance, la maintient presque à bout de bras.
Mais Eithlenn, l'épée reforgée par l'ancienne comtesse du Gévaudan, est lourde à manier, pour celle qui n'est encore par certains aspects, qu'une enfant. Les muscles tirent, gémissent, le sang pulse aux tempes tandis que la discipline oblige chaque membre du corps androgyne à rester statique, tendu, échauffé pour lutter contre le froid de l'hiver, alors que la respiration est contrôlée à chaque bouffée.
Au bout d'un moment, la position est abandonnée, et l'épée est plantée dans la neige.
C'est au tour d'une rapière mouchetée d'être choisie, alors que d'autres lames de tailles diverses semblent attendre le bon vouloir de la vicomtesse d'Avize.
Apparait alors John Edwards, le majordome, mais tellement plus que cela, lui aussi muni d'une rapière. L'accent anglais se met à égrener les positions d'escrime, de façon aléatoire, alors que son élève les exécute. L'anglais entre alors en scène, brisant la garde d'Eilinn, les assauts se faisant parfois furieux, parfois vifs pour rompre sa défense. La règle est le premier sang, à moins que l'épée de l'un ou de l'autre ne soit échappée. Le cliquetis des lames retentit dans le petit jardin de la demeure de Nimes, et à nouveau un changement d'épée s'effectue.
Le maitre et l'élève se saisissent chacun d'une épée, Eithlenn pour Eilinn, et d'une dague, et entrent dans un cercle dessiné sur le sol d'un diamètre de deux mètres. Le cliquetis s'intensifie, les dagues parent ou tentent de percer, les épées protègent ou fouettent l'air, tandis que l'unique objectif est de ne pas sortir du cercle.
A la faveur d'un croisement de lames, celle-ci reprend son souffle, la buée s'envole à nouveau.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Mais Eithlenn, l'épée reforgée par l'ancienne comtesse du Gévaudan, est lourde à manier, pour celle qui n'est encore par certains aspects, qu'une enfant. Les muscles tirent, gémissent, le sang pulse aux tempes tandis que la discipline oblige chaque membre du corps androgyne à rester statique, tendu, échauffé pour lutter contre le froid de l'hiver, alors que la respiration est contrôlée à chaque bouffée.
Au bout d'un moment, la position est abandonnée, et l'épée est plantée dans la neige.
C'est au tour d'une rapière mouchetée d'être choisie, alors que d'autres lames de tailles diverses semblent attendre le bon vouloir de la vicomtesse d'Avize.
Apparait alors John Edwards, le majordome, mais tellement plus que cela, lui aussi muni d'une rapière. L'accent anglais se met à égrener les positions d'escrime, de façon aléatoire, alors que son élève les exécute. L'anglais entre alors en scène, brisant la garde d'Eilinn, les assauts se faisant parfois furieux, parfois vifs pour rompre sa défense. La règle est le premier sang, à moins que l'épée de l'un ou de l'autre ne soit échappée. Le cliquetis des lames retentit dans le petit jardin de la demeure de Nimes, et à nouveau un changement d'épée s'effectue.
Le maitre et l'élève se saisissent chacun d'une épée, Eithlenn pour Eilinn, et d'une dague, et entrent dans un cercle dessiné sur le sol d'un diamètre de deux mètres. Le cliquetis s'intensifie, les dagues parent ou tentent de percer, les épées protègent ou fouettent l'air, tandis que l'unique objectif est de ne pas sortir du cercle.
A la faveur d'un croisement de lames, celle-ci reprend son souffle, la buée s'envole à nouveau.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.