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[RP] Mariage de Stella et Sepa

Helene.blackney
Gloops, j'avalais difficilement ma salive, il n'y avait pas l'ombre d'un trait d'humour dans les yeux bleus de mon père. J'avais peur, était il temps de fuir? Voyons la voiture n'était pas arrêtée, je pouvais encore me faufiler, courir vite en première étape au collège puis demander à mon frère de venir me chercher, j'irais au Rocher, je tiendrais le siège...les idées s'enchainaient, vite une solution, la voiture se stoppa, c'était foutu, je ne veux pas y aller. Je fixais père qui lui sortait déjà et me tendait une main. Petite hésitation. Je pris sa main, essayant de respirer lentement et doucement. Bon je ne pouvais plus me retourner, j'espérais que Nolhan était là et que lui aussi n'avait pas fuit, d'ailleurs, je me demandais entre père et frère lequel serait le pire?

Je sortis avec mon père, je regardais droit devant, à présent, je devais fuir euh non je devais repérer mon autre cavalier, ce que je fis rapidement car il attendait sur le parvis avec un pourpoint des plus saillant. Allez courage me dis je, je m'avançais avec mon père au bras, nous arrivions à la hauteur de Nolhan. Je souriais mais mes yeux disaient "alerte alerte voilà le chef". Je me raclais la gorge et enfin je sortis quelques mots:


-Cher père voici Messer Nolhan, homme d'armes d'Alençon, Nolhan je vous présente mon père Sa Grâce Alcalnn Blackney

Bon maintenant il faut fuir, je me sentais mal à l'aise ici même, pas à ma place, j'étais trop sauvage pour m'adapter aux convenances, si je fuyais Alcalnn me ferait poursuivre par des hommes d'armes gascons quite à me ramener de force.

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Jade.de.sparte
4 mariages et 1 enterrement... non non ! ce n'était pas ça ! 3 mariages, 2 baptêmes et 2 enterrements. Ses amis voulaient-ils donc la rendre folle à être partout à la fois ? Mais ce ne serait pas aujourd'hui, non elle n'avait pas le temps pour cela mais espéra que le cocher savait où aller, la Duchesse ne le savait plus ! ah oui ! Paris !

La Duchesse de Lorraine pénétra rapidement à l'intérieur de Notre-Dame, laissant sa cape et ses gants à sa servante, dévoilant une magnifique tenue directement des mains de Clarinha, une des célèbres couturières des DO. Une robe magnifique, espérant ne pas ressembler à une meringue anglaise avec autant de dentelles !



Jade ne connaissait que peu de gens, n'ayant vu qu'une fois la mariée en de tristes circonstances mais était liée au Von Strass. Témoignant de son respect pour cette famille de même que pour l'amitié qui la liait à Sepa, la belle rousse s'était fait un devoir d'être présente.
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Eudes_von_strass
Pouwaaah... Le tonton Sepa se marie ! Mais que demander de plus au peuple ?
En effet, lorsque le jeune garçon fut au courant du mariage, il ne pu s'empêcher d'être tout excité. Il est vrai que le mariage est la plus belle chose qui peut arriver à un homme. Pourquoi ? Car ça y est ! C'est la consécration finale avant de pouvoir dépuceler une femme sans craindre la fureur du Très Haut.

Habillé de très riches vêtements pour cette occasion, Eudes fit un long voyage accompagné de son épouse depuis Besançon, là où il siège aux côtés du Roi, jusqu'à Paris près de la Cathédrale Notre-Dame. Au passage, ce fut un excellent choix. Pénétrant ainsi dans le Saint-Lieu, le jeunot est émerveillé par la beauté et son regard se fixa très rapidement sur une belle demoiselle. Elle lui disait quelque chose et évidemment, ce n'était personne d'autre que la Duchesse de Lorraine. Personne à l'horizon ? Pas même Bobyzz ? Il se permit alors de l'interpeller.


- Bonjour Votre Grâce, puis-je baiser votre main ?

Esquissant un sourire, le Ministre inclina sa tête un instant afin de marquer un signe de respect pour sa (future?) suzeraine.

- Me feriez vous l'honneur de nous accompagner, mon épouse et moi-même, au niveau du premier rang ? Nous irons nous assoir sur les meilleurs sièges tant qu'il en est encore temps. Le mariage à l'air de bien s'annoncer...
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Luaine
Si Paris valait bien une messe, le couple d'amoureux valait bien un voyage et c'était transie d'amour qu'ils allaient se retrouver alors que le reste du cortège serait transi de froid.
Le carrosse aux armoiries d'Alençon, arriva enfin devant le parvis de l'immense cathédrale.
L'édifice se plantait là, massive et si fine à la fois, tandis que sa flèche semblait toucher le ciel.
C'était un vrai miracle d'architecture. Luaine était sûre que même d'ici 1000 ans, les gens afflueraient pour la voir dominer la Seine.

Quand la couverture fut enlevée des jambes des hôtes du carrosse, un froid sibérien s'abattit sur eux comme la misère sur les pauvres.


Arrgg!!! Je décide qu'on court jusqu'à la cathédrale. Certes c'est très mal poli mais je pense qu'on risque notre peau à rester se pavaner sur le parvis.

Evidemment elle plaisantait...Quoique!!
Non franchement, on ne pouvait pas courir en rentrant dans un lieu saint et laisser un parterre d'invités bredouille, sans compter les plaques de verglas qui pouvaient en plus les faire chuter.

Heimdal à toi l'honneur.

Le valet vint ouvrir la porte et Heimdal en sortit pour tenir les menottes gantées des deux dames.
Luaine sortit la première, non pas par impolitesse mais pour laisser le loisir à tous les invités de voir en sortir la princesse du jour. Il fallait ménager un certain suspense.
A peine descendu, Luaine resta au côté de son époux, se levant de devant la porte pour que tous voient Stella.


SIl était fort probable que Sepa en faire tomber une partie de sa mâchoire, à voir sa belle aussi étincelante qu'une étoile dans un firmament purpurin.

Voila....ça va commencer, tu souris, tout va bien se passer.

Luaine regarda la foule déjà massée devant l'entrée et outre les curieux et les badauds, elle reconnu quelques têtes.
Sa dragonne préférée Deedlitt mais aussi Nolhan Von Strass. Ne demandez pas à Luaine quel était le lien entre Sepa Nolhan ou Heimdal car elle avait tendance à tous les englober comme des cousins, c'était plus facile.
Elle vit Eudes aussi et regarda son époux dans un coup d'oeil expressif. Il y avait un léger contentieux qui datait du Périgord.
Ensuite, elle vit une rousse flamboyante, comtesse de Lorraine, qu'elle avait vu récemment dans des circonstances funestes.
Les autres, elle ne les avait jamais vu. Elle leur sourit et alla les embrasser puis elle ne s'attarda pas plus, pour être près de la mariée, prenant son travail de témoin très au sérieux.

Votre Grâce mon époux, il est tant de prendre la main de la mie de votre cousin pour l'amener jusqu'à lui.

Elle aimait vouvoyer son mari quelques fois, ça faisait chic et surtout ça l'amusait.
Elle espérait que l'Archevêque les fasse vite rentrer.

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Sepa
Sepa et les filles étaient enfin prêt, il ne manquait rien donc ils pouvaient tous se rendre au lieu Saint dès à présent. Tout le monde dans le carrosse et en route pour le mariage tant attendu. La route ne fut pas très longue, la porte s'ouvrit le futur marié descendit suivit de ses filles, il espérait qu'elles ne feraient pas de bêtise durant la cérémonie vu qu'elles n'étaient pas vraiment pour cette union.

C'est tout sourire qu'il regarda les invités, les saluant d'un signe de tête. Le carrosse aux d'Alençon était déjà là donc il pressa le pas pour arriver devant le Cardinal.


Bonjour Monseigneur, que diriez vous que nous rentrions dés à présent, vu le froid qu'il fait, ça me gênerait que beaucoup tombe malade en ce jour.

Le religieux fit un signe de la tête et c'est tout d'Azur et d'Argent que le Licorneux alla se placer devant l'autel en attendant que la cérémonie commence. Un peu stresser par ce très grand jours. Son Etoile attendait dehors avec son cousin, il ne fallait donc pas trainer et tant pis pour les retardataires.

Monseigneur, je pense que nous pouvons commencer.


Regardant de temps en temps derrière lui, le Von Strass espérait que beaucoup arrive et que c'était par ce froid que tout le monde avait pris du retard durant leur voyage.
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Alcalnn
Le Chat fut satisfait de voir la frousse s’emparer de sa fille, tel un serpent géant s’enroulant d’abord autour de sa cheville puis lui compressant la poitrine pesamment. C’était bien là la preuve d’une bonne autorité paternelle. Qu’elle me craint pourvu qu’elle m’obéisse ! Non mais ! Quelle tragédie cela serait, et pour elle, et pour lui, si d’aventure, par défi, elle décidait de passer outre les recommandations de son père et de s’enfuir avec le premier malhonneste homme venu. Il ruinerait sa réputation, afficherait son pucellage comme un trophée de joute et lassé, l’abandonnerait au détour d’un chemin. C’était là le destin de nombreuses preud’femmes, qui perdaient ainsi leur honneur dans de sordides histoires… d’amour.

Ils finirent par arriver en vue du parvis de Notre Dame. Le Chat fit la moue. Non, décidemment, vivement qu’ils quittent cet endroit. Là, sa fille lui présenta un illustre inconnu, homme d’armes de son état, ce qui n’était pas pour rassurer Alcalnn, sachant très bien de quoi ces hommes étaient fait. Lui mesme, en son jeune temps n’avait-il pas été un tumultueux et ombrageux bataillard ? Bellabre, qu’il se faisait surnommer. Il le trouva un peu jeune pour être un homme d’arme accompli. Probablement que sa fille avait exagéré les choses pour mieux lui faire passer la pommade. Elle aurait mieux fait de s’en abstenir, cela desservait son ami, donnant une image vaniteuse de lui, alors que ce n’était peut-être pas vrai. D’autant plus qu’il aurait été rassuré de savoir qu’il n’était pas encore un de ces rudes personnages qu’on désigne comme homme d’armes.


-Lo bon jorn, Nolhan. Fit il après un silence et d’une voix neutre. Il sentait à ses côtés sa fille se tortiller mentalement, comme dardée par milles minuscules démons, sachant qu’elle avait fait preuve d’outrecuidance.
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Enzo
Il était venu, seul et sans invitation, mais il était venu quand même. Il savait son père et sa sœur invitée, et le cadet du Chat avait une folle envie de participer à cette réunion de famille pour le mariage d'un inconnu - car à son souvenir ils ne connaissaient pas les époux.- Et si Hélène avait invité celui dont elle lui parlait bien quelques fois, il allait pouvoir le rencontrer, et potentiellement aidé sa sœur à être un peu plus à l'aise si elle le faisait rencontrer au père. Potentiellement, car il n'était pas chaud à cette idée lui non plus, mes ses égarements de conduites lui empêchait de reprocher à sa sœur d'être ce que leur père dirait : présomptueuse. Le cadet était pire, et il le savait, donc il se taisait. Puis faut pas non plus cacher qu'ils étaient un peu complice tout les deux. À leur façon. Bref. Il était déjà à Paris pour des affaires, comme souvent. Jamais stable, toujours ailleurs. Et il comptais bien en profité. C'est donc habillé relativement sobrement qu'il dévale, impétueux à souhait à Nostre-Dame.

S'il a bu ? Non, même pas une gorgée. Il aurait pas osé tout de même. Pas pour un mariage, quoique ça dépendrais lequel.Si un jour Gabrielle venait à lui annoncé qu'elle se mariait, il allait sans doute y aller ivre. Juste pour la voir posé son petit regard sombre sur lui, et en rire. Le cadet est malicieux et arrogant, et encore plus avec certaine personne. Mais Bref, il arrive a Nostre-Dame suivit de près par Audoin. - Vous savez le type qui vous suit partout pour s'assurer de vostre protection ? - Bien, c'est lui. Blond, grand, imposant. Mais passons, ceci n'est pas une description du fameux garde, mais bel et bien une arrivé fracassante sur le parvis de Nostre-Dame, pardi ! Le cadet du Chat is in the place ! ...mais il va évité l'insolence tout de même, car bon, le regard noir de son père n'est pas aussi marrant que celui de Gabrielle.

Il avance doucement, cheveux en bataille, comme d'habitude, et cherche du regard les Blackney, c'est-à-dire son père et sa sœur, les voyant, il s'approche et dévisage le jeune homme qui est juste devant. Alors c'est lui ? Un soupir quitte les lèvres du jeune impudent.


« Le bonjorn Père et Hélène. Puis, à vous aussi illustre inconnu. Je suis Enzo Blackney. »

Et de se passer une main dans les cheveux, quelque peu indifférent, mais tout de même content d'avoir rejoint la réunion familiale à temps pour les présentations. Il se retint une grimace, sentant ses points lui lancé sous ses vêtements, et regarda tour à tour, Alcalnn, Hélène et... l'autre.

« C'est le mariage de qui déjà... ? »

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IRL à Québec, le 13 octobre ! Viendez !
Mymu_von_strass
Elle avait été invitée, pour une fois, car que dans la famille sans y être vraiment très souvent la, sa présence bien précise avait été requise .

Tonton Sepa se marie !! en voila une belle affaire et surtout une chose à participer ..

Elle était venue en douce, genre souris à celui de Heimdal son ..heu cousin dirons nous car en fait Luaine elle ne la connaissait pas , oui Luaine désormais une grande amie la faisait sourire car était comme elle incapable de savoir qui était qui dans cette famille à rallonge ..mais qu'importe cette fois ci Mymu avait bien vu l'invitation chez les ours comme celle de Heimdal mais la différence c'est que verbalement Sepa lui avait dit de venir ...
Infime différence mais pour la timide souris était de taille ...

Grâce au ciel il est certain que depuis elle en avait fait du chemin celui d'une souris dans un fromage familiale pas tendre non pas vraiment tendre mais...en creusant un peu il y avait de quoi faire ...donc grâce à la nouvelle et chaude amitié de Luaine la douce de Heimdal, elle se sentait souris suffisamment grande désormais pour venir voir Tonton Sepa se marier ..

Elle avait aussi une autre raison en plus de venir ,elle voulait voir Stella, elle aussi futur belle soeur qui sans aucun doute deviendrai une autre Von Strass son amie ...car elle la connaissait de loin et de près en même temps voila qui la rendait pour une fois joyeuse et sereine.

Elle avait changé son habit de soldat voir garçon manqué en fille de Theudric, par une jolie robe de velours bleue aux petite dentelles blanche sur le bord des manches.Par dessus un manteau bien chaud entouré d'une capuche ample afin de tenir dans les rigueur de cet hivers tenace..

Ils n'avait pas pu deviner pareil temps pour faire cérémonie et dans un pareil édifice cela allait être guère chauffé.
Quoique le monde venant, ne dit on pas la chaleur humaine rassemble ?..

Arrivée sur une route verglacée , la porte ouverte et la cérémonie prête à commencer, elle activa le pas et pénétra dans le lieux saint ou le bonheur de son oncle et de sa douce allait enfin être consacré.

De loin elle vit Luaine , bien d'autres personnes , Heimdal et bien d'autres cousins cousines impossible à Mymu d'identifier ..


-Bah on verra à la sortie , je finirais bien par serrer quelques mains à une partie de famille reconnaissable..

Ensuite de l'autre côté, un ensemble de personnes totalement inconnues..

-Hum certainement la famille de Stella , il fera bon que j'évite de faire des gaffes de politesses moi qui suis toujours un peu ...hors conventionnel.

Elle essaya de ne pas faire de bruit et se faufila dans la foule doucement , discrètement afin de se rapprocher du couple des futurs mariés...admirant l'étoile qui en ce jour portait son nom à merveille ..

Un joli sourire sur son minois car elle était sincèrement heureuse pour ce couple, et elle attendit la suite ...

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Fred


[Laisse-moi tenir les rênes de ta vie, Laisse-moi te montrer que le bonheur peut regagner ta vie.]

Il était resté là, sans bouger attendant le retour du garde, ou plutôt il avait surtout hâte de voir son étoile sortir par la grande porte d’entrée. Il ferma les yeux un court instant, cette impression de la voir juste là devant lui, cette femme, cette déesse qui avait su dompter le Castelviray. Enfin dompter, faut pas pousser, il restait avant tout un félin, son félin à elle, puis qui mieux qu’un autre félin pouvait le comprendre après tout. Puis à ce moment, quelque chose était venu perturber son esprit, comme si quelque chose n’allait pas…il sentait son cœur battre plus rapidement, il ouvrit à nouveau les yeux, même pas deux petites minutes ensuite voilà que les grandes portes s’ouvrent et à la plus grande des tristesses du Vicomte ce n’était point Sa Blanche qui sortait, non c’était une Nonne qui était envoyée par la Duchesse pour lui expliquer qu’elle ne voulait point venir. Froncement de sourcils, si elle croyait que le Félin allait laisser passer cela.

Je crains que je vais devoir aller la chercher moi-même et surtout ne cherchez point à me retenir. Indiquez-moi uniquement où se trouve son bureau

La nonne ne se fit pas prier, il faut dire qu’elle ne semblait pas contre le fait que le Vicomte aille la sortir de ce bureau surtout que ce n’est point n’importe quel mariage. Oui il lui avait dit que Sepa allait se marier avant même que celui-ci ne puisse lui faire la surprise en personne, elle était heureuse de cette union et elle ne pouvait ne pas y aller. Une fois que le chemin fut indiqué par la Nonne, Fred entra dans la bâtisse, direction son bureau, main droite qui tenant le pommeau de son épée, cape qui flottait quelque peu dans les airs suite à une marche quelque peu rapide et d’un pas décidé. Il allait la voir pour lui faire changer d’avis, lui faire savoir que sa place était à ce mariage et à son bras. Elle avait accepté d’être sa cavalière, elle avait accepté de partager cebmoment avec lui et il faut avouer qu’elle n’en fut point malheureuse car lorsque celui-ci lui fit la demande il avait pu distinguer un sourire de joie se dessiner sur ses lèvres. Le Vicomte savait qu’elle n’appréciait pas les mariages et il en connaissait très bien la raison, faut dire que jamais personne ne lui avait encore réellement demandé sa main, alors qu’elle l’espérait tant et sans aucun doute le Castelviray ferait tout pour que la Jeune rose blanche puisse croire en ses rêves à nouveau, qu’elle puisse constater que ses vieux rêves peuvent devenir réalité, qu’elle puisse se reposer sur les épaules d’un compagnon solide, stable, qu’elle puisse ne plus avoir peur que son cœur soit un jour de nouveau brisé, que le bonheur et l’amour soient les maîtres mots dans sa vie.

Son pas était rapide mais il ne faisait aucun bruit, comme s’il marchait sur la pointe des pieds, comme un félin qui marche sur ses coussinets. Le Bureau était enfin visible, main qui se dépose très délicatement sur la clanche pour ouvrir tout en douceur la porte afin de ne faire aucun bruit et il entre discrètement dans la pièce, comme le félin qui s’approche de sa proie. Elle était assise à son bureau, dos tourné, et le SG en profita pour venir derrière elle. Pose ses mains sur ses épaules avec délicatesse comme il avait l’habitude de le faire, geste qu’elle reconnaitra rapidement, lui dépose un doux baiser de velours dans le cou et lui murmure :


Le bonjour vostre Grasce, je crois que vous vous trompiez si vous pensiez que je n’allais point venir vous chercher moi-même. Oui vous n’aimez point les mariages, j’en suis conscient et je le comprends. Vous le savez, mais aujourd’hui il s’agit d’un grand jour, un de vos bons ami se marie, je ne peux pas imaginer que vous ne vouliez point partager sa joie durant cette journée, je ne peux pas imaginer que vous préférez rester ici enfermée alors que vous étiez si heureuse d’apprendre cette nouvelle.

Lui masse un peu les épaules tout en parlant puis passe sur le côté tout en se mettant à genoux pour pouvoir mieux plonger son regard dans le sien.

Vous savez que je suis têtu et que je ne partirai pas sans vous, vous avez accepté d’être ma cavalière et je ne partirai pas seul ou avec une autre personne. Il n’y a que vous et uniquement vous qui puissiez user de mes deux bras.

Lui sourit plus tendrement, sourire qui se voulait apaisant et rassurant.

Je ferais toujours tout pour vous protéger, je ferais toujours tout mon possible pour que vostre vie retrouve les rayons de soleil, oui les choses ne sont pas faciles mais je ne partirai pas, ma main sera toujours près de la vôtre pour vous tenir et vous pourrez à tout moment vous tenir à mon bras si vous en ressentez le besoin. Je ne vous laisserai jamais tomber.

Lui prend la main, la porte à ses lèvres pour y déposer un doux baiser.

Alors préparez-vous, ou c’est moi qui vais vous ôter ces vêtements pour vous mettre une robe et je vous porterai sur les épaules jusqu’à la chapelle si cela doit être nécessaire.

Laisse son regard de félin prendre place dans ses yeux

Vous disiez toujours voir le félin que je suis, alors je ne vais pas vous décevoir.

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Anya_de_puycharic
[J' veux pas y' aller à ce mariage, j' ai pas l' moral, j' suis fatiguée...]*
      ... On s' en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps
      On commandera du calva ,toi la mirabelle et moi
      On pigeonne, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose...


Voilà ce qu'elle lui dirait au Vicomte s'il pointait son nez, là, maintenant, tout de suite. Car nul doute que quand Soeur Anne lui annoncerait que la Blanche ne voulait pas décoller de son bureau, ce dernier viendrait la chercher manu militari. Pfff... l'était pas drôle, lui, des fois. Elle était têtue, mais lui... C'était bien pire. Enfin normal, c'était un homme après tout. Un homme qui s'était donné une mission et elle qui... non, elle ne faisait pas tout pour qu'il échoue, mais force était de constater que les derniers événements ne lui donnaient guère envie d'y croire. Et pourquoi y croire, d'abord ? Il était un homme, et comme sa fille le disait :" les garçons, c'est nul" et de faire la moue suivie d'un "berk".
Puis la raison invoquée n'était pas fausse, il y avait pleiiiiin de malades ici à s'occuper.
La porte s'ouvrit discrètement. Ah... on ne lui faisait pas, à elle. Elle avait eu le meilleur professeur en la matière d'entendre les pas et le moindre bruit.
Il y avait dans le Bureau comme la présence d'un 'Ro Minet. Présence qui fut confirmée par deux mains posées sur ses épaules et un baiser déposé. Yeux qui s'ouvrent en grand. Heureusement qu'ils étaient seuls sinon elle aurait eu droit au regard-qui-tue de Soeur Anne. Oui, ben quoi, c'était un tout petit bisou de rien du tout, il avait sans doute abusé de la Mirabelle et mal visé la joue. Ca arrive.

Et voilà qu'il la faisait limite culpabiliser de ne pas vouloir venir. Il m'empêchait que certes, les garçons, c'était nul, mais les mariages aussi. Epicétou.
Un détail cependant, Sepa était bien plus qu'un ami. Tsss... foutu arbre généalogique, pas logique pour un sou. Car si on regardait bien les branches, ben... Heimdal se retrouvait être son neveu puisque frère de sa nièce Leha. Un neveu plus vieux que la tante, si si, ça arrive, la preuve. Donc, Sepa, cousin du neveu et donc de la famille. Et on ne manquait pas un mariage dans la famille. Soit, donc, elle se devait d'y aller.

Elle écoutait attentivement ce qu'il disait, puis un petit détail lui fit hausser le sourcil droit. Oui, le gauche, elle sait pas faire. Petite moue, de celles qui sont dangereuses avec le Vicomte tortionnaire, là.

Je... je n'ai pas dit que je préférais rester enfermée ici, j'ai juste dit à Anne que j'avais des urgences à traiter. Un patient en phase terminale de peste supramégabubonique. Vous comprendrez que je ne peux le laisser pustuler ainsi, au risque de contaminer tout le monde ici.

Mode *Peste* ON. Sauf que cela ne marchait pas avec le Vicomte, il la connaissait trop bien. Au regard qu'il lui jeta - terrible regard qui la chamboulait totalement et lui faisait parfois perdre pieds - elle ne lui laissa pas le temps de rétorquer. Il le paierait un jour de la tourmenter ainsi. Mais cela ne serait pas à coups de serpillère, cela lui ferait trop plaisir, au SG.
Et ce baiser sur la main, ce regard toujours à l'envoûter. Il terminerait sur le bûcher, lui, un jour, d'avoir osé faire cela à la jeune d'Arques. Et léger rose qui vint colorer ses joues lorsqu'il la menaça de la déshabiller et de la vêtir ensuite pour le mariage. Tsss, il plaisantait ou quoi ?? Arf, non... il avait pas l'air de. Soit.
Elle se leva, se dirigeant vers le paravent derrière lequel se trouvaient les tenues. Oui, elle avait longtemps hésité à savoir laquelle mettre.

Petite voix d'une blondinette râleuse boudeuse :

Mhh... j'imagine que vous désirez toujours cette robe bleue pleine de froufrous et bien couverte au niveau du cou, n'est-ce pas ?

Et toc, de le taquiner parce qu'elle savait très bien quelle robe il voulait qu'elle porte ce jour. Et tout en l'embêtant un peu, elle mit la blanche et légère robe, la fluide aux manches longues, celle qui laissait à portée de lèvres une nuque délicieusement dégagée par une coiffure remontée, quelques boucles blondes rebelles s'échappant. Elle se présenta donc ainsi devant lui.

Bien... allons-y. Mais je vous préviens, une fois le "oui" prononcé, les félicitations faites, on prend la poudre d'escampette.

Arf, mais il dirait non, pour sûr, il n'attendait qu'une chose : LA danse promise. Zut. Mince. Grrr.
Elle se couvrit et lui prit le bras. Elle avait fait exprès de ne point lui faire de remarque quant à sa tenue. Autant garder les idées "claires". Car tous ces boutons...tsss... Heum.

Ils sortirent de la bâtisse pour se rendre devant le parvis de Nostre-Dame. il y avait du monde, et heureusement, ils n'étaient pas en retard. En même temps, s'ils l'avaient été... la faute à qui ??? A poussi.... à... euh... bref. Pas de fautif puisqu'ils étaient à l'heure. Elle vit, un peu en retrait, en discussion plus que sérieuse, son Suzerain. Cela faisait des lunes et des lunes qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de se croiser. Anya voulut approcher, mais elle irait le saluer comme il se devait après le mariage, là, il paraissait très occupé. Elle lui adressa un sourire, ne sachant pas par avance s'il la verrait.
Elle serra le bras du Vicomte et lui chuchota :

Promettez-moi que c'est le dernier mariage avant des lunes, auquel nous assistons. Sincèrement, quelle idée de se marier....

Sourire de peste et regard qui se logea dans le sien alors qu'ils attendaient d'entrer dans la demeure du Très Haut. Là encore, du monde, et du monde. Un petit coucou de la main à Deedlitt. Elle l'aimait beaucoup, elle, rien que par le fait qu'elles savaient faire rager le Vicomte...mais pour d'autres choses aussi.
Une épreuve réelle ce mariage...

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Nolhan
Attendant patiemment devant le parvis, il vit arrivée plusieurs carrosses a la suite et autant certaines personnes fesait partis de ces connaissances autant d'autres étaient d'illustres inconnus pour lui.
Il fallait dre que cela avait peu d'importance puisque cela n'était pas son mariage mais celui de son cousin.
Pensant justement a Sepa, il le vit arriver et Nolhan fut heureux de le voir pour une fois tendu et stresser ,lui qui donnait toujours une image sereine et posée.
Nolhan n'alla pas le voir de suite ce disant que il aurait largement le temps d'aller par la suite prendre le temps a cela et puis il ce devait de rester aux aguets pour l'arrivée de Helene.
Après quelques minutes et d'autres convives arrivant de ci de la, Nolhan reconnus sur le carrosse approchant les armoiries de la famille Blackney.
Ce sentant un peu anxieux et honoré a la fois de rencontrer le père de Helene ,il ce demanda comment elle avait parlé de lui a son illustre père.
Le carrosse s'arretant devant le parvis, Helene en sortie suivit d'un homme que Nolhan ne pouvait pas reconnaitre visuellement puisque cela était la premiere fois qu'il le voyait de ces yeux mais compris de suite par les dires et la descrpition que Helene avait fait de son père que cet homme était celui ci.

Nolhan tenta de rester droit dans ces bottes et le plus digne possible pour ne pas montrer sa fierté et sa crainte aussi de rencontrer Alcalnn Blackney.
Helene le fixant d'un regard assez perplexe , elle fit tout de même les présentations.
Nolhan ne connaissant point trop les convenances appropriées a une telle rencontre n'osa pas dire mot et un long silence ce fit,le père de Helene prit enfin la parole après avoir fixé longuemment Nolhan et celui ci déglutit un peu par tant de tensions et de préstences donner par une voix si posée.

Ne pouvant pas laché du regard Alcalnn,il fit une réverence a celui ci.



Votre Grace je suis honoré et fier de pouvoir vous rencontrer en ce jour.


Ce replacant pour ne pas paraitre tel un pantin désarticuler par la position de sa réverence, il vit arrivée avec un sourire de plus ravageur un jeune homme qui ce placa au coter de Helene et de son père.
Celui ci ce présenta avec une façon particulière prenant Nolhan peut etre pour un valet ou ne sais je encore et demanda de surcroit pour quelle personne était prévus ce mariage.
Nolhan fixa celui ci,



Bien le bonjour a vous messire Enzo, et pour éclairer votre curiosité la cérémonie de mariage est celle de Dame Stella Cassaviecchi et Sepa Von Strass qui n'ai autre que mon cousin.
Je suis Nolhan Von Strass pour ma part et cela vous permettra ainsi d'avoir eu réponse a votre demande.



Lui sourit et ne prenant pas ombrage a ce que le frère de Helene ne sache pas qui il était, prit l'initiative de ce placer sur le coter.


Si vous me le permettez et le voulez bien je serait ravit de vous accompagner dans la cathédrale pour y prendre place et ainsi participer a la cérémonie a vos coters.



Ce disant que cela était une facon discrete de demander l'autorisation au père de Helene de pouvoir etre aupres d'elle.
Stella...
Quand il faut y aller, faut y aller !

Si beaucoup de gens l'attendait, elle en revanche n'avait pas hâte d'arriver ! Tant de monde qui allait être présent et si peu de têtes connues, car même si l'Etoile suivait sa Licorne partout, elle était loin de conaître tous les Von Strass et tous les amis de son seigneur.
Silencieuse et légèrement stressée durant le reste du trajet, elle essaya de compter discrètement sur ses doigts, le nombre de personnes qui allaient être présentes en ce grand jour.

Un regard sur le couple ducal et elle figea ses yeux sur le paysage blanchit par le froid. Quelle idée que de choisir un jour hivernal pour se marier ! Elle en avait des bonnes des fois la Pestouille ! A leur arrivée, tout le monde allait être congelé sur le parvis de la Cathédrale. L'idée la fit sourire jusqu'à ce que le coche s'arrêta devant Nostre Dame.

Une main qui dégagea un poil le petit rideau du carrosse pour voir les présents sur le parvis, et elle pâlit un brin ! C'est qu'il y en avait du monde là, dehors !

"Non, Non, Non ! Je ne veux pas prendre l'air !" ... "Je ne veux pas quitter le coche !!"

Un regard inquiet sur sa Brune aux yeux de biche et elle comprit en la voyant oter la couverture de leurs jambes, qu'elle la tirerait en dehors du carrosse avec un coup de pied au derche, s'il le fallait ! Surtout, quand elle l'écouta parler de courir jusqu'à l'intérieur de la Cathédrale pour ne pas trop se les geler sur le parvis.

Elle aurait bien voulut la suivre dans cette idée, mais un hic majeur se posait ! Avec une robe comme elle avait, elle se prendrais les pieds dedans et finirait le minois ensanglanté contre les marches du monstrueux édifice !

Elle avait mieux à proposer l'Etoile ! Faire directement entrer le coche et les chevaux dans la nef sans que personne ne la voit !
Mais pas le temps de dire des âneries, que Luaine et Heimdal sortirent, laissant là, tout le suspens aux invités de voir la mariée. Tant de regards qui allaient se porter sur elle, temps d'attention qu'elle n'avait l'habitude d'avoir !

Quand elle vit la main de son futur cousin se tendre vers elle, le froid glacial de ses joues, laissa place à un incendie ravageur ! Du blanc, elle était passé à un rouge écarlate.

La lui prenant doucement, elle se laissa guider à l'extérieur, un sourire timide sur les lèvres.



Et voilà, le suspens était dévoilé, la robe aussi d'ailleurs... Des regards qui firent chauffer encore plus ses joues, et elle tâcha de sourir à nouveau un peu plus rassurée par les paroles de sa cousine adorée !

Dur de laisser paraitre un sourire naturel quand l'angoisse prend possession de votre corps ! Mais l'Etoile se débrouillait fort bien surtout lorsqu'elle croisa certains regards de têtes connues ! A croire que la présence de certains, certaines lui faisait grand bien surtout quand elle savait que Neyco et les siens ne seraient pas présents en ce jour si important pour elle ! Pourquoi n'aimait-elle pas Sepa ? Elle ne le savait pas et ne le saurais jamais ! Mais c'était certain, c'était lui et pas un autre que la Casaviecchi avait choisi.

D'ailleurs, elle le chercha du regard et ne le vit pas ! Voilà c'était tout vu ! Avec les deux filles qu'ils avaient, il avait prit peur et ne voulait plus se marier !

Un petit signe de la main* envers les invités présents en guise de bonjour et elle murmura à Heimdal et sa témoigne :


Allons y avant que mes jambes ne flanchent davantages !

Sourire, ne pas se prendre les pieds dans sa robe, se concentrer durant la marche nuptiale sans trop regarder le nombre de présents si elle voulait arriver devant l'autel sans tomber dans les pommes, ne pas se soucier si son ventre se voyait où pas, le reste, suffisait de ne pas quitter son soldat des yeux et de suivre les paroles du Cardinal attentivement.

* genre façon Miss France ^^
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Oceade
Elle voyageait beaucoup ces derniers temps entre Normandie ou Alençon ou l'inverse, elle ne savait plus très bien.. Nullement fatiguée, préférant de loin cette vie de balades plutot qu'une vie statique, elle était heureuse, oubliant l'avis des médicastres, profitant de chaque journée.
Le faire part de mariage lui parvint presque par miracle lors d'une étape dans une ville Normande.
Peu encline à faire des mondanités elle avait quelque peu grommelé, ce qui était aussi dans sa nature, le fait qu'elle porte un titre ne changeait rien à son caractère quelque peu volcanique.
Elle fit donc route vers Paris, s'arrêta devant une auberge et y loua une chambre cossue. Le matin du mariage, elle se prépara aidée par sa Jacquotte, revêtant sa plus belle tenue. Enfin parée, elle monta dans son carrosse qui arriva rapidement devant le parvis de la Cathédrale.
Là, elle reconnut la silhouette de son garde du corps, fort bien accompagné mais semblant légèrement mal à l'aise.
Elle avait deux options soit l'ignorer soit aller se présenter aux gens qui l'entouraient. Inspiration caramelesque de sa part, puis elle avança lentement vers le groupe, sourire léger aux lèvres. Elle entendit les paroles du plus agé des hommes, toussota puis se présenta :


Bonjour à vous. Je suis Oceade De Frabel-De Lagarde, Duchesse de Carrouges, Vicomtesse d'Aunou sur Orne.. Si cela peut rassurer vos inquiétudes, Messieurs, je me porte garante du jeune Nolhan Von Strass qui est mon garde du corps. Votre fille sera entre de bonnes mains et nous sommes là pour les chaperonner.

Petit sourire adressé au groupe puis, attendant une éventuelle réponse, elle se mit à admirer l'architecture de l'édifice qu'elle admirait à chaque venue.

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Heimdal
Les voilà arriver devant l'église de Notre dame. Heimdal reconnaissait les lieux et en effet à proximité
se trouvait l'Hostel-Dieu où il avait fait ses études de Médecine et il en était l'un des doyens. Cela lui
faisait penser qu'il devrait refaire un tour là-bas. Bon, revenons sur le présent, au mariage de son
cousin et de Stella sa future cousine.
La carrosse s'arrêta devant l'église, le Duc d'Alençon descendit
le premier du véhicule et aida dans un premier temps son épouse à descendre du carrosse. Ensuite, il
tendit la main pour la future mariée, afin qu'elle se trouve sous le regard des invités. Heimdal avait
reconnu certaines personnes parmi les invités, cela signifiait qu'il ne sera pas dépaysé. Stella lui
murmura de rentrer et son épouse lui signala aussi qu'il devait accomplir sa tâche, et il emmena Stella par le
bras dans l'église.
Son épouse le vouvoya pour le taquiner et il la regarda dans un premier temps
pour la fusilier du regard puis tout de suite après esquissa un sourire en lui disant "tu ne perds rien
pour attendre"
Stella lui avait accordé l'honneur de l'amener devant le seigneur et son futur époux pour le
mariage. C'est à ce moment que le duc se demandait pourquoi elle le lui avait demandé et pas un
membre de sa famille. Ce n'était pas le moment de se poser la question, peut-être un jour quand il
aura l'occasion. Les cloches sonnaient à l'extérieur, Ils entrèrent dans l'église.
Ils marchèrent le long
de l'allée où de part et d'autres trônaient les bancs où les invités s'étaient
installés. Il vit son cousin qui regardait sa future épouse ce qui fit sourire le
Duc. Heimdal arriva à la hauteur de Sepa et transmis la main de Stella à son
cousin.


Je te demande mon chère cousin de bien veiller sur cette charmante dame et
que tu saches que je serais derrière toi pour te surveiller.


Heimdal alla ensuite se positionner auprès de son épouse car il ne savait pas trop où il devait se mettre ensuite.
Ils devront attendre la suite de la cérémonie pour faire selon l'Archevêque Rehael.

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Fred


[Pertinax Sed Fructifer, telle était sa devise]
perspicace et fructueux

Si vous êtes las et que la route vous paraît longue, si vous vous apercevez que vous vous êtes trompé de chemin, ne vous laissez pas couler au fil des jours et du temps, Recommencez ! Si la vie vous semble trop absurde, si vous êtes déçu par trop de choses et trop de gens, ne cherchez pas à comprendre pourquoi, recommencez ! Si vous avez essayé d’aimer et d’être utile, si vous avez connu la pauvreté et les limites, ne laissez pas là une tâche à moitié faite, Recommencez ! Si les autres vous regardent avec reproche, s’ils sont déçus pas vous, irrités, ne vous révoltez pas, ne leur demandez rien, Recommencez ! Car l’arbre rebourgeonne en oubliant l’hiver, car le rameau fleurit sans demander pourquoi, car l’oiseau fait son nid sans songer à l’automne car la vie est Espoir et Recommencement !

Le Castelviray écoutait attentivement les mots que prononçait sa tendre aimée, il comprenait ce qu’elle lui disait mais celui-ci semblait être comme hypnotisé, envouté par cette douce voix, cette voix il l’entend en musique magique et unique, celle qui efface tous vos temps pour ne laisser que le printemps. Tous les jours il se lève et se couche en pensant à elle et toute la journée il rêve de l’avoir dans ses bras, il n’y a qu’elle qui le fait rêver, il n’y a qu’auprès d’elle qu’il aimerait rester. Ne la quittant point du regard lorsque celle-ci se leva pour se placer derrière le paravent, il voyait fort bien les lignes de son corps malgré ce dernier, mais dans son esprit il ne pouvait oublier cette image d’elle allongée ce jour-là devant le feu de cheminé. Petit sourire lorsqu’elle parlait d’une robe bleue, il savait qu’elle le taquinait car pour sûr, elle n’était pas dite la Blanche pour rien et il savait qu’elle ne mettrait pas de robe autre que de couleur blanche. Au moment, où elle eut fini, au moment où elle sortit de derrière du paravent, le Vicomte se releva s’approchant délicatement d’elle tout en passant dans son dos, ses bras autour de sa taille, mains qui rejoignent les siennes pour les serrer et la serrer elle contre lui, visage qui vient se nicher dans le creux de son cou pour en inspirer un court instant son doux parfum. Il aimait entendre le doux son de sa voix, effleurer ses lèvres de son oreille pour le souffle de ses murmures, fredonnant tous les mots de son cœur en émoi comme les flots d’une cascade qui perdure. Chaque son donnerait la saveur mélodieuse d’un met délicieux et son cœur tout ému et elle entendrait elle aussi le battement de ces notes précieuses donner toute son ardeur à ce langage perdu. Il déposa délicatement un baiser de velours dans son cou. Et il lui murmura :


Il faudra qu’en ce jour, je maîtrise ma félinité. Je dois admettre que vous êtes sublime mon Ange.

Il était à présent l’heure, l’heure de se rendre à la Chapelle pour ne point arriver en retard, surtout pas. Il esquissa un petit sourire amoureux à la Duchesse lorsqu’elle lui dit qu’ils prendraient la poudre d’escampette une fois le oui prononcé. Elle pouvait encore rêver tiens, ils resteraient à ce mariage jusqu’à la fin et elle savait qu’il n’en serait point autrement. Le Castelviray lui tendit le bras qu’elle prit et qu’elle ne lâcherait sans doute plus de la journée car en effet il n’y avait qu’elle et uniquement elle qui pourra aujourd’hui et à l’avenir le prendre.
Ensemble donc ils se rendirent à Nostre-Dame. Du Monde il y avait déjà, mais du monde arriverait encore sans nul doute. Il y avait ici le Duc de Mortain, un vieil ami au Vicomte qu’il salua distinctement. Cela faisait fort longtemps qu’ils ne s’étaient plus croisés et tant de choses avaient changées depuis leur dernière rencontre. Il prendrait plus de temps après la cérémonie afin de prendre des nouvelles de celui-ci. Regard qui tourne à droite, à gauche afin de voir qui était encore là, sans doute plein d’Alençonnais, amis qu’il avait laissé en quittant l’Alençon pour s’installer en Normandie sa terre de Naissance, terre qui avait su redonner la force au Castelviray, du moins il faut dire que la petite blonde à son bras y était également pour quelque chose car depuis qu’ils s’étaient rapprochés de la sorte, bien que tout ne soit point si simple, Fred avait effectivement changé, son visage affichait des traits plus heureux, la joie se lisant sur son visage.

Puis au moment où sa charmante compagne de ce bal et peut être Compagne tout court dans le futur lui serra le bras et lui murmura ces mots afin qu’il lui promette que ce sera le dernier Mariage où ils se rendront ensemble avant des lunes, celui-ci posa son autre main libre sur la main qui lui serrait le bras et tourna son visage vers le sien plongeant profondément son regard océan dans ses émeraudes.


Vostre Grasce, je ne peux promettre des choses dont je n’en suis point maître, je ne peux vous garantir que plus aucun de nos amis se marieront avant des lunes.

Petit sourire qui se veut rassurant

Mais je n’ai point à ma connaissance d’autres de nos amis qui seraient sur le point de se marier alors vous pouvez rester confiante

Il ne voulut pas aborder le fait que lui adorait les mariages, il souhaitait que sa douce cavalière à la beauté sans pareille passe une agréable journée, qu’elle puisse pour une fois assister à un mariage et qui sait peut-être pour une fois partager les rêves, la magie que procure un mariage. Il garda son regard quelque instant encore dans le sien, oui il lui est difficile de le quitter une fois qu’il y avait plongé.

Il aperçut son amie Deedlitt à qui il adressa un large sourire qui en disait long, il était heureux de la revoir et espérait qu’elle pourrait bientôt le rejoindre en Normandie. C’est que leur journée ou soirée potin lui manquait un peu. Puis le Vicomte adressa un petit signe de salutation à la Sœur de sa Blonde.

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