[RP] Mariage de Stella et Sepa

Ce fut fière d'avoir été acompagnée par Heimdal jusqu'à l'autel, que la Pestouille prit place aux côtés de son Licorneux. Après moultes sourires ci et là, elle se tourna face au Cardinal jetant un regard à la fois tendre et timide au Von Strass qu'elle allait épouser.

Elle était heureuse. Enfin, son plus grand souhait était sur le point de s'exaucer.
Mirettes discrètes qui cherchaient la Mini Pestouille et la Chieuse Von Strass, elle sourit en les voyant toutes deux présentes. Il est clair qu'elle savait que toutes deux étaient contre ce mariage. L'une pensait qu'elle était une vile mâratre et l'autre n'appréciait guère la Licorne. Ca promettait une belle famille recomposée !

Petit sourire à sa fille, joliment vêtue, et elle sentit une pointe de culpabilité la hanter. Il était certain qu'avec les derniers évènements, elle n'avait point eut trop de temps pour sa "famille". La gestion de la mairie, les préparatifs du mariage...
Tant de temps perdu et à rattraper auprès des siens.

Un zieutage sur le Religieux et elle attendit qu'il s'exprime. Mais au lieu de cela, une voix féminine se fit entendre.
C'était qui ? Pourquoi Rehael n'officiait pas ?
Au fond, peu importait, l'essentiel c'est qu'il avait quelqu'un pour les unir devant le Très Haut et devant Témoins et amis.

Elle écouta donc avec attention les délicates paroles de la femme et tout en les trouvant fortes jolies, se mit à son tour à réciter le credo tout bas.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Les yeux qui se posèrent sur Sepa, elle le regardait les pupilles brillantes. Pas un mot, mais un regard qui en disait beaucoup sur cette joie de lui appartenir et d'intégrer une famille aussi douce que la sienne.
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{La Veille du mariage, dans une Auberge de bonne renommée - Paris}


Ils quittèrent "Lanquais" plusieurs jours auparavant.
Sa promise, Cerise, lui demanda de l'accompagner pour le mariage d'un de ses amis.
Et comme Sébastien, son Ti Brun, ne peut rien lui refuser, les voilà en séjour à la Capitale !
D'ailleurs, il s'agit de leur première "sortie" en amoureux, en dehors des frontières du Périgord Angoumois.

A Paris donc, arrivés dans une Auberge respectable dans un quartier tranquille,
Le Plantagenêt s'avance en compagnie de sa future épouse, près du comptoir, leur suite derrière eux à l'entrée avec les effets de chacun.
Interpellant le Tenancier de l'établissement, Sébastien dépose quelques écus pour appuyer sa demande..

Holà Aubergiste ! Nous souhaitons passer quelques nuitées en ton domaine.

- Mais certainement mon bon Sire.. une belle chambrée pour vous et vostre Dame ?

A cet instant, Sébastien regrette de ne pas êstre déjà uni à sa belle devant la Très Haut.
Mais il prend son mal en patience car désormais il n'est question que de quelques semaines, quelques jours mêsme.
Il la fixe d'un regard tendre puis rosit légèrement avant de reprendre son sérieux et le fil de la conversation avec le Tenancier :

Nenni, il faudrait la plus belle chambrée pour la Comtesse de Lanquais ci-présente, une chambrée à part et proche de la sienne si possible pour moy-mêsme, puis de quoi loger nos gens qui nous accompagnent.

- Parfait, à quel nom dois-je réserver les chambres, Sire ?

Sébastien de Plantagenêt, Vicomte de Paulin. Tous les frais seront à ma charge, bien entendu.

- Il sera faict selon vostre bon plaisir Monseigneur..

Les clefs correspondantes et les indications fournies au couple Lanquais-Paulin,
Tout ce petit monde va prendre possession de sa chambre respective pour ranger les affaires et récupérer du long voyage épuisant depuis les terres du Périgord.
Le soir-mêsme, les jeunes fiancés se retrouvent pour un dîner en tête à tête. Un moment rien qu'à eux, digne des plus beaux namoureux !

...

{Le lendemain, Jour du Mariage à Nostre Dame..}


Le coche s'arrête devant la parvis de la plus sacré des Cathédrales.
Premier a descendre du véhicule, Sébastien sourit en retrouvant le Saint Édifice.
La dernière fois qu'il fut en ces lieux, ce fut lors de son propre baptême, quelques années en arrière.
Le jeune Vicomte se retourne vers la porte ouverte du coche puis tend sa main gantée pour accueillir la main de sa bien aimée, et l'aider à descendre à son tour.
Galant homme n'est-ce pas ?

Une fois sa Griotte à son bras, devant l'entrée de Nostre Dame, Sébastien ressent une certaine émotion.
Le Ti Brun confie alors à sa "Chipie d'Amour" (comme il aime la surnommer pour l'embêter !), les pensées qui lui traversent l'esprit pendant qu'ils gravissent les marches de la Cathédrale..

Imaginez, Cerise, que très bientôt, nous serons les protagonistes d'un jour béni comme iceluy !
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Clo continuait à soupirer et à attendre ZE moment où elle pourrait parler, mais une femme avait pris la parole pour la prière.

Elle répéta la prière comme elle le put

Son regard tomba sur la fille de la blonde. Elle y pouvait rien cette enfant, et pourtant, ils lui avaient demandé de participer à la mascarade... Si elle l'avait su avant, elle l'aurait emmenée loin, mais on ne lui raconte jamais rien. Elle regardait vers son père pour lui faire des signes le prévenant de ne pas faire cette bêtise.
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Alberius arriva en retard à la cérémonie de mariage de son cousin Sepa et de sa future cousine. Il se plaça discrètement sur les bancs arrière de la cathédrale. Il salua quelques personnes qu'il connaissait, et récita le je crois en dieu.

Il se demandait si d'autres que lui étaient en retard, certainement et un sourire se vit sur son visage, en pensant à leurs têtes en arrivant.

Livre des Vertus..."La Création"...Chapitre VII : L'Amour...

***

Elle avait gardé un sourire simple et un regard sans prétention...en attendant que son Archevêque et patron prenne le relais...jusqu'à ce que...interpelée par son immobilisme, elle croise son regard.

Elle commençait à le connaître...lui et également sa façon de la traiter, toujours à lui déposer des défis, n'entendant nulle plainte, attendant d'elle courage et force, travail et avancée...la pousser hors de ses limites...et aussi se reposer sur elle, parfois...sûr de ses capacités au moment où elle-même en doutait.

Cela dit...ce n'était pas prévu, et elle ne peut s'empêcher de lui lancer en retour un regard genre "une impro à ND...vous allez m'tuer"...
Elle devine cependant, qu'il fera l'échange des voeux, la partie sacrée de la cérémonie, que ses bras cardinalices béniront.
Mais pour l'heure, le prêche d'épousailles, était, finalement, pour sa bille.

Elle avait relu le Livre des Vertus...en escorte...à la lumière faiblarde de bougies sales d'auberges miteuses...
Elle se rappelait des passages appris par coeur, par l'usure des offices.
Mais...il allait falloir assurer.
Comme elle n'aimait pas les sermons ennuyeux, et plats...il allait lui falloir trouver l'inspiration afin que ce jour soit beau et non d'ores et déjà placé sous le signe de l'endormissement - m'enfin!!

Elle s'avance alors, espérant qu'ils ne soient pas trop déçus : entre une parfaite inconnue et un Cardinal Rehael...fallait pas chercher longtemps pour dire qu'à côté, elle cassait pas trois pattes à un canard.

Et elle commence par son passage préféré...celui qui sur tous, la guide, la définit...elle et ses choix de fille simple...d'une voix qui cherche à emplir la nef entière, réveiller piliers et colonnes, statues et art de votif tous ensemble.

***

Elle s'arrête, et regarde l'assistance, levant ses deux sourcils dans une constatation désolée...

Et c'est là que pour nous, humains, l'aventure s'est corsée...

L'amour...passion, tourment, objet de nos désirs, l'un des principal élément perturbateur de nos existences qui pourraient être simples comme des coquelicots, sans ces ravageurs phénomènes qui cognent dans nos coeurs.
Je pourrais vous définir le mariage...vous en reparler et vous redire comment c'est trop beau...elle regarde les mariés et les englobe d'un regard tendre.
Mais je préfère vous donner conseils pour le garder durable...et heureux.

D'une voix plus forte pour atteindre les vitraux :

Vita de Christos, chapitre XIII :



Ah!! N'est ce pas là toute la question? "respecter son choix"...aller au bout de son engagement...et le sourire fleuri sur les lèvres de préférence, bien plus que par l'effort d'une grimace...

Car nous avons à lutter contre les ennemis du Bien, et ceux qui voudraient nous voir pleurer plus que de rire!!

Je veux parler d' Asmodée, prince-démon de la luxure !! ce sale pervers qui veut qu'on louche sur une autre que sa moitié!! et Belial...Prince-démon de l’orgueil...cette vieille croute qui veut nous faire croire qu'on est si grand que l'univers entier devrait nous revenir!!
Et ce puant déchet de Léviathan, prince-démon de la colère...prompt à nous applaudir dans les mots durs et les cris!! Je ne les cite pas tous...rien que de prononcer leurs noms ils me fatiguent...

Heureusement!! nous avons nos alliés aussi!! grand sourire bright...

Comme ce si beau Gabriel...la classe...l'archange de la tempérance!! lui il va le tarter le Léviathan!! avec l'usage de la sagesse, qui nous incite à se retirer pour se calmer plutôt que d'exploser dans les injures...
Et Miguaël...aaaah Miguaël...contre l'orgueil c'est ding ding ding battu par KO le Belial!! l'archange du don de soi...nous place après les autres, après notre épousé...é...ou notre épousée...é-e... et...aïe...oui oui oui après la dernière part de ce gateau qu'on lorgne en espérant qu'il ou elle dise avec cette voix qui nous fait craquer..."on partage?^^"...
Raphaëlle la belle, le digne archange de la conviction, bande nos yeux et conclut une alliance avec nos esprits...ferme le poing...afin de s'opposer à Asmodée et balayer d'un revers de main la tentation...la souillure de nos chairs, de nos âmes...la noirceur de notre esprit et le début du déclin...

Sourire :
Couronnons Sylphaël...l'archange du plaisir...qui pour chaque petite victoire quotidienne, gonflera notre âme de savoir qu'on est dans le vrai, sur le bon chemin!! ce sera ce soleil-là sur la toile...peu importe le temps qu'il fait...

Elle continue :

Vita de Christos, chapitre XIII...la suite!!

La prière, ensemble...parce que la vie est une histoire de luttes, toujours!! le Bien contre le Mal!! les Princes-démons contre les Archanges!! la force brute contre la douceur!! les ténèbres contre la lumière!! le clamp des écureuils contre la tribu des Lutins de Brocéliande!!! ah bon?...

La prière, ensemble, parce que le Créateur est la clé de voute, la Source de la Vie, qui réunit le désuni, complète l'incomplet, Celui qui offre le pouvoir d'aller au-delà de ses craintes, et de sortir victorieux...de nos efforts...et de nous relever, si l'on venait à tomber...et vous y parviendrez!! oui soyez confiants!! restez positifs!! je sais que vous y arriverez...

Priez, parce qu'il faut garder en ligne de mire le but fixé par le Très-Haut :

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait!!"

Parce que vraiment et sans équivoque :

"Selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour!!" ...

Et que le vôtre, soit éclatant, irradiant vos vieux jours rassasiés de doux souvenirs, où vous serez et vous seuls, les grands gagnants de ce chemin que vous tracerez dès l'instant d'union passé!!

Alors...maintenant : à vous de jouer!!

Elle fait un clin d'oeil encourageant à ces deux mariés qu'elle ne connaissait ni de Thothos ni de Totote...mais à qui elle envoyait autant d'ondes positives possible et d'énergie dynamique.

A présent, que les témoins s'avancent!! il est temps de passer à l'échange des voeux qui scellera devant Dieu, ses deux vies, ses deux âmes, ses deux corps et ses deux coeurs!!

La voix est volontairement résolue et efficace, pour entraîner dans cet élan Son Eminence...qu'il unisse enfin ces deux chéris impatients de son action...elle lui mettrait bien une petite tape sur les fesses comme on fait parfois pour faire avancer les gosses, en disant "hop hop hop"...mais...euh...non.^^
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La nonnette remplit l'édifice de ses paroles comme un calice sacré se déversant sur la foule des fidèles amassés.
Elle semblait presque possédée par l'esprit divin en personne tant sa fougue étourdissait l'assemblée.
L'Archevêque avait fait un bon choix, sans nul doute.

Luaine hochait de la tête en l'écoutant avec une pointe d'admiration. On dirait qu'elle en savait un rayon sur les relations, sur la passion...

Puis soudain, on reprend un rythme de croisière et son air ébaubi, de pèlerine, disparu pour laisser place au sérieux témoin qu'elle était ou voulait être.
La moniale appela les témoins. Un bref regard complice vers son époux, témoin de Sepa et elle s'avança, restant à proximité de la blonde incendiaire en la personne de sa future cousine.

C'était l'heure des anneaux? Du jeté d'eau bénite façon tsunami ?
De l'imposition des mains ?

Luaine resta avec un sourire figé, montrant à la moniale qu'elle était bien un des témoins.

Sa main tâtonna sa houppelande à la recherche del'anneau qui devait être glissé au doigt du marié et donc donné à Stella. Mais où était le précieux comme dirait l'autre. Luaine ne se souvenait pas qu'on lui ai remis un anneau. Elle blêmie....Et si Stella avait oublié?

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Elle avait promis à la blondinette et elle se devait de tenir sa promesse, mais pourquoi fallait il qu'elle arrive toujours en retard, ce petit détail malgré elle là fit sourire on allait pas changer les bonnes habitudes de Léa.
Une montée des marches en courant et juste le temps de s'arrêter net devant la grande porte ... la Cuivrée glisse une main dans sa longue chevelure, tire un petit coup à gauche puis un petit à droite pour faire glisser et remettre en place ses jupons et enfin pénètre dans l'église.
Elle se glisse vers une allée de côté quelque peu impressionnée par la quantité de personnes présentes, une chose de sure il y ferait moins froid .. un sourire par ci un autre par là elle avance lentement.

Enfin attirée par une tête brune elle active un peu le pas pour trouver une place non loin de son amie de toujours qui bien sur se trouvait tout tout près de son ex cousin Heimdal et époux de sa Brune par la même occasion, se retournant de temps à autre et espérant voir arriver son Coucou qui devait là rejoindre.

La mariée était magnifique et plus blonde que jamais, elle aurait tout le temps d'aller lui présenter ses félicitations ainsi qu'à Sepa à la fin de la cérémonie.
Elle fit un petit signe discret à son amie Luaine et doucement reprit le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Heimdal pensait que se serait l'oncle de sa suzeraine qui officierait, hors ce fut
un femme qu'il connaissait pas. Etait-ce prévu ainsi Heimdal ne le savait pas ?

Il regarda un instant son épouse, la complicité entre les deux était sans faille.
Il repensa à leur mariage et leur nuit de noce qui fut incroyable, comme leur amour.

Il esquissa un sourire en pensant à tout ça. Il est vraiment heureux et il avait de la
chance. Mais il se rappela qu'il devait avancer en effet, la personne qui officiait la
cérémonie l'avait demandé. Donc il s'approcha et se mis à côté de son cousin.
Il le regarda alors un instant et lui sourit. Il avait eu beaucoup d'honneur pour ce
mariage. Il avait la tâche d'avoir amené sa future cousine devant la maitre de
cérémonie du mariage et en plus il fut le témoin de son cousin.
Il attendait maintenant la suite. Il savait que chaque personne qui travaillait
pour l'église avait sa spécialité et il était curieux de voir ce duo qui officiait.
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[ Au Domaine de Lanquais... ]


Griotte se prélassait un peu dans sa roseraie, lorsque Sara lui fit livrer un parchemin, celui ci concernait une invitation d'un de ses amis, pour son Mariage. Quand elle vit qu'il s'agissait de Sépounet, elle se leva toute énervée, en hurlant sur sa servante afin de préparer les malles, il était hors de question qu'elle manque ce jour si important dans la vie de son Ami et sa future épouse.
Elle zieuta partout et elle se mit à courir en relevant sa robe, pour rejoindre son Promis. Elle voulait qu'il l'accompagne, ainsy ils pourront profiter de cette occasion pour voir leur futur lieu pour leur union.

En plus, la belle ville de Paris, la Capitale du Royaume de France, elle qui rêvait de la découvrir, et là le faire en sa compagnie, comme un premier voyage en "amoureux" hors du Périgord. Elle avait hâte de prendre la route à ses côtés.



[ La Veille du mariage, dans une Auberge de bonne renommée - Paris... ]


Son Aymé avait fait signe de s'arrêter dans cette Auberge non loin de nous. Elle descendit et elle lui prit le bras, en le suivant dans cet endroit, le laissant parler, quoique la Griotte aurait bien ouvert son clapet, mais bon elle le laissa faire par politesse et ne pas blesser son égaux d'Homme. Il s'adressa donc au Tenancier, et quand ce dernier proposa qu'une chambre, elle ne put s'empêcher de rire discrètement. Elle n'aurait pas dit non miss Griotte, mais non non comme disait son futur époux "pas avant le Mariage". Elle leva donc ses yeux vers lui tout en croisant son regard. Elle vit ses tites joues rosir comme toujours lui donnant ce charme fou, elle essaya de contenir son fou rire qui la démangeait, et lui déposa un doux baiser sur ses lèvres.

Quand il poursuivit pour la réservation ses mots touchèrent la Comtesse, cette attention cette bienveillance, ce qu'elle pouvait être heureuse à ses côtés.
- Merci pour vostre délicatesse et tendre respect à mon égard mon doux Promis.


Après les rafraichissements, les installations dans les chambres, la Chipie et son Ti Brun se retrouvèrent pour un diner romantique, un moment à eux, comme ils aimaient tant et qu'ils n'avaient pas trop l'occasion de faire ses derniers temps.



[ Le lendemain.. Mariage de Sépounet.. ]

Le réveil fut brutal par les haussements de voix de Sara pour faire presser Griotte, ce qui la fit sortir immédiatement de son sommeil. Mais pffff... elle était si bien à rêver que de luy... son Amour..
- Non mais ca va pas la tête ! vous vous croyez où pour me réveiller de la sorte.

- Mais Comtesse.. Ecoutez les cloches ! Cela fait plus d'une heure que j'essaye de vous lever, et que je n'y arrive pas, vous passiez votre temps à sourire.

- Les Cloches !! Quelles cloches !


Quand Cerise prêta l'oreille au son de dehors, elle fit un bond dans son lit.
- Oula là !! Mais pressez vous donc au lieu de parlementer ainsy sans rien faire.

- Oui M'dame de suite.

- Et mon Aymé qui doit être prêt et m'attendre. Espérons que je ne sois poinct en retard le jour J de mon mariage, car là, ça serait un comble..


Heureusement que Sara était là, Cerise passait son temps à l'enguirlander, mais sans elle, que ferait elle ? En peu de temps Griotte était prête dans sa robe rouge, pour mettre son teint pâle en valeur, ainsy que ses long cheveux noirs, qu'elle avait épinglé en chignon. Elle descendit en prenant son châle pour couvrir ses épaules dénudés, rejoindre son Amour dans le carrosse.

Lors du voyage elle lui déposa un doux baiser pour se faire pardonner de cette attente. Le Véhicule s'arrêta devant la Cathédrale de notre Dame, elle prit la main de son Promis, que ce dernier lui tendit pour descendre, puis elle leva ses yeux doucement devant cette splendeur. C'est donc ici qu'elle allait s'unir à son Amour, elle était toute émerveillée devant le Saint Édifice.
- C'est... C'est si gigantesque, je ne voyais pas cela ainsy, c'est sublime.


Après ses instants d'égarement Griotte se tourna vers son Aymé.
- Venez mon Amour, je pense que nous sommes attendus et peu en avance par... par vostre faute.


Ti clin d'oeil complice et malicieux, puis elle s'avança à ses côtés en ne lâchant poinct son bras. Elle se sentit toute bizarre mais ne pouvait l'expliquer. Elle écouta les doux mots de son Ti Brun.

Imaginez, Cerise, que très bientôt, nous serons les protagonistes d'un jour béni comme iceluy !

- Oh oui je l'imagine fort bien mon Prince, et ce jour sera notre pour toute nostre vie.


La Comtesse voulait encore profiter de ses lèvres, mais les deux tourtereaux étaient déjà rentrés dans la Cathédrale, et il fallait bien se tenir devant le Grand Oncle de son Promis, son Éminence Rehael.

Et puis ce jour n'était guère le leur mais celui de son ami Sépounet et sa future Femme. Griotte attira sur le côté son tendre amour, afin qu'ils prennent place sur un des bancs, tout en se faisant discret, vu l'avancée de la Cérémonie. Elle entrelaça sa main dans la sienne toute tremblante.

Elle essaya de voir si elle croisait le regard de Sépounet, il faut dire que son ami, vouii lui, elle le considérait plus comme son ti Frère. il avait toujours été là pour elle dans les bons comme les mauvais moments. Que ferait elle sans luy. Surement rien... Et elle ne serait plus de ce monde..
Elle était donc ravie et honorée qu'il l'invite à ce jour si important de sa vie. Griotte se serait presque levée et mise debout sur le banc pour hurler.. " Sépounet j'suis là.. j'suis viendue.. tu me vois... Youhou !!! "
Mais non elle resta sage comme une image, même si cela n'était guère dans l'habitude de la Chipie.
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Et si on passait au "Vous pouvez embrasser la mariée !"

Le Credo récité, la moniale reprit la cérémonie de plus belle. Ses paroles absorbaient toute l'attention de la Pestouille jusqu'à ce qu'elle posa involontairement ses yeux sur le baptistaire placé non loin de l'autel.
A ce moment là, elle n'avait qu'une envie l'Etoile, lui dire de faire une pause et de boire un coup. Car à se rythme là, la nonne allait finir déshydrater et toute dessécher.

Mais elle n'en fit rien et écouta avec attention le long monologue de celle ci. C'est qu'elle en connaissait un rayon la religieuse ! A croire qu'elle avait vécu ses propres propos.
C'est quand elle appela les témoins, qu'un frisson parcourut le corps de la Witternesse. L'heure de la question fatidique allait arriver et pour sûr qu'il allait y en avoir un ou une qui s'opposerait à ce mariage. Mais qui ? Les filles ? Un ennemi de Sepa ? Une de ses ennemie à elle ?

Et si elle passait la question ? Pourquoi ne pas passer directement à l'échange des voeux et des alliances voir même au "Je vous déclare mari et femme, vous pouvez embrasser la marié !"

L'idée la fit sourire jusqu'à ce que son regard croisa celui de sa Brune préférée ! Elle semblait pâle, quasi malade.
Inquiète, elle l'interrogea discrètement :

Qu'est ce qu'il y a ma brune ? Me laisse pas tomber hein !

Ha non hein, elle avait besoin d'elle la blonde ! Elle était son soutien aujourd'hui, sa conseillère, son guide !
Quand elle aperçut les nouveaux arrivants dont Léa, elle sourit. C'est que cela lui faisait chaud au coeur de voir tant de monde réunit autour d'eux, même si au fond, elle ne connaissait que la moitié, et encore, des invités.

Un doux regard se porta sur sa Licorne avant de reporter son attention sur la nonne prête à prendre à nouveau la parole et Luaine, qui ne semblait vraiment pas bien depuis quelques minutes.
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Long, c'était long... il était temps de passer au "Oui je le veux", au bisou et hop, les félicitations, toussa, et on sortait de là prendre l'air frais.

Mais c'était toutefois un plaisir que de voir Apshodelle officier. Enfin... là... par le Très Haut, était-elle entrée dans sa tête pour prononcer les phrases qui allaient suivre?
Ce message... comme s'il lui était destiné à elle.

... "respecter son choix"...aller au bout de son engagement...

De choix, elle en avait fait un, la jeune Bayeusienne. Et maintenant, il fallait qu'elle le respecte et aille jusqu'au bout ? Elle passa machinalement et discrètement sa main sur son ventre. Oui... pour sûr, son frère la tuerait sinon...
La jeune femme secoua la tête, écoutant Asphodelle poursuivre.

Car nous avons à lutter contre les ennemis du Bien, et ceux qui voudraient nous voir pleurer plus que de rire !!
Je veux parler d' Asmodée, prince-démon de la luxure !! ce sale pervers qui veut qu'on louche sur une autre que sa moitié!!

A ces mots, Anya devint plus pâle et il ne manquait plus qu'une touche d'encens pour que la Blanche devienne réellement blanche. Asmodée... ainsi, c'était sa faute à lui si elle avait fait ce choix. Le choix de le quitter, lui qu'elle aimait plus que tout. Asmodée... c'est ainsi que Riddler et la Mère Docinda avaient surnommé le Marsac. Et la Blanche était son Ange.
Les mariages, elle les détestait entre autre pour cela, parce que cela lui rappelait douloureusement qu'elle n'épouserait pas le père de ses enfants. Ne plus penser à cela, ne plus penser à lui. Mais Apshodelle embrayait sur les détails qui faisaient mal.

Heureusement!! nous avons nos alliés aussi !! Comme ce si beau Gabriel...la classe...l'archange de la tempérance !!

Gabriel... son Ange à elle. Décidément, ils y passaient tous. Son Asmodée, son Gabriel. Lui qui avait toujours été là pour elle, dans l'ombre comme dans la lumière. Lui qui était son double, et bien plus que sa moitié encore. Lui, dont le lien qui les unissait était compris par si peu de monde, voire par personne. Peut-être le Castelviray savait, lui. Etrange, il était le seul que cela n'avait jamais effrayé. Pourquoi ? La réponse était sans doute simple. Gabriel était parti. Parti avant qu'il ne puisse faire ombrage au Vicomte sur sa toute fraîche vie de couple.

Anya ne savait pas si c'était elle, la situation, l'ambiance, un tout... l'air commençait à manquer ici. Fermer les yeux, sur le moment présent et sur le passé. Ne pas oublier, non, mais ne plus y penser. Regarder droit devant, sans se retourner.
Son avenir était là. A ses côtés. Lui.
Mais elle ne le savait pas encore...
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Johanna s'avança après s'être levée vers l'officiant.

Vous savez... je ne comprends pas... pourquoi vous acceptez de les unir? Moi je ne comprends pas ces adultes... ils ne s'aiment pas et je pense que ma maman... vous savez, elle m'a abandonné pour cet homme... Mais maintenant.. voilà elle n'ose pas dire qu'elle n'en a plus envie... que ferait d'elle d'un éclopé de guerre? Je dis ça pas pour moi... Moi ça m'est égal... Ma mère ne se rappelant plus qu'elle a une fille, j'ai décidé de prendre ma liberté... A 12 ans, je saurais bien me débrouiller.

Johanna fouilla dans sa poche.

Tenez... Celle là... c'est pour la prochaine femme vraiment amoureuse qui se mariera.



Celle là c'est pour un vrai homme... encore debout et pas clopinant!!



Pourquoi continuer à perdre son temps? Vous avez rien d'autre à faire qu'à rester ici?
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De nouveaux amis et invités se présentaient encore. Évitant d'entendre les âneries que sa fille lançait. Tout ce qui l'importait c'est d'arriver vite à la fin de la cérémonie pour pouvoir fêter le tout. Ah large sourire, enfin l'arrivée des alliances mais sa joie se changea vite en désespoir en entendant Johanna, la regardant juste avec un regard noir. La petite garce lui payerait ce qu'elle avait dit et ça il en faisait le serment. Regardant l'officiante avec un sourire un peu jaune, il attendait la suite rapidement. Il se tourna quand même vers sa fille en espérant qu'elle ne fasse pas la même bêtise que la jeune Casaviecchi avait faite.

Enfin pour se rassurer, Sepa vit qu'elle n'avait pas oublié les bagues ce qui étaient déjà une bonne chose. Bien que les témoins soient de confiance et en place, il se demandait ce que réserverait la suite de la cérémonie vu la tournure qu'elle avait pris avec la plus jeune des blondes. Tout ce qui lui manquait, c'est une bonne paire de claque.

Le Licorneux regarda quand même sa future femme avec un sourire pour la rassurer en espérant que la gamine prendrait une bonne correction après les épousailles.
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Alors qu'elle vit sa fille approcher pour qu'elle remette les anneaux aux témoins, la Casaviecchi ui sourit fièrement. Un sourire qui disparut bien vite lorsqu'elle écouta ses propos insolents ! Non mais elle se prenait pour qui la Demoiselle à dire pareilles âneries ?

Johanna ! Cela suffit ! Taisez-vous !

La main qui fourmissait tellement elle avait envie de lui en coller une, mais elle se retint ! Non pas là, maintenant ! C'était censé être le plus bel instant de la cérémonie ! Et puis ce serait le coup qu'elle fuit avec les anneaux ! Manquerait plus que ça ! Et cette pauvre Luaine Chérie finirait aussi blanche que neige !

Non, Non... De la retenue qu'il fallait qu'elle ait la Pestouille, mais sa fille ne payait rien pour attendre ! Furieuse, elle l'a regarda en lui faisant bien comprendre qu'elle n'en resterait pas là...
Les joues rosies d'une honte comme jamais elle n'avait ressentie et un regard désolé envers Son Licorneux qui tentait de la réconforter par son sourire et elle posa ses mirettes sur le Cardinal et sa Religieuse de manière à leur faire comprendre qu'il ne fallait pas trainer... Car après la blonde, elle était certaine que la brune en ferait tout autant !
Généralement quand un mioche fait une bêtise, l'autre le suit en y mettant tout son coeur.

Se tournant légèrement vers Luaine, elle la savait dotée d'incroyables idées ! Elle s'attendait bien à ce que la belle Duchesse consort, lui trouve la meilleure de toutes les punitions possible !

Mais l'heure était à l'échange des voeux et au passage des anneaux aux doigts et c'est impatiente qu'elle attendait le moment.
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Et bien les petits "dérapages" ça arrive, et plus tard quand la petite fille sera grande, peut-être que tous en riront en parlant de cette grosse bêtise d'enfançonne.

Asphodelle désirant mettre fin à l'embarras des deux marriés, fit un grand sourire attendrie et s'approcha de l'enfant avec un regard d'admiration, veillant à prendre une voix douce et non point trop forte pour que tout le monde ne soit directement témoin de la scène, elle se met à son niveau :

Alors c'est vous qui avez la grande responsabilité d'apporter les alliances? Combien importante est cette mission et chaque fois confiée à un être très spécial pour les marriés! je suis bien certaine de vous savoir très aimée Damoiselle...votre mère et votre futur beau-père ont un bien beau sourire ce jour, et c'est vous qu'ils ont choisi pour accomplir cette tâche...

Afin de faire rentrer dans le cadre l'intervention de la petite, elle ajoute à son intention :
Vous voila idéalement placée, et au bon moment de plus...je vous félicite, car voila maintenant le moment de l'échange des voeux...
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