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[RP] Ygerne, dame de Verdelles, ça sonne bien !

Erwelyn
Rhaaa mais nooon ! Vous avez cramé tout le faisan ! Même moi je suis meilleure cuisinière que vous Germaine !
Mais m'dame, c'est pas un faisan, c'est un lièvre. Et euh... ahem, et bien c'est pas brûlé, c'est la recette m'dame.
Ah euh... bien, bien, continuez votre travail, tout doit être prêt pour la fin de la cérémonie.


En soupirant, la baronne se remémora l'époque où elle avait gardé le château de Roudoudou et les poules de Barbezieux. Elle avait fait des tests culinaires sur les gallinacées et les pauvres avaient toutes finies dans tes tombes à l'arrière du château. Ce n'est que plus tard qu'elle s'était rendu compte que Mahaut avait confondu culinaire et capillaire... Bref, elle n'était de toute façon pas douée pour la cuisine, alors autant laisser ça aux professionnels. Elle voulait juste que tout soit parfait pour ce jour où elle anoblirait enfin sa fille adoptive.

Jetant un dernier coup d’œil aux cuisinières qui s’affairaient dans la grande cuisine d'Evron, elle remonta les marches pour se rendre au rez-de-chaussée et vérifier que tout était prêt dans la pièce où aurait lieu la cérémonie. Les fauteuils avaient été recouverts de tissus roses, un grand feu brûlait dans l'âtre et les candélabres éclairaient chaleureusement la pièce. Tout était parfait !
Tapant dans ses mains, elle fit sursauter la gouvernante qui installait les dernières boissons sur la table.


Hiiiiiiiii je vais être suzeraiiiine !
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Ygerne
- Ygerne Corleone dame de Verdelle… t’entends comme ça sonne bien Poneybouboule ? Tu imagines ! Adoptée et maintenant on va m’appeler Dame.

Dans sa chambrette, le Poney attendait avec des nœuds entre les oreilles et regardait d’un air désabusé la rouquine.
Quant à elle, elle observait son reflet.

- Tu comprends… faut que je travaille ma tenue maintenant.. j’peux plus faire comme avant… faut qu’on me prenne au sérieux.

Elle se regardait, une fois fronçant les sourcils, puis tentant le sourire mystérieux et enfin le regard aguicheur.

- Et puis j’dois représenter Erwelyn… ma mam….

Reniflement : depuis que Lynette l’avait adoptée, le simple mot de maman faisait monter les larmes aux yeux de la jeunette. Elle sortit d’un geste large un mouchoir pour se tamponner le coin des yeux.
- T’as vu comme je fais bien ça… ?

Un dernier nœud dans les cheveux et elle courut jusqu’à la fenêtre de sa chambre, se pencha en avant pour regarder les gens arriver.
- Oh ils vont venir… tu verras Poneybouboule y aura foule ! J’ai envoyé des missives à travers tout le royaume ! Même qu’on écrira des livres sur moi : la vagabonde devenue princesse… Si ça c’est pas un conte de fée…
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Maelgar
Une sorte de vagabond étrange se présente à la porte du castel et frappe afin qu'on lui ouvre l'huis. Le visage un peu bourru d'un sergent d'armes vient s'encadrer dans le judas.

- Grumpf ? Et vous voulez quoi vous ?

-Eh bien mon brave, je suis porteur de cette invitation signée de la main de géger... d'Ygerne Corleone dame de Verdelle. Veuillez avoir l'amabilité de m'ouvrir cette porte, que je puisse me joindre aux réjouissances !

Au vu du sceau qui frappe la missive le sergent s'écarte et indique au voyageur - dont il a oublié de demander le nom - le chemin vers la salle des fêtes. Ainsi, l'anonyme invité marche dans les couloirs. Qui lui semblent bien déserts... Oubli d'invitations ou autre chose ? Méfiance.
Lexhor
Le Maine. Il commençait à connaitre cette province, le Maréchal d'Armes qui en avait la charge. Depuis plusieurs semaines maintenant, il s'y rendait régulièrement afin de remettre en ordre la marche qui en avait vraiment besoin. S'occuper des demandes d'anoblissement qui étaient en souffrance fut son premier travail.
Et c'était pour cette raison qu'il se rendait, ce jour là, à Evron, pour officier en tant que témoin héraldique lors de la cérémonie d'anoblissement de la baronne des lieux.
Il se présenta donc aux gardes du château, qui devaient sûrement l'attendre.


Veuillez annoncer à la baronne que le Maréchal d'Armes de France est arrivé pour la cérémonie. Et merci de me conduire là où celle-ci se déroulera.

Léger signe de tête.
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Aimbaud
MOUAH Ah ah ah ! Il vous a vraiment appelée Isidore ? AH AH ah ah ah.

Fit le marquis de Nemours en passant sous herse du château d'Evron, ce qui réverbéra son rire abêti dans toutes les pierres de la bâtisse. Il pénétra la cour, juché sur son cher Lugh noir aux pantoufles jadis blanches (désormais imbibées de la boue qu'il avait foulée entre la Bourgogne et le Maine), aux côtés d'une cavalière qu'il prenait plaisir à charrier. On ne perdait pas les bonnes habitudes... Il laissa à son serviteur le soin de présenter les documents aux gardes locaux, mettant à terre un pied botté de daim, et adressant à la ronde un sourire satisfait d'avoir bien ri.

Bon seigneur, il proposa la main à la dénommée Isidore pour sa descente de cheval.

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Isaure.beaumont
C’est bon, vous avez assez ri ! Cessez à présent ! grommela la brune.

Ce Raymond ou Aymon – qu’importe ! – ne perdait rien pour attendre ! Elle lui remettrait les idées en place dès qu’elle en aurait l’occasion. Pour l’heure, elle le maudissait silencieusement, et dardait sur le marquis un regard fielleux. Riez Marquis, riez ! Rira bien qui rira le dernier !

C’est la mine renfrognée que la Morvilliers passa les portes d’Evron. Et quand le Marquis lui présenta une main qui se voulait faussement amicale, elle l’ignora royalement préférant sauter du haut de sa monture. Les deux pieds touchèrent le sol en même temps, dans un petit claquement, faisant fléchir légèrement les genoux de la brune. Elle se retrouva presque nez à nez avec son nouveau cousin et le gratifia d’un grand sourire purement hypocrite avant de faire quelques pas. Ne pas perdre le marquis des yeux, le suivre à la trace même si l’envie ne manque pas de le fuir comme la peste.


Alors ? Vous venez ?!

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.mahaut.
- Bon, ça y est ?
- Nan !
- Raaah, qu'est-ce qu'il y a encore ?
- Je ne trouve point mon pourpoint violine !
- He ben mettez le rose, de toute façon c'est plus joli.
- C'est-à-dire qu'en prenant mon premier déjeuner ce matin, j'ai accidentellement renversé mon lait de chèvre dessus.
- Ben voyons ! On voit que c'est pas vous qui achetez les fringues, hein !
- Alors, justement, je voulais vous en parler parce que si, c'est bien moi qui avance l'argent et je tr...
- Oui ben c'est pas vous qui les lavez.
- Ni vous. Mais moi je gère les gens en charge de les laver donc je mène.
- Ho ho ho. Ça sera retenu sur votre paye. Bon, vous l'avez retrouvé, ça y est ? Magnez vous le fion quoi !
- Non mais écoutez, allez-y sans moi, je vous retrouverai là bas, ce sera plus simple.


La porte de l'auberge claqua violemment contre le mur et l'escalier vibra sous les chocs infligés par des talons aiguilles à petits nœuds en diamants aux marches pourtant inoffensives.
Anatole se recroquevilla et fourra son pourpoint violine dans une caisse, précipitamment.


- Anatole.
- Oui ?
- Je vous comprends, vous savez.
- Ah ? Je croyais que vous aimiez bien le violine ?
- Vous ne voulez pas assister à la cérémonie qui vous éloignera irrémédiablement de la petite Ygerne, qu'il faudra désormais appeler Damoiselle Ygerne en se prosternant. J'ai bon ?
- Hmpf.
- C'est pouchinou de votre part. Elle sera sûrement sensible au fait que vous avez pleuré toute la nuit.
- Je n'ai pas... !
- Vous avez les yeux bouffis. Enfin plus que d'habitude. Mais ne vous en faites pas. Bon, soit, je ne vous anoblirai jamais. Mais il vous reste encore un espoir.
- Dame Erwelyn m'anoblirait ?
- Ha ha ha ha ! Oh, Anatole, pour un limousin, elle est excellente, celle-ci... Non vous pouvez encore essayer de devenir son amant quand elle sera mariée.
- PAR TOUS LES SAINTS !
- Oui enfin deux, déjà, ce sera un miracle pour vous.
- Comment pouvez-vous...
- Hoooo allez, avouez, ça vous plairait quand même. Bon mais à coeur vaillant rien d'impossible et à coeur de serviteur de poney, il reste parfois à boire.
- Je n'ai aucune chance.
- Oh, siiiii. Si vous étiez poney... ou plutôt si j'étais à votre place, Aristote m'en préserve, je saurai de façon insubmersible que j'y parviendrais.
- Indéniable. Indéniable.
- Ben oui, parce que je crois en moi. Croyez-en vous, bon sang, aucune fille, noble ou pas, ne peut tomber amoureuse d'un poltron. On veut du mâle ! Du port de tête fier et orgueilleux ! A elle de pleurer enfin !
- Vous... Vous êtes en train de me donner un conseil ? Honnête ?
- Nan. Je vous dis comment faire pour parvenir à vos fins. Je sais bien que vous n'y arriverez pas. Maintenant dépêchez-vous, on a cérémonie.


Encore sous le choc, il sortit son pourpoint du coffre et l'enfila à la hâte, laissant même Mahaut le coiffer d'un chapeau à plume vive. Une fois prêt, il releva la tête, fièrement.

- Je suis prêt. Fier. Orgueilleux.
- De toute façon c'était ça ou mon pied aux fesses.



[Plus tard, devant le château d'Evron]


- Evron Evron petit patapooooon ! Allez quoiiii ! Riez ! Elle était bien, non ?
- Au bout de la cinquième fois je perds de mon enthousiasme, je n'y peux rien.
- HALTE !
- Youhouuuu ! On vient pour la cérémonie ! Anatole, faites coucou ! Fièrement !
- Coucou !
- Ah. On m'avait dit que des poneys roses allaient venir de façon régulière. Fait ch... Bon, entrez.
- Ha ha ha ! Vous avez vu, il a cru qu'on avait besoin d'une autorisation !
- Ha ha ha. Bon. Nous y sommes. Machin, veuillez annoncer la Vicomtesse de Verteuil.
- Eeeeeeeeeeet !
- Baronne de Barbezieux, dame de Nabinaud !
- Et encore c'est qu'un échauffement ! Lyneeeette chériiiiiiiiiiiie ! Youhouuuu !

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Erwelyn
Alors que le maréchal d'armes s'avançait vers le château à grands pas, Lynette faisait une dernière fois le tour de la salle. Les longues et lourdes tables en bois avaient été dressées en forme de U, les plats bien disposés, le rôt était en pleine cuisson, remplissant le château d'une bonne odeur de viande. Au dehors, sous une tente, devaient se préparer musiciens et jongleurs, qui viendraient chauffer l'ambiance une fois la cérémonie bouclée. Tout était fin prêt !
Lorsqu'enfin on vint lui annoncer l'arrivée du maréchal d'armes, ainsi qu'une autre personne qui n'avait pas donné son nom, la maîtresse de maison les attendit au milieu de la pièce, sourire scotché aux lèvres, tendue comme une arbalète. Elle espérait aussi que la lettre qu'elle avait envoyée peu de jours auparavant avait pu arriver à temps et que les invités surprises pourraient être présents. Mais pour l'heure, c'est le duc Orléannais qui se retrouvait dans son champ de vision.


Orléans ! La bienviendue à Evron ! Je suis vraiment ravie de vous recevoir pour cette cérémonie. Et vous restez avec nous hein, nous allons festoyer une bonne partie de la journée après. J'ai fait venir les meilleurs jongleurs et musiciens du royaume, vous connaissez les ToutBiFruit ? Il paraît qu'ils participent aux plus grands banquets du royaume.

Et voilà comment on vous saoule un homme sans alcool, même si le duc devait commencer à avoir l'habitude à force. Lui attrapant le bras, elle l'emmena au bout de la pièce, où avait été installé un siège rembourré avec un grand tissu rose par dessus et une table en bois où se trouvait encre et plume. Le manche était même décoré de petites plumes roses spécialement créés pour l'occasion.

Je vous ai installé ici, j'espère que ça vous convient. J'imagine que vous souhaitez boire un peu de vin avant de débuter ? En plus nous attendons encore plusieurs invités.

Un regard jeté à un des serviteurs postés dans la pièce et un verre fut rapidement amené au maréchal. Et son regard s'éclaira alors que son sucre d'orge, qui avait bien grandi, se pointa dans la pièce. Une révérence pour le maréchal avant de s'excuser.

Oh d'ailleurs, excusez-moi de vous demander pardon mais j'ai des invités à accueillir. Prenez votre temps pour vous installer votre Grâce !

Et de se précipiter à l'autre bout de la pièce, manquant de s'étaler au passage en se prenant son talon dans la robe.

Oh Aimbaudchou, mon marquis en sucre, tu es venu ! Et euh... Et Lynette de cligner des yeux, essayant de se rappeler le visage de sa nouvelle femme qu'elle avait vu le jour de leur mariage. Ta femme était pas blonde ? Ou alors j'avais déjà trop bu, hmm... La bienviendue marquise.

C'est alors que, en pleine réflexion pour se remémorer dans quel état était-elle le jour du mariage, Lynette entendit un cri reconnaissable entre tous : celui d'un poney rose. Et évidemment, la réaction fut immédiate :

Hiiiiii Mahauuut ! Vicomteeeesseeee ! Barooonneeeee ! Daaaameeee !

Et ouais, ça y était enfin. La brune n'était plus à ça, elle avait enfin réussi.
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Marylune
Suzanne! Mes cheveux ne vont pas du tout!
Suzanne! Ma robe manque de rose! Vous n'auriez pas des paillettes roses à ajouter?
Suzanne! Did you see my shoes? Vous avez mes chaussures?
Suzanne! Mon maquillage a coulé là. Là. Là, juste beneath the eye. en-dessous de l'oeil.
Suzanne! Le carrosse est-il bientôt prêt?
Suzanne! Ma fille m'attend-elle en bas?
Suzanne! Mes bagages ont-ils été transportés?
Suzanne! Suzanne! Suzanne!


La petite Suzanne courait d'un côté comme de l'autre pendant que la Baronne s'admirait des pieds à la tête dans un miroir et recherchait un à un les petits défauts que l'on pourrait remarquer. C'est qu'elle était toujours célibataire la Baronne et bien sûr, toujours en quête du grand amour. Le Vicomte Belrupt qu'elle avait commencé à fréquenter était mort du jour au lendemain et elle n'avait jamais su comment... disparu, oui... vraiment. Ce n'est pas parce que Starping a quitté ce monde, que son fiancé Gaelant a été assassiné et que le prétendant suivant est aussi mort de façon mystérieuse que la Baronne est une femme meurtrière d'amants, vous savez. On appelle ça de la malchance. La preuve: Dimaro est encore en vie.

Mais oui, elle ne s'était encore jamais rendu au mariage la pauvre et comme la coutume des femmes meurtrières veut que l'on épouse le noble avant de l'épouser, il était impossible d'accuser la Mirandole. Jamais mariée et toujours vier... ah non! Ça, personne n'y croira à moins que Charlotte ne soit l'enfant engendré par Aristote. Non non non... Charlotte avait été engendrée par un diacre alcoolique et blond. Aristote n'avait pas été assez rapide.

Cela suffit de réfléchir devant la glace! Il est grand temps de se rendre chez Lynette pour le grand jour du mois de février: L'anoblissement d'Ygerne. Marylune y allait seule avec sa fille. Vous avez bien compris: pas de nounou! Elle avait réalisé qu'il lui fallait s'occuper de son enfant. C'est ce que Lys lui aurait dit si elle était toujours en vie. Ça et le fait de surnommer sa fille ''bestiole''. Lys avait horreur de ça! Voulez-vous savoir la vérité concernant le pourquoi d'amener Charlotte? Si non, passez au prochain paragraphe tout de suite. Ceux que ça intéresse, écoutez bien. Il y a quelques semaines de cela, Marylune faisait les boutiques avec les ponettes pour préparer la cérémonie quand une mère et son fils passèrent devant eux. Le garçon prononça des mots que Marylune n'avait jamais entendu entre une mère et son enfant: ''Je t'aime''. Jamais sa mère ne le lui avait dit et le cas inverse était vrai aussi. Et jamais Charlotte ne le lui avait dit. Ça fait mal au coeur d'une maman quand on remarque ça. Résultat: Charlotte serait présente!

Les deux rouquines quittèrent Entrammes dans le carrosse aux couleurs des Mirandole et... c'est ça. Elles étaient en route.

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Isaure.beaumont
Madame La Marquise ? Madame la Marquise ?? Mais… mais… On la prenait pour la marquise de Nemours ! La brune vint se pendre au bras d’Aimbaud en minaudant, juste pour faire durer le quiproquo un instant de plus et savourer ce moment. Juste quelques secondes dans sa vie, elle aurait été marquise, elle aurait été Clémence à la place de Clémence. Enfin son sort n’était pas si enviable. Clémence était mariée à Aimbaud, et elle n’aimerait pas être à sa place, quoique… Elle aurait voulu secouer la tête dans tous les sens pour se débarrasser de cette idée saugrenue. Aimbaud ? Intéresssant… Brouuh, un frisson d’horreur lui remonta la colonne. Et toujours au bras de son cher nouveau cousin, elle se mit à rire sottement.

Ahahah ! Non, non, non, vous me flattez mais non… Vous vous méprenez. Même si nos beautés se valent, la Marquise de Nemours est aussi blonde que je suis brune et est de quelques années mon aînée. Je suis ! Isaure Wagner, Damoiselle de Morvilliers, Votre Grâce, la chère et adorée Cousine de Monsieur Le Marquis par le saint sacrement du mariage !

Toujours au bras d’Aimbaud. Mission du jour ? Y rester agrippée pour savoir tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit et tout reporter dans son petit carnet d’investigations ensuite !

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Ygerne
Si un malotru venait à entrer dans la chambre de la jeunette, le spectacle aurait été des plus curieux… offrant une vue plongeante sur les dessous de la gamine.

Faut dire que celle-ci avait relevé ses jupailles et se penchait dangereusement à la fenêtre pour apercevoir les invités arriver.


- Hiiiiiiiiiiiii Maelgar est là ! Et OH c’est qui celui-là… l’a l’air sérieux ! Peut-être un futur Duc à marier… il est pas trop mal en fait.

Elle se pencha davantage pour lorgner Lexhor qu’elle n’avait encore jamais rencontré.

- OH ! Ah non ! Le Nain même pas beau est venu… accompagné… genre il se la pette grave avec son air hautain… gnagnagna suis marquis… pffff et oh HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII MAHAUUUUUUUUUUUUUUUUUUT

Et de hurler le nom de la ponette par la fenêtre avant de faire un plongeon pour se cacher quand elle surprit le regard d’un Anatole curieux.

- Han. Il va encore s’faire des idées et venir pleurer dans mes jupes… en plus il a sorti son pourpoint du dimanche… s’il s’imagine pouvoir me faire du charme avec du violine !

Elle se releva et guetta discrètement les arrivées suivantes :

- Regarde! y a Marylune avec sa jolie fillette. Heureusement elle tient pas du faux blond celle-là… elle a échappé belle…

*TOC TOC TOC*

- OUiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
- Faudrait p’t’être voir pour aller accueillir vos invités…
- Oh vous m’embêtez Augustin… une noble dame sait se faire désirer… n’est-ce pas Poneybouboule ?
- Vous parlez à qui ?
- A Poneybouboule évidemment !
- Hum Hum…
- Vous dites ?
- Rien !

Et la rouquine se pencha à nouveau à la fenêtre en se demandant qui d’autre allait encore arriver !
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Aimbaud
Marquise ?

Aimbaud pivota sur-lui même en cherchant à qui pouvait bien s'adresser Erwelyn. Clémence allait-elle arriver par derrière, sitôt revenue de son pèlerinage à Rome en chantonnant "Surprise !" ? Il comprit, en sentant sur son bras le poids grassouillet d'Isaure qui s'y pendait comme un macaque à une liane, qu'elle était le sujet de la conversation. Un rire extrêmement nerveux, brusque, explosif, sortit par la bouche bée du jeune Nemours.

Lynette enfin...! Ce n'est qu'une dame de compagnie de ma fem...

Mais Erwelyn déjà s'en retournait vers de nouveaux invités, laissant le quiproquo en pleine quiproquation quiprocadabrante voir quiprocorrible. Aimbaud se contorsionna aussitôt pour échapper à la main d'Isaure. Il lutta même à l'aide de quelques secouements du coude qui faillirent rompre les coutures de sa manche.

Voulez-vous me lâcher le tricot ? Ça va bien, ho !

Parce qu'en fait, il avait horreur qu'on le touche.
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Gnia
Maintenant que son Blanc Combaz d'époux s'était mis en tête de marier son grand dadet de fils, l'on devait se cogner les mondanités d'usage autour de cette brillante idée.
Ronchonnant pour la forme, la Saint Just était secrètement heureuse de quitter l'ennui de Digoine pour rencontrer quelques nouvelles têtes, aussi ennuyeuses puissent-elles être, cela vaudrait toujours mieux que contempler tous les jours que le Très Hauct faisait, le foutu nez de son époux.

Le corps de garde du castel d'Evron fut rapidement passé et l'on introduisit le couple et le futur marié qui ne le savait pas encore dans la salle où serait mené l'anoblissement. La Comtesse enclencha son radar en vision panoramique et nota mentalement les objets identifiés et ceux qui ne l'étaient pas encore.
Assis sur un fauteuil ridicule,
Orléans.
Plantés là par ce qui semblait être leur hôtesse, ravie d'accueillir d'autres invités, la petite peste de Morvilliers au bras de l'époux de Clémence de l'Epine.
Les autres, inconnus au bataillon.

Hésitant à quitter le bras de son époux pour saluer son ancienne dame de compagnie et le jeune marquis, Agnès opta pour ne pas lâcher la proie pour l'ombre et resta sagement accrochée au bras sus-nommé comme une moule à son rocher.

Et comme à chaque fois qu'elle se trouvait mal à l'aise, tenant en horreur les mondanités, sa mine se fit encore plus austère qu'à l'accoutumée, regard glacial et traits sévères.

Une plante verte, certes, mais sans conteste hérissée d'épines...

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Lexhor
Le maréchal avait été accueillit chaleureusement pas la baronne d'Evron qui le chevauchait maintenant depuis quelques semaines. Et le duc la trouvait très douée.
Elle l'installa dans un fauteuil confortable et lui fit venir du vin. Le héraut était comme un coq en pâte et ne s'émeut pas de voir la baronne déjà le quitter. Il savait qu'elle aurait beaucoup à faire en cette journée particulière. Il prit place, goûta le vin et se plongea dans quelques notes. Il prit également le temps de commencer à rédiger le contreseing pour ne pas perdre de temps. Au chaud et bien installé, il était prêt à patienter, il avait de quoi s'occuper.

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Cassian_darlezac
Son père n’avait pas eu besoin d’insister pour qu’il se rende à la cérémonie. Il connaissait un peu la jeune Ygerne et avait même pris plaisir à s’essayer à la courtiser fut un temps. Enfin, disons que celle-ci lui faisait les yeux doux et qu’il s’était amusé à tester sur elle son pouvoir de séduction. Mais de là à s’imaginer lui passer la bague au doigt il y a un monde, surtout quand on sait qu’il se voyait bien trouver également une marquise pour épouse. Alors une simple dame encore bouseuse, non merci.
Mais il l’appréciait tout de même et se faisait un plaisir de la revoir. C’est ainsi qu’il se trouva dans le coche avec sa suzeraine et son père, leur expliquant comment brillamment il avait su remettre de l’ordre à Corcelles.


« Alors il m’a dit, hahaha, notez, notez bien ce que m’a dit cet âne. Il m’a donc dit : " Sauf vot’e respect M’sieur l’seigneur, z’avons pas b’soin de vous ici ! " Croyez le ou pas, j’ai eu la bonne idée de faire installer des latrines juste au dessus du donjon, une petite cellule où il faut fort se contorsionner pour éviter les déjections. Eh bien au bout d’une semaine à y croupir le bougre avait compris la leçon et il est maintenant devenu mon plus fidèle appuie au sein de mes métayers. La semaine dernière je lui ai même fait l’honneur de venir souper à ma table, et il a pris plaisir à la fin du repas à aller crotter sur un autre de mes pécores bien téméraire ! Comme quoi, rien ne sert de bastonner ou de s’égosiller, rien ne vaut une bonne humiliation pour leur enseigner le respect. »

Puis le voyage prit enfin fin et il se firent introduire. Loin d’hésiter le jeune paon quant à lui se dirigeât aussitôt vers Corbigny junior. Mais un détail arrêta des retrouvailles qui auraient du s’avérer réjouissantes. Ce détail, comme d’habitude, n’était autre que l’insupportable Isaure de Morvilliers. Ainsi ils se promenaient à présent bras-dessus bras-dessous ? Ses sourcils se froncèrent alors et c’est bien plus froidement que prévu qu’il les salua.


« Le bonjour… Je ne vous savais point devenus aussi… proches… » Jaloux le Blanc Combaz ? Non point ! Mais Corbigny comment osait-il ? Ah ! On lui proposait la main d'Isaure pour mieux cacher sa perfidie par la suite ? Ah ah ! Bravo monsieur, bravo ! Etait-il aller tripoter sa fichue barbare bretonne, lui ? !
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