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[RP] Ygerne, dame de Verdelles, ça sonne bien !

Letiti
Non mais non!
C'est ma disciple, je suis donc son maitre!
Justement!
M'enfin j'peux plus respirer...
Raison d'plus!
Ca t'éviteras d'finir fin saoul!

Mais Trognonnnn
Tss! y a pas à discuter!


La vie n'était pas toujours rose quand on avait épousé un dragon aussi trognon soit il.
C'est donc apprêté de ses plus beaux atours, donc les plus inconfortable, que le petit maje se rendit jusque.. dans le Maine! L'horreur absolue. Enfin l'absolue aurait été d'aller en Touraine, la c'était infimement moins dramatique.

Son épouse était ravie d'aller à une cérémonie pleine de beau monde. Lui avait donc tout naturellement vu que la petite balade serait intéressante, surtout la nuit avec un enthousiasme pareil. On refait pas un homme que voulez vous.


Voici nos invitations.
Je suis le Maje Philosophe Titi, Maitre de la disciple Ygerne et seigneur de Lenay, accompagné de mon épouse Linon


Le petit couple fit son entrée traversant la cours. Le baton de Maje en main, accessoire indispensable avec son Chapeau rouge, il regardait curieux le chateau tandis que Linon lui donnait des coups de coudes pour qu'il arrête de se comporter en badaud, tout en arborant un air fier.
Tout roulait au mieux!

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Erwelyn
Tout s'accélérait. A la suite de Mahaut entrèrent Mary et sa fille, suivies de la famille Blanc-Combaz. Farpait, ils étaient venus ! Ces arrivées eurent pour effet que la duchesse n'écouta que d'une oreille les explications d'Aimbaud et de celle qu'elle croyait encore être sa marquise. Elle leur offrit un dernier petit sourire et prit dans une main celle de son sucre d'orge adoré et dans l'autre celle de la marquise :

Merci d'être venus en tous cas, les jeunes mariés ont souvent un carnet de soirées bien rempli ! Amusez-vous et j'espère que vous nous ferez l'honneur d'une danse tous les deux lorsque les musiciens s'en viendront jouer pour nous tous.

Et hop, dans un soulèvement de frous-frous roses la baronne avait déjà pris congés pour aller saluer les invités de marque qui venaient de se pointer. Enfin la fameuse nouvelle qu'elle gardait pour elle depuis plusieurs jours, se mordant la langue fréquemment pour ne pas tout balancer à Ygerne, allait pouvoir être connue de tous. Elle avait hâte de voir la tête des deux jeunes gens lorsqu'ils allaient apprendre que leurs parents avaient décidé de leur union ! Sûrement allaient-ils sauter de joie, une telle nouvelle, on y avait pas droit tous les jours.

Arrivée devant la comtesse, le mari et son futur beau-fils, Lynette les accueillit tout sourire, sans vraiment prêter attention à la tête d'enterrement que tirait la Saint Just qu'elle rencontrait ici pour la première fois.

Ah Eusaias, vous êtes venu !

T'avais plutôt intérêt d'ailleurs...

Et voici donc votre épouse. Comtesse, ravie de faire votre connaissance.

Hop, révérence de rigueur devant celle qui deviendrait bientôt la belle-mère de sa fille.

Cassian...

Une petite moue accompagna son salut. Même si elle était heureuse d'avoir trouvé un époux pour son Ygerne, il faut avouer qu'elle avait été quelque peu déçue lorsqu'elle avait réalisé que ce serait Cassian. La Mainoise avait toujours en tête le fameux courrier qu'il avait envoyé à la rouquine alors qu'elle était au plus mal, se remettant d'une armée périgourdine qui l'avait prise pour un sac de frappe.

Je vous en prie, avancez-vous donc. Sans doute connaissez-vous certaines personnes déjà présentes. Voyez là bas Aimbaud et sa jeune épousée, ne sont-ils pas mignons ? Ah les joies de la jeunesse...

Et encore une fois elle fut contrainte d'abandonner ses invités pour aller en accueillir d'autres. Autant l'homme ne lui disait strictement rien, autant la femme qui passa la porte lui rappela derechef une autre aventure avec une armée périgourdine – décidément – mais qui avait eu lieu bien des années plus tôt. La duchesse se rappelait de Linon, qu'elle avait croisée des semaines durant suite à l'attaque de l'armée. Si elle ne se trompait pas et si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, son compagnon de l'époque était même décédé suite à ça...
Elle s'approcha donc et les salua, se demandant si l'Angevine allait se rappeler d'elle.


La bienvenue à Evron. Vous êtes bien Linon ? Si je n'ai pas complètement perdu la tête, nous nous sommes croisées un temps, dans le sud du royaume.

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Ygerne
- Hum hum

La main gauche délicatement posée sur la rambarde de l’escalier, l’autre menotte soulevant légèrement une jupe rose pâles laissant découvrir le bout d’une poulaine rose, la rouquine descendit la première marche.

- Augustin… y a personne qui me regarde !... HUM HUM !

Un deuxième pied entreprit de conquérir la seconde marche, les yeux bleus-verts regardaient au loin, torse droit, buste dehors. La rouquine s’était entrainée des heures durant sa décente d’escalier. Elle entendait retentir dans sa tête une musique légère mais victorieuse pour accompagner son arrivée alors que dans les faits l’ambiance du moment était plutôt constitué de brouhaha, d’accolade amicale, le tout ponctué d’un désintérêt total pour les exploits de la gamine. Et c’est là que le drame survint.

- Augustin je crois que… HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Excès de confiance, un froufrou plus bas que l’autre, un pas trop assuré oubliant les règles de sécurité d’usage : pour descendre un escalier sans regarder ses pieds, il est nécessaire de frôler du dit pied le bord de la marche descendue, et l’incident se produisit.

C’est ainsi que l’histoire ne se souviendra pas des efforts et du travail acharnés d’une gamine pour faire « comme les grandes Dames Nobles » non… l’on gardera en mémoire une touffe de cheveux hirsute, une arrivée sur les fesses, les jupes en l’air et quelques froufrous en moins. Bref c'était du Ygerne.

Durant un instant, elle eut l’espoir que ses amis et invités ne furent pas témoin de cette scène. N’étaient-ils pas tous absorbé par les politesses et salutations d’usage ?


- Augustin… aidez moi !

Elle posa un sourire sur ses lèvres, espéra que ses joues rouges ne la trahiraient pas et se releva : faire comme si de rien n’était, que tout était sous contrôle et voulut !

- Oh ! Vous êtes tous là ! Quel bonheur de vous voir !
- Pssst Dame Ygerne
- Taisez-vous Augustin…

- J’espère que vous avez tous fait bon voyage !
- Mais c’est que…votre jupe elle est…
- Pscchhhht


Et d’un pas décidé, elle s’en alla saluer ses invités.
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Erwelyn
Et blablabla et blablabla et blablabla, ça papotait dans tous les coins. Lynette n'avait pas vraiment fait attention à la jeune Ygerne qui s'essayait à la descente des escaliers avec application. La baronne ne le réalisa pleinement que lorsque le premier cri de la rouquine retentit. Un cri tout poneytesque. Il n'y avait pas à dire, cette gamine était vraiment la sienne. Pour de bon. Soulevant le bas de sa robe, la Mainoise se précipita vers sa fille pour vérifier qu'elle était encore en un seul morceau. Un sourire en coin se ficha sur ses lèvres lorsque la rouquine se releva et, toute fière, se dirigea vers les invités. Ygerne avait été adoptée, mais avec son allure, sa gaucherie et son goût immodéré pour l'alcool, l'on aurait pu croire qu'elle était sortie tout droit du ventre de la Corleone.

La duchesse laissa quelques instants à sa fille pour saluer ses hôtes avant de lui attraper doucement le bras et de prendre la parole.


Dames, messires, nous vous remercions d'être venus aussi nombreux aujourd'hui ! Ce jour est important – clin d’œil lancé à Eusais – beaucoup plus qu'un anoblissement des plus classique. Nous avons une nouvelle à vous annoncer qui vous comblera de joie. Mais en attendant cette surprise qui, je le gage, vous remplit de curiosité, nous allons pouvoir débuter cet ennoblissement.

Sa main gantée glissa dans celle d'Ygerne et elles allèrent se placer toutes deux non loin d'Orléans, qui attendait sagement sur son siège rose. Un sourire à son chef en art héraldique et elle se tourna vers sa future vassale.

Ma fille, mon Ygerne, toi qui m'apporte la joie à chaque instant, toi à qui j'ai offert tout mon amour de mère, souhaites-tu devenir ma vassale et ainsi nous lier par ce serment ? Me promets-tu obsequium, auxilium et consilium ?

La poney rose encouragea la rouquine par un sourire, lui rappelant, malgré qu'elle lui avait déjà expliqué dix fois, le serment qu'elle devait prêter aujourd'hui devant elle. Elle-même se rappelait très bien du sien envers Lys, et l'émotion qui l'avait envahie à ce moment là. Elle avait été à deux doigts d'oublier complètement ce qu'elle devait dire ce jour là. Donc un peu d'aide offerte à Ygerne serait sans doute la bienvenue.
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Ygerne
Ygerne voletait au bras de sa mère, faisant un léger mouvement de main pour saluer Aimbaud, puis bisouillant avec joie Letiti, son maître en philosophie, le tout ponctué de hiiiiiii, haaaaaa, votre tenue est magnifique et des oooooh et votre coiffure est du plus bel effet.

Sourire figé sur son visage, elle lançait souvent des regards émus à sa mère et des coups de pieds à Augustin, qui, sans trop savoir pourquoi, la suivait de près.

L’annonce de la surprise, l’étonna. Encore ? Après avoir été adoptée par Erwelyn et bientôt anoblie elle ne voyait vraiment pas ce qui pourrait rendre cette journée encore plus belle ! Une nouvelle garde robe ? Un château ? Une cave remplie de vin… Erwelyn attendrait-elle un enfant de Vaxichou ? A moins que ça soit des fiançailles de Mahaut ou Orkange… ou encore ! Ah mais oui ! c’est évidemment ça !


- Hiiiiiiii c’est un nouveau Poney ? Oui enfin faudrait pas que Poneybouboule soit jaloux.. mais hiiiiiiiiii un poney !

Elle sourit, sautilla, jubila et se demanda où la bête se cachait. Elle était tellement excitée par la perspective d’avoir son Poney à elle, qu’elle en oublia presque la cérémonie.

- Ma fille, mon Ygerne, toi qui m'apporte la joie à chaque instant, toi à qui j'ai offert tout mon amour de mère, souhaites-tu devenir ma vassale et ainsi nous lier par ce serment ? Me promets-tu obsequium, auxilium et consilium ?
- Pssst Ygerne c’est à vous
- Ah euh… oui


Elle regarda sa mère, les invités, le beau peut-être célibataire sur sa chaise rose, sa mère, Augustin, sa maman et sentit la panique monter.
- Hum.. je…

Elle lorgna les personnes présentes et réalisa la portée de cet instant. Elle, la vagabonde miséreuse, l’ancienne faucharde, la petite chambrière… elle, Ygerne, elle allait rejoindre ces gens qu’elle avait toujours admirés. Son rêve de petite fille.. son rêve de jeune fille, se réalisait.
Elle serra un peu fortement la main de Lynette. Sa mère, sa famille, qu’elle aimait infiniment.
Et d’une voix tremblante répondit :

- Ma maman, c’est avec tout mon amour et mon éternelle reconnaissance que je te dis merci. Pour ta confiance, ton soutien, ton aide, ton amour… et je jure qu’à jamais et pour toujours, à l’infini et vers l’au-delà…Obse..ium, auxirhum et consilum

Elle rougit un peu, incertaine sur la prononciation de ces mots et surtout ignorant leur réelle signification.
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Erwelyn
Les mains tenant celles de sa fille, elle ancra son regard au sien pour faire taire la panique qu’elle sentait monter en elle. La baronne imaginait très bien ce que pouvait ressentir la jeune Ygerne. Elle se souviendrait toujours de ce jour où la petite était montée sur sa jument, crasseuse comme pas deux, mais désireuse au plus au point de servir. Peu de temps après, Lynette était devenue sa maitresse, et les deux femmes ne s’étaient plus jamais quittées. En ce jour de mars, ce n’était qu’un juste retour des choses pour la Corleone d’ennoblir celle qui était maintenant sa fille.

La Mainoise sourit lorsque la rouquine se mit à balbutier et redevint sérieuse lorsque son tour vint de prononcer son serment.


Ma fille, je fais de toi ma vassale, et jure de t’apporter protection, justice et subsistance. En tous temps tu pourras compter sur moi. Je sais que tu sauras t’occuper de Verdelles comme personne, aussi c’est ce fief que j’ai décidé de t’octroyer en ce jour.
A partir d’aujourd’hui, dame de Verdelles, vous porterez d'argent, à la croix de gueules, engrêlée de sable, cantonnée de quatre aiglettes du même, becquées et membrées du second émail. Vous n’êtes pas obligée de tout retenir, mais sachez que dorénavant, ce fief est votre !


Et un baiser vint sceller l’échange de serment. Pas sur les lèvres non, mais sur le front, comme une mère à sa fille. Car elle l’aimait, son Ygerne.
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Lexhor
L'échange s'était parfaitement déroulé et le maréchal l'avait suivit avec attention. Il avait pu sentir l'émotion qui se dégageait de ce serment envers les deux femmes. Il esquissa un sourire avant de se diriger vers la jeune Ygerne afin de lui confier ses armes.

Voici vos armes, Ygerne, dame de Verdelles. Arborez-les fièrement et faites leur honneur. N'oubliez pas que vous devez maintenant respecter le vivre noblement.



Se tournant vers la suzeraine.

Je vous laisse ceindre la couronne sur la tête de votre vassale.
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Lexhor
Une fois que la baronne eut ceint la couronne sur la tête de sa nouvelle vassale, le maréchal entreprit de rédiger et de sceller le contreseing attestant de l'anoblissement et des liens vassaliques nouvellement créés entre les deux femmes.

Voici pour vous, baronne.

Citation:
Par la présente, nous, Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron d'Auneau et de Château Landon, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes et Pair de France, faisons acte de la demande de dame Erwelyn Corleone, Baronne d'Evron, quant à l'octroi de la seigneurie de Verdelles, sise en la baronnie d'Evron, à dame Ygerne Corleone.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Verdelles est bien seigneurie vassale de la Baronnie d'Evron.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont: "D'argent à la croix de gueules engrêlée de sable, cantonnée de quatre aiglettes du même, becquées et membrées de gueules."
Soit après dessin :



Ci-joint une lettre patente de la baronne d'Evron, Erwelyne Corleone, dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie à la dame Ygerne Corléone :


Citation:
À vous, Orléans, Maréchal d'armes du Maine,
De nous, Erwelyn Corleone, Baronne d'Evron, Dame de Saint Antoine de Rochefort

De par son dévouement, son attachement fort, son amour et ses conseils avisés depuis plusieurs années maintenant, nous souhaitons ardemment octroyer la seigneurie de Verdelles à demoiselle Ygerne Corleone, notre fille adoptive, fief mouvant de notre baronnie d'Evron.
Nous aimerions que cette cérémonie ait lieu en notre baronnie d'Evron.

Faict en la baronnie d'Evron,
Le quatorze du mois de février de l'an quatorze cent soixante.

Erwelyn Corleone dicte la Rose ou Poney rose porte bonheur à huit doigts





Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Ce fut faict et scellé en double queue sur cirre jaune, à Evron, le seizième jour de février de l'an de grâce mille quatre cent soixante.








[Bonjour, Bonjour,
Retrait de l'image par mes soins car hors norme. Merci de prendre connaissance des Règles d'or du coin des aRPenteurs. Bien entendu, vous pouvez supprimer mon intervention une fois que vous en avez pris connaissance.
Bon jeu, bon RP,
Modo Mahelya]

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Erwelyn
C’est en tremblant que Lynette saisit la couronne pour la ceindre sur la jolie tête rousse de sa fille. Même de loin, les invités devait voir la couronne faire des hauts et des bas au-dessus des cheveux d’Ygerne, tellement sa mère était émue. Le bijou arriva tout de même à être posé sur sa tête et Lynette recula de quelques pas pour admirer son ancienne chambrière, devenue fille et noble. Lui prenant les mains, la poney rose lui sourit tendrement, comme une mère à sa fille.

Ma fille, te voilà dame de Verdelles, je suis très fière de toi.

Et la duchesse d’écraser une larme qu’elle ne put retenir. Le temps passait si vite et les choses évoluaient d’une manière folle. Encore roturière quelques années auparavant, célibataire et sans cesse en voyage sans se soucier de rien, voilà que maintenant elle était dame, baronne et duchesse, mariée et mère. Mère adoptive, soit, mais mère quand même. Et maintenant suzeraine, c’en était trop pour son petit cœur qui avait envie de sortir de sa poitrine pour exploser.
Lèvres tremblantes, elle se tourna vers Lexhor pour le remercier d’avoir officié lors de cette cérémonie.


Je vous remercie Orléans ! Je vous en prie, joignez-vous aux invités et faites-vous servir un verre de vin cuit, vous le méritez avec tout ce que vous faites pour le Maine depuis votre arrivée.

Bon, elle aurait pu lui offrir plus mais là, présentement, elle n’avait que du vin. Elle aurait aussi pu lui offrir la main de sa fille, mais là c’était carrément abusé et un peu trop, tout de même. Et puis, hé hé, bientôt celle-ci allait apprendre ses fiançailles. Donc le mari était déjà trouvé ! Attrapant deux verres tendus par une servante au passage, elle en colla un dans la main d’Ygerne avant de lever le sien.

Je vous propose maintenant de remplir vos verres et de les lever pour la première fois à la dame de Verdelles !

Une gorgée de vin et Lynette se tourna ensuite vers Eusaias, sourire malicieux aux lèvres.

Je vous avais promis une surprise en ce début de cérémonie, l’attente ne va plus être longue, je vous rassure. Eusaias, Cassian, pouvez-vous vous rapprocher ?

Voilà, l’heure était venue. La hâte était grande de voir la tronche qu’allaient tirer les deux adolescents se retrouvant fiancés avant même d’avoir eu le temps de dire tarte à la myrtille.
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Eusaias
Le foutu nez de son époux (dixit Gnia) se trouvait toujours en pleine face du Bourguignon, et oui les nez sont comme les chiens ils ne changent pas de maitre…. Quant à changer de maitresse… mouais passons. Il avait grimpé dans le coche avec plaisir, oui après tout, on allait marier deux familles renommée en Bourgogne. Pour cela il avait enfilé son pourpoint gris perle et avait, comme à chaque sortie, son énorme collier en or représentant son appartenance à l’Ordre de la Toison d’or dont il était le maitre. Les cheveux ailes de corbeau étaient liés ensemble avec une cordelette grise.

Les doigts Agnèssins s’étaient accrochés, pour ne pas dire agrippé, voir planté, dans le bras du Duc. Il comprit, lui le bourguignon, que son épouse avait quelques mots et maux pour quelqu’un. Le sourire étira les coins de sa bouche. Foutu caractère artésien, insupportable mais irremplaçable.

Il avait donc salué son hôte et suivit la cérémonie sans broncher, guettant les uns et les autres jusqu’à ce que la duchesse lui fasse signe ainsi qu’à son fils. Sans attendre le Bourguignon fit un pas en avant et rejoignit la nouvelle noble. Il se délecta d’une gorgée de vin avant de prendre la parole.


Amis, amies, voilà bien longtemps deux personnes ont eu la chance, ont pris la bonne décision et se sont montrés dignes de trouver une famille. Ygerne, la dame de Verdelles, Fille d’Erwelyn et désormais de Vaxilart, le second étant Cassian seigneur de Corcelles et fils d’Eusaias et désormais d’Agnès de Saint Just.

Petit silence avant de reprendre.

Dois-je vous informer qu’une alliance entre les Dubith la famille maternelle de mon épouse et les Mirandole de Vaxilart avait déjà eu lieu ? Dois je vous informer que les Corleone d’Erwelyn et les Blanc Combaz, ma famille ont déjà eu des enfants communs ? Alors dois-je vraiment vous informer que nous avons, Erwelyn et moi, décidez de lier à jamais nos familles.

Il passa lentement derrière Ygerne et posa ses mains de rapace sur les épaules de la jeune. Il l’a fit pivoter délicatement face à Cassian.

Ygerne dame de Verdelles, je vous engage ce jour à devenir ma brue, ma presque fille en prenant Cassian mon fils et seigneur de Corcelles pour époux. Cassian mon fils mon vassal, tu épouseras Ygerne dame de Verdelles, car nous vos parents l’avons décidé et c’est mieux ainsi.
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