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[RP] Au fin fond d'une ruelle

Andrea_
Toute participation est bienvenue, merci juste de demander par MP !


[ Anciennement : " Un match au sommet, c'est assommant" ]


[L'ennui naquit un jour de l'uniformité.*]


Mais la chiasse, même paresseuse, n'aime pas s'ennuyer. L'ennui, c'est la mort de l'âme, et Déos sait qu'elle est vive la belle !
L'idée germait depuis un moment, depuis qu'elle avait préparé épistolairement un pseudo mariage avec un curé, Monseigneur comme il se f'sait appeler, depuis c'était devenu pour elle une obsession, elle s'était même faite une petite collection personnelle de ces choses là.
Elle avait prévu d'offrir un petit échantillon de son recueil à chacun des invités, pour qu'ils savourent un peu la bonté de la future mariée, après avoir reçu l'invitation. Punaise ce qu'elle avait galéré pour les cartons de remerciements d'ailleurs, mais l'idée était venue comme aujourd'hui, un instant d'ennui, et elle l'avait adoré. Les gens retournant chez eux, aux quatres coins du royaume auraient été listé par une armée spécialement réquisitionnée aux portes de la villes , ainsi, les jeunes époux auraient pu garder leurs invités un peu plus longtemps, et seraient parti en voyage de noces en étant sûrs de ne pas être suivi. La belle en frissonnait de bien être en y repensant, mais tout ceci appartenait au passé. Et la belle trépignait déjà de son idée à la mort moi l'noeud - mais pas trop fort- du jour.

Dans une cabane au fin fond des bois, la Colombe était allé voir une dernière fois sa collection, légèrement boudeuse en constatant qu'un élément prometteur n'avait pas passé là nuit. Elle leur avait dit aux deux A, qu'il fallait pas trop attendre, mais comprenez, ces deux là voulaient que tout soit parfait.

Cette fois, ça ne pouvait plus attendre.




Mes deux casse-glaouis,

Attendu qu'on est en restriction budgétaire dûe à la disparition des papyrus en moyen orient,
Attendu que le royaume est aussi mort qu'un chat dont j'aurais eu la garde en plein mois d'Aout,
Attendu que mon stock de joueurs est considérablement en train de baisser,
Attendu que j'ai la flemme d'en trouver un autre,
Attendu que j'en ai un qui est pile à point pour être la soule,
Attendu que j'me fais chier comme jamais,
Attendu que vous ne VOUDRIEZ pas que je mette ENCORE le feu à un bâtiment de cette putain de ville,

Je vous envoie UNE missive pour DEUX, pour vous convier au match de l'année, Pensez à ram'ner votre équipe, chacun pour sa gueule, moi j'ai les miens
Et vous avez interêt à rappliquer, j'voudrais pas m'faire piquer ma collec'



Non mais c'est vrai ça, des jours qu'elle fouillait la ville de fond en comble, à la recherche d'un spécimen rare, un plus mûr que les autres, qui pourrait faire un don de soi, histoire de jouer une soule au summum de sa beauté. Et elle l'avait trouvé.
La chiasse avait fait preuve d'une grandeur d'âme sans limite, s'en occupant comme s'ils étaient ses enfants, les choyant, les nourrisants, et chauffant légèrement la pièce - ça s'rait con qu'ils meurent de froid non? Parait qu'c'est fragile ces bêtes là.

Tellement fragile qu'elle avait du choisir un autre terrain que le gazon habituel. En s'baladant sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu, elle était tombée - pas vraiment tombée hein- sur une ruelle parfaite. Pas vraiment sombre, mais pas vraiment claire non plus - faudrait pas que les tricheurs puissent incriminer le soleil, v'voyez, un peu crade, et avec des flaques dont l'origine ne laissait aucun doute - suffisait d'renifler-, autant dire qu'elle se sentait chez elle.

Pour la première fois depuis longtemps, elle avait fait un peu de ménage, envoyant valser d'un coup de botte motivé les rats crevés, renvoyant jouer un peu plus loin les clodos qui trainaient là n'en gardant qu'un seul. Hey, pour sa collection pardi ! Puis il avait fait nuit, et la belle avait rejoint son amant, Morphée, aux bras si forts qu'ils l'avaient tenu jusqu'aux lendemain en début d'après midi, si drôle qu'il avait peuplé ses songes d'hommes, tous gauchers, tous blonds, tous mielleux et nobles, bref, Morphée a l'sens de l'humour.

Le soleil au zénith avait cueilli une Colombe plus belle que jamais - hahin-, la rosée du matin s'étant matérialisé sur son visage par ... de jolies gouttes de sueur - c'est qu'elle a passé toue la nuit à couper des mains, ça donne chaud-.
Elle avait sauté dans ses braies, plus motivée que jamais, c'était sûre, elle avait bien fait de choisir la ruelle pavée, la pelouse, ça aurait décimé son équipe, les glissades en terrain boueux c'est pas bon pour ce qu'ils ont.

Des cordes, des chaines, des taquets pour faire taire les plus récalcitrants, voilà la fine équipe de la Colombe qui se met en route, elle devant, le troupeau derrière. La mine radieuse, le sourire ultrabright - avec toujours le chting qui brille sur l'incisive- qui lui barre le visage d'une oreille à l'autre, la belle avance, de bon coeur, tirant parfois d'un coup sec sur la chaîne tenant son meneur, balançant sa main dans laquelle elle tient un balluchon.
C'est qu'elle est d'une bonté à toute épreuve ! Elle a pris soin de prendre de quoi raffistoler son équipe, - du moins ce qui pourrait l'être - des bougies - la cire étant le meilleur des remèdes avec eux-, et du ... ah bin non, le reste c'est uniquement de la goraille, du pain, du maïs, deux bouteilles de vin, si jamais ça ne suffit pas, elle fera appelle à "Twix" et ses deux doigs coupe-faim. D'ailleurs il est où c'lui là ?

La Belle se retourne, posant la chaîne sous ses pieds - et ouai ils bougent pas, ils savent qui est le maître -sic!-, les mains en porte-voix elle toussotte légèrement



TWIIIIIIXXXXXXXX

Alors que le p'tit bonhomme - on parle ici d'esprit et non de grandeur- sort du rang, en levant sa main, la belle éclate de rire, après tout... Il l'a pas volé son surnom ... Le pauvre a les doigts qui s'barrent en confiot'. Bref, l'équipe est postée à l'ombre et la chiasse commence sa ronde de chef de bande

Bon les gars, ils vont arriver, on DOIT gagner, Il le faut, sinon j'vous promets qu'vous allez manger, vous allez VOUS manger, et croyez moi, vu comment vous êtes pourri jusqu'à la moelle ça d'vrait pas être une partie d'plaisir, même si vous crevez la dalle.
Breffeuh,
Toi, toi et toi, vous êtes les remplaçants, on ne SAIT PAS qui va jouer contre vous, faites gaffe où vous metttez vos mains, et si vous sentez qu'ça s'décroche, bah... mettez les dans la poche.
Je ne VEUX PAS, d'membres en plein milieu du terrain, on a une soule ça suffit, d'ailleurs Melchior c'est mûr ? t'es prêt à passer en mode mognon ?

Ne décevez pas l'public ! je veux du SPECTACLE !


Prête à applaudir la belle fait un geste brusque pour les stopper alors que la plupart était en plein élan

STOP ! N'applaudissez pas!

Bah... Faudrait pas qu'le spectacle commence avant l'coup d'envoi, pis.. s'ils pouvaient rester en un seul morceau avant la troisième mi temps, ça s'rait bien, mais faut pas trop en d'mander p't'être... La belle lève un poing victorieux, ça promettait un grand spectacle, l'état de putréfaction de certains étant vraiment alléchant.

" LES PREUX " , donnez vous à fond !


* Antoine de La Motte-Houdar, Fables.

_________________
Alzin
[RP à prendre au millième degré...]

[R.A.S]

Quelle idée. Franchement, il faut être siphonné du ciboulot pour vouloir organiser un match de soule aussi loin de tout. Qui plus est à Paris. Ville aux odeurs nauséabondes et aux gens prétentieux. - Oui même à l'époque. - Or, lui qui est un modèle de modestie dans toute sa blancheur. Il ne peut permettre pareils affronts. Alors de là à y incruster de la tolérance. Cela reviendrait à être intolérant envers sa personne tout aussi humble soit-elle. Il est vrai que vu sous cet angle, c'est une cacophonie assurée par le grand orchestre de la Logique. En effet, si un être intolérant se met à tolérer des choses que sa raison ne peut tolérer. Afin de ne froisser en aucune mesure l'intolérance, cela revient à faire fi de la capacité toute relative de l'être en question à tolérer l'intolérable. Et du coup, cela revient à bafouer son droit à l'intolérance vis à vis d'autrui. Ceci est tout simplement intolérable !

Mais au fond, qu'est-ce que l'intolérance ? Est-ce une maison aux volets grands ouverts, aux fauteuils accueillant et à la bonhomie emplie d'altruisme ? Puisque nous parlons bien de seuil de tolérance... Ce qui revient à dire qu'il faut le franchir pour entrer dans la bâtisse de la niaiserie et de l'hypocrisie. A moins que la bienséance parle de...Raison et de vivre ensemble.

Quoiqu'il en soit, il était convié à un superbe match de soule. Une colombe blanche comme un clair de lune vint lui porter un vélin. - Il ne le montra pas à sa Blondeur. Façon elle sait plus lire depuis qu'elle a été aveuglée par la beauté de "notre héros" - Il y répondit via un corbeau noir comme la nuit. Seulement, comble du comble ou de la colombe pourrissant dans les combles. Il en avait pas sous la main. Aussi, il se rendit au marchand de corbeaux du coin. C'était un petit sarrasin qui avait franchi la frontière franco-espagnol le cœur plein d'espoir. Faut dire que l'Espagne, c'est pire que Paris. Mais pas autant que le Rouergue.

Brefouille, après avoir rempli le formulaire A-782 sur la détention de corbeau selon la grande charte des "vilains-qui-se-la-pètent-et-de-leurs-clichés-à-la-noix", il put emporter son bien. Une fois à la maison - C'est à dire en geôle - il rédigea une superbe missive dont la plume, en verve, a trempé dans un verbiage nacré. Ce qui nous donne ceci :


Citation:
Ouai,

On arrive la piaf !

Alz


Une fois à destination - parce qu'on se fout du trajet -, il fait descendre les membres de l'équipe des "bras cassés". Non, ce ne sont pas des conseillers comtaux ou ducaux. Juste des gaillards, des vrais. Voyant que ce nom allait sans doute créer des amalgames fâcheux, il décide à la dernière minute d'en changer. Quelle audace ! ...

A chaque fois qu'un membre - un souleur, pas un bras ou que sais-je encore.. - passe devant lui, il l'encourage. Quand c'est un cul de jatte dont la femme l'a quitté, il lance avec enthousiasme :


Les gars si on est plaqués, on essaie de rester debout !

Puis vient le tour de voir deux manchots qui débutent leurs échauffements.


Entre les manchots d’en face, sans vouloir vous vexer, et vous qui ressemblez à des culs de jattes... Les regarde d'un air abruti puis poursuit. ...y’a plus que Aristote pour nous sauver !

Enfin, pour conclure cette mise en condition, il montre du doigt Twix et ajoute avec conviction. Du moins, cela s'en rapproche...

Les gars, attention à celui-là, il réfléchit avec les bras !
Observe les deux manchots. Hum... Autant pour moi.

Jetant œil - Au sens figuré, faut préciser avec tout ça - vers la blonde. Il présente une jolie boîte, les restes du "troubadour di l'amour", et les expose à la petite assemblée. Mimant par-là même que si ils perdent, ils finiront comme lui. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose en soi. En effet, ils pourront passer un moment privilégié avec deux sirènes - Oui mi-femme, mi-thon. On la connait ! Pas besoin de le dire, toi au fond à côté de la cheminée ! -

Il se met face à elle, un pied devant l'autre et commence à avancer d'un pas en disant :


Lait...


Attendant sagement que Sa Blondeur en fasse de même en répondant "Preux". Oui, il joue à "chou-fleur". Il faut bien trouver un moyen de déterminer qui sera l'arbitre
de la rencontre ! A moins qu'il ne soit, à l'image des membres de leurs adversaires, c'est à dire volant... - Les membres pas les adversaires. -

Façon, ils changeront à la pause cervoise.
Astana
Ah l'Ennui...

Ce vieux compagnon, bien souvent suivi de près par le Désespoir, montrait une fois de plus le bout de son nez. Pourtant, les rues de la Capitale étaient animées ; et la Cour des Miracles d'autant plus que le froid semblait - étrangement ? - avoir réchauffé les coeurs - enfin façon d'parler... L'on jouait avec les cadavres mortifiés abandonnés sur les pavés ; certains en profitaient même pour se coudre de nouveaux mantels... Du beau spectacle, en somme.

Mais voilà, de louve insaisissable elle était passée à louve insatisfaite. Autant dire qu'elle tirait la gueule plus que de Raison. Fallait que ça cesse. Sinon... sinon les bâtiments allaient une nouvelle fois brûler, et une fois de plus on lui courrait après fourches et torches en main et... l'Ennui de nouveau.
Maudit Cercle Vicieux.


**

Sortant d'un coupe-gorge miteux, notre Sublime Blondeur tombe nez à nez avec un bellâtre qui se pavane en compagnie d'une troupe de manchots. Curieux. Très. Un sourcil se arque tandis qu'elle penche la tête sur le coté. L'air est familier mais... Ah ! Alzin ! Le seul et unique ! Les traits d'Astana se détendent tandis qu'elle adresse un sourire complice à Son Ours. Toi, tu t'es encore fourré dans une magouille bizarre : j'en suis ! Bon... elle a mis quelques secondes pour le reconnaître... mais comprenez qu'avant il était chauve, et que de le voir pourvu de cheveux - même rares - la perturbe.

Qu'est-ce que tu fous avec une armée de manchots ? ...

Inutile de préciser que l'Homme ne répond pas et reprend la route, lui intimant du même coup à suivre. Curiosité piquée au vif. La cape noire de jais se referme alors autour du corps chaud de la Blondeur et la voilà qui se dirige d'un pas félin vers le «mâle Alpha» ; non sans jeter un regard torve sur c'te bande de bras cassés - sans mauvais jeu de mots, voyons...
Qu'allait-elle faire dans cette galère ?


Peu après, la jeune danoise est frappée par un éclair de lucidité - oui, ce sont des choses qui arrivent. Terrain familier. THE match de soule ! Celui dont ils avaient parlé tant de fois... Finalement un rêve - ou une torture ? - qui devenait réalité.

J'vois que t'as mis toutes les chances de ton coté, ma colombe !

Un geste du menton désigne Twix le Redoutable. Deux doigts prêts à trancher la chair - pourrie ou non - de ses adversaires.
Monde cruel... se faire laminer par un plus malade que soi...


Par contre je précise : tout objet volant non identifié sera immédiatement compté comme nul. J'vous conseille donc de vous mettre d'accord sur qui lance quoi, les gars.

V'là qu'elle se prétend déjà arbitre.
Son Ours la regarde, il la fixe, même. En attente de ? ... Ils n'allaient tout d'même pas faire l'amour devant toute l'assemblée, si ? Rha ! Quand j'vous dis qu'elle est perturbée ! ... Un pied, puis un autre... étrange ballet que voilà... quand on songe que certains perdront bientôt les leurs.

«Lait»


Preux !

A son tour, elle se dirige dans sa direction.

J'arbitre, tu coaches, mon Ours. Regardes un peu comme ils t'admirent tous...

Tricheuse ? Un peu. Beaucoup.
Bah quoi ? L'est pas folle, la Blondeur. Elle sait parfaitement que là où se situe l'arbitre se trouve la bière : en bordure de terrain.
Et puis «Alzin-pomme-pomme-gueurle»... ça sonne bien, non ?

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Andrea_
Et un, et deux, et trois A, la bande est au complet, quiconque arrivera désormais se verra attribuer dix points de pénalité.
Alors oui, je sais, ce n'est pas la chiasse qui arbitre mais comme l'idée vient d'elle, elle a le droit -sûprème et non discutable- d'adapter les règles à son avantage, et ouai, c'est la vie. La vie c'est dur, la vie c'est pas facile, faut toujours se battre, faut... on en parlera une autre fois mais l'principe est là.

La chiasse se tourne donc et observe, yeux plissés ce qui sera les adversaires de son équipe un chuchot rapide à Melchior


Bon, ta main d'vrait t'être rendu sans soucis, on s'ra pas géné par les mains des adversaires


Quoique la belle a quand même bien peur qu'en l'absence de mains et de bras pour certains, ils fassent des passes avec les dents, mais on n'allait pas tout de suite inquiéter la marchandise, z'avez pas idée combien c'est dur de trouver un malade qui accepte de prêter sa main pour un mach de soule, mais c'lui là avait été convaincu assez rapidement, trop peut ètre ?!
Rho, la chiasse a oublié de lui dire que la promesse d'une nuit ensemble ne serait jamais tenue ? -m'enfin ! tout l'monde sait qu'elle ne tient jamais ses promesses, pour qui on la prendrait ?-

Donc elle est là, à tenter une intimidation z'yeutales- sur ce qui devrait normalement faire de la bouillie -ouh la vilaine- de ses hommes.
Un regard rapide vers le chauve et ses bébé-cheveux, puis vers la blonde que la chiasse alpague comme une poissonnière



Hep toi là bas ! J'suis pas d'accord, tout objet volant déclaré comme nul ? attends j'fais comment moi avec Kit et Kat -les jumeaux- qui en sont au stade trois ? hein ? non parce que j'veux pas dire mais s'ils tapent dans la soule un peu fort ça peut vite dégénérer !


La belle se retourne, un brin grognon, p'tain un truc comme ça, ça la mettait direct de bonne humeur


Bon les gars, va falloir tout donner, corps et âmes, 'fin... surtout âme sinon on va s'faire laminer, z'avez entendu l'arbitre? Kat, va falloir rester droit dans tes bottes, pas d'mouvements brusques, surtout pas d'mouv'ments brusques. Toi, Tchikita, t'as mis ta coquille ? pas l'moment d'jouer des castagnettes, on s'est compris?
Bon Melchior c'est bon ?


Léger sourire de la brunette alors qu'elle sert la main de son capitaine souleur, le cuir lui reste dans la main et la chiasse jubile, levant l'objet de toutes les convoitises vers les deux A, en plein... Pardon ? Arrêt sur images, flash back, nous sommes en 1445 et Colombe à cinq ans, autour d'elle il y a Nelly, pimbêche blonde et fille à maman qui veut être la maitresse, un chou-fleur s'impose, choux, fleur, choux, fleur, choux et la blondasse qui hurle en essuyant sa chausse 100% daim... Oui c'est bien ça, c'est l'même jeu... Soupir de la chiasse qui croit rêver et secoue doucement sa tête alors que Stan se met en touche. Elle lève la Melchiorball et la balance dans sa direction

STAN SOOUUUULE !


La belle avait bien prévu un p'tit siège pour l'arbitre, mais il n'avait pas eu l'temps d'sécher, pis... les ch'veux frisés -même court- dans la t'nue côte de maille de la blondeur, ça aurait fait désordre.
Pis entre nous, la chiasse aurait bien fait une bonne vieille blague, mais.. elle n'a pas d'chocolat sous la main...

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Astana
Le Choux-Fleur est en bonne marche. Pas celui qui est vivant - plus pour longtemps, d'ailleurs - et qui est couplé à une Marguerite, hein... faut pas confondre. Non non, nous parlons du jeu. Les deux animaux sont concentrés et marchent l'un vers l'autre, prêts à en découdre... Jusqu'à ce que la voix suraigüe d'une Colombe se fasse entendre. Ah, le coffre ! - on ne parle pas de La Boite, suivez un peu !

Ranafout' ! Tu t'débrouilles avec tes gus ! Si c'est pas identifié, c'est pas compté ! Ils ont qu'à brailler «à moi ! à moi !», j'en sais rien. J'espère qu'ils ont encore leurs langues, tes «Les Preux» !

Et voilà, pas besoin de beaucoup plus pour se voir attribuer le poste tant convoité d'arbitre. C'est qu'elle le vaut bien ; enfin la boisson surtout. Nul n'est censé ignorer que la Blondeur serait prête à tuer pour le Divin breuvage... même Son Ours, eh ouais. La grande classe : la Palme du match le plus glauque de l'année est décernée aux Trois A pour leur prestation sans égale dans «Les Preux et Compagnie».

Bordure de terrain, donc. Une table, des bouteilles... le pied - ou la main ? Pauv' Thierry, s'il savait.



STAN SOOUUUULE !


OVNI ! OVNI en approche droit devant ! Attention, Attention, je répète : une main inconnue - impolie ! - vous arrive dessus !
Deux secondes quinze pour réagir. L'attraper au vol, pas d'autre choix... autrement on l'accuserait d'être vendue.



AAHHHH ! Mais t'es malade !


Répugnant. Absolument répugnant. Chair en putréfaction, dégageant une odeur à vous faire dégobiller plus vite que l'éclair. Mais non. Rien ne vient... mais c'est peut-être dû au fait qu'elle n'a rien mangé depuis la veille... trop occupée à... 'fin bon.

Y'a des têtes qui vont tomber !
Hahin... c'est claire-ment le cas d'le dire...


Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration. Et... Astana prend son courage à de... trois - enfin deux ! - mains et envoie la Melchiorball en l'air, direction milieu de terrain.


JOUEZ !


Comment ça, c'est pas comme ça qu'on fait ? Ah bon ?
Mais la Blondeur n'en a aucune idée. Ce n'est pas parce que la demoiselle est arbitre qu'elle connait forcément les règles. Après tout, vous vous permettez bien de critiquer la cuisine alors que vous n'savez pas la faire, non ? Bon.

Oui... ça promettait d'être une belle partie de rigolade. D'ailleurs, la Belle lutte intérieurement pour ne pas éclater de rire à la vue des bras cassés dépourvus de moyens face à leur absence de membres clés.
Une main habile - la sienne pour une fois - vient attraper une bouteille de vin posée sur la table. Bouteille qui est débouchée à l'aide de ses dents... Bouchon qui est vivement recraché au loin et qui vient frapper l'oreille d'un preux. Ah, pauvre oreille... !


Gaffe, on a un s'mi sourd !
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Alzin
Paf ! La "soule" est lancée et le match débute. A voir sa tête, il semble légèrement contrarié. Faut dire qu'elle triche comme pas deux Sa Blondeur. Alors qu'il fait des gestes d'une exagération sans commune mesure. Il s'approche de l'arbitre dans l'espoir de la soudoyer par un quelconque moyen. Par exemple, en lui faisant un regard lubrique, en ronronnant, et/ou en lui faisant du pied. Bien que cette dernière option est mal vue dans le coin. D'ailleurs en parlant de ça, il a à peine le temps de faire un pas vers la "Louve" que les bras cassés sont en marche. Enfin pas tous, façon de parler. En gros - ou au détail, hein - ils avancent ! Observant ses deux attaquants qui ont respectivement les yeux crevés pour l'un et les oreilles coupées pour l'autre.

C'est bien les gars !

Applaudissant, il se tourne vers les remplaçants et les arrières.

C't aveugle, il a le compas dans l’œil à intercepter la "soule" avec tant dextérité ! Les manchots, c'est un jeu qui s'joue à la main ! Alors servez-vous en crénom de Diou !!

Depuis son banc, il se met à hurler et proférer des jurons sur "oreilles-coupées". En effet, alors que l'homme atteint de cécité lui fait une superbe passe à l'aveugle. L'autre est pas foutu de la réceptionner.

Mais il est sourd ou quoi ?!!


Et là, un muet à la langue bien pendue lui répond par l'affirmative avec quelques gestes. Une nouvelle fois, notre homme passe pour un idiot devant ses souleurs. Aussi, il se porte à l'oreille de l'insolent qui "parle bien trop fort". Et lui ordonne d'aller faire trois tours de terrain sur les mains. Cela lui apprendra à celui-là. Non mais depuis quand un type surpayé qui court après une soule sur un terrain va lui faire des remarques désobligeantes. Il manquerait plus qu'il lui dise "Je te *bip* toi et ta tactique de *bip*" et cela sera le pompon ! Et puisque nous y venons. Aux abords du terrain, une sublime jeune femme fait son entrée. Sans doute est-elle là pour encourager les vaillants joueurs. Victimes d'une bande de fous. Les pauvres. En plus, ils font de l'humour noir et déplacé...

Pendant ce temps, les bras cassés reculent alors que les Preux avancent vers eux. La soule bien accrochée à leurs bras qui le sont aussi. Ils tiennent le match par le bon bout. Au même moment sur la droite, des hommes ressemblant à des représentants de la loi viennent à leur tour. Une goutte de sueur vient perler le long de la tempe d'Alzin et de ses bébés-cheveux. Faut dire qu'il roule avec une charrette volée.

Après une observation minutieuse, il se rend compte qu'il n'a rien à craindre de ces piliers de comptoir. En effet, ils ne verraient même pas un meurtre se dérouler devant leurs yeux. Tellement leur jugeote est au raz-les-pâquerettes. A fortiori, faut retourner toute son attention sur le match...

Tout ceci manque de rythme et il commence sérieusement à s'endormir. Aussi, il vient de nouveau à la rencontre de l'arbitre.


Allez quoi... Je te donne 10 écus et tu nous fais gagner... Mieux ! Une nuit d'enfer et tu nous offres la victoire !


Laissant à Sa Blondeur le temps de la réflexion. Ce qui chez une blonde lambda peut prendre des heures voire des jours entiers. Mais avec elle, que nenni ! Il a juste le temps de se retourner et donner quelques consignes à son banc. Histoire que les trois gars présents se montent dessus pour former une sorte de pyramide humaine.

J'reviens.

Dit-il à l'arbitre avant d'escalader la construction de fortune et d'y poser son séant. Les bras levés, le vent lui caressant le visage. Il déclare à qui veut l'entendre. Surtout qui le peut...

Je suis le Roy de la Coooouuuur des Miiiiiracles !


La légère bise vient embrasser la chevelure de Sa Blondeur et au gré de ce mouvement nonchalant, elle forme des volutes dorées. La bouteille à la robe telle le céladon se reflète dans ses azurées. Avant que la "lymphe" écarlate que la nymphe porte à ses lèvres incarnates...

Et c'est beau.
--Duduche_


Elle arrive. Magnifique comme à son habitude. Le décolleté aguicheur comme jamais. La ceinture de chasteté fabriquée sur mesure est réajustée avant de faire son entrée sur le terrain. Ou ce qui semble en être un. C'est plus une ruelle sordide qu'une zone herbeuse accompagnée de quelques lopins de terre.

Et oui. Juste des pavés humides. Mal uniformisés. La crasse en son sein forme des flaques au milieu de ce décor misérable. Mais peu importe. Puisqu'elle est désormais là pour faire resplendir l'endroit de toute sa beauté et de la blancheur de ses dents dont l'éclat est d'un jaune pâle.

Levant les bras et écartant les jambes en rythme, elle sautille sur place.


J'veux un M, un A, un N, un C...!

Elle n'a pas le temps de finir qu'un abruti se poste sur trois hommes qui se montent les uns sur les autres dans le but de former une espèce de pyramide. A côté celles de Khéops ne sont que vulgarités sans nom.
Andrea_
JOUEZ !


Hep, c'est pas comme ça qu'on fait ! M'enfin on peut pas râler sur tout non plus, La chiasse ricane alors que la blondeur fait sa choquée quant à l'état de la soule, un jour elle lui dira, à sa blonde, combien c'est du boulot d'en arriver à ça, et faut rester humain il a souffert comme un chien, m'enfin chercher de la compassion chez la blonde c't'un peu comme expliquer à Marguerite qu'un et un font deux, impossible.
La Melchiorball est aussitôt attrapée par un preux, qui court comme un dératé, vers où on ne sait pas, pour quoi, il ne sait pas, mais on sent toute la hargne qu'il a à aller loin, Aussitôt plaquée au sol par Twix, en personne - heureusement qu'la pépette a pensé à faire des différences au sein même de son équipe, en payant certains pour garder les autres dans l'terrain, un peu comme... des chiens d'bergers, sinon le bougre aurait pu s'enfuir ! -.
La belle se dit d'ailleurs que la prochaine fois, il faudra s'faire ça dans les champs, creuser les limites du terrain en y mettant des pieux, histoire de garder tout l'monde dans le terrain, elle y pens'ra.

Puis il se passe ce que la chiasse avait senti v'nir de loin - et pourtant au milieu des pourritures ambulantes, j'ose vous dire qu'faut un sacré flair- la blondeur qui se met à boire - ça encore- mais qui vise un de SES joueurs. PAs contente la brunette, elle traverse le terrain d'un pas décidé, ramassant l'oreille du pauvrigne -fichue collection !- L'index - le sien, promis qu'elle n'a pas encore touché à Twix- se pointe sur la blonde


Alors TOI ! Commences pas à abimer l'matos, s'teu plait, et TOI ! L'index se pose violemment sur le torse d'Alzin - et ses bébés-poils ?-, lui arrachant un moue presque dégoutée en constatant qu'il transpire TOI, tu commences pas à corrompre l'arbitre, sinon, sinon, SINON... j'te promets qu'tu s'rais étonné d'voir ce dont j'serais capable.

Oui bon, on fait c'qu'on peut, vous avez remarquez que les gens, se sentant un peu pris au piège et à court d'arguments ont besoin de faire des promesses qu'ils ne tiendront jamais ? - même s'ils étaient des hommes de parole-.
Un regard rapide au match alors que tout se passe comme dans le meilleur des mondes : les " Les Preux" sont en pleine semance de leurs membres - quelqu'un leur explique que ça n'pousse pas comme ça ?- Les manchots malmènent leurs dents quand ils arrivent enfin à choper la soule, les aveugles se plaignent du soleil, les muets encouragent les autres, les sourds ramassent ce qui traînent et s'entrainent aux greffes. Bref, la routine.

La belle se tourne et observe Alzin qui jouent à saute mouton et se proclame ROY de la Cour des miracles ? non mais là ça va pas le faire DU TOUT.


Descends d'là t'as une prise au vent avec ta mêche folle, moi j'suis une princesse, la reine de ma rue

Et ça s'dandinne le séant, et ça joue avec ses cheveux ça tourne, ça danse et ça croque dans l'oreille de... - vieux reflexes d'une femme au régime que voulez vous- ça virevolte et.... ça s'arrète net. La belle ouvre de grands yeux, stoppée net par tant de... 'fin c'est original comme physique, ça pour sûr, elle est unique... Léger toussottement alors que la chiasse se rapproche de Duduche, louchant sur ses seins - qu'elle qualifierait de gants de toilette à côté des siens- fait un tour de la nouvelle, la reluquant de haut en bas puis se poste en face d'elle, bras croisés, deux doigts sur le menton, pensive, sceptique.

Humm... ç'marrant, t'es trop " normale " pour être avec les "preux", à moins que...
Louchage de la Colombe sur la main de Duduche
Comme on sait pas trop c'que c'est ça, gale, dartre ou début d'lèpres, j'te prend avec moi, 'fin avec eux. Tout l'monde est d'accord, oui, non, oui tout l'monde est d'accord

C'est l'art et la manière d'avoir le dernier mot ça, Ne laisser à personne le temps de répondre. Regard entendu avec la blondeur -qu'elle payera après le match-. Duduche c'était un peu la seule chance de la Colombe de gagner ce mach, ou au moins de finir avec un membre - de l'équipe pas d'un corps- encore entier. Au pire elle perdrait un peu d'dignité, au mieux...

De nouveau les azurées se portent vers les pavés, et la belle prie pour qu'il pleuve, le vermillon, ça tache les chausses...


KAT ! je t'avais dit de rester droit dans tes bottes, BERDOL, t'es à côtés d'tes pompes aujourd'hui ! Kit, ramasses moi tout ça et fait rouler ton frère jusqu'au... plus loin quoi, TWIX, donne tout c'qui t'rest....
BARBIDULE, lâche moi ça, la soule c'est celle qu'a les bagues !
Restez con-centrés les gars !


Rha, ça commence à s'gâter... Elle l'avait dit la Colombe qu'ils avaient trop attendu, le mal les ronge plus vite que la disparition des bambous en Asie Centrale.
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Astana
C'est le bordel. Le vrai.
Tout le monde se saute dessus pour attraper une main volante - il y en a au moins quatre - qui n'est pas la bonne ; à croire que certains comptent s'en faire un collier douteux. Nouvelle mode ? C'est à n'y rien comprendre. Vraiment. Les azurées d'Astana passent de Son Ours au "terrain", avant de s'attarder quelques secondes de trop sur Alzin - si, si... il y a des codes pour ça - de nouveau, avant de se ressaisir. Elle n'y arrivera jamais, pour la simple et excellente raison qu'elle est trop sobre pour saisir toute la subtilité - hahin - du jeu.

Un alcoolique est toujours de mauvaise foi.

Le liquide carmin se répand donc sur ses lèvres puis jusqu'en sa gorge. Papillonnement de Saveurs. Plusieurs gorgées sont avalées de la sorte, tout en gardant un oeil sur le match. Cela va tout de suite mieux. Forcément, les stratégies des uns et des autres lui apparaissent nettement plus claire-ment.


Interdiction de lancer des membres dans les jambes des autres ! On joue pas aux boules, là ! Le prochain qui fait ça, je le sors, compris ?!

C'est que c'est jouissif, ce pouvoir sur les autres, non ? Si. Un peu quand quand même. Il faut vraiment être droit dans ses bottes pour ne pas céder à la tentation de faire n'importe quoi... Et comme, de toute évidence, la jeune danoise ne l'est pas pour ce genre de choses...


Toi, là-bas ! Non pas toi, l'autre !


Un index se tend en direction d'un bellâtre torse nu et lui indique la bordure de terrain, l'air sévère. Qu'on ne crie pas tout de suite que l'arbitre fait du favoritisme, ce n'est pas un joueur. Celui-là aime qu'on lui crie dessus.

La Blondeur accueille Son Ours, la mine goguenarde, l'air de dire : «J'savais que tu ne résisterai pas longtemps». Il essaye de la corrompre ! Oh ! Mais si les entraîneurs s'y mettent aussi... mais où va le monde ?! La première offre ne vaut pas la peine, en revanche, la seconde... Elle n'y répond pas, cependant. Simplement afficher un air qui dit : «Va falloir que tu fasses mieux que ça».


Les nuits d'enfer c'est déjà tous les soirs.... tu fais dans le recyclage ?

Pas le temps d'en dire plus, que l'Alzin est déjà parti escalader une pyramide humaine - vach'ment haute, en plus. Bancale. Très. Mais il y a de l'idée, néanmoins. Un jour, ça aura du succès... avec que des blondes à fortes poitrines en jupes (très) raccourcies. Oui. Absolument. Les prunelles bleutées de la louve se portent alors sur cette sale tricheuse preuse - elle l'a dans le collimateur mais chht - qui vient mordre les moignons d'"oreilles coupées". Le pauvre ! Vraiment pas un pour rattraper l'autre dans c'te stupide famille.


Tiche ! Tiche, tu sors !


Heureusement que la Colombe n'a pas aussi engagé le frangin... Je vous laisse imaginer l'ampleur de la catastrophe, autrement.
Un parchemin souillé de vermillon git sur les pavés. Lui vient alors une idée de génie. La Blondeur s'en saisit et le brandit bien haut, afin qu'il soit à la portée de tous.


Papyrus rouge ! Sortie de Tiche, entrée de Barbarats !

Ne surtout, surtout pas laisser l'équipe de la Colombe avec un joueur en moins. D'ailleurs, le regard frondeur d'Andréa se fait sentir et la louve se tourne alors dans sa direction avant de lui offrir son plus beau sourire. Couper court à toute protestation ; parce qu'une Colombe ça crie, très fort. Et que par Amour pour elle, il vaut mieux lui épargner de se casser la voix.

Râle pas, ma Colombe ! Je t'ai fait entrer une joueuse, enfin je crois que c'est une femme, hors pair ! En plus elle a deux rats en complément.

Son rire se fait entendre.
De nouveau le goulot de la bouteille est porté à ses lèvres. Quelques gorgées supplémentaires. Et de s'avancer vers le nouveau Roy de la Cour des Miracles - rien que ça ! -, toute chaloupante.


Alors ? Mieux à proposer ?

La bouteille est plaquée dans les mains d'Alzin et les regards s'accrochent.
C'est romantique, hein ?

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--.will.


A son tour, le bellâtre amoureux fait son entrée sur le terrain de jeu. Dans sa périphérie, du moins. Toujours à la bourre. C'est qu'il en a mis du temps pour localiser Maitresse. Une fois de plus, elle l'avait abandonné en lui disant : «Quartier libre aujourd'hui». Mais quoi ? Quand comprendrait-elle qu'il aimait être près d'elle... parce qu'il y avait toujours des hommes dans son sillage et que... En plus, dire quartier libre alors qu'on est à la Cour des Miracles... pffff.

Le torse imberbe se redresse fièrement, une main assurée passe dans sa chevelure noir corbeau : «Nous, vous n'rêvez pas, c'bien moi les gars». Ah, qu'il est bon de se sentir observé. Il Sait, il Voit bien que tous les regards sont posés sur son corps d'Adonis déchu.

Y'a beaucoup de personnes bizarres. Très. Certains n'ont plus l'usage de leurs membres, d'autres en ont même en trop. Jamais il ne comprendra les passe temps de Maitresse et de ses amis.

Ses yeux marrons sans éclat - on ne peut pas être bon partout - se posent alors sur l'Amour de Sa Vie. Pâmoison.
Mais qui est-ce ?
1/ Duduche, chère et belle - on a droit à l'hypocrisie - Duduche.
2/ Alzin, chauve plus si chauve que ça, convoité depuis si longtemps.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'Étalon n'hésite pas longuement. La réponse est évidente, non ? Il sait où se trouve son intérêt. L'homme s'élance alors, les bras écartés - on pourrait presque admirer cette scène au ralenti -, tout rayonnant.


Ma prude Duducheeeeeee !

Elle ne semble pas l'avoir entendu. Tant pis. Ce n'est pas grave. Will, couplé de tout le culot du monde, lui saute dessus et... argh... Dieu lui pardonne... l'embrasse à pleine bouche. Comme ça ! Devant tout le monde ! Pour sûr que cette fois-ci il finira bel et bien en Enfer. Mais...
Pour avoir l'un, faut d'abord passer par l'autre *.



*Cf RP: Le Dernier Acte.
Alzin
La bouteille en main, le regard figé. Puis une grimace se creuse une place de choix sur son visage. La vue d'une femme chaste et prude enlacée par un "bel" étalon. Et non, il n'est pas question de Sa Blondeur et de l'ex-chauve avec ses bébés-cheveux et ses bébés-poils. Oh que non ! C'est bien pire !

Voir comme cela deux êtres diamétralement opposés se faisant du bouche à bouche. A côté, le spectacle des râpés jouant à saute mouton sur le pavé avait des allures de gentille petite famille vivant dans une prairie. Oui, celle avec la petite cabane et que la môme a aussi un corbeau noir acheté chez le même revendeur que le protagoniste au crane anciennement glabre. Qui sait peut être que cette jeune fille a pu grandir à l'écart de la peste et de ses cruelles ravages. Et que désormais, elle sévit quelque part à la cour des miracles. Se faisant passer pour un homme à la dénomination dénuée de toute forme de masculinité. Désireuse de convoiter un fauteuil troué, là où d'autres ne vivent que pour les velours et le dorée.

Le pouvoir a cette sempiternelle force de vouloir se porter partout et nulle part à la fois. Prenez une bande d'eunuques. Celui qui arrive à démontrer qu'il a la plus longue. - Au sens figuré, bien sûr - Lui seul aura la légitimité toute relative de se prétendre chef de quelque chose. Même si sa spécificité à se hausser au dessus de la meute réside que dans une infime partie à l'envergure microscopique. Par ce principe découle l'adage célèbre : "Au royaume des aveugles, le borgne est roi". A moins que la seule morale à retenir et qui se vérifie de plus en plus. C'est qu'en l'absence de grandeur, la petitesse et la médiocrité prennent le droit de siéger. Là, ou avant, elles n'avaient pas une chance de pouvoir y présenter le bout de leurs petits museaux. Ceci explique l'étendue des dégâts actuels dans les royaumes. Même la cour des dépravés part en quenouille. A moins qu'il ne s'agisse de coquille sans "q". En somme des histoires ne dépassant pas la hauteur des braies.

Devant ce spectacle, cela lui fait resurgir des souvenirs plus ou moins lointains. Ceux de son séjour prolongé en Rouergue. Faut dire qu'une femme visiblement atteinte de consanguinité ou bien n'ayant pas eu de chance avec le hasard des choses de la vie. A croire qu'elle s'est bouffée toutes les branches de son arbre généalogique. Le tout sans passer par la case départ. Comme une gifle, deux tours dans la ceinture de chasteté sans toucher l'élastique même s'il y en a pas.

Et de l'autre côté, un "bellâtre" en feu. - Elle était facile - Entrain de se chauffer la brindille contre une femelle ou ce qui semble en être une. - Oui parce que de loin, elle fait illusion. Mais de près... - Ayant une faculté à refroidir un iceberg en plein vent glacial. Et aussi expressive qu'un rocher. On se demande donc bien ce qu'il pouvait lui trouver. La scène lui coupe toutes envies de négocier avec l'arbitre. Faudrait pas que la soupe de langues à proximité ne fasse écho à la leurs. Cela serait infecte. Ne serait-ce que de le laisser penser ou pire, imaginer.

Et bien avec tout cela, on se croirait dans le Comté des mises en demeure des demeurés. Le roux-erg. L'étendue désertique des rouquins. Dire qu'il y a passé un long moment en ces terres hostiles. Y a de quoi se poser des questions. Ou se dire que finalement, tout s'explique !

Peu importe. De toute façon, il avait plus important à faire. Un plan machiavélique. Parmi certains de ses joueurs, quelques-uns étaient exceptionnellement grands. Deux pour être précis. La ligne arrière des "géants" se détache sur un geste ample de leur maitre cérémonie, Alzin. Il se place devant le terrain comme un véritable chef d'orchestre. Et avec un mouvement étrange, trois nains sortent des corps des deux géants, en courant vers la soule. Ce qui nous fait, oui m'dame ! Six nains aux yeux injectés de sang, la bave aux lèvres. Sans doute, ont-ils la rage. L'envie de vaincre, l’œil du chat de gouttière et tout.

Bref, ils se lancent avec le désespoir d'un petit groupe de chevaliers décimés par une pluie de flèches. Ils courent sans se poser de questions et se jettent sur les Preux. Qu'ils aient la "soule" ou non. C'est le moment de casser des nez et broyer quelques mâchoires ! On va abîmer la marchandise. Mais apprendre à jouer à la Colombe, cela n'a pas de prix.

Demi-tour droite vers Sa Blondeur, une gorgée plus tard, il s'adresse à elle. C'est le retour du roi. Ou quelque chose dans le genre. Si la modestie était la messagère de la vieillesse. Il aurait de quoi mordre à pleine dent la pomme de l'éternelle jeunesse.


Mieux à proposer ?!


En d'autres circonstances, la réponse était toute faite. Par exemple "Je te retourne la question. La Colombe ne s'est pas encore fait déplumée. Je dois lui mettre un p'tit coup dans l'aile pour voir si elle peut toujours voler après." Ou encore "Mais tu t'es regardée ? Je préfère me coincer le petit doigt dans une porte. Plutôt que de te toucher." Mais là, elle détient le sceptre et le glaive. Une vraie balance en plus à virer les souleurs à coup de papyrus rouge...

Bon d'accord. Une nuit d'enfer avec pleins de "troubadours di l'amour" à châtier, torturer, émasculer...etc. Jusqu'à ce que mort s'en suive. Patati, patata. A prendre, sans mauvais jeux de mots. Ou à laisser.

Un coup d’œil rapide vers le reste de la rencontre. - Pauvre Kat... - S'adressant à la Colombe. Les preux, contre toute attente, viennent de porter la "soule" dans le but des bras cassés.


Andréa triche ! Y a fauuuuute !
Astana
Elle l'observe. C'est trop long.
Habituellement, la réponse ne se serait guère fait attendre.
Habituellement, l'Alzin était au tac-o-tac, une réplique cinglante à la clef.
Qu'est-ce qui t'arrives ? …

Peut-être faudrait-il prendre en compte que tout ceci, cette journée même, ne rentre pas en compte des journées dites "habituelles"…

Au lieu de ça, celui qui est surnommé le «Mâle Alpha» détourne le regard, grimace largement avant de se plonger dans une intense réflexion. C'est que… c'est… frustrant ! Horriblement frustrant, même. La Blondeur fronce les sourcils et grogne sourdement, histoire de montrer qu'elle est bien là, et qu'elle attend quelque chose de concret. Mais toujours pas. Rien ! Aucune réaction.

Puisque tu veux jouer à ça… jouons !

Demi tour gauche, face au terrain donc.
Tout de même montrer que l'arbitre fait son boulot et qu'il surveille ! Juste dans la forme, hein. Parce que dans le fond, c'est juste pour éviter soigneusement l'idée d'en coller une au maroufle qui l'ignore.

Au bout d'un moment - combien de temps ? on ne saurait le dire - il se décide néanmoins à proposer quelque chose. Étonnant. Il jette ces mots-là et ils restent un moment en suspend dans l'air parisien, avant de retomber sur les pavés grisonnants. Elle ne les ramasse pas. Astana ne contente de lui faire face et d'afficher un air complètement blasé. Double/face. En une seconde, la Blondeur se fait rayonnante, indécise en se mordant lentement la lippe inférieure et…


C'est tentant… Mais affreusement commun. Tu n'es pas aussi inventif que je l'aurais cru. Tant pis.

Une épaule se hausse avant de lui jeter un dernier regard réprobateur. Elle rejette sa chevelure en arrière - technique du j't'en mets plein les yeux avant de me barrer -, empoigne la bouteille qu'il avait jusqu'alors dans les mains et fait volte face direction le banc d'arbitrage.

Non mais oh ! Faut pas déconner non plus.

Entre temps, Son Ours crie à la faute, à la triche. Des brigands qui parlent de tricherie et de malhonnêteté… hin hin… on aura tout vu ! Puisque j'vous dis que cette journée n'a rien d'habituelle, voyons. La main de l'arbitre se lève alors tandis qu'elle siffle à l'aide de l'autre, afin d'obtenir l'attention de tous - ou du moins de la grande majorité puisqu'il faut soustraire les sourds et les muets, ces derniers étant atteints du même mutisme que les premiers, allez savoir pourquoi.


L'arbitre que je suis n'a décelé aucune tricherie. Il faut croire que l'équipe reçue est de mauvaise foi… Le but est comptabilisé ! 1-0 pour Les Preux !

Colombe allait être contente !
Rictus de rigueur avant d'achever la bouteille par quelques gorgées, et de jeter son cadavre un peu plus loin. Tant pis pour la tête qui l'a reçu… les prunelles de la Belle sont posées sur l'Ours et le fixent, son sourire s'agrandissant de seconde en seconde.

Ah, si seulement tu avais été inventif, Alzin. Si seulement…

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Andrea_
Ranafout' La Colombe, de la joute verbale-z'yeutale des deux autres A, elle est là, comme une blaireaute en forme, hurlant comme une poissonnière sur le bord du terrain, sirotant une chope de bière pris à la hâte à la taverne d'à côté, alors qu'elle avait prétexté une envie de pipi.

Un léger ricanement tout d'même en voyant Will and Grace Duduche en plein baiser, le bruit rappelant vaguement quelque chose à la Colombe... Ah mais oui, le baiser de deux carpes qui se bagarreraient l'bout d'pain. So sexy !

Les nains arrivent sur le terrain, et la chiasse se surprend à penser au " cas Zino" avec la furieuse envie d'hurler " faîtes vos jeux, rien n'va plus".
Jamais, et j'insiste, JAMAIS la belle n'avait vu pareil spectacle, les yeux d'un rouge inédits, la bave aux lèvres, la mousse au nez, la rage au ventre et l'feu au ... La belle se frotte les mains, elle jubile, comprenez le spectacle est à la hauteur de ses attentes, et s'apprètent à applaudir quand...


Grincheux ! Simplet ! Oui, elle les connaissait et sûrement vous aussi, demi tour en panique de la chiasse vers Alzin, bouche bée qui veut tout dire et plus précisément " c'est toi ? c'est toi qui nous a chié ça sans l'recouvrir?" avant de reporter ses azurées vers le champs d'bataille.
STOP, nan mais STOP Pas les yeux , non NONNN, DORMEUR ! Lâche moi ça, elle est percée, le reste c'est que d'la coui... RHAAAaaa BERDOL !

Elle trépigne la chiasse, et si elle tenait pas autant à ses ch'veux elle les aurait déjà arraché, au risque de finir comme son idôle du moment, Alzin. Mais les idôles c'est comme les amours, ça va, ça vient, et la chiasse se dit que ses cheveux seront sûrement à la mode quand viendra enfin "BOB Mare Lait" et ses tartines.
Le spectacle est grandiose et on sent le final - de la première mi temps?!- arriver, ils donnent tout. Surtout les Preux en fait, ça court et ça laisse sur place un peu de soi même, les morceaux d'barbaks fusent, les cris sont bien présents, c'est bien, c'est beau, c'est fort, c'est ... émouvant. Bref, y a d'l'ambiance dans les boites jaunes, et la belle se dit que jamais ils n'en auront jamais prévu assez pour tout ramener. Oui car il s'agit quand même de ramener les morceaux aux familles, pour qu'ils puissent avoir une sépulture correcte.

Vous y avez cru ? Mouahahah, meuh non j'rigole c'est juste qu'il faut les transporter, et qu'les clébards s'ront bien contents, pas d'os à rogner, tout s'décroche tout seul. Un vrai délice, cuisson à point.
ça pourrait pas mieux s'passer. Ah SI ! Les Preux marquent un point ! La Melchiorball est là où elle doit être. - J'connais pas les rêgles non plus, vous aviez compris-.
La P'tite chataîne se redresse d'un bond hurlant sa joie, courant dans les bras de sa blondeur pour lui rouler une pelle mémorable - à faire crever de jalousie Duduche et son mâle Bêta-
Choppant deux têtes -qui avaient roulé là- par la tignasse, la belle se croit au moulin rouge -celui de la mère Michelle- et lève ses jambons en secouant ses touts nouveaux pompoms, imitant Duduche - mais en mieux-


Je veux un LAit, je veux un Preux, je veux un LES PREUX !

Bah quoi? tout l'monde ne sait pas lire et écrire dans les " gras dingues".
Ensuite ? Un sourire en coin à Alzin qui va recevoir dans environ trois secondes quinze un des pompom de la chiasse en pleine tête. On ne traite pas Colombe de tricheuse !

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Alzin
Annonce de choses difficiles à saisir pour le commun des mortels. Une observation pleine d'appétit devant le spectacle succulent d'une Colombe nettoyant les belles ratiches d'une Louve. Dans la nature, normalement c'est l'inverse. Mais rien ne va plus de nos jours. A croire que le haut est en bas et que les filles de joies montent en haut en bas. Puis se prendre un coup de boule et se perdre sur un coup de tête

Il met un "pompon-tête" sous le bras et s'approche à pas feutré auprès des deux gonzelles. Une belle claque sur le postérieur d'une châtaigne entrain de jouer de ses formes devant la foule en délire. A savoir, trois pelés et un tondu. Elle n'aura pas le temps de terminer. - Même si elle a déjà finie, vu qu'elle a lancé le pompon sur sa tronche - D'un geste brusque, il la tire - hahin - par la tignasse et lui roule un patin qui rentra direct dans les annales - avec deux "n" pour mieux voler, huhu -. Puis ses lèvres assoiffées d'une envie insatiable en veulent toujours plus. Il se tourne vers Sa Blondeur. La Louve devient proie ou presque - C'est beau de rêver, hein -. Il se plaque tout contre elle, la fait basculer légèrement en arrière. - S'plus "romantique", il parait - et... la laisse tomber au sol comme une moins que rien.


Et ouai ! Tu avais qu'à me faire gagner !

Quelques pas en arrière. Il sent que cet instant d’inconscience risque de lui couter gros. Mais il est comme ça. Une œillade vers Andréa qui a vraiment de beaux....yeux ! Et lance amèrement un... :


Qu'est-ce que t'as ?!

Faut dire qu'il est mauvais perdant. Pas toujours mais presque tout le temps. Retournant auprès de son équipe pour les remotiver. Il claque le dos de sa main droite sur la paume de sa paluche gauche. Plein de conviction comme un politique sur une estrade moisie. Le seul à croire à ses inepties.


On est au pied du mur, maintenant les gars, il faut le construire ! Alors on applique la tactique "Ledigue". Non mieux ! La Riphiphi numéro deux. Vous bombez le torse... Pour ceux qui peuvent...


Encore une grimace quand la lumière divine l'inonde. Il vient juste de se rendre compte que ses joueurs ne valent rien. Mais on doit faire avec.


Et vous faîtes des listes ! Euh non. Vous attendez patiemment, vous allez les avoir à l'usure ! Et hop, comme Riphiphi vous récoltez les lauriers alors que vous n'avez rien glandés.


Là, il les rassure en les tapotant amicalement sur la tête. Un peu comme il peut le faire avec sa fifille.

Tout le monde a bien entendu ? Et toi ?


S'adressant les yeux grands ouverts à "oreilles-coupées". Visiblement ce dernier a encore rien écouté. Que d'élèves dissipés. Comment voulez-vous après ceci que l'éducation Alzinale puisse former nos jeunes. Ils n'en font qu'à leurs têtes. - Pauvres "preux" - Alors qu'ils devraient suivre l'exemple qu'ils ont devant leurs yeux. A croire qu'ils sont aveugles, té.
Astana
L'échange de regards se poursuit pendant encore quelques secondes. Ça ne se quitte pas des yeux. Joute silencieuse. Annonciatrice d'une bien pire tempête à venir. Et histoire de donner plus de dimension à la Chose, voilà que la Blondeur fait un doigt d'Horreur - à moins que ça n'soit d'Honneur ? - à Alzin, l'air de dire : «Va te faire…». Eh ouais, ça marche comme ça. Une vraie peste, celle-là. Quelle idée, mais quelle idée de se mettre l'arbitre à dos, franchement. Il est clair que la Louve n'est point aussi capricieuse que la Colombe, mais qu'elle a tout de même une fâcheuse tendance à faire payer se genre d'affront… sur une longue durée. Et avec les intérêts. Et croyez-le ou non, le chauve plus si chauve le paiera très cher… dans cette vie comme dans l'autre.

Cette déclaration d'amour ô combien fort de rebondissements est néanmoins coupée par une Andrea folle de joie qui vient s'approprier notre Blondeur. Normal, en même temps… l'arbitre corrompu vient de lui attribuer un point ! Mérité ou pas, ça… c'est une autre histoire… l'arbitre ayant été quelque peu distrait. Le baiser qui s'en suit est sulfureux, long, les mains baladeuses en prime - pas besoin de faire un dessin. C'est spontané, c'est beau. Après une Némésis venait une Andrea, mille fois plus haute en couleurs, avec du monde au balcon. Impossible de résister ! Andrea avait cette capacité là, de faire converger tous les regards vers elle. Et ceux qui disaient le contraire et se prétendaient insensibles étaient étrangement toujours les premiers à tomber dans le panneau.

Une courte pause est effectuée - il faut bien que les Belles reprennent leur souffle - afin d'entamer la danse dite de "la Victoire". Ah ! Si seulement elle n'était pas arbitre, la Blondeur, si seulement… Elle aurait elle aussi levé ses jambes en f'sant un "cancan français", entonnant dans le même temps le même chant que la Colombe. Mais non. Au lieu de ça, la danoise la regarde faire, amusée et chantonne à demi mots :


Je veux un Lait, je veux un Preux, je veux un LES PREUX !

Un pompon nouvelle génération est envoyé en plein dans la trogne de Son Ours. 100 points ! Olé ! Il grogne, mais elles ne font déjà plus attention à ce qu'il peut dire, ou faire. La Colombe et la Louve s'embrassent sous le Soleil Parisien, les gueux hurlent, le ciel est gris et les ribaudes itinérantes prennent place dans les rues…

Soudain, tout va trop vite. L'Ours est là, planqué derrière les Furies. Il surgit. Une claque sur le postérieur et un baiser fougueux plus tard, il s'en prend à Astana. Les iris de la jeune femme se perdent dans les yeux de leur ravisseur, un pas de danse bien connu est effectué, et la voila qui est renversée en arrière - le bisou, le bisou ! - et… qui est lâchée comme une vulgaire moins que rien sans plus de précautions. Son corps chute sur les pavés de la Cour. Comme ça. Personne pour la retenir, cette fois-ci. Quand on pense qu'elle avait ralenti sa chute, qu'elle s'était - presque - sacrifiée la dernière fois pour lui…. ! Ah vraiment ! Tous des ingrats ces hommes.

C'est beau l'Amour Vache.

Là, elle reste au sol quelques instants. Hébétée. Muette. Les yeux écarquillés. Son rythme cardiaque s'accélère à mesure qu'elle envisage tous les supplices possibles et imaginables à lui faire subir. Toi tu vas prendre. Cher. Bien sûr, elle pourrait empoigner sa dague et venir dessiner quelques jolies arabesques dans le dos de notre homme, ou encore lui balancer toute chose matérielle à portée de main. Ou encore se jeter sur lui et le frapper jusqu'à ce que mort s'en suive… Ou encore mieux : une fois l'Ours mort, offrir ses membres aux pauvres preux pour donner l'Illusion qu'ils ont toujours l'usage de leur corps. Pour ne citer que ceux-là, car les autres ne sont pas avouables et font bien mieux de rester rêves obscurs dans la psyché de la Blondeur. Mais non. Rien de tout ceci ne se passe.

La tignasse dorée est vivement secouée, et une respiration saccadée vient prendre la place d'un calme trop longtemps maintenu. La Louve se transforme en Dragon - pas pour rien que c'est son deuxième surnom. La silhouette gracile est sur pieds en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et elle se rue alors en milieu de terrain, poussant preux et bras cassés de son passage, en hurlant :



AGRESSION SUR L'ARBIIIIITRE !!!!!
J'DEMANDES LA DISCALIFIQUATION DE L'ÉQUIPE INVITÉE !



Rire tonitruant. Folie passagère.


Si je ne reçois pas d'excuses IMMÉDIATEMENT, l'équipe des «Les Preux» sera déclarée vainqueur par forfait !


Ah, bah tiens… Peut-être que niveau caprices la Blondeur s'est finalement hissée au niveau de notre Colombe bien aimée.
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