--Mai.
Embuée dans les vapeurs dalcool quelle a ingéré, la blonde ne calcule pas tellement les mains qui glissent sur elle, et fouillent avec application les replis de sa tenue en quête dune peau frémissante. Les lippes masculines embrassent son cou, pour se faire aventureuses sur son épaule. Cest agréable. Cest bien la seule réflexion qui prend place entre les tempes de lavinée au moment où une voix sélève non loin !
« Aaalors, c'est comme ça qu'on tripote t-tout l'monde msieur ? »
Les mains du Frayner retournent aussitôt au bout de ses bras sous le coup de la surprise et de la culpabilité sans doute. Le « sac » le regarde dun il mauvais. Cest bien malin, de la chauffer pour ne point assumer tiens, se dit la blonde ivrogne qui na guère plus le sens des réalités. La silhouette à la féminité exacerbée doù sont provenu les mots sallonge quasiment sur elle pour lui ôter des mains sa chère amie bourguignonne.
Heeeyeuuh !
Oui, je sais cest pitoyable comme contre-attaque. De toute manière lhomme lui coupe la parole.
Il tente une explication qui naboutira pas. Ny a rien à dire de toute manière
On ne peut pas nier lindéniable.
Cest alors que la pouponnée se lance dans une vaine tentative daguicher SON cavalier de la soirée. Les sourcils blonds se froncent marquant son profond désaccord avec la manuvre pitoyable de sa concurrente. La « Louis Vuitton » - quitte a être un sac autant couter une fortune allait descendre de son muret pour repousser linopportune quand la poitrine de cette dernière tomba au sol dans un grand bruit de pierraille.
Silence gênant. « Mais c'est mon canard en marbre! »
La Saoule essaye de comprendre ce que lanatidé foutait là, entre les seins de sa rivale.
Sans doute une mode parisienne du même genre que les poulaines interminables.
Sont con ces français parfois
Cétait une brave bête Paix à son âme !
Sautant de son piédestal de rocaille, la blonde se saisit du poignet de donzelle pour aviser le restant du Montrecul. Rien. Nada. Peanut. En plus dessayer de lui piquer le Frayner, la brune lui avait nettoyé sa copine bourguignonne. Long soupir désabusé. Elle avait pourtant bien commencé cette sauterie. La marquise abandonne là, lamie des canetons et le satrape. Ce dernier va devoir sarmer de patience pour la reconquérir En attendant la belle s'en retourne en direction de la fête, à son siège de Magda et à lalcool qui coule à flot.
Nah !
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