Lothaire de Cassel
Voilà, cétait le jour J, le réel but de sa visite, la réunion de Saint Louis. Lothaire était devant le miroir, cherchant comment il allait shabiller, il opta pour sa tenue de velours or et sable, au couleurs de Cassel. Il aimait le velours en cette saison, la couleur avait des reflets brillant qui, il lespérait, faisait son effet et le velours tenait chaud au corps. Le dilemme de la tenu était écarté, il accrocha sa cape de zibeline noir qui avait coûté cher à la Gascogne et enfila son sceau de Saint Louis par-dessus son gant de cuire. Il donna quelques ordres et parti en direction de la crypte pour la réunion tant attendu, il espérait que le monde serait au rendez vous.
Lothaire arriva devant la porte de la crypte, sans louvrir, il allait faire un exercice quil navait plus fait depuis la fin de son mandat gascon présidé, enfin Co-présider, un assemblée. Il entra dans le bureau et dune voix forte dit à ladresse de Leah !
Et bien, nous voici !
Il eu un coup dil dinspection avant de dire:
Bien tout est bien fait, on reconnait bien là vostre signature de maistresse de maison !
Allons nous confesser dans le lieu exiguë que nous vous avions indiqué la dernière fois, en attendant les convives
Ah y réfléchir, il ne savait pas si cétait une si bonne idée
Ou asseyons nous aux extrémités, comme vous le souhaitez. Après tout cest vous qui dirigez
Lothaire de Cassel
Le ton était donné par la vicomtesse, mais Lothaire restait Lothaire et il ne put sempêcher de répondre
Vous avez raison chère amie, il nous sera ainsi plus aisé de vous mander en mariage
Au cas ou..
Il regarda froidement Leah puis se plaça derrière elle
Vous dirigez depuis des mois, il est normal que vous soyez en avant, nous resterons en retrait, dans votre ombre chère amie
Lothaire de Cassel
Lothaire était maintenant derrière Léah en train de regar
de lécouter, il lui susurra à loreille
Rappelez nous combien de fois vous avez eu loccasion de diriger un duché ?
Le vicomte au rabais a plus dexpérience que vous dans cette suprême office. Et comme nous lavons dit à un petit seigneur imbuvable, ce sont point les titres qui font noblesse mais le sang. Laissez nous donc être un bon noble avec un vicomté « au rabais », plutost que dêtre une vicomtesse à la noblesse douteuse.
Puis il séloigna de loreille, le va le menton et dit
Vostre rôle nest point à nier et nous le reconnaissons en cela, et préférons ainsi vous mettre en avant
Il garda pour lui la fin qui devait faire à peu près « et la vue ici est meilleure »
Edit: Lothaire attendait maintenant les "invités"
Lothaire de Cassel
Une personne entra, bombement de poitrine du coquelet pour montrer son importance. Leah avait donc récidivée et avait donnée de quoi se couvrir le visage
espérons que ça fasse moins de raffut ménage que la dernière fois. Leah ne semblait pas réagir, le vicomte prit donc les devant et dit.
Bonjour sire, espérons que les autres auront le même sens de la ponctualité, cela permettra de sortir du mystère plus tost
Nous vous prions, asseyez vous, une table est à votre disposition. Le siège est noté à votre signe.
Lothaire par un mouvement de tête demanda à Lormet, son valet, de soccuper de lintriguant pour le diriger à table. Il ajouta
Nous nous joignons à vous, il sera moins de solitude.
Lothaire se dirigea vers un bout de la table et sassis en bout de table, afin de présider la table et faire face au siège vide de la vicomtesse dAvize.
Lothaire de Cassel
Lothaire était maintenant assis et avait prit un air cérémonial et les mêmes reflexes quil avait naguère lors de son conseil gascon. Il caresserait une plume décriture et regardait droit devant lui. Il ne prêta même pas lattention à lencapuchonné lorsquil tenta une discussion. Il ne parlerait maintenant quau début de la cérémonie et attendra les membres ou futurs membres de St Louis dans un mutisme qui était à la limite de lautisme. Jouant inlassablement avec sa plume et le regard perdu, comme hypnotisé par le siège vide qui lui faisait face.
Mais son recueillement fut troublé par un bruit de porte quon toc. Il tourna doucement la tête vers Lormet lequel savança pour ouvrir.
Une fois cette action faite Lothaire fit mine de prendre des notes, de travailler. Il était en fait en train de rédiger une lettre pour une cérémonie en Gascogne ou on lui demandait une intervention épistolaire. Il lui semblait quen faisant mine de travailler il aurait un air dintriguant qui lui servira peut être plus en après, pour son discours idéologique contre les jacques.
Dans le silence pesant de la crypte les bruits étaient démultipliés, le toquement, les pas de Lormet vers la porte et le grattage du vélin avec le bout de la plume. Il ne voulait quune chose, commencer cette séance de dispute, de débat. Il navait rien préparé, comme souvent, mais commençait à avoir quelques idées de points à développer.
Lormet fut devancé par la vicomtesse Melani, Il reprit donc sa place derrière son maître
eugénie Gounod
Après avoir assisté, de loin aux festivités, et passé donc quelques nuits dans sa médiocre chambre, en effet, la chambre de la domesticité de St Omer ne valait pas celle dArmoria, néanmoins Eugénie nen avait cure, elle nétait pas venue là pour comparer les chambrées des valets, Eugénie récupéra le loup et le vélin qui lui avait été envoyé, regarda sa modeste jupe, haussa les épaules dun air résignée, et partie dans les méandres du château. Elle devait avoir un air bien mystérieux cette petite bonne qui été invitée, par on ne sait qui, à ses festoiements réservés à la noblesse et qui déambulait dans les couloirs dun château.
Il est vrai que sa venue en ses lieux était des plus étranges mais aussi forte excitante et ceci était tout à fait du goût de notre jeune suivante qui goutait fort les intrigues. En cela elle était femme jusquau bout des ongles.
Néanmoins, la longueur du voyage lui en ayant laissant le temps, Eugénie cétait trituré les méninges afin de répondre aux questions qui lassaillaient.
Dans un premier temps, elle avait dabord réexaminée ce mystérieux vélin, celui-ci avait lair de bonne qualité. Pas le genre quelle recevait dhabitude, lorsque par hasard sa sur Margot lui en envoyé un. Mais plutôt comme ceux que recevait la Princesse quand des gens de bonne qualité lui écrivait.
Pareil pour le style et lécriture, on sentait un esprit cultivé, dailleurs Eugénie avait du se faire aider pour bien comprendre la missive. Cest quelle nétait pas vraiment instruite, elle cela ne lui posait dailleurs pas de soucis
du moment quelle pouvait compter ses sous aux marchés et déchiffrer quelques lettres, le reste pfff cétait bon pour ceux qui avaient de lourde responsabilité.
Et en bonne fille de paysan, Eugénie ne recherchait pas vraiment les hautes responsabilités, que nenni certains étaient nés pour cela : toutes ses vieilles familles, noble de générations en générations. Non décidément elle préférait sa place à la leurs, elle voyait bien les regards denvies et de haines que certains pécores ou bourgeois jetaient sur les carrosse aux armoiries de la princesse.
Revenant à sa lettre, Eugénie en avait donc conclue que cétait une personne de qualité qui le lui avait envoyé, elle pensait dailleurs que sa maîtresse ny était pas étrangère.
Maintenant, il était lheure des réponses, aussi frappa telle discrètement à la porte dans ce quon aurait dit les caves du château, le cur tout palpitant Eugénie entra sans même attendre quon le lui en donna lautorisation. Chose quelle regretta immédiatement
Heu bien le bonjour, je me
enfin heu
excusez-moi mais
bon au vu les accoutrements et lair étrange des personnes devant elle, Eugénie se sue au bon endroit, néanmoins, une sensation bizarre létreignait, comme si elle nétait pas à sa place puis-je entrer ?
elle attendit la réponse, à moitié dans la pièce sombre, à moitié au dehors, et notre suivante navait plus rien de limpertinente petite bonne que nous connaissons