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Une nouvelle cérémonie

Ylalang
Une autre entrée, plus remarquée. Leah vit alors arriver Eugénie, ce qui la rassura. Sa terre d'accueil était bien loin de l'Artois et elle avait craint que la servante de la GMF ne puisse se libérer. Elle eut un sourire qu'elle voulut rassurant.

Non, n'ayez pas peur, vous êtes la bienvenue. Si vous êtes ici c'est bien que vous avez reçu mon invitation.
Installez-vous donc sur un siège en attendant que les autres arrivent.

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eugénie Gounod
Une femme, adossée à un mur, l'air tranquille, lui répondit. On pouvait voir des cheveux noirs,un visage mûr, mais une peau d'une éclatante couleur blanche. Rien qu'à la couleur de lait de la peau, Eugénie sut que la personne était noble. aussi, prit une attitude plus soumise encore.
Néanmoins, l'inconnue lui enjoignait d'entrer et de s'installer, ce que fit donc Eugénie, qui ne pouvait s'empêcher de regarder les quelques personnes déjà présente. Celle-ci ne semblait, à priori, pas se connaitre, ou du moins faisait semblant.



Oh ben très bien, très bien, Madame, je vous remercie mais heu je vais rester debout pour le moment si vous me le permette.
Esquerrier
Il retint la porte et la suivante fut suivie au lieu de suivre.
Derrière elle, armé en gaucher, un homme dont on ne peut douter ses capacités militaires.
Il avait hésité à se montrer au grand jour pour cette réunion, il ne le ferait que si c'était nécessaire.
Il sourit à la petite bonne, s'excusant de lui avoir emboité le pas ainsi avant de se rappeler de leur différence de rangs. Mais qu'importe c'était suffisamment discret lui semblait-il.

Un peu moins discret il salua tout le monde d'un simple "Bonjorn" montrant l'émeraude dans sa main : il n'était pas là par hasard.
Sirius de Margny
Le bruit de ses bottes qui claquaient à intervalles réguliers contre le sol froid et dur résonnait dans les entrailles de Sainct-Omer. La Vicomtesse était bien gentille, mais elle aurait au moins pu fournir la carte des lieux. Heureusement, un domestique avait eu l'intelligence de lui indiquer plus ou moins la seule direction que celui-ci ne se risquait jamais à prendre.

Enfin le Margny n'était plus loin. Du moins il le pensait. Se trompant rarement, il s'arrêta quelques instants devant une porte qui lui semblait bien être le dernier obstacle avant le rendez-vous donné. Il posa sur son nez le masque qu'on lui avait remis, et se tourna vers cette porte. Inutile de frapper, il était attendu. Ainsi il ouvrit le barrage de bois d'un geste sec et violent, débouchant sur une assemblée plus que saugrenue.

Le Vicomte scruta d'un œil interrogateur la pièce. Quelques personnes se trouvaient autour d'une grande table, à attendre on ne savait quoi. Mais cela il le saurait bientôt. Les autres aussi d'ailleurs. Sans aucune gêne il se dirigea vers eux pour aller prendre place sur le siège le plus proche de lui. Il parcourut les différents protagonistes de cette réunion d'un regard inquisiteur, s'apercevant soudainement qu'il s'était peut-être fait avoir. Et si c'était un piège tendu par ses ennemis ? Certains pouvaient être fourbes au point de l'emmener loin de la Franche-Comté pour s'en débarrasser sans aucun scrupule. Secouant la tête comme pour chasser ces pensées, il se tourna vers une des deux extrémités de la tablée, attendant qu'un l'une des personnes y étant assise prenne enfin la parole.

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Lunedor
Emeraude, masque, réunion secrète. Le grand jeu était de sortie. Or, qui dit réunion secrète et comploteurs, dit anonymat, ou du moins tentatives de l'être. Sans doute les autres conjurés auraient-ils à coeur de se garder de donner information de leur nom. Peut-être même contreferaient-ils leur voix. Voilà qui requèrerait toute son attention. Point de perles dans les ourlets aujourd'hui mais question d'abandonner ses chères fourrures pour autant. Elle auraient de plus le mérite de lui tenir chaud dans la froidure d'un castel en hiver. La voici donc parée d'une seyante robe émeraude qu'éclairait le roux du renard aux manches et au sage décolleté. Canne de frêne en main, elle était prête.
après un instant d'hésitation, elle mit le masque qui lui avait été donné. Elle ignorait qui étaient les conjurés. Evitons qu'ils en sachent plus sur son compte qu'elle sur le leur.

De nombreux méandres plus et après avoir réussi à alpaguer un des serviteurs pour qu'il la guide, la jeune fille se retrouva à ce qui devait être le lieu de rendez-vous vu l'empressement qu'avait eu ce faquin de valet à la laisser là sans demander son reste. Vraiment, le petit personnel ce n'est plus ce que c'était.
Oreille et canne aux aguets, elle entra d'un pas lent mais décidé. Il ne s'agissait pas de trébucher lors de ses premiers pas dans ce monde étrange.

A priori il y avait plusieurs personnes dans une pièce relativement vaste. Pas de conversations qui auraient pu la guider ou à tout le moins la renseigner. Elle resta là, à quelques pas de la porte ne sachant trop ce qu'elle attendait.

Avait-elle eu tort de venir?
Béatritz
Grande cape noire, et fourrée à l'intérieur. Le principe de réunion secrète était presque totalement étranger à la jeune héritière, fraîche béguine sortie de son couvent, mais d'intuition, elle avait compris que les masques ne seraient guère utiles, si la richesse de sa tenue parlait pour elle.
Non qu'elle voulût se dérober aux regards, ou se cacher d'appartenir à une société aux si justes desseins. Mais enfin, elle ignorait encore dans quel panier à crabes elle était tombée... La cape était donc aussi richement fourrée de l'intérieur que sobre et sombre de l'extérieur. Un capuchon large, tout enténébré des cheveux de la jeune femme qu'elle avait peignés en bandeaux, et liés sur sa nuque en une longue natte.

Le loup parfaisait la vesture. Ses lèvres étaient vierges de tout artifice, de toute rougeur superflue. Elle serrait au creux de sa main son sésame, et suivait une silhouette qui semblait indécise.
Posant sa main sur son épaule, et dans un chuchotement qui ne permit pas d'entendre le timbre de sa voix :


-« Est-ce ici, la réunion... N'y allez-vous point ? »
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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
Ylalang
Estimant qu'il y avait assez de monde pour débuter, la Vicomtesse d'Avize prit la décision de débuter la réunion. D'un léger roulement de hanche elle se détacha du mur sur lequel elle était adossée depuis le début, et se mit à marcher, regardant tour à tour ceux présent.

Saint Ambroise de Milan disait que la Lumière des Mystères éclaire ceux qui ne s'y attendent pas. Peut-être est-ce l'effet qu'a produit chez vous cette étrange missive au sceau rouge. La surprise, l'aura de mystère, mais aussi le sentiment que vous n'étiez pas le, ou la seule, à vous sentir isolé du commun du peuple avec vos idées, vous a conduit jusqu'ici.

Mais c'est l'heure de l'histoire, et celle-ci n'est pas un conte de fées. Il y a de ça quelques années, en Champagne, un petit groupe de conjurés se réunit en provenance de tout le Royaume. Tous pour une même cause, même si cela impliquait de côtoyer un ennemi. Chacun avait à cœur de trouver des solutions contre la lie des Jacques Bonhomme, qui dispensait à qui mieux mieux des notions abjectes comme démocratie ou égalité.
Le combat fut ardu, et le découragement parfois submergea ceux qui s'étaient réunis sous le patronage du roi Saint Louis, car toujours plus nombreux étaient les Jacques.
Quelques combats néanmoins, dans des provinces choisies, trouvèrent un écho favorable. Mais la politique n'est pas le seul moyen d'action, fort heureusement, la lutte de pouvoir contre les Jacques est parfois bien plus insidieuse.

La décision a alors été prise de recruter d'autres personnes partageant notre vision des choses, et l'ayant prouvé de par leurs actes ou leurs gestes. Ou qui du moins, semblent prometteurs. C'est pour cela que vous êtes ici. Vous êtes le sang neuf de Saint Louis.

Mais si cela vous semble trop étrange, ou vain comme combat, vous pouvez encore faire le choix de vous en aller. Il vous suffit de sortir de cette crypte.

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MarieAlice
Les arrivées avaient continué un peu après la sienne, peu de monde à vrai dire, mais elle ne s'en étonnait pas par particulièrement. Ne sachant pas de quoi il en retournait réellement avant de mettre un pied dans la crypte, elle ne s'était point fait d'idée.

La silhouette d'Ylalang s'avança à la lumière et Marie ouvrit toutes grandes ses oreilles, l'observant alors qu'elle allait et venait.

Un sourire s'étira sur ses lèvres, voici un discours qui plairait à un Duc bourguignon de ses connaissances, lui si à cheval sur la noblesse et le respect. La question à se poser était plutôt cela lui plaisait-elle à elle.

Emeraude reposant en la paume de sa main droite, pouce caressant la surface gravée, suivant les courbes de ses doigts tandis que ses pensées suivaient un cours un peu similaire.

Egalité? Non bien sûr que non même si elle ne méprisait pas les gueux et pouvait tout à faire le faire pour certains nobles.

Regard se posant à nouveau sur la champenoise.


Vous parlez de combat. Sous quelle forme?

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eugénie Gounod
Eugénie avait écouté le prologue de la « dame en noir », comme elle l’avait mentalement surnommée. Celle-ci expliquait donc le pourquoi de cette réunion : la lie contre les « Jacques Bonhomme »…Eugénie frissonna, n’était-elle pas elle-même une gueuse ? que faisait-elle donc là ? Un instant elle songea à une idée terrifiante, et s’ils l’avaient fait venir pour la sacrifier ? Heureusement, la «dame en noir » avait continué

Chacun avait à cœur de trouver des solutions contre la lie des Jacques Bonhomme, qui dispensait à qui mieux mieux des notions abjectes comme démocratie ou égalité.

Ah, ainsi ce n’était pas les gueux en eux-mêmes qui les gênaient, mais plutôt les agissements de certains groupes de va-nu-pieds, les même sûrement qui l’avaient fait fuir à Chalons. Souvenons-nous qu’Eugénie s’était fait menacer lorsqu’elle avait refusé qu’on l’appela « Madame » et qu’elle avait aussi refusé de dire du mal des gens aux pouvoirs et plus particulièrement des nobles.

Mais si cela vous semble trop étrange, ou vain comme combat, vous pouvez encore faire le choix de vous en aller. Il vous suffit de sortir de cette crypte.

Malgré son statut de simple servante, son peu d’intérêt à suivre les combats de coq qui se déroulaient à chaque élection, Eugénie comprenaient malgré tout cet envie de lutter contre les jacques bonhommes. A son petit niveau, elle avait d’ailleurs elle-même remis à leur place ses pécores qui braillaient très fort mais qui n’était pas aussi couillus qu’ils voulaient le faire croire à la population.
Pour Eugénie, de toute façon le monde était simple, Aristote avait désigné des familles pour diriger, Dans le Royaume, la famille la plus noble était forcément la famille Royale. Et le Roi avait désigné, des gens pour l’aider…qui étions nous pour remettre en cause les choix d’un roi élu par le très-haut!
Pourquoi des gueux sans éducations et sans connaissance se pensaient égaux à ces gens là ? Ces gens qui étaient là pour aider des gens comme eux. Oui Eugénie commençait à se sentir à sa place dans cette réunion.
Néanmoins, elle ne se découvrit point, et osa même prendre la parole



hem, quand vous parlez de manière insidieuse, vous voulez dire quoi exactement ? De l’intérieur?
Rhân
Il réflechissait un peu à tout ca, à ce que pouvait diable faire Leah dans cette galère quand peu de temps après, une seconde ombre masquée arriva dans la crypte de Sainct-Omer. Ni la silhouette, ni la voix ne lui semblait inconnue. Apparemment, c'était une réunion de vieilles connaissances. Le baron resta néanmoins dans son coin, dans l'ombre, sans un mot, ni un geste.

Une seconde femme entra timidement. Elle, en revanche lui était inconnue et ses maigres jupons dénotaient un rang social peu élevée et une condition sans doute servile. Que faisait-elle là? Il y avait quelque choses d'assez mystérieux et il comprenait de moins en moins la raison de sa présence ici. Mais apparemment elle était attendue, puisque Léah, tout sourire l'accueillit gentiment.

Puis d'autres personnes arrivèrent, un homme du sud apparemment à son accent d'oc, puis un autre homme bien habillé et qui ne s'encombrait pas de manières apparemment. Un de ces barbares teutons surement, incapable de vivre de manière civilisée et d'obéir aux règles les plus simples de courtoisie. Un rustre de la pire espèce certainement.
Et enfin deux femmes qui semblaient de bonnes naissances bien que toutes deux cachées derrières leurs loups comme d'ailleurs tout les participants de cette étrange réunion.

Enfin Léah s'avança, se décollant de son mur pour prononcer en marchant un discours dont il ne comprit mie. Ne connaissant malheureusement pas son voisin, il ne put lui demander discrètement un résumé compréhensible de la situation. Surtout que son voisin n'était autre que celui qu'il avait surnommé "le rustre" dans sa tête. Certainement avait-il encore moins compris que lui-même d'ailleurs.
Prise séparément, il était cependant globalement d'accord avec les phrases prononcées par son amante dont il avait vainement essayé de capter le regard, mais mise ensemble, c'était plus confus.
Il attendit donc sagement les questions des autres participants. Car qui dit question, dit forcément explications supplémentaires sur le sujet et précisions sur le thème de ce petit discours.

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Ylalang
Deux questions furent posées, qui finalement se recoupaient. C'étaient les mêmes questions que lors de la première réunion. Les années passées à Saint Louis lui permirent d'aiguiller la réflexion des jeunes femmes.

Le combat peut prendre bien des formes.
Cela peut être former des esprits encore malléables à notre vision des choses, ou bien tenter de faire comprendre aux Bonhommes que leurs idées n'entraineraient que déchéance pour notre Royaume.

Mais le plus dur est de ne pas se laisser gangréner par leur forme de pensée... Combien d'entre vous ont eu un jour un ami leur exposant les mérites de la pensée bonhomme ?
Qu'il est dur à ce moment de ramener cette personne dans le droit chemin...

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Béatritz
Ah, cela agaçait fort Béatrice ! Ses lèvres se plissèrent de contrariété, et elle tâcha de contenir sa voix, lorsqu'elle répondit à cela, sous son sombre capuchon.

-« Comment pourrait-on faire entendre raison à un sot ? Laissons les ignorants de côté, c'est par l'exemple qu'ils comprendront... Nous ne gagnerions rien à les prêcher, mieux vaut par notre dignité et nos actes leur prouver la supériorité de notre façon d'appréhender le monde et les rapports sociaux ! Montrons-leur que les serfs ont tout à gagner à être respectueux envers leur maître, et les hommes, bien raison de suivre leur intérêt constant plutôt que les fluctuations inconstantes de leur cœur !

Pourquoi nous fatiguerions-nous à leur parler, puisque nous avons tous déjà constaté qu'ils ne peuvent entendre raison ? »

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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
MarieAlice
Hochement de tête aux paroles de la Vicomtesse. Elle avait eu droit, voici peu, à une scène mémorable d'ailleurs. Sans compter le nombre de gens qui lui disaient ne rien en avoir à faire de la noblesse et qu'ils étaient égaux. Et Marie devait, trop souvent, faire appel à toute la patience qu'elle possédait pour ne pas hurler. Sachant que la patience n'était pas précisément son fort....

Elle tourna la tête vers la jeune femme brune qui venait de s'exprimer, fronça le nez.

Je pense, quant à moi, qu'il faut les deux. Exemple et discours. Croire que l'un sans l'autre peut fonctionner est utopie. D'ailleurs, il n'y a pas que les gueux qui ont besoin de se rappeler ce que la noblesse signifie. Je connais quelques couronnés à qui il serait nécessaire de faire la leçon.

Profond soupir, regard vers ceux qui ne s'étaient point encore exprimés.
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Sirius de Margny
La pendaison pour la gueusaille, la décapitation pour la noblesse décadente.

Il s'était enfin décidé à prendre la parole, jetant un regard aux deux femmes étant intervenu à l'instant.

Comme vous le dites de si forte bonne manière, et là le Vicomte s'adressait plus particulièrement à la première des deux intervenantes, il est temps d'agir. Se perdre en palabres face aux bonhommes n'est d'aucune utilité, j'en ai personnellement fait l'expérience. Malheureusement, ils ne veulent rien comprendre. Montrons leur donc ce qu'il en coûte de se croire supérieur tandis qu'on ne possède qu'un vulgaire champs, avec une bâtisse en bois dessus en guise d'habitation. Lorsque quelques têtes tomberont enfin, sans doute les autres comprendront-ils leur véritable rôle et leurs prérogatives au sein de la société. Peut-être.

Le Margny lâcha un profond soupir.

Enfin ce n'est que mon avis, bien évidemment.

Se redressant sur sa chaise, Sirius reporta son regard ailleurs, laissant à d'autres l'occasion de s'exprimer. Inéluctablement, ses yeux se posèrent sur Ylalang, sans se gêner aucunement pour la scruter depuis le masque qui couvrait à moitié son visage. Un sourire amusé aux lèvres, le Vicomte patienta ainsi.
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Ylalang
La vicomtesse leva les yeux au ciel en entendant Béatrice et Sirius. Ils n'allaient pas lui faciliter la tâche.

Le problème de la manière forte, c'est que à court terme, c'est certes jouissif, mais à long terme c'est vos têtes que l'on risque de retrouver sur une pique !

C'est bien joli sur le vélin de vouloir pendre haut et court, mais les gueux ont une fâcheuse tendance à la révolte, et à vouloir alors mettre sur un trône un gentil Jacques qui leur débitera de jolis sornettes sur la démocratie, l'égalité. Et sa couronne sitôt sise sur sa tête, il continuera tout autant à pondre des lois ineptes prônant la fin des Etats...
Certains nobles sont parfois bien plus Jacques que le gueux moyen.

C'est une chose de pouvoir faire justice sur ses propres terres, mais nous ne pouvons pas rester cloitrés chez soi et laisser la gangrène s'installer et la voir ronger nos droits et nos avantages.


Continuant à marcher, elle détaillait chacun des participants, se demandant ce qu'ils valaient vraiment.
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