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[RP] ABC - Maman, les p'tits bateaux

Aegon
Le très diplomate bourguignon s'était éclipsé vers les embarcations avec un sourire et une petite courbette tout ce qu'il y avait de plus protocolaires. Pourtant, il avait bien l'intention de faire de son mieux dans ces joutes originales, d'autant qu'il ne lui disait rien de se retrouver tête à l'eau, par un temps aussi ingrat.

D'un coup de gaule, il se détacha du rivage, laissant quelques instant sa barque glisser sur la Loire, puis entrepris de repérer son adversaire dans le désordre grotesque de tous ces concurrents tanguant et frappant sur des flots écumants de ploufs, et sous un ciel toujours coulant. A l'occasion, il put voir avec un sourire satisfait et cruel que son cher collègue Gautier donnait du fil à retorde au duc de Bouillon.

Voyant s'approcher son adversaire d'un air méchant, il tentât d'abord de se dérober en maniant l’embarcation loin de la dame de Beaumont. Rien n'y fit, elle était sur lui en quelques instant. Avec un air tout ogresque, elle lui asséna un coup de gaule qui manqua de l'envoyer d'un coup à la flotte.


Boudu!!

Perdant l'équilibre, il se retint dans l'embarcation par une acrobatie carnavalesque sur une jambe, ses longs cheveux à quelques pouces de la fatale flotte. Alors, dans un expert mouvement de reprise latérale, il se redressa vivement tout en projetant sa gaule vers Maud qui la reçut en pleine hanche et s'en trouva d'embarquée à naufragée.

Dressant la tête et scrutant le bouillon des eaux de la Loire, il appela d'un air inquiet:


Ma dame de Beaumont? Êtes-vous bien?

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Bourgmestre de Chalon
Isaure.beaumont
Et alors qu’elle avait repéré Cassian et s’apprêtait à le rejoindre pour le houspiller avant de lui faire les yeux doux, le début des joutes fut annoncé. Misère ! Relevant légèrement les jupes pour prendre le plus rapidement place, elle arriva juste à temps pour prendre place sur sa barque. C’était la première fois qu’elle participait à des joutes navales, c’était d’ailleurs la première fois qu’elle y assistait tout court…

C’est sûrement ce qui expliqua ce qui se passa ensuite. La jouvencelle posa un pied mal assuré au fond de l’embarcation, d’une main elle retenait les jupons comme il se pouvait et de l’autre, elle s’appuya sur le rebord du bateau qui tangua dangereusement quand elle fut enfin dedans. S’assurant que le petit banc n’était pas trop mouillé, elle posa enfin son exquis fessier. Elle était enfin assise, ce n’était pas si confortable qu’elle l’espérait, mais elle survivrait. Et regardant autour d’elle, elle fut ravie de voir qu’elle était la première installée. Ce qu’ils pouvaient être lents !


D’bout ! Mam’zelle ! C’est d’bout qu’faut être ! hurla un homme. Puis la voix se perdit dans les éclats de rire de ses comparses.


Regardant de nouveau tout autour et elle vit alors les premiers adversaires combattre et écarquilla les yeux. Et le premier tomba à l’eau, faisant sursauter la damoiselle. Quelle barbarie ! Rien à voir avec la petite promenade d’agrément qu’elle s’était imaginée. Que s’était-elle imaginée au juste ? Une course de jolies petites barques ? Une gentille petite barque-tamponneuse ? Oui, sûrement…

Maintenant qu’elle était là, autant montrer à quel point la fille du célébrissime Duc Bleu de Champagne, la seule, l’unique, la merveilleuse Isaure Wagner était vaillante et surtout victorieuse ! Oui, car elle le serait ! C’était certain ! Il fallait qu’elle se lève, et qu’elle montre à la Bourgogne le visage d’une Champagne triomphante !

Posant ses paumes contre le fond de la barque, elle s’appuya dessus et souleva son auguste postérieur pour se mettre debout. La barque manqua à plusieurs reprises de chavirer, et quand elle se stabilisa enfin, la jeune fille se rendit compte qu’elle avait oublié sa précieuse arme au fond de son embarcation de fortune. Et la barque se mit de nouveau à balancer, manquant de se retourner. L’arme en main, la Morvilliers se releva enfin et fixa un regard déterminé sur son adversaire.

A l’attaque ! Et brandissant la rame, le bâton, que sais-je encore, elle en fendit l’air de façon relativement désordonnée, mais qu’importe, elle finirait bien par toucher la cible ! C haque geste la mettait en danger, la barque valsant toujours un peu plus. Mais ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était que le bailli serait plus précis, plus discipliné, plus appliqué qu’elle ne l’était. Et en deux temps, trois mouvements, elle se retrouva à l’eau.

Elle fut mouillée de la tête aux pieds. Rien de glorieux dans sa prestation et cétait bien ce qui la mettait hors d’elle. De rage, elle frappa la surface de l’eau, qui pour se venger de l’affront qui venait de lui être fait, lui gicla dans les yeux lui faisant boire la tasse. Se déplacer dans l’eau glacée se révéla être un véritable parcours du combattant. Tout juste si elle parvenait à nager sans que sa tête ne soit immergée. Enfin, elle parvint à regagner la rive.

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Niall
Niall grimpa sur son embarcation. Misère qu'est ce que ça tanguait ce machin. Pas moyen de garder un semblant d'équilibre sans faire des acrobaties digne d'un saltimbanque. Il allait falloir ruser ou alors s'habituer au méchant roulis. Et pour couronner le tout cette saloperie de pluie...
Il ne partait pas avec l'esprit vainqueur le Bailli...
Le signal fut donné ! Misère combien il y avait de barques sur la Loire? Trop ! Niall chercha du regard son adversaire tout en essayant de rester stable sur sa barque.
Ah mais non ! Il avait oublié de prendre sa gaule ...
Bon ne pas paniquer ... Récupérer la gaule ... Voilà c'est bien ... Maintenant se relever et garde un bon équilibre. C'était ça la clef.
Voilààààààà ! Enfin un peu de stabilité.

Niall releva les yeux et chercha du regard à nouveau son opposante. Il ouvrit de grands yeux en la voyant non loin de lui battre l'air avec sa gaule. Mais c'est qu'elle pourrait bien le faire basculer à la flotte !
Un instant prit de pitié il hésita à la laisser gagner. M'enfin que diable, si il était ici pour être galant ça ne valait pas le coup de participer.
Niall se reprit tandis que sa barque approchait de celle de la Dame. Il prit de bons appuis dans sa barque tendit la gaule et essaya de faire chuter la donzelle.
Un cri d'effort et pour se donner courage, Niall ferma les yeux.


HANNN !!!!!

Niall sentit une forte pression sur ses bras, puis plus de pression.
Il rouvrit les yeux pour voir la barque adverse ... vide ... Il chercha du regard et vit la dame en jupons se frayer un chemin vers le rivage.
Lui était resté collé à sa barque telle une moule sur son rocher. Ah mais ça voulait donc dire qu'il avait gagné cette manche. Pas aussi mauvais qu'il le pensait le Bailli. Niall leva les bras en signe de victoire, la gaule encore à la main.
Puis il chercha la barque de Maud pour voir si elle avait défait le Vice-Chambellan, il espérait que oui.

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Maud
Penser que cet homme si courtois pouvait avoir envie de la renverser était un mystère pour Maud. Elle avait donc répondu par un bref:

Enchantée Excellence! Et que le meilleur gagne hein?

Sous entendu," Non mais tu vas voir comment que je vais le choper l'excellence".
Ah oui, Maud avait le tempérament d'une guerrière et elle oublia manières, rangs, courtoisie et diplomatie. Elle en serait morte sur les champs de bataille si elle l'avait pas oublié.
"A la flotte comme à la flotte "on aurait pu dire. C'est donc tendue vers son objectif et perche à la main qu'elle lui asséna un coup dans le creux des genoux.
Faut dire aussi que Maud avait longtemps combattu au bâton avant que d'avoir une épée et elle était plutôt douée.
Avec un rire bon enfant , elle assista au déséquilibre de Aegon:

Misère Excellence! Vous ne l'avez pas vu venir ce coup là hein?

Et elle aurait pas du Maud.. Non elle aurait pas du baisser sa garde. Il était agile comme un saltimbanque le diplomate... Elle apprit ce jour là également que le Vice-Chambellan avait un orgueil bien développé.

Mais excellence, vais pas vous tuer hein? Me regardez pas avec cet oeil mauvais.

Et elle rit d'un bon rire franc. Il en profita et se remit sur pied bien trop vite et par un coup latéral la chopa à la hanche.
C'est là que l'on voit la différence entre un diplomate expérimenté et une ambassadrice novice. Maud n'était pas à l'aise sur un sol mouvant comme une barcasse au milieu de l'eau.
Agitant les bras comme un moulinet, le vide de l'air humide comme seul point d'appui, Maud toucha le froid de l'eau...

Bloub.. bloub..bloub..

Ca engourdit l'eau froide.. et Maud ne savait pas bien nager non plus.. La tête sous l'eau, elle tenta de toucher le fond du pied pour se relancer vers la surface.. Mais .. il était où le sol vaseux de la rivière? Et Maud de s'enfoncer un peu plus..
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Procureur. Dame de Beaumont
Alexandre908
L'avantage que l'on à du bord, c'est qu'on à l'oeil sur tout. Et lorsqu'on à l'oeil vif on peut s'amuser des défaites des uns et se réjouir des victoires des autres.
C'est donc sans manquer de vanter son égo que le Chancelier pouvait se montrer digne de son regard aiguisé, observant d'un côté la victoire des Joinvillois, de l'austre celle du bailli...Hélas.. Et au final la victoire de Ma...Ah non du Vice-Chambellan, belle reprise de volée !

Enfin, c'est donc caché sous son chapeau que le forgeron Joinvillois observait toute cette petite pagaille gardant un oeil régulier sur la Porte-Parole ducale. Ne la voyant point poindre à la surface de suite après avoir touché l'eau le Joinvillois s'était donc levé, marchant à grand pas le long de la rive afin de s'approcher comme possible de l'eau et du point de chute.
La Cosnoise réapparu, brassa, brassa, elle ferait de la bonne bière si elle tentait de s'y mettre pour sûr, puis re-disparu tel qu'elle était venue.

Toujours au bord de l'eau Alexandre fronça les sourcils, puis, dans une réaction bien plus que naturelle attrapa son chapeau à une main -Mon dieu il ose le retirer !- avant de le jeter au sol, ses bottes furent de même retirer rapidement tandis que le mantel finissait sa chute au sol suivit de près par une chemise blanche...-Elle était propre !-


-Plouf-

Plouf ? Hm...On rembobine..Il retire ça ; ça et ça, belle cicatrice dans le dos au passage, ainsi que belle marque au fer rouge sur l'épaule et...Ah le voila le plouf, il à plongé le Joinvillois ! Et ainsi la berge se retrouva à l'abandon, le nageur délesté de la moitié de ses vêtements, ceux les plus gênant, traversait d'un crawl rapide l'étendu d'eau, s'enfonçant dans les profondeur à chaque approche d'embarcation pour ensuite venir se maintenir brièvement à celle de la porte-parole pour ensuite s'enfoncer à nouveau rapidement dans les profondeurs froides et nocturne.

Le crawl n'était plus qu'une brasse visant à trouver un corps en chute. La température baissait, baissait et le Joinvillois ne touchait rien, l'air se raréfiait aussi.

Enfin, un bras tendu fut frôlé, saisi puis le Joinvillois s'en saisi à deux mains, le remontant avant de le placer autour de son cou, passant l'un des sien sous l'aisselle avant de venir saisir le flanc opposé.

Le bras libre s'agita, les pieds firent de même et lentement et difficilement le Chancelier lutta contre les courants sous-marin afin de remonter à la surface. Les secondes parurent des heures alors que lentement l'eau devenait plus clair, moins froide. La main libre toucha un objet dur, la coque de l'embarcation pointant au dessus. L'air était de plus en plus rare et le forgeron sentait qu'il lui fallait respirer, quand était-il pour la Porte-Parole alors ?!

L'embarcation fut contourné, les deux têtes sortirent de l'eau et Alexandre nagea jusqu'au bord de l'embarcation proche avant de faire monter tant bien que mal le corps de la jeune femme à l'intérieur. Une fois la tâche faites celui-ci monta à la suite, espérant qu'elle soit encore consciente.

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Trixolas
La fine pluie continuait de faire son office, le glaçant jusqu'aux os, s'insinuant jusqu'au travers de sa chemise.
D'un pas peu assuré, il s'avança sur les berges de la Loire, s'agenouillant au bord de l'eau trouble et y trempa le bout d'un doigt.


- Brrrr. Mais c'est qu'elle est vraiment froide!

Le berger avisa alors sa barque et s'en approcha d'une démarche quelque peu réfrénée par l'idée de se retrouver baignant dans les eaux glacées du fleuve. Quelle idée il avait eu de vouloir participer à ces joutes!
Il enjamba le rebord de l'embarcation et manqua de peu de s'étaler de tout son long lorsque son pied toucha le fond du frêle esquif. Seul un sens inné de l'équilibre et des mouvements désordonnés de ses bras lui permirent de ne pas se ridiculiser devant l'assemblée des spectateurs.
Pas déstabilisé pour autant, il se tourna vers l'assistance restée sur la terre ferme et d'un ton scandalisé qui laissait pourtant poindre une esquisse de sourire malicieux à la commissure de ses lèvres, il lança :


- Mais où sont donc passés les rameurs?
Faut tout faire soi-même ici?
Ah! tout se perd bonnes gens, tout se perd...


Bientôt il agrippa les rames et entreprit de rejoindre les autres embarcations à la recherche de son adversaire du jour ; adversaire d'hier également. Quant à demain, Aristote lui même serait bien en peine de prédire ce qu'il adviendrait de ces combats.
Enfin il l'aperçut, noble vénitienne fendant les eaux sur sa gondole.
Moui, la vision n'était pas aussi enchanteresse. Elle avait troqué ses robes d'apparat contre une paire de braies, une chemise et de longues bottes de cuir, n'enlevant en rien à ses charmes habituels. Non, le problème venait surtout de sa barque qui tenait autant de la gondole vénitienne qu'un bouc tiendrait du bélier.

Tiré de ses pensées par le clapotis d'un concurrent ayant déjà goûté aux joies de la baignade hivernale et tâchant de regagner la rive, il vira de bord et se dirigea vers la procureur.
Il appuya avec force et détermination sur ses rames, prenant ainsi de la vitesse puis, ayant jugé le moment opportun, il les replia et se laissa dériver, lancé qu'il était par la vitesse ainsi acquise.
Sa main se tendit en direction de sa perche qu'il utilisa pour se relever, non sans manquer une nouvelle fois de perdre l'équilibre. Finalement, il trouva une position qui lui convenait, les pieds légèrement écartés et reporta son attention sur son adversaire.

- Voilà que nous croisons à nouveau le fer dame procureur.
Dans une toute autre sorte de joute cependant.
Mais n'ayez crainte, je ne saurais vous faire le moindre mal, croyez moi.


Un sourire taquin prit place sur son visage. C'est qu'il pouvait se montrer fourbe le Trixolas.
Sa perche se dirigea vers les jambes de la procureur avant de se retirer et d'aller pointer l'épaule de la jeune femme. Cette feinte empreinte de vilénie eût le mérite de fonctionner tout au moins et le berger pût admirer la chute de la conseillère ducale dans les eaux glacées de la Loire.

Il remit ses rames à l'eau, fit virer sa barque, et revint à sa hauteur, empreint de remords de l'avoir ainsi dupée.


- Si mes effluves tant renommées n'indisposent pas votre odorat si fin, je me ferais une joie de vous recueillir à mon bord... Aryanha.

Il lui tendit la main et lui sourit d'un sourire mi-complice, mi malicieux.
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TT
Aegon
Le bouillonnement de l'eau à l'endroit où eut, de plein droit, du se trouver la dame de Beaumont inquiéta fort le diplomate, un instant perplexe. Ne savait-elle donc pas nager? Le coup porter n'était pourtant pas si violent... Enfin oui peut-être que si, mais pas à la tête, il était donc exclu qu'il l'ait assommé. A moins que le choc thermique...

Bref, perdu dans ces considérations à contre-temps, étant donné que l'urgence eut été à repêcher la porte-parole, Aegon pêcha par excès de réflexion, se passant la main sur le menton d'un air penseur comme il avait l'habitude de le faire lors des négociations avec des diplomates étrangers.

Sauf que là, son homologue risquait de remonter plus lourde de quelques litres si l'on allait pas la chercher. Tandis que se calmait l'eau à l'endroit où le Vice-Chambellan espérait encore voire apparaître son adversaire, il lui vint la fantaisie de sauter lui-même pour s'en aller l'y chercher.

Esquissant un geste pour se défaire de sa chemise de laine, il en fut délivré par le dévouement du Chancelier, nageant demi-nu à brassées rapides vers le lieu du naufrage de l'infortunée Maud. Et de remonter avec elle pour la déposer héroïquement dans sa barque. Approchant son embarcation, il se pencha d'un air sollicitant.


Saint-Bynarr nous prenne en miséricorde, est-elle sauve? Ma dame de Beaumont?

En voyant la pauvre femme ainsi trempée jusqu'aux os, ne sachant au juste si elle était consciente, il lui prit un remords de ne point lui avoir fait la courtoisie de tomber à la flotte plutôt qu'elle. C'est qu'elle avait l'air si goguenarde, quand ils s'étaient quitté sur les berges, que le bourguignon en avait oublié les convenances, voulant jouter pour l'amusement seulement de voir sa concurrente à l'eau.
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Bourgmestre de Chalon
Niall
Aaaahhh il l'avait trouvée. C'est qu'elle bataillait avec Son Excellence en plus. Puis Maud se retrouva à l'eau. A peine le temps de dire ouf !
Mais elle en remontait pas ... Et lui était bien loin de la scène... Il se décida quand même !
Niall jeta sa gaule, ne prit pas la peine de se déshabiller et se jeta à l'eau.
Pendant qu'il nageait vers l'endroit ou Maud était tombé à l'eau, il aperçut le Chancelier à demi nu qui arrivait déjà sur les lieux.
Le temps que Niall arrive à la nage qu'il l'avait déjà remontée dans sa barque.
Il parcourut les dernières brasses le séparant de la barque de Maud, s'accrocha à celle ci et y grimpa en essayant de la faire tanguer le moins possible.


Heureusement que vous étiez là Chancelier. Je n'ose imaginer....
Comment va t'elle?


Niall se pencha, tout dégoulina de flotte pour voir comment allait la magnifique Porte Parole.[/i]
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Maud
Mais enfin, il est où le fond?

Maud coulait. Et curieusement, elle n'avait même pas peur.
Juste obstinée. Fallait qu'elle touche le fond et tout irait bien..
C'était pas une as de la nage et son cousin Leon s'était plusieurs fois moqué d'elle quand ils se baignaient à la rivière.

Maud, c'était la terre qu'elle aimait.. La sentir sous ses pieds. Et donc, elle attendait, les bras plus hauts qu'elle et pieds tendus.
Juste que l'air commençait à lui manquer.. et ses poumons chauffaient
Et au moment où elle sentit des algues lui chatouiller les chevilles, son poignet fut agrippé violemment..

Surprise, elle ouvrit la bouche et avala de l'eau.. Là, elle suffoquait carrément..
Son bras autour du cou.. d'un inconnu.. qui ne le resta pas longtemps.

Ppffft! Pfffft! Al... Pffft! Alex!

Il était sans doute mouillé avec les cheveux dans la figure, mais Maud le reconnut.. Mais il faisait quoi là?
Etourdie, essayant de recracher l'eau.. elle se sentit ensuite poussée à bord d'une embarcation tête la première..
.

Saint-Bynarr nous prenne en miséricorde, est-elle sauve? Ma dame de Beaumont?

Ramenant ses jambes contre elle, Maud se tourna vers la voix:

Pfffft! Misère! Pfffft! C'est pas Saint Bynarr Pffft! C'est Alex!
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Procureur. Dame de Beaumont
Alexandre908
Et moi on m'demande pas si j'ai froid ?!

Grommellement tandis que le Bailli monte, tentant de ne point faire tanguer la barque, mais pensez bien que le Chancelier fera comme si, faisant mine de basculer sur le côté afin de renvoyer, le moins violemment possible, le bailli faire trempette.

Oh...Oups...

Tête qui se penche légèrement vers l'eau, faisant mine d'être un peu inquiet tout de même, il avait l'air de savoir nager le bougre.

Ca ira ? D...

Non le désolé ne sort pas décidément...
Enfin...Le Chancelier se tourne à nouveau, ruisselant, frissonnant, vers la Dame de Beaumont, observant le visage en vie, celle-ci lui arracha un sourire à sa réflexion à laquelle ne pu s'empêcher de répliquer Alexandre, se tournant vers Aegon.


Pas Saint-Bynarr non..Mais je vous en prie, appelez moi Chancelier...

A nouveau il frisonne, les dents s'entrechoquant brièvement avant qu'il ne jette un œil à l'embarcation.

Peut-être devrions nous rejoindre le rivage, sieur bailli vous n'voulez pas pousser le bateau de là où vous êtes ?
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Aryanha
Et bien oui les barques…pas son truc, en principe elle n’y posait ses fesses que pour qu’on rame à sa place que ce soit en gondole ou dans une vulgaire embarcation. Poussant de toutes ses forces l’objet de son appréhension …dio mio ! Mais qu’elle idée de s’engager dans de telles joutes !..malheureusement, elle devait tenir son engagement et surmonter ce supplice. Elle sentait ses bottes s’enfoncer dans la vase…beurk ! Doublant ses efforts, elle réussit à grimper dans la barque malgré un fort problème d’équilibre. Son postérieur installé sur l’espèce de banc, rames en mains, elle les projeta dans l’eau de la Loire. Manœuvrant, elle se rendit compte qu’elle avait bien du mal à la faire avancer parmi les autres qui commençaient déjà à se mesurer. Et cette pluie qui n’en finissait pas de tomber !

Un œil jetait à droite à gauche, elle prit exemple sur les autres pour manier ces maudites rames, elle était persuadée qu’elles n’étaient même pas à sa taille, peut être même qu’elles ne correspondaient pas à sa barque ! Enfin, après quelques actions plus ou moins maladroites, elle réussit à trouver le rythme qui l’éloignait de la rive et la lançait lentement vers les concurrents. Elle entreprit enfin de se lever. Hum…position malhabile peut être même imprudente, elle réussit à trouver un équilibre léger sur son embarcation en s’aidant de sa gaule. Tellement concentrée sur ses actions, perturbée par les tirades du maire de Joinville, Aryanha resta surprise quand elle s’aperçut que son embarcation filait droit sur elle.

Trixolas a écrit:

- Voilà que nous croisons à nouveau le fer dame procureur.
Dans une toute autre sorte de joute cependant.
Mais n'ayez crainte, je ne saurais vous faire le moindre mal, croyez moi.


Taratata Trixolas, je gage que vous attendiez cet instant avec grand plaisir ! Sûrement un désir de vengeance pour ces mauvais moments que je vous ai fait passer !

Elle se méfia de son sourire moqueur et se cramponna à sa perche. Diantre ! Mais qu’il était grand ainsi perché sur sa barque arme en main ! Se pouvait-il qu’il puisse se trouver plus à l’aise qu’elle sur cette maudite embarcation ! Qu’il était…Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Qu’il était rustre !

Elle aurait du se méfier, le bélier savait manœuvrer sa perche ! Quel coup de bélier ! Il l’avait trompée en visant ses jambes et elle n’avait pu voir la ruse arrivait sur son épaule et la déséquilibrer !

Corne de bouc !

Aryanha pestait tout en barbotant dans l’eau glacée. Et le voilà qui revenait à la charge, la narguant !

Trixolas a écrit:
Si mes effluves tant renommées n'indisposent pas votre odorat si fin, je me ferais une joie de vous recueillir à mon bord... Aryanha.

Vous êtes un rustre Trixolas !

Il lui tendant la main…devait elle accepter ? Ce sourire mi-malicieux lui faisait en douter, il serait bien capable de la rejeter à l’eau et de se moquer d’elle ! Jubilant devant sa vengeance ! Mais l’eau était si froide que ses lèvres en devenaient déjà bleue, l’eau était si glacée qu’en frissonnait. Pourtant son sourire mi-complice…devait-elle lui faire confiance ?...Elle avait si froid qu’elle se demandait si elle réussirait à nager.

Elle finit par prendre sa main tout en soutenant son regard foudroyant…oserait-il ?
Tout en claquant des dents, elle lui répondit :


Entre
clac clac…l’odeur de vase clac clac et de boucclac clacais-je le choix ?
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Ph92
Péhache répondit d'une voix malicieuse

Ma Chère et charmante demoiselle oh oui, je sais nager et je ne suis pas prêt de toucher l'eau!
Bonne chance et j'espère que nous nous amuserons bien!
Aegon
Sauve, et avec le sens de l'humour. Aegon sourit de l'esprit de sa concurrente et de son sauveur. A moins que ce ne soit de voir le bailli habilement restitué à la Loire, lui qui aussi était venu au secours de la dame de Beaumont en détresse; sans doute, le Chancelier l'avait-il renversé à dessein, au vu de son mime d'inquiétude et de sollicitude peu convaincant.

Souriant à Niall toujours à l'eau, il se dit que lui jusqu'ici c'était tenu bien au sec, hormis cette mauvaise pluie, et ajouta l'air jovial.


Chancelier, grand merci. Je me serais jeté à l'eau, mais qui sait quand? Je n'ai pas vostre réactivité.... Comme dit son Excellence, heureusement que vous étiez là.

Voyant que le curieux équipage semblait vouloir faire voiles ou plutôt clapotis vers le rivage, il leur propose ses services.

Oh, Excellence, vous n'allez pas pousser la barque à vous seul. Je vis ramer vers le rivage, vous n'aurez cas vous placer entre les embarcations et tirer la barque de nostre naufragée tandis que vous vous tiendrez à la mienne.


Bonne idée, il ne savait. Se trouver entre deux embarcations pouvait avoir ses dangers. Mais lui aussi prenait goût à voir son collègue flottouiller, et tirait grande satisfaction de n'avoir pas, jusque là, fait goûter de son corps aux yeux de la Loire.

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Bourgmestre de Chalon
Niall
A peine monté sur la barque, à peine rejeté à la flotte. Sérieusement ???
Ah mais quel fourbe ce Chancelier. Il lui avait rien fait pourtant ... Il le soupçonnait de lui en vouloir parce qu'il faisait la cour à Maud.
Raison pour laquelle cette enfl.... enfin raison pour laquelle il était venu sur les bords de Loire surement.
Niall ne se laisserait pas faire. Déjà il était trempé, en plus il s'inquiétait de l'état de Maud... Et dernièrement on le foutait pas à la flotte comme ça.
Mais comme Niall avait décidé de faire bonne figure en public, il trouverait bien un moyen de l'encorner pendant la cavalcade de sangliers.
En plus Aegon, Sa très Bynarresque Excellence qui en rajoutait une couche.
Bon fallait remonter sur une barque n'importe laquelle.

Réfléchissons deux secondes. Si il essaye de grimper de nouveau dans la barque de Maud l'autre abr.... enfin il essayerait de le refoutre au bouillon. Il alla donc tenter sa chance dans la barque du Vice Chambellan. C'est que rester dans la Loire entre deux barques qui avancent au risque de se fendre le crâne ça lui plaisait pas des masses comme idée.
Il interpella donc Aegon.


C'est à dire Votre Excellence que ça m'arrangerait bien de remonter sur votre barque. Je ne voudrais pas prendre le risque de m'ouvrir le melon en deux voyez. Est ce que vous pouvez me donner un coup de main.
De cette manière nous nous mettrons à l'avant et pendant que vous ramerez jusqu'au rivage je tiendrais la barque de Maud pour la tracter jusqu'au rivage.


Attendant la réponse de l'Excellence il en profita pour ruminer sa vengeance. D'habitude il était pas rancunier le Bailli. Mais fallait pas la lui faire à l'envers trop de fois. C'est un esprit revanchard qu'il devenait. Fallait pas le chercher le Bailli.
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Maud
Trempée jusqu'aux os elle était au fond de la barcasse.. elle entendit comme une voix se pencher sur elle et encore à moitié sonnée:

Niall! Du calva!

Et plus rien... elle retomba un peu dans un coma.. Le tangage de la barcasse la ramena sur terre.. façon de parler bien sûr.. Une autre personne prenait place dans la barcasse au risque de la faire chavirer. Assise maintenant, mais encore un peu engourdie, elle sourit au chancelier:
Misère Alex.. merci d'être venue me repêcher.. Mais.

Ah ben oui sa fierté en prenait un coup là..Prenant sa chemise entre ses mains, elle commençait de l'essorer..
Je voudrais pas dire mais c'est pas bon de rester mouillé comme ça hein? Vous pourriez attraper du mal et moi aussi..

Et sans doute dans un vieux réflexe paysan..
Enlevez vos vêtements Alex et moi je vais faire pareil aussi hein?

Ah oui.. mais des vêtements secs.. y en avait pas autour sauf que le Vice chambellan avec sa voix douce était tout proche ..
Misère, mais suis entourée de la diplomatie Bourguignonne ici.. et euh.. y a une autre excellence que vous ici?

Demandez à Maud de retenir tous ces titres.. déjà elle qui faisait un effort surhumain en tant que porte parole pour n'oublier aucun titre aux conseillers nobles..
Et puis, si vous me prêtiez votre chemise pour vous faire pardonner hein?
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Procureur. Dame de Beaumont
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