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[RP] Investiture du Conseil ducal

Arzhel
Après un mandat plutôt... perturbé dira-t-on, le prélat espérait grandement que celui qui s'entamait soit placé sous de meilleurs hospices. Dans cette optique, l'archevêque ne voyait pas trente-six moyens. Il fallait impérativement que la Duchesse et son conseil se sentent concernés par la cérémonie d'investiture, car oui, ce mandat-ci contrairement au précédent, le gouvernement de Bretagne serait investi, et rapidement.

Il fit, comme à son habitude, mais pourquoi changer une équipe qui gagne, préparer la cathédrale de Rennes. Il fallait que les préparatifs débutent dès l'annonce de la nomination du Duc, ou, en l’occurrence, de la Duchesse, pour éviter les retards à répétition et les rapports.

Quant tout fut fin prêt et malgré sa force de mouche, le prélat poussa de toutes ses forces les grandes et majestueuses porte de l'édifice religieux pour ouvrir en grand son accès.

Soudain, les cloches retentirent et la Bretagne dans son entièreté et sa diversité pouvait venir assister à la cérémonie, dans le respect de la préséance et du protocole, cela allait sans dire.

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Mimilia74
Elle avait entendu les cloches, elle ne pouvait pas se changer en cas d'urgence, puis de toute façon, vu son ventre proéminant, se changer seule était devenu galére. Donc elle ne s'amusait pas à changer de tenue 25 fois dans la journée. Elle arriva donc à la primatiale, avec sa tenue de l'armée de défense de Vannes, celle qui est la plus courante en temps de guerre, même si la trêve est là. Elle avait tout de même quitter son épée, elle l'avait remplacer par un fin petit couteau, qu'elle gachait avec sa cape, une arme dans une église, pour une diaconesse, elle aimait pas trop celà mais bon, obligation professionnelle.

Elle arriva dans les premières, pour une fois, ça la changeait.
Elle remonta la nef, péniblement, avouons le. La grossesse et les multiples taches, ça crevent. Elle remonta donc la nef et alla saluer son cousin, ravie de le voir encore officier cette fois-ci.
Sourire, et enfin elle pose son fessier sur le premier banc.

Elle profite pour réciter un credo et une prière pour les soldats, une autre pour la solidité de ce conseil et ... et le reste ne vous regarde pas.

Elle hésita à conter fleurette à son cousin, mais se doutait qu'il se concentrait aussi resta t elle assise sagement et silencieusement, comment ça c'est rare! Médisant !

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Chimera
Désintérêt, mondain, nul, long.

Qui démotivait qui, dans l'histoire? Les conseillers réticents? Les ducs persuadés que tout leur était du et à qui il fallait secouer les puces pour qu'ils s'investissent à leur propre investiture? Les vieux officiants moches et chiants? Elle et Arzhel étaient pourtant pas si mal. Plus tous jeunes, mais pas si mal!
Elle savait avoir eu sa part de responsabilité dans le fiasco de la précédente investiture. Elle le savait, et elle le reconnaissait sans mal, ce que ne ferait pas celui qui avait été son vis-a-vis, qui avait préféré lui envoyer des menaces à peine voilées plutôt que de reconnaître qu'il s'était complètement endormi sur ses lauriers. Elle n'aurait pas du avoir à lui rappeler qu'il devait être concentré sur sa cérémonie et celle de son conseil. C'était sa responsabilité, et elle n'en avait donc rien fait, le laissant s'endormir sur un serment prononcé semblait-il pour la forme. Elle lui avait dit. Il avait du mérite, de s'être proposé pour guider le duché en cette heure troublée. Il avait l'envergure nécessaire. Elle avait pourtant apprécié leurs débuts...
Il serait remonté dans son estime s'il avait reconnu sa part de tort. Mais les ducs en Bretagne n'avaient jamais tort, elle aurait du s'en douter...

C'etait donc partout pareil, il fallait secouer le cocotier, sinon rien ne se passait. Les noix de coco tombaient pas toutes seules. Il fallait prendre par la main et mener, même les ducs... seulement, arrivés à un certain point, ils refusaient même de l'être. A ce moment, où l'homme pense n'avoir plus rien à apprendre ni à attendre, où il pense marcher seul quand il ne le peut jamais vraiment, il est perdu...
Pour avoir du lait de coco, du lait de coco, du lait de coco,
Pour avoir du lait de coco, il faut secouer le coco...quoi? C'est pas ça?
Hum...

Fallait-il donc que tout soit jeu pour être suivi et apprécié? Que faisaient-ils donc de travers?
La tradition, c'est rengaine et ronflonflon. Mais pourtant c'est comme le cochon. Dedans, tous est bon.

Non, non, et non, dit la rousse.
Il lui faudrait un jour organiser un débat. Au conseil des aèdes tiens, pourquoi pas, afin de récolter l'avis des acteurs de la culture sur ce qui pouvait bien clocher dans cette cérémonie.
Elle en est à ce point dans sa réflexion au pied du grand arbre lorsque justement et comme par hasard, les cloches sonnent sonnent.

Mimi est là. Comme il n'y a personne, elle se permet un petit bécot, en passant. Les bisouilles, elle a horreur, mais les bécots, c'est choupinou.


- Demat, cher ami.
Et l'archidruide en saie blanche de se pencher à l'oreille du prélat.
- Alors, comment procédons nous ce jour? On commence par la lecture de la règle des druides de haut en bas et ensuite de bas en haut, qu'en dites, vous, c'est innovant, non?
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Missanges
Le conseil était en place, chacun avait sa ligne de conduite à tenir, à mener.
J’avais retrouvé un ancien bureau, des crieurs toujours enthousiasmes, toujours prêts à relier les informations et surtout boire un petit verre…Travail et plaisir.

La plume posée sur le bureau, noire de l’encre qui l’avait salie, noire de l’encre qui avait écrit, frôlée divers parchemins afin de rédiger encore et encore. Elle reposait le temps que j’assiste à la cérémonie de la nouvelle Duchesse.
L’investiture moment important dans la vie de la Bretagne, moment que chaque breton devrait honorer de sa présence.

Mes pas se dirigèrent vers la primatiale dont l’édifice était délicatement ouvragé. Je montais les marches qui avaient vu de nombreux pas se poser sur la pierre, de nombreuses robes caresser sa surface faites pour durer encore des années.

Les portes de la primatiale étaient ouvertes et un flot de clarté provenant d’une multitude de petites bougies m’accueillirent. A peine franchis les battant magnifiquement sculptés, mes yeux cherchèrent, détaillèrent les personnes présentes.
L’Archevêque, Arzhel de Montfort-Vendôme et la Duchesse de Cholet, Chimera étaient déjà en place, ma tête s’inclina pour les saluer. Je vis Mimilia toute mimi assise attendant que d’autres personnes remplissent la maison d’Aristote.

M’installant à ses côtés, Demat Mimi, je lui fis deux grosses bises.

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Madcat
Anne-Solenn s'était préparée sans hâte et ouvrait la porte de la résidence Wolback au moment où sonnaient les cloches de la Primatiale. Le Diacre est en forme aujourd'hui, pensa-t-elle. Le bruit était si fort qu'il résonnait dans sa tête comme des coups de marteau.

Les quelques pas qui la séparaient du sanctuaire furent vite franchis et, une fois à l'intérieur, elle constata que le son des cloches n'était pas aussi assourdissant.
Les personnes présentes n'étaient pas encore très nombreuses. Arzhel était déjà là évidemment, elle lui adressa un petit signe de la main et salua d'un signe de tête la duchesse de Cholet. Apercevant Missanges, elle s'installa auprès de son amie, à qui elle fit un grand sourire, sans oublier la blonde Mimilia, dont la grossesse était de plus en plus évidente.

La cérémonie n'avait pas encore commencé. Après une courte prière, elle leva les yeux et regarda autour d'elle, curieuse de voir qui arriverait le dernier... ou la dernière.

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La_renarde
Ils se devaient d'être là, comme à chaque cérémonies officielles. Difficile à croire qu'il faille rendre obligatoire à la noblesse d'assister à une investiture ducale alors que cela aurait dû être tout à fait naturel. Mais dans cette époque qui prenait un virage dangereux, plus rien ne semblait naturel. Les évidences avaient fait place à la négligences qui elle-même avait été supplantée par l'irrespect et le dédain. Ni l'honneur, ni la vertu, ni le respect des traditions n'étaient épargnés. On tenait son rang comme on s'enfilait pintes après pintes, on monnayait son titre comme sur une foire aux bestiaux. Et la noblesse de Bretagne ne ressemblait plus à grand chose. Entre les poupées futiles et les tubercules assoiffés d'or et de pouvoir, que restait-il ? Même le Brocéliande tenait mieux son rang que toutes cette ribambelles de nobliaux absents. Triste constat. Ceci dit, il était une constante pour Riwan de ne jamais assister aux investitures. Avait-il seulement assisté à la sienne ? Elle ne s'en souvenait plus.

Un convoi s'arrêta devant le parvis de l’Église, sur les portières les armes peintes de Poudouvre et d'Ouessant, entrelacés comme l'étaient leurs cœurs. Le Duc d'Ouessant descendit le premier, suivit par son épouse. Tout deux saluèrent les personnes déjà présentes en pénétrant la Cathédrale de Rennes et prirent place l'un près de l'autre sur les places dues à leur rang.

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Mai
Le front de Marie se pose lourdement sur le bois de son bureau. Dans quoi c’était elle embarquée… 42e Duchesse de Bretagne, et enceinte. Ainsi pliée en deux devant son secrétaire, le crane posé sur le rebord de son secrétaire, Marie réfléchissait à l’évènement de la journée qui s’annonçait. L’investiture. Son investiture. Tôt ce matin, un des valets du château, était rentré à pas de velours dans la petite pièce pour déposer le vieux manteau d’hermine face à elle. Le manteau des Ducs… Pendant une heure, la blonde était restée immobile à regarder l’habit. Il avait été porté par tous les grands de la Bretagne… Nathan, Gomoz… Par ses suzerains aussi. Elfyn. Marick. Par ses amants. Gildwen, Mumia. Et surtout…

Il avait été porté par son père...

A l’époque il scandait son fameux « votez Poulet ». Elle avait choisi le « Votez blond » pour sa campagne. Comme un hommage secret à son paternel. Les slogans à la con étaient peut être génétique. Allez savoir. Marie, les yeux figés sur la fourrure d’hermine, se demande si le Capitain’ serait fière d’elle. Elle ne l’a croisé qu’une fois à Rieux, elle n’avait pas eu le temps de vraiment faire sa connaissance… Elle avait pu voir Blain aussi. Une fois. Au bras de Riwan. Et c’est ainsi qu’un manteau vous perd dans les souvenirs aussi vite qu’il le faut pour dire Gast’.


{{{{{{BOOOooonnnNNNG}}}}}} C’était l’heure.

Marie se leva de son siège, s’approcha du manteau d’hermine et le glissa sur ses frêles épaules. C’est donc ça le poids de la fonction… La silhouette de la jeune femme s’affaissa un peu avant de se redressée. Passé la sensation étrange de ce poids nouveau qui pesait sur ses trapèzes, Marie ouvrit la porte de son bureau pour se rendre à la Primatiale.

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Grand_sage
"Un convoi s'arrêta donc devant le parvis de l’Église, sur les portières les armes peintes de Poudouvre et d'Ouessant, entrelacés comme l'étaient leurs cœurs. Le Duc d'Ouessant descendit le premier, suivit par son épouse. "

Oui ils devaient être là comme il se doit. Il n'avait raté que peu d'investitures, toujours à cause d'absences légitimes. Quoiqu'il eut sans doute boycotté la dernière si la mer ne l'en avait pas épargné en le retenant loin de Bretagne, occupé qu'il était à tenir le blocus du port de Honfleur à l'époque. Des échos qu'il en avait eu, il regrettait juste d'avoir manqué le serment mémorable de Chimera.

Une chimera qu'il salua amicalement comme il le fit pour les autres personnes de sa connaissance déjà présentes, y compris son ami l'Archevêque de Rennes qui allait officier pour cette nouvelle cérémonie. Il en était content, il n'avait que trop peu eu l'occasion de le voir présider à l'investiture ducale jusque là.

Un à un les conseillers ducaux arrivaient et il ne manquait plus que la nouvelle Duchesse de Bretagne pour que cela commence.

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Gurwan_maltese
Et le capitaine, à son tour, d'arriver. Aux bras de sa future épouse, évidemment. Adèle était ravissante, comme à son habitude. Il semblait fade, à côté d'elle. La belle et la bête...

Une fois qu'ils aient pénétré l'édifice, il lui serre une dernière fois la main, lui adresse un sourire et l'accompagne dans le carré réservé aux invités.

Il rejoint alors le conseil ducal nouvellement élu, saluant au passage d'un signe de têtes les personnes connues.

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Izea
En prenant place sur l’un des blancs réservés aux membres du conseil ducal, la jeune femme eut un semblant de soupir de soulagement.

Soulagement ?


    Quelques heures plus tôt, la nouvelle procureur s’éveillait cependant ses paupières restèrent closes un long moment. La Sulfureuse Brestoise avait retenu la date de l’investiture elle savait donc que c’était aujourd’hui et que de ce fait il fallait se presse. Prudemment, son dos ondula pour adapter son corps au matelas de son lit. « Oufff déjà je suis dans mon lit ! ». Ses mains partirent ensuite à la découverte des horizons. « Pas d’éclats de verres, pas de bouteilles ni d’objets insolites à portée de main. » Ses yeux encore lourd de sommeil s’entrouvrirent donc. En s’asseyant en tailleur sur son lit à baldaquin, la Blonde fut emprise d’un autre terrible doute. Elle lorgna sur la pièce qui conduisait à sa salle de toilette. Elle sauta sur ses deux pieds et ouvrit d’un geste brusque la porte de bois.

    Machiavel est pô là ! Houraaaaaaaa !!!

    Elle faillit joindre les mains pour remercier le Très Haut de lui avoir épargné un nouveau « Very Bad Trip » (si vous ne comprenez pas à quoi fait référence ma Blonde tant piiiiiiis) et espéra que ces compères se portaient aussi bien qu’elle.

    Sur cette heureuse constatation, la Voluptueuse s’était préparée comme à son habitude afin d’être rayonnante. Ce n’était pas n’importe quelle investiture après tout, puis avait rejoint la Primatiale.


Oui, c’était un véritablement soulagement qui envahit la Belle quand son séant toucha le bois dur du banc.

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Adele_du_niffelheim
La surprise avait été de taille lorsque son capitaine de fiancé l'avait invitée à la cérémonie d'investiture. Une cérémonie officielle ? en Bretagne ? Adèle qui y assisterait ? Le premier sentiment, très fugitif avait été la crainte. Qu'est ce qu'on allait pouvoir lui réserver. Puis ensuite la fierté et le bonheur avaient pris le dessus. Elle irait avec lui à cette cérémonie, parce qu'il le lui avait demandé, et puis parce qu'il lui faisait plaisir d'être vue en sa compagnie.
Le matin avait été fébrile, les malles enfin arrivées du Limousin vidées aux quatre coins de la chambre, quelle chemise ? quelle houppe ? chapeau ou pas ?
Elle avait finalement opté pour une tenue sobre, passe partout mais élégante. Il s'agissait de faire honneur à son capitaine tatoué quand même.
Heureusement qu'il lui tient la main alors qu'ils pénètrent dans l'enceinte du bâtiment religieux, heureusement qu'il la serre fort, sans quoi la vision de ces toilettes plus recherchées les unes que les autres, le malaise ressenti alors qu'elle avait cherché à faire au mieux de son côté, l'auraient poussée à fuir en courant.

Après un dernier sourire complice, dans le coin réservé aux invités elle va s'asseoir au plus loin. Loin des regards, loin de tout. L'angle de vue lui permet cependant de suivre de ses prunelles sombres son futur époux. Une fierté silencieuse l'envahit. Elle le trouve magnifique et se promet de le lui dire encore, une fois la cérémonie terminée.

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La fiche perso, la seule, l'unique
Mai
Couloirs, escaliers, cours. Et toujours la même nouveauté dans la vie de Marie. Des « Votre Grâce » et des bustes qui s’inclinent respectueusement sur son passage. Bon violent en avant dans une noblesse de fonction. Ephémère… Elle ne serait trop vous dire si ça la gêne ou si la flatte. Peut-être un peu des deux. Elle n’avait pas l’habitude à vrai dire. Marie avait passé les trois quart de sa vie orpheline dans un couvent mainois. Le chemin de sa vie avait été tortueux et compliqué. Semer d’embuches, de déceptions, d’erreurs et d’hommes. Elle avait fait la paix avec elle-même désormais, et la voilà Duchesse. Une bonne ou une mauvaise ? Son mandat parlerait pour elle.

Le coche se mit en route et Marie resta immobile et silencieuse tout le long du trajet. De toute manière elle n’avait personne à qui parler à cet instant. Ou plutôt elle ne voulait parler à personne. Sauf « Lui ». Si loin d’elle, si loin de la Bretagne. Si… Absent. Son époux lui manquait. Leur priorité n’avait malheureusement pas changé en prononçant leurs vœux de mariage. La Bretagne d’abord. Le trot des chevaux ralentit puis s’arrêta sur le parvis de la primatiale. Il est temps d’entrer en scène. La porte s’ouvre, une main se tend pour l’aider. Quelques mots glisser à l’oreille du valet et Marie s’avance vers l’édifice.

Les cloches lancent leurs derniers cris puis se taisent.


Sa Blondeur, Marie de Montfort, Duchesse de Bretagne.

Les visages tournés vers elle, trahissent l’espace d’un instant la surprise. Elle avait promis à l’Amiral breton de se faire annoncer ainsi. Petit clin d’œil sans conséquence qui le ferait sans doute sourire s’il était présent. Puis à pas lent, la jeune femme remonte la nef. La primatiale est à l’image de la Bretagne. Relativement vide et appauvris. Conséquence malheureuse de la guerre. Le règne de Marie serait ainsi… Elle en avait parfaitement conscience. Entre ses lèvres muettes, une prière s’échappe alors que les pas de la Duchesse rejoignent l’autel et Arzhel.

Demat Arzhy…

Heureusement qu’il était là. Heureusement que c’était lui.
Elle avait de la chance dans son malheur…
Il faudra qu’elle lui parle. Après. En privé.
De la chose qui allait débarquer.
L’héritier.
Erf…

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Pelotine.
En retard ? Du tout , elle était deja la depuis un moment.
Mais s'était faite discrète , de toute façon pour une fois elle n'était pas sur les bancs des conseillers ducaux.
Et tant mieux ! du repos , elle en avait besoin et en prenait au maximum.
Les journées de la baronne étaient chargées , mais de couleurs ! oui elle se remettait a la peinture et n'avait aucune envie de faire quoique ce soit d'autre.
Si elle cherchait bien , désespérement une modèle de tenue pour son futur mariage , mais rien de lui venait a l'esprit , elle ne savait même pas s'il fallait être assortie a son promis lors du grand jour.
En parlant de promis , elle chercha l'Amiral de Bretagne des yeux , sans espoirs , puis se concentra sur la cérémonie de sa Blondeur.

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Loanne.
La boucle d'or ne pouvait pas rater l'investiture de sa blonde de cousine. Ah ça non alors, sous aucun prétexte!
Aussi, c'est le nez tout rouge (à force de se moucher) et un peu (beaucoup) fiévreuse, que la Lolo passa les portes de la cathédrale.
Tout en silence elle alla s'assoir, fit un grand sourire au personnes qu'elle connaissait, et pria le Très Haut. Oh non, pas pour les soldats de Breizh, sa duchesse de cousine ou qui que ce soit. Non non, elle pria le Très Haut, le suppliant de ne pas la faire éternuer en plein office... Ce qui était loin, très loin d'être gagné.

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Gwilherm
En retard ? Du tout... quoi que, lui si peut-être un peu plus que sa promise.

- Maistre...
Une sorte de grognement sortit de la bouche de Gwilherm, qui ne daigna même pas lever un œil vers son page, obnubilé par la masse de travail qu'il avait à l'Amirauté.
- hum... Maistre...
- Oui don' ! Qu'y a-t-il Yohan ?
- C'est que vous m'aviez dit de vous avertir le jour de la cérémonie d'investiture de la Duchesse et cela fait déjà deux fois que je vous le dis ce matin sans que vous n'y prestiez attention...
La voix du jeune boiteux baissait en volume à mesure que la tête de l'Amiral se releva vers lui, l’œil noir.
- Mab an diaoul ! Tu aurois dû insisté, me voici en retard ! La mauvaise foi flagrante du Bréhatin était accentuée en cette circonstance par son agacement d'arriver certainement en retard.

Par chance, il avait sa veste de cérémonie d'Amiral - qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de revêtir - dans la pièce à côté. Il l'enfila tout en se dirigeant vers les écuries, indiqua qu'il n'avait pas le temps de prendre de calèche et monta directement sur son cheval, sellé à la hâte. Galopant aussi vite que possible, le Harscouët arriva sur la place alors que les cloches de la Cathédrale de Rennes tintaient encore bruyamment. Il eut alors une brêve penser pour Yohan, son page, qu'il faudrait tout de même récompenser. Gwilherm se mit à la recherche d'un endroit pour laisser son destrier en garde, ce qu'il put faire chez un aubergiste derrière les portes Mordelaises, puis à pas rapide, il rejoignit le pieux édifice dont l'entrée était grande ouverte, juste à temps pour entendre la fameuse phrase résonner à l'intérieur :


Mai a écrit:
Sa Blondeur, Marie de Montfort, Duchesse de Bretagne.


Malgré l'essoufflement manifeste, il eut envie de rire, mais se contint sans peine - son éducation lui avait appris à se tenir -, mais sourit tout de même largement. Marie avait donc retenu l'inspiration passagère et comique du Bréhatin pour se faire annoncer lors de l'investiture ! Cela amusa beaucoup l'Amiral qui, dès lors, ne songea même pas qu'il dérangeait beaucoup de gens déjà installés en se faufilant jusqu'à Pelotine.

Cette dernière le regarda avec un air surpris, aussi l'interrogea- t-il :
Eh bien quoi ? Je ne devrois pas estre là, ma mie ?
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