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[RP] Investiture du Conseil ducal

Tadeus94
Tadeus se mit sur un banc pour suivre la cérémonie et attendit la suite de la cérémonie.
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Guyhom


[Devant les portes du pénitencier...euh, du château ducal]

Guyhom avait ouie dire que l'investiture de la Duchesse avait lieu en ce moment et décida de montrer son mécontentement par une action simple: lui lancer des boules de neige et pour ne pas faire de jaloux, en lancer aussi sur tous les membres du conseil, du clergé, et la grande noblesse présente...

Il arriva devant les grilles du château...avisa des fenêtres ouvertes et décida d'aller mouiller un peu les tapis ou les rideaux...peut être avec de la chance quelqu'un...

Il se baissa, ramassa de la neige...façonna une belle boule de neige et la lança en direction de la fenêtre ouverte en disant:


REVOLTE! REVOLTE! ON EN A GROS!

de quoi? ça il ne le savait mais il en avait gros, ça c'est certain...

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Arzhel
Les cloches avaient sonnées. Le peuple avait été appelé à venir à participer à un événement tout aussi politique que citoyen. Oui mais voilà, déceptions politiques et période d’après-guerre oblige, les rues étaient presque vides, les acheteurs dans les échoppes étaient rares, et les citoyens assidus dans tout cela, presque inexistants. Peu importait, l’événement devait avoir lieu, le symbole devait être maintenu.

Droit, bien que cela lui soit douloureux, le prélat attendait l’arrivée de la Duchesse. Il regardait l’édifice se remplir au compte goûte. Il n’y avait pas grand monde si ce n’est le conseil. Même la noblesse, souvent occupée par les bans levés, n’était que peu représentée.

Finalement Marie fit son entrée, annoncée d’une manière étrange mais quelque peu remarquable. Il lui fit un grand sourire, car, malgré le peu de monde présent, on n’allait tout de même pas pleurer, l’investiture était au contraire quelque chose de positif. Il lui fit comprendre qu’il s’adresserait à elle plus tard, et que pour l’heure, il fallait introduire les choses.


Bretonnes, Bretons,

Quelques semaines plus tôt je constatais les temps troublés qui nous habitaient, et l’absence qui en découlait à l’office. Aujourd’hui, je constate que bien que la guerre soit terminée, les conséquences sont identiques. Les soldats restent mobilisés, les commerçants restent solidaire de l’effort. Chacun est occupé, chacun a ses priorités. Il ne faut pas oublier que la politique extéireur, la diplomatie, l’a guerre, sont une chose, mais qu’il y a aussi des bretonnes et des bretons qui nécessitent l’attention de leurs élus. Il ne faut pas que la guerre prenne le pas sur le bien être des bretons, sur leur bonheur, sur leur moral. Aujourd’hui, cette cérémonie démontre à quel point le conseil en place souhaite affirmer qu’il n’a pas oublié le peuple qui l’a élu et que la guerre ne saurait a aucun moment prévaloir sur le peuple. La guerre ne saurait être en elle-même une finalité car cette dernière ne peut être que le sort des bretons qui sont administrés, qu’ils pratiquent la guerre ou non.

Vous le savez bien, le Duc est élu pour gérer le gouvernement mais n’en est pas moins exempté d’un devoir spirituel. On ne saurait en Bretagne, accepter d’un Duc qu’il gouverne, le temps de son mandat, le pays sans faire preuve de justice, de tempérance, et par extension de l’intégralité des vertus. La Duchesse Marie de Montfort, comme la majorité de ses prédécesseurs avant elle, devra gouverner dans le respect du Dogme et des valeurs de l’Eglise. L’Eglise étant gardienne de ces valeurs et le Très-Haut étant le créateur de tout, notamment du pouvoir que la Duchesse détient, l’archevêque que je suis investi aujourd’hui devant le peuple qu’il l’a élu, Marie de Montfort.


Se tournant, comme il lui avait promis avant de faire son discours, vers Marie.


Marie, approche je te prie !
Mai
Debout au milieu du chœur de la primatiale, la jeune duchesse écoutait les sages paroles de son ami. Son mandat s’annonçait difficile de par le contexte dans lequel il se déroulerait. Marie le savait quand elle s’était lancée dans les élections et elle pensait sincèrement pouvoir améliorer la situation.

Marie, approche je te prie !

A ses mots la respiration de la jeune femme se coupe. L’investiture est lancée. C’est à elle…
Alors que son cerveau tergiverse sur les milles et une façon d’approcher,
ses jambes beaucoup plus efficaces que le cerveau avancent d’un pas franc et décider.
Un regard azuré se pose sur le visage sérieux de son ami. The show must go on !


Allons y…

Sa voix tremble...
La peur.

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--Princessedesbuze
Marie, heureusement, ne s'avançait pas seule.
Si le foetus avait eut une conscience, il aurait, dans un premier temps, ressentie un énorme élan de fierté pour sa mère. Depuis quatre mois, l'enfant Montfort se développait tranquillement dans le ventre de la blonde Dukez Breizh.

Mais là ne résidait pas l'héritier tant attendu, pas qu'il ne soit pas là, ne comprenez pas autre chose que ce qu'on vous dit. Ce morceau de vie là, était celui d'à côté, la voisine de l'héritier, mais elle était un peu héritière hein? On est Princesse des Buzes ou on ne l'est pas. Mini Buze avait quatre mois, une nez, des yeux, pour mater les beaux garçons, des oreilles, pour entendre quand on la flatte, une bouche, pour gueuler comme il se doit, des sourcils, pour exprimer correctement son énervement, et un ventre, un ventre qu'elle kiffait grave. Son ventre était beau, rebondit, lié à sa maman par le nombril, mais ça, Mini Buze ne le voyait pas, elle le ressentait. Ce lien qu'une fille se devait d'avoir avec sa mère, ce cordon autour du quel on fabule sur ces relations entre un parent et un enfant à outrance. Elle était bien là, même si on ne l'avait pas prévu. Et ce qu'on ne présentait pas, mais qui s'avérait destinée à être une emblématique emmerdeuse de la Breizh, flottait ainsi dans le liquide amiotique à maman (elle est p't'être duchesse, ça n'empêche rien aux côtés peu glamour), sans que personne n'ait la moindre conscience de la catastrophe qui allait bientôt se dérouler.

Plus loin, au dehors, pas trop loin d'elle et de son voisin, la mère prenait une figure grave et noble, sa Blondeur Marie de Montfort. Si on pousse quelques kilomètres plus loin encore, on peut trouver le père Montfort, qui rentre du front, après avoir maravé du français, ce qui lui fournirait presque une raison valable pour excuser son absence. La mère, les deux jumeaux qui s'ignoraient, et le père, absent. On vous parle pourtant d'une belle famille, d'un arrière grand père Grand Duc, d'un grand père emblématique d'une Bretagne volatile, et ce malgrés le quand dira t-on. Ce qui se joue dans ce bide ducal, c'est le mélange de Dénéré et de Kermorial, rejoint par le sang Montfort, qui se faisait rare.

Que la presque pendue arrête de se faire du luron, avec tout ce qui se trame on ne peut prédire que le meilleur.


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Mimilia74
Le moment est lourd de sens. Mimilia, tranquillement assise, un petit sourire aux levres avait écouter son cousin. Elle trouva ses paroles plutôt justes. Puis le silence se fit, et avec émotion regarda Marie de lever pour approcher d'Arzhel.

Elle sera une grande Duchesse, Mimilia y croyait dure comme fer.

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Missanges
Assise entre Mimilia et Anne j’écoutais le serviteur d’Aristote Arzhel. Il appela la duchesse actuelle de Bretagne à s’avancer et mes yeux se portèrent sur son bidon puis sur celui de ma voisine.
Pas de doute Mimi était énorme…Enfin son ventre… Quoique…
Petit sourire en coin lorsque les yeux de Mimilia surprend mon regard….Puis je me concentre sur la cérémonie et sur la duchesse qui avance.

Combien de fois je l’avais côtoyé…Maintes fois…
Elle était arrivée un jour à Kastell sur une mule accompagnée de Kurios, puis sa sœur l’avait rejointe…
Je l’avais côtoyé lors d’un autre Conseil Ducal qui me fit retenir mon vote en sa faveur pour celui-ci. Oui, j’avais voté neutre restant sur un avis mitigé mais cela elle le savait. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que depuis, la voyant se battre se démener pour notre Bretagne, ce qu’elle ne savait pas c’est que si cela était à refaire je voterais pour…
Une grande Dame s’avançait dans la nef en direction du serviteur d’Aristote…


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Ftn_andenmarv
Le baron venait de fouler sa terre, le sol breton
après 7 mois à faire face à l'ennemi, que ce soit en mer ou sur terre, blessé 2 fois légèrement et 1 fois plus sérieusement, comme tous les autres le baron s'était relevé pour continuer la lutte.

dans les rues il entendait la population parler de l'investiture de la nouvelle Duchesse de Bretagne, ainsi donc il n'était pas trop tard,
ftn fit en sorte que sa monture prenne un pas plus rapide en direction du lieu de la cérémonie, une fois arrivé il confiat son cheval et sa bastarde à l'un de ses fidèles amis qui le suivait dans ses déplacements

Juan tu t'occupes de Kan'a'son, mon ami, le devoir de baron m'appelle déjà

il réajusta sa tenue, la dépoussiéra et pénétra dans le lieu,
il se signa et faisant en sorte de faire le moins de bruit possible, malgré le haut de sa cuirasse qui lui protégeait le torse, alla chercher une place sur les bancs des nobles,
de la place il y en avait, beaucoup étaient encore au front, lui savait que bientôt il allait aussi y retourner, avant d'êtse noble il était un soldat ou plutôt un guerrier breton.

Au passage il salua des têtes connues, sans parler afin de ne pas déranger l'office et enfin prit place;

Il eut une pensée particulière pour feu son Duc Nilas d'Artignac combattant de tous les jours et sa fille qui devaient maintenant être près du Très Haut, avant de se concentrer sur la cérémonie
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Cassius
La guerre les avait éloigné, elle les rapprochait aujourd'hui

A Saumur, cité où l'armée *Myosotis* avait pris résidence durant la trêve, cette dernière avait pris les chemins du retour il y a de cela quelques jours, l'idée de retrouver leur terre qui était leur suffisait à la complaisance de ce retour hivernal, la marche armée ne s'était point faites dans la gaîeté et la bonne humeur, chaque soldat monté ou à pied selon sa condition avait perdu un frère, une soeur, un ami dans ce conflit, c'est en leur mémoire que ce retour se déroula sous un silence des plus religieux. Seuls les roulements des pièces d'artilleries, des carosses, les foulés des destriers halletants ainsi que la marche des troupes à pied se faisaient entendre, voyageant de points d'eau en points d'eau, ils arrivèrent enfin aux portes de Bretagne, Bretagne la belle, Bretagne la fière qui jamais n'avait manqué à son devoir envers ses alliés durant ces nombreux mois de combats où nombres d'entres eux avaient perdu la vie.

A vue des murailles de la Capitale, un camps de fortune fut établis à l'extèrieur de la ville, une telle armée composée d'un tel attroupement de guerriers aguéris demandait une certaine logistique afin de l'établir au sein même de la cité. C'est accompagné de sa Majesté, du Maréchal et de quelques officiers que le Montfort pris la direction de l'intendance, longeant les ruelles de la capitale sur leur destrier, les pavés de la ville résonnèrent sur leur passage

A un garde au pied de l'intendance...

Le Montfort s'exclama

Incline toi devant ton Roy soldat et indique nous les quartiers de l'intendante de Rennes

Sa Majesté ôta son armet alors que l'homme d'armes s'inclina à la vision du Roy

L'intendante est à la primartiale en ce jour votre Majesté, pour l'investiture de la Duchesse de Bretagne!

Un léger frisson parcouru l'échine du Monfort...

Majesté permet-moi d'acter ma présence pour cette cérémonie, je ramènerais l'intendante ensuite

Un simple signe de tête approbatif d'Elfyn suffit au Chevalier de Landrevarzec

Ftn, accompagne moi mon ami!

Les 2 frères d'armes prirent la direction de la primartiale, au pied du parvis la foule s'était rassemblée, ils mirent pied à terre, équipés de leur harnois de combat qu'ils n'avaient eu le temps de ôter, ils montèrent les marches jusqu'à entrer dans le lieu saint.

La cérémonie avait déjà commencé, ils se firent remarquer de part leurs accoutrement, Ftn alla s'asseoir à la place qui était sienne, celle de noble de Bretagne, et Cassius à celle qui aurait dû rester vide mais que le destin avait bien voulu combler par sa précense en ce jour si important pour la femme qui était sienne devant le trés haut et ses hommes.

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Coldtracker
Le Maréchal De Bretagne remonta la colonne après une inspection....

Et rejoignit la tête des troupes pour voir ses frères d'armes s'éloigner....

Le Roy prit la parole:
-"Tu devrais y aller Maël je te rappelle que c'est la cérémonie d'investiture, je mène nos hommes ..."

Le colosse répondit:
-"Bien ma Roué..."

Et il talonna sa monture pour rejoindre ses amis mais ceux-ci étaient déjà rentrés....

Aussi il mit pied à terre et lança à un écu à un palefrenier en disant:
-"Veille sur mon destrier, fais attention, il est un peu ombrageux...Comme moi"

Et sur ce il grimpa les marches et sans discrétion aucune poussa en même temps les deux battants des grandes portes et entra....

Remontant avec une légère claudication, séquelle d'une quatrième blessure au combat, l'allée pour aller prendre place là où siégeaient les Ducs, le colosse en harnois noir enleva d'abord ses gantelets puis ouvrit son armet qu'il retira....

Tout en marchant, il fourra ses gantelets dans le armet puis cala le tout sous un bras...

La seule touche de couleur sur le colosse était son baudrier et fourreau d'éespée bastarde qui était presque portée à l'horizontale comme le voulait l'époque...

Un cuir de couleur rouge vif sur lequel étaient serti des hermines d'or...
Cela tranchait singulièrement sur le reste de l'armure qui était d'un noir de jais....

Les harnois noirs d’excellente fabrication étaient l'une des marques de fabrique des trente....

Ayant remonté l'allée, il salua d'un court signe de tête à la façon des hommes d'armes, les officiants et la duchesse et se tint debout à sa place grimaçant un peu sous l'effet de la douleur provoquée par la blessure récente....

Enfin ceux qui ne le connaissaient guère durent croire qu'il souriait...

Il eut un regard pour ses frères d'armes et sourit vraiment cette fois, l'investiture était l’occasion pour lui de rentrer dans un édifice religieux, chose qu'il n'avait pas faite depuis longtemps...

Il adressa une prière silencieuse pour le repos de l'âme de son frère d'armes Nilas D'Artignac...
Sa perte affectait gravement la famille de celui-ci mais aussi l'ordre des trente...
Cela affectait la Bretagne...tout simplement, elle perdait un de ses grands défenseurs...

Tout à ses pensées, le visage du colosse se ferma, il ne perdait pas qu'un frère d'armes, il perdait un ami....

Un de plus.....

Son visage se le va vers le ciel et il pensa s'adressant aux anciennes voies comme aux nouvelles:
'Faites que tout cela ne fut point fait en vain...'


hrp: edit pour rajout
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
--Elfyn_de_montfort
Les épaules voûtés, la fatigue encombrant sa démarche, et l'usure qu’avait pu apporté tout ces mois de guerre sur le visage marqué du Grand Duc imposait le silence sur son passage.

Toutes les rumeurs circulaient sur une mort ou une abdication prochaine. Les vautours rodaient, nombreux, dans tous les lieux publics pour alimenter la rumeur, pour diviser là ou il fallait unir. On s'attaquait même désormais à l’emblème du Grand-Duc, plus qu' à sa personne des individus s'acharnait à réduire à néant l'indépendance que représentait la Bretagne via la réduction à néant du rôle de Grand Duc.

Quelques Chevaliers étaient là, l'accompagnant, surprenant un chuchotement insultant dans les rangs de la Cathédrale au passage du Grand Duc, un homme d'armes voulut corriger le mécréant. Son bras fut retenu par Elfyn, il préférait encore l'ignorance à la violence.

Son corps était las, mais qui pouvait encore croiser son regard empli de volonté farouche pouvait savoir que toute rumeur était infondé. Cette guerre, il ne l'avait pas voulu, et s'en était qu'une de plus qui n'avait fait que rajouter un poids sur les épaules déjà chargé d'Elfyn.

S'asseyant à sa place, il regardait avec fierté celle qui avait su, par la force de son travail, se faire reconnaître à la place qui lui revenait. Si chaque breton pouvait avoir la même volonté et la même vigueur au travail. Oubliant la lassitude que pouvait lui apporter le peuple breton dans ses plus tristes moment, préférant toujours le verbe et la véhémence des mots, que le travail et l’énergie collective pour la grandeur de la Bretagne. Un sourire se dessinant sur les lèvres, profitant de ce moment de joie et d'espoir, il en vint à oublier un peu le reste, pour une fois.


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Arzhel
L’air décidé et sûr, la Duchesse de Bretagne s’avança, le regard droit. Sa voix quant à elle fut un peu plus fébrile, comme lors de tous ces moments où, devant des dizaines de paires d’yeux braqués sur vous, vous vous sentez à la fois tout petit et investi du poids des responsabilités de votre charge.

Marie, te voilà Duchesse de Bretagne. Tu as été portée à cette charge par le Conseil Ducal, lui-même élu par le peuple. On sait que tous n’ont pas eu la chance de pouvoir exercer leur droit, autant qu’il est un devoir civique, de vote à cause de la guerre. Ce droit est pourtant essentiel, notamment lorsque, comme c’est le cas pour quelques bretons aujourd’hui avec cette historie de taxe, le peuple ressent le besoin de montrer sa désapprobation à l’égard de la politique menée. Malgré ces difficultés, c’est toi qui a été finalement choisie pour tenir cette charge.

Allant de son jugement pour introduire la suite de la cérémonie.

A titre personnel, je n’ai aucun doute sur tes qualités et sur l’honnêteté qui entoureront ton mandat et aujourd’hui, en tant que représentante de la Sainte Eglise Aristotélicienne, je viens lier ta charge de duchesse au pouvoir temporelle dans le respect des valeurs de la foy, du Dogme et du Droit Canon.

Petite pause.


Si tu acceptes de lier ton pouvoir temporel avec le pouvoir spirituel et les conséquences qui en découlent, agenouille-toi et pose la main sur le Livre des Vertus.
Alesius_landeric
Une galipette à gauche ... Une galipette à droit... Et on recommence !

Quoi ? Comment ça fallait qu'il s'tienne tranquille ? Pourquoi ? Un moment important ? Eh bien oui s'en été un moment important ! L'foetus qu'il était venait de réaliser qu'il pouvait barboter à loisir dans l'liquide qui l'entourait sans être gêné par quoi qu'se soit... Ou presque ! Bah oui, à être deux dans un local aussi réduit, ça vous limite vite les mouvements, j'vous l'dis moi. Mais les deux futures héritiers n'avaient pas encore se soucis. Avec leur quatre mois de développement et deux cents grammes chacun, ils avaient encore de quoi voir venir... Ah, c'est pas s'moment important là ? Fichtre voit pas d'quoi vous parlez alors !

Et puis c'est quand même un moment important namého ! V'là qu'il commençait à comprendre qu'ces quatres trucs qui lui on poussait d'par et d'autre du corps pouvait boucher indépendamment les uns des autres. Bon l'avait pas encore compris comment sa fonctionné toussa toussa mais ça viendrait, ça viendrait, foi du future Montfort qu'il était !

Et c'est donc d'plus belle alors qu'il recommença ces roulés jeunesse dans l'utérus maternel, n'épargnant pas, au grand malheur de celle-ci, les parois abdominales de la nouvelle Duchesse de Bretagne d'un nombre non négligeable de coup plus ou moins virulent. Eh oui, on n'pourra pas dire d'lui qui'il n'est pas vif, tiens ! C'est qu'il avait d'qui t'nir quand même, entre en pôpa grand militaire et une maman quand f'sait toujours trop...

Bref, loiiinnnnn des états d'âmes d'ces futures concitoyens, l'foetus future héritier du nom, continuer tranquilou sont développement ... A quand d'sucer son pouce pour la première fois ? La suite au prochaine épisode !

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N'oubliez pas que le diable aussi a été un ange...
Mai
Si tu acceptes de lier ton pouvoir temporel avec le pouvoir spirituel
et les conséquences qui en découlent, agenouille-toi et pose la main sur le Livre des Vertus.


Son pouvoir… Le mot sonnait étrangement, Marie avait un pouvoir.
Pour elle le terme sonnait comme quelque chose de négatif visant à asservir tout le monde.
Elle n’aimait pas cela. Mais ses lèvres restèrent sceller, de toute manière les mots ne sortaient pas.
Alors qu’elle s’agenouillait dans son dos la grande porte de la primatiale s’ouvrit.
Des bruits de pas métallique remontèrent la nef. Des bruits pas qu’elle aurait reconnu entre mille.
Cassius était là, dans son dos, à quelques mètres. Après cette si longue séparation il était enfin à ses côtés.
Seul Arzhel pu voir le sourire illuminer le visage de la duchesse à cet instant.
Et comme tout bonheur est communicatif, l’héritier sous son nombril manifesta sa joie d’un coup de pied affirmé.
Sursaut de la blonde, qui se reprend et pose sa main sur le livre des vertus.

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Lanceor
Un galop ferré se fait entendre sur le parvis, les pas lourds d'un destrier.

Au pied des marches, le cavalier en harnois démonte et réajuste son surcot aux armes des Trente. Puis il tend les aides à un escuyer.

Le Roy est déjà là, il faut tenter de se faire discret... Remonter lentement la latérale, armet sous le bras et prendre sa place à l'arrière droit de son souverain.

Signe de tête aux Trente déjà présents, coup d'oeil alentour, tout est en place, même s'il en manque... Mais ceci est une autre histoire...

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